Les visages

Ethan Muller est propriétaire d'une galerie d'art et met la main sur des milliers dessins d'une rare qualité dont l'auteur Victor Crack a disparu. Il en expose quelques-uns mais quand un flic à la retraite reconnaît des visages d'enfants assassinés, il va se retrouver plongé dans une enquête qui va le mener vers d'étonnantes découvertes.
Une plongée dans le monde de l'art qui ne m'a pas déplu et je trouve que dans ce roman art et enquête se marie plutôt bien ! Et outre cette enquête sur la disparation de l'auteur des dessins, je découvre également une histoire de famille qui se dévoile peu à peu. le tout est cohérent avec une intrigue bien pensée et bien ficelée. Bien prenant, je ne me suis pas ennuyée avec notre héros Ethan qui se pose des questions existentielles et que j'ai vu évoluer au fil des pages.

Ethan Muller est un jeune galeriste talentueux. Il a une vie plutôt tranquille, une relation épistolaire avec une autre galeriste et des relations plus que glaciales avec son père. Un jour le bras droit de son père lui montre les dessins d'un certain Victor Crake et sa vie va en être bouleversée. Alors qu'il expose les oeuvres un policier à la retraite le contacte, il a reconnu dans les dessins les visages d'enfants assassinés dans les années 60. Ethan Muller plonge alors dans l'enquête sur ces meurtres jamais élucidés. En parallèle, l'auteur insère des interludes sur l'histoire familiale des Muller, des immigrants devenus de riches industriels. Les deux histoires vont se retrouver liées.

Il faut bien 80 pages avant de bien entrer dans le roman, l'histoire met du temps à se mettre en place et les descriptions sur le métier de galeriste ne sont pas toujours captivantes. Cependant, il s'agit d'un polar très bien ficelé, l'intrigue est vraiment bien construite. C'est plutôt bien écrit. L'histoire est touchante avec un héros à la fois sympathique et antipathique, notamment à cause de son égoïsme manifeste. C'est à la fois un bon roman policier, une saga familiale et une réflexion sur l'art. Un bon moment de lecture.

Quand l'art découvre un serial killer…

Grand prix des lectrices ELLE 2010 et du Point, élu meilleur thriller de l'année par The Guardian et complimenté par Harlan Coben en personne, je ne pouvais évidemment pas passer à côté !!

New York, quartier des artistes, galerie d'Ethan Muller-marchand d'art. Ethan Muller, jeune trentenaire narcissique, fier et nonchalant, fils d'une des plus grosses fortunes de New York, vient de découvrir un artiste visiblement torturé, qui réalise des dessins sur format A4 complètement psychédéliques mais dont personne ne connait l'identité. Après quelques recherches infructueuses, Ethan décide de les exposer. le mystère qui plane autour de l'artiste et la nature des dessins font de cette expo un véritable succès, on en parle dans tout New York. Toute cette émulation va attirer l'attention d'un vieux monsieur à la retraite, qui lui, reconnait les fameux visages d'enfants qui figurent sur les dessins : des enfants assassinés de manière sordides il y a plus de 40 ans.

Voilà, en gros je viens de vous poser l'intrigue. Ça parait prometteur n'est ce pas ?? C'est vrai qu'on démarre sur les chapeaux de roues, l'accroche pour le coup porte plutôt bien son nom. On a une toile de fond artistique et psychologique qui change un peu. Les 60 premières pages vont vite, on veut en savoir plus ! L'arrivée des chapitres introspectifs ajoute un peu de piment à tout ça, on veut comprendre le lien passé-présent, les relations père-fils qui sont un peu tendues. Il y a comme qui dirait une couille dans le potage et des secrets bien gardés prêts à être exposer au grand jour. Mais qui est cet artiste ? Qui a assassiné ces enfants ?

Après les 350 premières pages, ça s'essouffle un peu, il y a quelques longueurs et on commence à comprendre qui fait quoi et qui est qui en gros. Selon moi, ça arrive trop tôt. La fin est un peu décevante et sans rebondissement, donc un peu déçue pour ma part.

Encore victime du marketing ou quoi ?!! Oui et non, c'est quand même un livre qui se lit bien, il y a des passages véritablement prenants. En y réfléchissant bien, la fin est celle qui convient puisque c'est Ethan le narrateur et qu'il raconte sa propre histoire, il est presque normal que la fin ne soit pas plus originale que ça, ça correspond à ce qu'il pourrait se passer dans la vraie vie ! Mais bon, roman de l'année, roman de l'année… peut être pas ou alors ce n'est pas celui que j'aurais choisi. Mais qui suis-je pour faire parti du jury ? Personne.
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Ethan Muller tient une galerie d'art à New York. Quand Tony Wexler, le bras droit de son père et d'ailleurs le seul lien restant entre les deux hommes, demande à Ethan de venir voir des oeuvres inédites en banlieue, Ethan hésite, puis se rend à l'endroit indiqué. Quelle n'est pas sa surprise lorsqu'il découvre des milliers et des milliers de dessins stockés dans un appartement désert, dessins qui attirent irrémédiablement son oeil d'expert.
Seulement voilà, l'auteur, un certain Victor Cracke, reste introuvable après de maigres recherches. Ethan se charge de vendre les oeuvres, jusqu'au jour où un ancien policier lui révèle que certains visages dessinés par Cracke correspondent à des visages d'enfants assassinés quarante ans plus tôt. Se pourrait-il que tous ces dessins soient l'oeuvre d'un meurtrier ?

