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3,88

sur 880 notes
Avec une vingtaine de lectures, je ne suis pas ce que l'on peut appeler un inconditionnel du King (de papier).
Je découvre à cette occasion l'auteur de nouvelles que je ne connaissais pas, et disons le tout de suite j'ai été impressionné par cette facette du talent de Stephen King.
Le recueil contient une vingtaine de nouvelles de tailles variables explorant des thématiques allant du "merveilleux" au récit horrifique, j'ai apprécié cette variété qui propose une surprise à chaque récit.
La première nouvelle au titre éponyme (pas pu m'en empêcher) est aussi la plus longue et la plus consistante, au format "novella", et de ce fait, va être particulièrement soignée et détaillée, un récit au scénario horrifique et au suspense efficace.
Comme il n'entre pas dans mes intentions de détailler chaque nouvelle, je vais me contenter de nommer celles que j'ai le plus aimées.
Le singe qui joue efficacement avec nos peurs d'enfants.
Le raccourci de Mme Todd et son côté merveilleux.
Le radeau pour son excellent suspense.
Machine divine à traitement de texte pour le scénario, peut-être mon "coup de coeur" du recueil.
Le goût de vivre pour le scénario original.
Mémé, surtout, continuez à aimer vos grand-mères !
Et enfin la ballade de la balle élastique qui se lit avec fascination, une variation sur les histoires qu'on se raconte au coin du feu, excellent !
Pour conclure j'ai aimé que l'auteur nous parle de son métier en introduction et surtout de ses sources d'inspiration sur les récits du recueil en conclusion.
J'ai lu ces histoires en quatre mois environ, c'est le bon côté des nouvelles, c'est quand on veut et quand ça nous arrange, idéal pour faire un (petit) break entre deux lectures.
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Je ne suis pas disciplinée, je ne lis pas les livres d'un même auteur dans leur ordre de parution comme certains copains qui se reconnaîtront ;-). Et bien figurez vous que ça a ses avantages aussi. En plongeant dans Brume et surtout dans les brumes de l'imagination de Stephen King j'ai fait une petite virée aux accents nostalgiques vers les années 70/80/90. Ce temps où le téléphone restait à la maison, où les ordinateurs n'avaient pas encore envahis toutes les maisons et où les fax et les machines à écrire n'étaient pas encore relégués au rang d'antiquités.

J'ai aussi apprécié de découvrir qu'à l'époque le King savait faire des textes très courts (quelques pages !!!!! incroyable) j'ai d‘ailleurs particulièrement aimé Pour Owen : 1 seule page mais beaucoup d'émotion et de sensibilité.

Toutes ces nouvelles se dégustent avec gourmandise et nous offrent un panel de l'étendu du talent de mister King. La science-fiction se mêle à l'horreur, les terreurs d'enfants font éruption dans nos vies d'adulte, l'irrationnel envahie le quotidien, possession, folie, épouvante, quel plaisir ! Mais ce serait réducteur de penser que le King ce n'est que ça ; dans chaque nouvelle l'humanité des personnages, les questions existentielles soulevées, les réflexions sur la société, offrent différents niveaux de lecture. J'aime cette façon de ne pas se prendre au sérieux et de poser des questions de fond, de philosopher, dans des histoires qui nous sortent complètement de la vie réelle. L'auteur a un vrai talent de conteur. Tout en nous subjuguant avec une histoire à l'intrigue prenante il nous emporte vers des réflexions sur la nature de l'Homme. N'est-ce pas la fonction première d'un conte de faire passer un message à travers une histoire ? En cela je trouve qu'il excelle.

J'ai retrouvé avec délice les thèmes qu'affectionne particulièrement l'auteur et que l'on retrouve dans ses écrits plus récents sans que jamais cela ne laisse une impression de réchauffé sur les papilles du lecteur. Il nous parle de l'amour sous toutes ses formes, j'ai même croisé un genre de Succube assez flippant sous ses airs séduisant. Il nous parle des affres de la création, de l'origine de l'inspiration : est-ce qu'une imagination fertile n'amène pas immanquablement à flirter avec la folie ? La folie, autre thème cher à l'auteur et développé sous plusieurs axes. Les terreurs d'enfant, un classique qui n'a pas été oublié ici non plus et j'ai adoré cet affreux singe et ses cymbales diaboliques brrrr. Et que dire de Mémé ? Je le savais que certaines grands-mères étaient redoutables ! Et nous tous qui emmenons nos livres préférés sur nos îles désertes, vous êtes-vous jamais demandé comment résoudre le problème de la faim… ? le King y a pensé et c'est … surprenant. Et que dire de tous ces anti-héros : ces ratés magnifiques, ces descriptions superbes de lieux envoutants, cette palette de personnages allant de l'enfant au vieillard, cette capacité à faire monter la tension crescendo et à vous surprendre par une fin inattendu ou au contraire tellement inéluctable qu'on aimerait la fuir.

