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EAN : 9782905998453
122 pages
Claire Lumiere (03/09/1999)
3.7/5   5 notes
Résumé :
Ces vingt histoires ont été tirées de légendes célèbres concernant les vies antérieures du Bouddha. Aimé par les enfants et les adultes, ils racontent des personnes et des animaux déplacés à des actes de sacrifice par le noble exemple de leurs congénères. La saveur est souvent suggestive d'Esope, tout comme les leçons qui sont si subtilement et profondément transmis. Présenté dans un récit simplifié, les contes de maintenir la beauté magique et intemporelle de leurs... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Pour les personnes intéressées par les vies passées de BOUDDHA, ce livre relate quelques histoires purement surprenantes et très belles à conter aux enfants et aux adultes qui ont gardé leur âme d'enfant...
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
A qui sont ces yeux brillants comme des joyaux qui percent l’ombre des forêts ? Ces cornes luisantes comme la lune argentée ? Regardez comme ces sabots de nacre glissent au travers des buissons ! N’avez-vous pas entendu parler du cerf d’or ? On l’appelle “Banyan”, le roi des cerfs.
Mais Banyan n’était pas l’unique souverain de la forêt de Bénarès. Il régnait sur cinq cents cerfs, tandis qu’un autre roi, “Branche”, régnait sur cinq cents autres.
Le roi de Bénarès avait l’habitude de chasser le cerf chaque jour. Il lui fallait, pour gagner la forêt, traverser de nombreux champs et le riz, le blé et les jeunes plants cultivés par les paysans étaient piétinés par le roi et les nobles de sa suite. “Pitié”, criaient les paysans, mais les cors retentissaient et leurs pauvres voix se perdaient dans les champs.
“Comment changer cela ? pensaient les paysans. Forçons tous les cerfs à entrer dans le parc du roi. Il ne passera plus sur nos champs pour aller chasser.”
Ils semèrent donc de l’herbe et creusèrent des étangs dans les bois du palais, firent venir les hommes de la ville et, armés de bâtons et de lances, ils allèrent dans la forêt pour forcer les cerfs à fuir. Ils se placèrent d’abord tout autour pour qu’aucun animal ne puisse s’échapper, puis, faisant claquer leurs lances et leurs armes, ils dirigèrent les cerfs vers le bois du palais, les firent entrer et refermèrent les grilles derrière eux. Puis, ils allèrent trouver le roi et dirent : “Majesté, nous ne pouvions plus accomplir nos travaux. Quand vous-même et les nobles de votre suite veniez chasser, les chevaux piétinaient les champs. C’est pourquoi nous avons mené les cerfs dans le bois du palais. Nous y avons semé de l’herbe et creusé des étangs pour qu’ils puissent manger et boire. Ainsi vous n’aurez plus besoin de traverser nos champs.”
Le roi n’alla désormais plus chasser au-delà de ses bois. Il regardait chaque jour la harde splendide et remarqua que parmi les bêtes se trouvaient deux cerfs d’or. “Ne tuez pas les cerfs d’or”, dit-il à ses hommes. Aussi Banyan et Branche étaient-ils toujours épargnés par les flèches acérées. Mais, parmi les autres, il en était un de tué chaque jour pour les festins du roi, tué après avoir été blessé et blessé encore. Certains étaient blessés mille fois avant de tomber sous les flèches des chasseurs.
C’est pourquoi Branche vint un jour trouver Banyan et lui dit : “Ami de la forêt, sois attentif à mes paroles. Non seulement nos sujets sont tués mais ils sont blessés inutilement. Chaque jour, hélas, un cerf doit mourir, car c’est le désir du roi ; mais pourquoi faut-il que tant soient blessés pour qu’un seul soit attrapé ? Ne serait-il pas plus sage que chaque jour l’un de nos sujets se rende au palais pour être tué ?”
Banyan approuva et ainsi fut-il ordonné. Chaque jour un cerf se rendait au palais et posait son front blanc et pur sur la pierre du seuil. Un jour c’était un sujet de Banyan et le suivant un sujet de Branche.
Il advint que fut désignée une jeune biche de la harde de Branche, mère d’un tout jeune faon. Dés qu’elle l’apprit, elle courut trouver Branche et lui dit : “Seigneur, mon tour est venu ce jour de me rendre au palais. Mais mon petit est si faible encore et il a tant besoin des soins d’une mère. Ne pourrais-je pas y aller plus tard, quand il aura grandi ?” (Pages 21-22)
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Tandis que le Bouddha était assis, et que tous l’écoutaient, il leur fit de nombreux récits.
“Mes enfants, dit-il, je ne suis pas venu parmi vous comme le Bouddha pour la première fois. De nombreuses fois, je suis venu déjà : parfois comme un enfant parmi les enfants, parfois parmi les animaux comme un des leurs, les aimant comme je vous aime maintenant ; parfois dans la nature, parmi les fleurs, j’ai tracé un chemin pour vous et vous ne le saviez pas."

(page 6)
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Femmes combattantes : sept héroïnes de notre histoire Marie-Laure Buisson Presses de la Cité
Sept destins de femmes militaires engagées dans des conflits, de la Seconde Guerre mondiale au XXIe siècle, afin de mettre en exergue le courage féminin : Susan Travers, pilote durant la bataille de Bir Hakeim, Lily Litviak qui a vécu le siège de Stalingrad, Noor Inayat Khan, recrutée par le service d'espionnage anglais, entre autres. ©Electre
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