C'est un très bon polar, bien écrit, bien mené, et surtout blindé de rebondissements auxquels personne ne s'attend. A chaque fois, les évènements prennent une tournure inattendue. le lecteur se laisse bercer par l'histoire, comme il se laisse entraîner par la vie.
Je recommande fortement.
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★☆★ Un début quelque peu déroutant pour ce thriller... En effet, rien du thriller dans les 90 premières pages. le décor se met en place, on présente les personnages. Certaines scènes sont là et on se demande à quoi elles vont bien pouvoir servir.

Beaucoup de blablas et d'explication sur le monde de l'art et des galeristes mais qui n'amène pas grand chose à l'histoire. Plutôt ennuyeux comme récit. Insipide.

Il y a bien quelques chapitres intéressants, notamment ceux qui relatent le passé et l'arrivée en Amérique de la famille Muller. Mais malheureusement ces passages sont brefs et noyés sous une multitude de platitudes plus assommantes les unes que les autres.

Le personnage principal n'a même rien de charismatique ou d'attachant. Un vrai petit con imbu de sa personne.

Un thriller qui a été élu "meilleur thriller de l'année" par le New York Times... Je me demande s'ils l'ont lu...

Bref une mauvaise pioche pour cette lecture commune avec les copinautes de L'âme du livre. ★☆★

Note : 0.5/3

Lien : http://lecture-addict.blogsp..

Deja beaucoup de personnes ont donné leur avis sur ce livre mais je ne peux pas m'empecher de donner le mien:

La 4e de couverture donne vraiment envie de le lire. L'histoire est originale, troublante, on a tout de suite envie de savoir de quoi il en retourne!
Malheureusement, j'ai été très déçue car on s'éloigne vite de ce qui est écrit dans le résumé.
Contrairement à ce que l'on a pu lire, CE N EST PAS UN THRILLER. du moins, le seul aspect qui puisse rapprocher ce livre d'un trhiller vien du fait que l'on devoile la clé à la fin.
En parlant de la clé de l'intrigue... je le savais depuis un bon moment et pensai qu'il y aurai un retournement de situation histoire de troubler le lecteur... et bien non! C'est bel et bien ce que l'on pense et on est très deçu car on nous a promis un "coup de théâtre final dignes des plus grands thrillers"

Ce roman a été utilisé comme instrument marketing par la maison d'édition. Je ne blame pas l'auteur mais bien ceux qui nous ont mentis en nous vantant un livre qui n'existe pas. Je pense que j'aurai mieux apprécié ce livre si je ne l'avais pas vu comme un thriller. C'est dommage car maintenant je ne fait plus confiance aux avis du Guardian et autres prestigieux journaux anglais!

Pour terminer: Harlan Coben: «Si vous n'avez pas encore lu Jesse Kellerman, ne perdez pas une seconde. Plus vite vous découvrirez son oeuvre, mieux ce sera. On ne rencontre pas tous les jours un talent de cette ampleur.» Je savais qu'Harlan Coben avait perdu de son excellence en decidant de sortir deux pavé par an calqués sur le meme shema mais tout de meme, cette replique il aurai pu l'eviter, ca lui enleve encore plius de crédibilité.

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Roman qui se laisse lire mais qui ne passionne pas. On nous promet un thriller palpitant et on se retrouve avec une histoire qui n'avance pas, une fin tirée par les cheveux ; et, au final, on se détache de la quête de ce possible meurtrier, auteur des dessins. L'idée de départ n'était pas mal, mais l'auteur s'est perdu dans des considérations sur l'art, les états d'âme du personnage (qui se dit par ailleurs dès le début ne pas être un romancier !), et tout cela dans un style qui n'est pas toujours facile.
Conclusion : vite lu, vite oublié !

Très bonne surprise! J'ai été surpris par le style de ce livre. Je m'attendais à suivre un enquêteur sur la trace d'un serial killer etc... Et c'est finalement un galeriste qui nous raconte l'histoire en s'adressant parfois directement à nous lecteurs. L'histoire est très sympa et les flash back "interludes" qui apparaissent au fil du livre rendent ce livre original.

Hum Hum...cette lecture me laisse perplexe.

Un début très prometteur.

Ethan Muller, propriétaire d'une galerie d'art met la main sur une gigantesque série de 135000 dessins de format A4 représentant une fresque de 8420 mètres carrés.
Fortunes et emmerdes assurées : certains visages de cette peinture appartiennent à des enfants victimes des années plut tôt de violences.
"Les visages" se lit très bien, Cette toile m'a intrigué.L'écriture est agréable, cependant je trouve que les interludes sont pire que Dallas et les feux de l'amour réunis: l'on se perd dans cette saga familiale !

De plus, la fin du roman m'a déçu...D'une part,L'auteur avait matière à captiver son lecteur avec cette fabuleuse toile et pas grand chose ne se passe à ce propos et je ne comprend pas pourquoi, personne dans l'histoire n' a voulu assembler cette fresque dans son intégralité...et d'autre part, la fin se termine en histoire mièvre et totalement incrédule...
Et puis c'est Ethan, le protagoniste qui est censé nous raconter son histoire...comment se fait t il qu'il soit au courant de certains détails?

je me demande : Tout ca pour ca?

Une plongée dans le monde de l'art contemporain et des galeries New-Yorkaise avec un suspense qui se tisse lentement au fil des pages et entraîne le lecteur dans une histoire originale et très bien bâtie.

Un roman noir d'une qualité littéraire indéniable doté d'une grande intensité qui nous plonge dans une sorte de spirale infernale avec ce style percutant et dramatique à la fois.

Une fine analyse psychologique des personnages et un récit à la première personne donnent de la matière et de la profondeur à ce polar hors du temps que je vous conseille ardemment.