Venez vous perdre dans la Brume et vous verrez qu'il y a des cauchemars aussi beaux que des rêves.

Fornit some fornus !
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Quand il s'agit de se lancer dans un roman ou un recueil de nouvelles de Stephen King, c'est toujours assez dense.
Personnellement quand je lis du King, ça me prend du temps. Beaucoup de temps généralement. Ce qui fait que je mets la plupart du temps beaucoup de temps à lire un livre de King.

Et cette intégrale de Brume, qui porte le titre de la première nouvelle et aussi du film datant de 2007, est très bon, quoique les dernières nouvelles de fin de recueil soient peut-être un peu de moins bonnes factures, l'ensemble de l'ouvrage reste de très bonne qualité. Même pour les nouvelles en deçà.

Je pense notamment aux nouvelles comme " Brume", "Le raccourci de Mme Todd", "Le Singe", La Révolte de Caïn", etc... même les moins bonnes nouvelles sont très appréciables.

Honnêtement, malgré que je sache que Stephen King est un excellent nouvelliste, je ne m'attendais pas à ce que ce recueil soit aussi bon. Je connaissais juste "Brume" de nom, mais comme j'ai pour référence pour King le recueil "Danse Macabre", je m'attendais à tout autre chose.

Mais au final, je suis bien content de m'être laissé porter par cet ouvrage dont je ne suis réellement pas déçu.
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Brume représente, chronologiquement, le second recueil que publie Stephen King, sept ans après Danse macabre. Dedans, néanmoins, les nouvelles s'echelonnent de ses années d'études aux années 1980.
Ceci explique que certaines ont vieilli, plus ou moins bien, plusieurs décennies après leur conception (et accouchement).

Il n'en reste pas moins qu'il s'agit d'un très bon ensemble, dans lequel l'horreur pure se mêle au merveilleux ou à la folie humaine. Si toutes n'offrent pas le même impact - sacro-sainte subjectivité du goût du lecteur - elles représentent autant de preuves indéniables des talents de conteur de Stephen King (comme s'il avait encore à faire ses preuves...). Qu'il s'agisse d'un récit impersonnel, d'un poème, d'une narration à la première personne du singulier ou une histoire narrée par un tiers, un peu à la façon de Stefan Zweig, il manie les mots et tortille ses intrigues de façon à complètement envoûter celui ou celle qui les lit. En tout cas, c'est mon cas, mais je ne crois pas être la seule, bien au contraire.
Dans l'introduction qu'il apporte à ses recueils, comme ici, l'auteur explique ses buts et ses envies en écrivant. le principal à ses yeux étant d'emporter le lecteur le temps d'un récit dans les méandres plus ou moins sombres de son imagination. Et comme c'est bon de se laisser ainsi emporter!
Il existe de nombreux bons écrivains, et nombre d'entre eux sont même excellents. Certains cartonnent comme romanciers, d'autres comme nouvellistes. Se montrer bon et plaire dans les deux restent souvent une gageure. Ainsi j'aime Murakami Haruki romancier mais j'apprécie moins ses nouvelles. Chez King, tout fonctionne, même s'il reconnaît une difficulté croissante à écrire de courts récits, ceux-ci attrapent la fâcheuse habitude d'enfler et de vouloir se transformer en bons gros pavés.

Il faut admettre qu'il a de l'imagination à revendre et est capable, tél un McGyver de l'écriture, à transformer le moindre élément en un fantastique morceau d'épouvante. Brume, la nouvelle éponyme, part d'un "simple" brouillard apparu après un violent orage. Et que dire du Singe? Un simple jouet made in Taïwan capable d'engendrer de délicieux frissons d'horreur. Quant à Mémé, il insuffle à cette histoire un terrible suspense, d'autant plus que son personnage principal est un petit garçon d'une dizaine d'années et que ce n'est pas un secret, Stephen King met en scène l'enfance et les enfants avec un génie indéniable.
Une mention particulière pour la dernière histoire du recueil, le Chenal. Magnifique et vibrante d'émotions et de nostalgie que ces derniers mois d'une vieille insulaire à l'âme à la fois si banale et si merveilleuse.
Bouseux ahuris, sympathiques artistes, petites mains, ploucs ou perle vivante, les gens et leurs personnalités, leur humanité, est un des atouts majeurs de Maître King. Ils semblent sortis du coin de notre rue et on se prend presque à les chercher en se baladant tant ils sont magnifiquement construits et vrais.

