Jusqu'à la folie

L'idée de départ annonçait un moment de lecture prometteur. Jonah, un étudiant en médecine sauve une femme en tuant l'agresseur de celle-ci. Cet acte héroïque l'entraine malgré lui dans une descente au enfer. À partir de là tout était possible.
Malheureusement, l'auteur a perdu mon intérêt lorsque le penchant d'Eve nous est révélé, surtout que la raison de ses agissements ne nous est pas vraiment expliquée.. Et tout mettre sur le dos de la folie, ça ne me branche pas tellement et c'est plutôt réducteur...
Le style narratif ne m'a pas beaucoup plu, les personnages sont trop peu approfondient. Qui est Jonah au fait? un bon gars qui vient d'une bonne famille et qui veut devenir médecin... Sans plus?
Malgré tout ce roman n'est pas tout mauvais. après tout j'ai quand même persisté jusqu'à la fin.

Je n'ai pas accroché sur ce livre.

"Jusqu'à la folie", ou comment une bonne action peut vous mener en enfer...

Un thriller déconcertant, dérangeant, mais qu'on ne lâche plus dès qu'on l'a commencé.

Du même auteur, j'avais lu "Les visages", dans un tout autre registre mais passionnant également. Avec "Jusqu'à la folie", il me semble que Jesse Kellerman va encore plus loin et plus fort dans la maîtrise du thriller psychologique.

Je me suis aperçu que des histoires d'harcèlement par une folle amoureuse j'en est déjà lu des tas sans compter les nombreux films du type liaison fatale. Rien de nouveau et en plus c'est ennuyeux et rébarbatif.

Un bon petit suspens, de l'humour noir et du cynisme sur la vie des étudiants américains en médecine. Sauver une vie peut être dangereux...!!

Moins réussi que les visages, un roman qui nous laisse sur notre faim.

Bof, vraiment bof, j'ai été assez déçus par ce livre même si certains passage sont intéressants, je suis rester sur ma fin, il n'y a pas vraiment d'intrigue l'histoire est vraiment légère et sans intérêts.

Je ne vais pas faire une longue critique pour laisser une chance aux lecteurs que le quatrieme de couverture n'influencera pas ; les adeptes des telefilms de milieu de journee s'y retrouveront.

Belle écriture, histoire prenante, et fin qui n'est pas absurde ou bâclée. J'ai préféré celui-ci à "les visages".

Second roman de Jesse Kellerman publié en France (même si il est antérieur à Les visages), second coup de maître ! Jusqu'à la folie (Trouble en VO) est une saisissante descente aux enfers que vit le héros du roman. Cela devient véritablement effrayant quand il prend conscience de l'ampleur de cette folie. Parce que l'on peut considérer que cette folie contamine deux protagonistes :

* C'est le héros qui est susceptible de devenir fou, vu les situations extrêmement stressantes auxquelles il est confronté.

* C'est aussi la folie du personnage qu'affronte Jonah pour qui les règles ne sont pas les mêmes et qui n'a pas de limites pour l'exprimer.

Donc, ce "jusqu'à" est à la fois un mouvement lent et insidieux qui mène une personne saine d'esprit à faire la rencontre de la folie incarnée. Mais c'est également l'inverse, en faisant apparaitre l'implacable démence d'un personnage qui assimile Jonah dans son univers forcément décalé et qui a déjà atteint son rythme de croisière. Ce "jusqu'à" met aussi en évidence le fait qu'il y ait un avant et un après. le calme avant la tempête et le calme qui ne sera plus jamais comme avant. Un retour jusqu'à la sérénité quasiment impossible.

Jusqu'à la folie, c'est un peu comme si vous observiez sur un écran deux trajectoires différentes, une lente et une rapide, cette dernière étant en mode interception de la première. Jusqu'au big bang. KABLAM ! Et de découvrir que finalement, le choc initial n'est pas le moment le plus effrayant. le pire, c'est la retombée des fragments suite à l'impact. Des morceaux brûlants, coupants et follement contagieux...

L'autre élément fascinant de l'histoire de Jonah qui nous permet de bien rentrer dans ses "pompes", c'est son parcours et son quotidien d'étudiant en médecine. Les fans d'E.R. seront aux anges.

Embarquez dans cette troublante histoire, qui ne vous laissera aucun répit, de la première page jusqu'à la... dernière !