Le goût et l'odorat

Henri Joyeux a été professeur des universités-praticien hospitalier, ses positions sur la vaccination ont pu surprendre et il s'est fait l'avocat, autour du corinavirus, des propos des professeurs Raoult et Perronne.

Dans son dernier ouvrage "Le goût et l'odorat", le professeur Henri Joyeux commence d'ailleurs par rappeler que perte du goût et de l'odorat sont le signe d'une contamination certaine au covid. Il souligne les dimensions culturelles du goût et l'odeur (rappelant notamment qu'un Philippin et ajoutons un Chinois ne mangeait pas du lapin, ce dernier étant considéré comme un animal de compagnie). Il révèle que de la viande de divers animaux est produite et commercialisée à partir du développement de cellules animales.

Les dimensions du goût et de l'odeur sont appréciés par le rôle de tout ce qui, dans le corps, les influencent. Ainsi a-t-on évoqué par exemple les sinus,, le palais, les muscles de la langue ou les nerfs crâniens. le personnel soignant connaît bien le problème des fausses routes qui amènent des résidus alimentaires dans les voies respiratoires. On apprécie les très nombreux schémas qui détaillent des parties de l'anatomie qui rentrent en jeu.

Logiquement, Henri Joyeux évoque les troubles possibles du goût et de l'odorat chez un individu et a contrario comment stimuler ces deux sens. L'auteur s'intéresse par la suite aux plantes aromatiques qui peuvent contrecarrer certains effets négatifs sur le goût et l'odorat que produisent des maladies telles que le Parkinson ou l'Alzheimer.

Un quasi guide gourmet de dégustation des chocolats et du café occupe le chapitre précédant la conclusion. Dans cette dernière, le professeur revient sur la perturbation de ces deux sens qu'a entraînée le coronavirus mais aussi sur celles dues à une alimentation industrielle. Bref il encourage le lecteur à des pistes de rééducation de son odorat et de son goût.