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Critiques filtrées sur 1 étoiles  
J'ai acheté ce roman en même temps que deux autres, La face cachée du soleil de J.G Ballard et le brillantissime Toute une vie bien ratée de Pierre Autin-Grenier, le trio acquit lors d'une errance littéraire, cette flânerie est de bon cru avec la lecture de Toute une vie bien ratée, dont je viens d'en faire une critique, j'entame avec confiance Tu aurais dû t'en aller de Daniel Kehlmann, le quatrième de couverture est appétissant, je suis un ogre, dévoreur de mots et aussi sous le charme de ma dernière lecture, ce millésime aura –t-il cette saveur voulue ! C'est un auteur Allemand publié aux éditions Acte Sud, son succès Les Arpenteurs du monde le hisse dans la hiérarchie des auteurs les plus appréciés dans son pays et être traduit dans de nombreux pays, j'aime découvrir d'autre univers, je découvre cet étrange roman, assez court, au format de la nouvelle, à l'écriture déstabilisante, étant de base une narration au jour le jour comme un carnet, puis soudain s'invite la base de soin scénario comme si celui-ci était vivant.
La nouvelle vient de se terminer, celle de ma lecture, car j'imagine que mon cerveau reste sur sa faim et fin, car il est si facile d'avoir pris en otage le lecteur et l'emmener dans une atmosphère mystérieuse, proche de la folie, ou celle fantastique, voir au pire de certain autre lecteur, celle d'un conte d'horreur, où est l'horreur ? , où est le conte ?
Tout commence tout simplement, un couple et leur fille font passer leur vacances dans une maison en montagne, loué sur Airbnb, lui est un scénariste, sa femme est une actrice de 40 ans, leur petite fille est âgée de 4 ans. Je ne les nomme pas, ce n'est pas important, quel est l'importance de ce roman, si court si déroutant, laissant une amertume, l'écriture de temps à autre m'a donné des frisons par l'intrigue brumeuse et déstabilisante, j'avais envie de comprendre, de prendre la main de la petite fille et de l'accompagner vers un autre papa plus à son écoute. Car ma lecture fut centrée sur cet enfant et la bêtise de son père perdu dans les méandres de son scénario et ces dédales de questions l'éloignant du monde qui l'entoure, laissant sa fille à ces jeux, les Légos, il laisse son épouse s'occuper de l'enfant, cette petite fille de quatre ans. Daniel Kehlmann lentement glisse la belle histoire de vacances de cette famille en une aventure de couple qui se dispute sans cesse, d'un scénariste en mal d'inspiration, une actrice toujours avec son portable en main, lui souriant plus que de raison, et ce village, cette épicerie Gruntner, cet homme la gérant, lui avertissant de l'étrangeté de cette maison ,de la disparaissons de certaines personnes, et de cette route unique la desservant , escarpée, dangereuse, elle part de cette maison , au passé étrange, une légende, un murmure, des mots qui ricochent de cette femme le mettant en garde en sortant de cette épicerie, de partir , et les mots qui fuient le roman, des phrases qui ne se terminent plus, le récit prend une ampleur dans cette torpeur qui gagne le narrateur de ce journal, ce récit évolue avec la pression qui s'exerce sur l'esprit du scénariste, le récit de son carnet vit, des mots apparaissent, des « Va-t'en »la maison vit à travers le carnet, tout s'écroule petit à petit dans la vie de ce couple, mise à part cette fille qui reste la lumière, le reste n'est pas à la hauteur d'un Shining de Stephen King et de cette folie qui habite Jack Torrance dans cet hôtel doué de conscience, Daniel Kehlmann semble vouloir à travers ce court roman rendre hommage à ce roman culte de Stephen King.
Je n'ai pas senti de frémissement , juste à un moment un léger frisson, rien de prenant, car la maison semble devenir le cauchemar personnel du scénariste, elle respire les échos du passé qui s'infusent dans cet homme pour le faire revivre ceux qui l'ont habité avant, cette terre est la dernière demeure de cet homme qui laisse sa vie s'échapper, détruisant sa famille, comme sa femme qui le trompe, comme dans Shining, c'est la destruction du couple et de la famille, la part de fantastique est comme une illusion, les mots manquants comme une erreur de frappe de l'éditeur, la folie du narrateur comme un songe qui vire au cauchemar, c'est assez difficile de se heurter à une histoire et d'y être hermétique, de lire phrases après phrases et d'y rester en dehors, mais chacun ces émotions et sa nature à absorber ce que l'auteur a voulu nous offrir avec ce roman. J'ai été déçu, ces 90 pages n'ont pas su me donner ce plaisir que j'ai habituellement, car la fin comme le début fut laborieux, c'est à vous d'y plonger et de percer cette lecture. Même lorsque la maison se contorsionne, les couloirs deviennent plus grands, des petites illusions d'optique dérangent le narrateur, les angles ne sont plus mathématiques, les pièces de la maison changent, des portraits apparaissent puis s'évaporent comme un mirage dans un désert, la fuite du papa et de sa fille, la nuit, dans le noir sous la lumière d'une lampe d'un téléphone portable dans le froid d'un mois de décembre, descendant vers le village, ce lieu de vie, cette accroche à la civilisation, des personnes habitent cette maison, même la petite Esther les voit lorsqu'elle part avec son papa, il lui ment pour partir loin de cette bâtisse qui l'aspire à lui, ils descendent tous les deux vers ce village pour revenir à cette maison, comme la journée, ils s'ouvrent la porte pour sortir dehors mais se retrouve dans le salon , partir du salon pour y retourner, ils sont aimantés par cette maison, ce père a ce leitmotiv de l'amusement pour sa fille, la maison va prendre possession du scénariste comme elle a pris celui de son carnet, son scénario avec ces deux femmes Jana et Ella, ces deux héroïnes, vont pimenter la lecture, devenant un appendice du carnet, une excroissance à sa vie, une deuxième vie qui prolonge la sienne dans des disputes, laissant sa femme partir après une énième dispute, sur l'un de ces amants, un certain David.
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Kuhlmann, je ne connaissais pas son nom avant la lecture de ce court récit imaginaire. L'auteur tente semble t-il de nous faire connaître son esprit inventif, ses personnages tourmentés. Je n'ai pas été convaincu et n'éprouve pas l'envie de connaître ses autres oeuvres. Certes il y a de l'idée, mais les phases incomplètes, les situations inexpliquées m'ont laissées un goût d'approximatif, d' incomplet, bref peu d'intérêt selon moi.
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