A lire d'un bout à l'autre ou en piochant les nouvelles au hasard, le bonheur est là. La peur aussi.
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Toute l'histoire se déroule presque uniquement en huis clos, dans le supermarché où se sont réfugiés le narrateur et les autres personnages afin de se protéger de la brume meurtrière. L'auteur rapproche son histoire d'un projet militaro scientifique et c'est là le côté assez flippant de l'intrigue. Comment les gens réagissent-ils au danger, surtout lorsqu'ils sont enfermés? Je trouve que c'est une des meilleures nouvelles de l'auteur que j'ai pu lire pour le moment. La tension monte au fil des pages.
Ce huis-clos est oppressant! (...)

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Ce que j'ai ressenti:…Enveloppez-vous, de Cauchemars et de Brume….

"-Elles vont attendre dans la brume…Et si vous n'arrivez pas à rentrer, elles vont vous manger. Comme dans les histoires."

(Brume.)

Il y a peu de mot qui décrit le plaisir d'ouvrir un Stephen King, un petit pavé qui plus est! Tu t'entoures de Brume et de plaid pour mieux t'avancer dans les ombres froides de la nuit, et tu t'aperçois quand tu relèves ton nez de ses pages, que les heures passent aussi sûrement que les monstres t'ont rejoint…Ah Nostalgie d'une époque où tu te faisais des nuits blanches pour lire ses histoires inimitables et effrayantes, et là, comme par magie, l'effet te revient, toujours aussi intense, toujours aussi vrai…Et même si 30 ans ont passé, ce petit recueil vintage réédité n'a rien perdu de sa superbe, et j'ai eu la grande chance de retrouver cette euphorie de me plonger dans l'épouvante, jusqu'aux petites heures du matin, l'emmener partout avec moi, pour rester dans l'ambiance, le lire dans mes pauses déjeuners…Juste retrouver l'immense plaisir de me lire ma petite « Histoire du soir » conté par le grand King, juste rêver un peu plus en journée et trembler la nuit…Juste aimer par dessus tout, ces instants de lecture…

"Il y a le zéro, l'éternité, la mortalité, mais l'ultime, ça n'existe pas."

(Le raccourci de Mme Todd.)

Petit aparté personnel: Brume aura forcément ma préférence du recueil, déjà parce que cette nouvelle est juste excellente, (et d'ailleurs j'aimerai beaucoup voir maintenant la série évènement: The Mist) , mais comme c'est assez rare et que ça fait toujours plaisir, son héroïne s'appelle Stéphanie…Du coup, après la belle introduction au recueil qui parle directement au lecteur et ensuite voir ses petits clins d'oeil de prénom, je dirai que forcément tu t'attaches d'autant plus, comme si une petite connivence se créait avec l'auteur…J'ai remarqué que souvent, dans les recueils de nouvelles, Stephen King se livrait plus, que ce soit en introduction ou en conclusion, et pour tout fan qui se respecte ses petites notes pour mieux connaître son écrivain préféré sont juste des petits plaisirs! Bien que ce type de narration n'est pas ma préférence habituellement, je ne résiste pas à celles du Maître de l'épouvante, car je sais qu'il les soigne particulièrement, que ce soit en description cauchemardesques, ou études des comportements humains, on y trouve toujours son compte de réjouissances livresques!

"Il faut manger le monde ou le monde vous mange et c'est très bien dans les deux cas."

(La révolte de CaÏn).



Brume, c'est donc 22 nouvelles hallucinantes, 1 poème paranoïaque et 862 pages de pur bonheur, qui t'entraînent au royaume des peurs enfouies. Même celles que tu ne soupçonnais pas! Depuis le King, tu ne regardes plus les clowns de la même manière? Oh et bien là, un simple jouet Singe à cymbales risque de te donner le frisson…Et c'est cela, le talent du King, d'un détail, il te transforme les objets, les gens, l'ambiance pour basculer dans un monde parallèle effrayant…Je ne me lasse jamais de ces écrits fantastiques, de ces histoires qui t'ensorcellent! Petits formats ou roman fleuve, Stephen King a cette effervescence divine d'écriture, avec des gadgets d'inspiration, il nous balance telle une boule magique rouler dans les méandres de son imagination débordante! Faites un voeu, Stephen King s'occupe de la ballade…Vers vos plus sombres désirs….

"Une femme, ce qu'elle désire surtout, c'est ne rien devoir à personne."

