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3,51

sur 233 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Au coeur du palais de justice de Paris, un tueur en série sème les corps de ses victimes. Une équipe de la crim' composée de vieux briscards et d'une jeune policière mène l'enquête.

Hervé Jourdain offre au lecteur un histoire simple et ancrée le quotidien des policiers du "36". Pas à pas, on suit les avancées d'une enquête pour le moins sensible. Si le récit est incontestablement rapide et efficace, les personnages sont tellement caricaturaux qu'ils en deviennent vite agaçants. Entre le flic désabusé, la jeune recrue belle et tenace et l'avocat arrogant et brillant qui ressemblerait à s'y méprendre au gendre ou au coupable idéal, aucun cliché ne nous est épargné. Si l'on ajoute des rebondissements un peu téléphonés, on obtient un polar qui se lit facilement mais qui ne laissera certainement pas un souvenir impérissable.
Lien : http://bloglavieestbelle.ove..
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La jeune Zoë Dechaume est passée des Stups à la Crim. Fille de flic elle se confronte aux vieux de la vieille qui acceptent avec plus ou moins de retenue l'irruption d'une jeune femme dans leur pré carré.
Elle fonce dans le tas et n'a que faire des querelles d'égo.
Mais...
"L'accueil d'Andréani, patron de la Crim', l'avait refroidie tandis que l'ambiance au sein de l'équipe Bonnot son nouveau groupe d'affectation, semblait pour le moins malsaine."
Turnier surnommé Jeannot Lapin avait une bouille d'adolescent.
Desgranges avait le physique d'un portier de palace sans les bonnes manières.
Bonnot, enfin, était un besogneux, un flicard qui ne quittait jamais une affaire quitte à négliger la vie du groupe.
Le roman se déroule dans les couloirs du Palais de Justice et de ceux du 36 quai des Orfèvres. L'architecture des lieux, les passages entre le deux institutions, donnent tout leur sens à l'énigme et jouent le rôle d'un personnage à part entière.
Les flics sur le terrain croisent en banlieue, Saint-Denis, La-Plaine-Saint-Denis et l'autoroute A, Pantin, Vitry, Villejuif, Kremlin-Bicêtre...
Récit policier classique avec crimes en série, confusion entre les suspects, fausses pistes retardant le dénouement de l'enquête, heures passées dans les "Soum" à espionner, entêtement de la jeune Zoë entravé par ses collègues et parfois par son patron, jusqu'à ce que la situation se débloque par hasard grâce à un collègue qui retrouve la foi de sa jeunesse en la police
"Lui qui n'avait plus le feu sacré depuis dix ans, se sentait soudain revivre."
Le récit est agréable à lire et parfaitement construit, il est émaillé de références, Brel, Lino Ventura, Bernard Blier...Georges Simenon, Émile Gboriau...
La fin laisse le lecteur sur le flanc tant elle bouscule tout ce qu'il a pu imaginer au cours de j'enquête.
Toutefois, on peut noter quelques exagérations :
"(...) dans ce quartier miséreux aux portes de Paris, univers à peine plus enviable qu'une favela de Rio de Janeiro ou un bidonville de Lagos."
Et aussi quelques imprécisions :
"(...) tandis que les COTOREP et autres assistés de la commune restaient bien au chaud devant l'écran plat de leur salon, à suivre en boucle les programmes de télé-réalité."
Le roman a été écrit en 2013 alors que avec la Loi nº 2005-102 du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, la COTOREP disparaît.
Autre information qui semble devoir être prise avec précaution :
"Non, pour l'heure, en France, personne n'avait eu le courage de s'attaquer aux géants du marché du sucre. La brigade financière et ses services satellites de la rue du Château des Rentiers ne connaissaient pas de scandale financier dans cette industrie."
En effet, si l'on se réfère au roman de Georges Conchon, le Sucre, adapté au cinéma par Jacques Rouffio, le marché du sucre est le lieu idéal de la magouille financière et ce depuis des lustres.
Malgré ces quelques bémols, l'ensemble reste agréable à lire.
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Le sang de la trahison rend hommage à l'histoire du 36 quai des orfèvres et du palais de justice.
Hervé Jourdain réussit à faire vivre dans ce thriller sa passion de l'histoire pour ces deux lieux mythiques ainsi que son vécu de capitaine de police, il nous entraîne dans les méandres de la justice de l'île de la cité ou s'entrecroisent , s'entrechoquent les baveux, les juges, les journalistes et les flics de la crim.
C'est donc un polar très documenté et très réaliste qui nous amène à suivre les premiers pas de son héroïne, Zoé, au sein de la célèbre "Crim" au moment même où un tueur en série s'en prend aux représentants de la justice.

Les portraits de Zoé et Guillaume sont très convainquant. Hervé Jourdain décrit avec beaucoup de justesse et de finesse le fonctionnement d'un groupe d'enquêteurs.Veritable immersion il nous initie aux vocables bien particulier des flic du 36.
L'histoire est captivante par ses recherches historiques et par la traque du tueur avec des rebondissements qui enrichissent l'intrigue.

En bref le sang de la trahison est un bel hommage au "36" et aux histoires qui hantent ses murs avant son futur déménagement aux batignolles en 2017.
Hervé Jourdain confirme, avec ce nouveau prix, qu'il est un vrai auteur de polar réaliste. A suivre ....
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L'histoire imaginée par Hervé Jourdain est un mélange entre un polar parisien cash à la Olivier Marchal, et un tueur en série vengeur très typé made in USA.

