Pompeux et ronflant.
Voilà ce qui caractérise la phrase d'accroche de la 4ème de couverture : « Conte fantastique moderne,
Tu aurais dû t'en aller invente, avec vigueur et virtuosité, une nouvelle manière de raconter l'horreur. »
Alors autant le dire tout de suite, je ne suis pas d'accord, mais alors pas d'accord du tout, avec l'auteur de cette communication. Ou alors cette personne a cessé de lire des textes ou de voir des films de maisons hantées depuis les années 70…
De quoi est-il question dans ce court récit ?
Un scénariste loue une maison pour trouver l'inspiration et pondre ce qu'il espère devenir son chef d'oeuvre. Sa femme et sa fille l'accompagnent.
Très vite, une tension sourde entre les époux va s'installer tandis que des phrases mystérieuses qu'il ne se souvient pas d'avoir écrites apparaissent sur son manuscrit.
Ca ne vous rappelle rien ? Ben oui moi aussi… C'est Shining mais en moins bien.
Alors le renouvellement du genre hein….
Sinon pour le reste, ça se lit bien mais c'est bourré de clichés. L'avertissement mystérieux de la vieille dame croisée au supermarché (partez de cette maison immédiatement…) et d'autres encore m'ont fait levé les yeux au ciel plus d'une fois.
Certes, difficile de créer un monument en seulement 90 pages mais quand même, l'auteur aurait pu éviter l'accumulation des poncifs du genre.
On peut aisément passer son chemin et ne pas croiser ce livre sans rater grand-chose. Et certainement pas une quelconque virtuosité dans la manière de raconter l'horreur, n'en déplaise à l'éditeur.