Ma note Plaisir de Lecture 9/10
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La nouvelle principale qui peut être considérée comme un court roman est prenante. Les personnages ont le temps de se développer et l'ambiance Lovecraftienne assumée est une réussite. Ma note ne reflétera donc que celle-ci. le reste du recueil est assez inégal et ne valorise pas cet auteur que j'affectionne tant. ces nouvelles m'ont souvent laissé perplexe et je me disais "tout ça pour ça!".
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Dans le Maine, comme toujours, il se passe des choses étranges, comme toujours. Pendant un mois de juillet étouffant, l'orage tant attendu devient tempête et laisse derrière lui des arbres tombés et une panne générale d'électricité. le narrateur, à la demande de sa femme qui reste s'occuper du jardin, se rend avec leur fils au supermarché pour faire quelques courses. Mais c'était sans compter sur la brume dense, blanche et opaque qui semble les poursuivre. le supermarché se transforme en huis-clos dont on ne sait pas ce qui est le pire, rester enfermé au risque de sombrer dans la folie et la paranoïa, ou tenter de sortir et affronter les créatures que la brume semble avoir apportées ? Et si aucune solution n'était la bonne ?
Bien que le narrateur s'en défende, ou peut-être justement pour cela, ces créatures ne sont pas sans rappeler les "sombres créatures de la nuit" de Lovecraft, mais dans ce roman de suspens et d'épouvante, elles semblent véritablement incarnées. A moins qu'il ne s'agisse plutôt d'une sombre opération gouvernementale appartenant au projet "pointe-de-flèche" dont personne ne sait rien mais qui inquiète la population...
Ce roman est classé "lecture pour adolescents" dans ma médiathèque, mais je ne le conseillerais pas aux miens. Je suis peut-être une petite nature, mais il me semble davantage écrit pour des adultes, ne serait-ce que parce que le narrateur, auquel le lecteur peut s'identifier, a un petit garçon.
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Les éditions Albin Michel ont eu la bonne idée de créer une nouvelle branche à leur catalogue jeunesse. Celle-ci s'intitule Wiz et reprend des titres de récits fantastiques adaptés à la lecture des adolescents de plus de treize ans. L'objet-livre est très beau : un coloris vif et une illustration en relief sur une couverture solide mais souple, ainsi qu'un texte aéré. le prétexte était pour moi trop beau : j'allai grâce à cette collection, faire connaître le King à mon fils. Mais bien sûr… Qui l'a lu en premier, je vous le donne en mille : moi-même !

C'est évidemment toujours un plaisir de retrouver la plume experte de Stephen King. Il a l'art de capter son lecteur dès les premières pages en frôlant sans cesse la limite entre surnaturel et réalité. Il est capable de partir de phrase anodine, telle « Les gosses de cinq ans ont autant de questions en réserve qu'il y a de gouttes d'eau dans la mer » pour parvenir quelques pages plus loin à « quelque chose sortit de la brume et le coupa quasiment en deux ».

Le point de départ ? C'est devenu une banalité, d'autant plus aux Etats-Unis : après un été caniculaire se lève une tempête. Un cyclone dévaste tout sur son passage, y compris la baie vitrée de la maison de David, Stephanie et leur fils Billy. L'heure est donc au déblayage des arbres tombés et aux réparations multiples. Il manque toujours un outil et pour David, il est évident qu'il faut aller au supermarché du coin pour faire quelques courses afin de se dépanner et de remplir les placards du fait de la panne d'électricité.
Il a bien remarqué le nuage de brume qui avançait doucement sur le lac bordant sa maison mais n'en a pas été plus inquiété que cela ; les décalages de température sont prompts à ce genre de phénomène météorologique.
Mais une fois dans la file de caisse du supermarché, il va se passer de bien drôles de choses et le confinement à l'intérieur du bâtiment va devenir une évidence quand la brume va tout recouvrir de son voile opaque…

Les chapitres courts s'enchaînent, tiennent en haleine… Bref, le King porte vraiment bien son nom !
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Brume de Stephen King

Tout commença par une tempête.
Un réveil au matin où, David fait l'inventaire des dégâts. A l'horizon, une Brume Blanche épaisse. Un père et son fils part faire quelques course, laissant la mère à la maison. Ce qu'ils ne savent pas, c'est que c'est sûrement la dernière fois qu'ils se voient. le brouillard, remplie d'ombre envahie les Terres. La mort guette.

J ai aimé cette nouvelle qui aurai put être un bon roman avec un développement sur les personnages plus travaillés car en soit l écriture est digne de notre maître mais je reste sur ma faim. On sent une influence Lovecraftienne.
Roman initiatique pour les adolescents qui peut être pas mal pour aller dans quelques choses de plus construit.
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