On va suivre une unité de la Crim' parisienne aux prises avec un tueur en série qui s'attaque à du beau monde au sein même des locaux du Palais de Justice. Les victimes sont un juge, un journaliste pénal, etc. Autant dire que l'unité chargé de l'enquête est sous pression. le tueur laisse des indices sous la forme de cartes postales, de sucres... dans les mains des victimes, tuées de deux balles à bout portant, tirées par un pistolet d'ordonnance.

Plus particulièrement, on suit Zoé Dechaume, qui a demandé et obtenu son transfert de la section anti-drogues vers la Crim', et une femme au sein de cette police-là, ce n'est pas du goût de tout le monde. le personnage de Zoé est complexe, ses collègues aussi, et leurs histoires réservent leur lot de surprises. Ce côté "féministe" via Zoé Dechaume est moyennement traité. C'est intéressant, mais souvent assez caricatural, convenu (même si je peux admettre que cela possède des accents de vérité, vu qu'Hervé Jourdain est policier).

Le côté "tueur en série" manque de cohérence et de crédibilité. C'est (comme je l'ai dit) typiquement américain dans sa conception, cela ne fonctionne pas toujours très bien dans un univers typiquement franchouillard. On est régulièrement plongé dans l'univers du tueur, un chapitre étant consacré de temps à autres à son dialogue intérieur. Cela dit, j'ai eu beaucoup de mal à admettre ses motivations, les rouages mentaux qui président à ses meurtres. Tout ça pour ça me suis-je dit au final. Je pense qu'il y avait mieux à faire avec le tueur en série.

Au final, je me demande si l'auteur n'aurait pas mieux fait d'oublier le tueur en série et de se focaliser sur la vie d'une unité de la Crim' intégrant une femme. C'était déjà un sujet suffisant à mon avis. Cela plaira sans doute également aux connaisseurs des bâtiments de Paris, Hervé jourdain maîtrisant fort bien le sujet.
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Une très bonne plongée dans l'univers du 36 Quai des orfèvres avec des références historiques et une description des lieux. Une bonne intrigue policière
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Une lecture agréable mais sans plus. En effet, le roman commence très bien, dans un décor original, bien décrit, et les personnages sont en grande majorité intéressants. Les indices laissés par le meurtrier sont très mysterieux et agrémentent très bien l'enquête. Malheureusement, 2-3 bémols, au fur et mesure de l'avancement de ma lecture, ont un peu gâché mon plaisir. Tout d'abord, la petite parenthèse pendant l'enquête (la recherche du fils d'un des enquêteurs) n'apporte rien au récit. Plus embêtant, les indices laissés par le meurtriers sont inutilement compliqués au regard du mobile du meurtrier (mobile que j'ai trouvé un peu ridicule tellement il est difficile de concevoir que quelqu'un puisse tomber dans une telle folie meurtrière pour ce genre de raison). Il est également un peu dommage que l'auteur n'ai pas mieux expliqué les indices laissés et surtout qu'il n'ai pas expliqué le plus mystérieux. Au final, un roman aux indéniables qualités mais un peu frustrant.
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Ah, le mythique « 36 », ses couloirs tortueux, ses soupentes étouffantes, son escalier interminable. Avant qu'il ne soit trop tard, avant le déménagement aux Batignolles, laissez-vous tenter par le voyage labyrinthique auquel vous invite Hervé Jourdain.
Zoé, jeune officier de police de vingt-neuf ans, intègre une équipe de la Crim'. Mal reçue par son directeur, à qui on l'a imposée, tolérée sans passion par son chef de groupe et ignorée par son coéquipier, Zoé se trouve dès sa première permanence devant un meurtre délicat, au potentiel médiatique énorme : un juge a été assassiné en plein Palais. Assassiner un juge, c'est attaquer la République ! le tueur n'en reste malheureusement pas là. Il va s'attaquer aussi aux avocats, et même aux policiers, choisissant ses cibles soigneusement, et s'évaporant à peine le forfait commis.
Hervé Jourdain nous construit un meurtre en chambre de dimension impressionnante puisque son lieu clos occupe tout l'île de la Cité (ou presque).
lire la suite sur le blog de Jeanne Desaubry
Lien : http://jeanne.desaubry.over-..
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Entre PJ et Palais de Justice ...



Un cadavre est découvert au PAlais de Justice ; Une nouvelle recrue rejoint la Crim' ; ses collègues bougonnent et ne se montrent pas particulièrement ravis de son arrivée ; un jeune et bel avocat lui tourne autour ...



Non, ce n'est pas une nouvelle saison d'Engrenages, mais le Prix du Quai des Orfèvres 2014.



Une lecture plaisante, des personnages bien campés ... mais je préfère quand même la série :)
Lien : http://les.lectures.de.bill...
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Classique mais bien ficelé. Écriture agréable, personnages cohérents. On se laisse embrouiller par l'auteur comme les policiers par l'assassin. Ce n'est que tout à la fin que les masques tombent. Prenant. Pas le meilleur "Prix du Quai des Orfèvres" pour moi, mais j'adore ce coté "local" qui ne sauve pas la planète entière....
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Voilà un bon petit polar pour une immersion intéressante au fameux "36". L'auteur (très sympa, rencontré au Salon du Livre de Boulogne-Billancourt), capitaine de police à la Crim' n'en est pas à son coup d'essai. Pour ceux qui s'étonnent que le prix du quai des orfèvres ait été attribué à un policier, je précise que les manuscrits sont soumis de façon anonyme aux membres du jury. Nul doute qu'ils ont du être séduits par la parfaite connaissance du lieu et de son histoire autant que par l'actualité du contexte, l'action prenant place sur fond de projet de déménagement vers le quartier des Batignolles...
Lien : http://motspourmots.over-blo..
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