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3,88

sur 880 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Je ne suis pas disciplinée, je ne lis pas les livres d'un même auteur dans leur ordre de parution comme certains copains qui se reconnaîtront ;-). Et bien figurez vous que ça a ses avantages aussi. En plongeant dans Brume et surtout dans les brumes de l'imagination de Stephen King j'ai fait une petite virée aux accents nostalgiques vers les années 70/80/90. Ce temps où le téléphone restait à la maison, où les ordinateurs n'avaient pas encore envahis toutes les maisons et où les fax et les machines à écrire n'étaient pas encore relégués au rang d'antiquités.

J'ai aussi apprécié de découvrir qu'à l'époque le King savait faire des textes très courts (quelques pages !!!!! incroyable) j'ai d‘ailleurs particulièrement aimé Pour Owen : 1 seule page mais beaucoup d'émotion et de sensibilité.

Toutes ces nouvelles se dégustent avec gourmandise et nous offrent un panel de l'étendu du talent de mister King. La science-fiction se mêle à l'horreur, les terreurs d'enfants font éruption dans nos vies d'adulte, l'irrationnel envahie le quotidien, possession, folie, épouvante, quel plaisir ! Mais ce serait réducteur de penser que le King ce n'est que ça ; dans chaque nouvelle l'humanité des personnages, les questions existentielles soulevées, les réflexions sur la société, offrent différents niveaux de lecture. J'aime cette façon de ne pas se prendre au sérieux et de poser des questions de fond, de philosopher, dans des histoires qui nous sortent complètement de la vie réelle. L'auteur a un vrai talent de conteur. Tout en nous subjuguant avec une histoire à l'intrigue prenante il nous emporte vers des réflexions sur la nature de l'Homme. N'est-ce pas la fonction première d'un conte de faire passer un message à travers une histoire ? En cela je trouve qu'il excelle.

J'ai retrouvé avec délice les thèmes qu'affectionne particulièrement l'auteur et que l'on retrouve dans ses écrits plus récents sans que jamais cela ne laisse une impression de réchauffé sur les papilles du lecteur. Il nous parle de l'amour sous toutes ses formes, j'ai même croisé un genre de Succube assez flippant sous ses airs séduisant. Il nous parle des affres de la création, de l'origine de l'inspiration : est-ce qu'une imagination fertile n'amène pas immanquablement à flirter avec la folie ? La folie, autre thème cher à l'auteur et développé sous plusieurs axes. Les terreurs d'enfant, un classique qui n'a pas été oublié ici non plus et j'ai adoré cet affreux singe et ses cymbales diaboliques brrrr. Et que dire de Mémé ? Je le savais que certaines grands-mères étaient redoutables ! Et nous tous qui emmenons nos livres préférés sur nos îles désertes, vous êtes-vous jamais demandé comment résoudre le problème de la faim… ? le King y a pensé et c'est … surprenant. Et que dire de tous ces anti-héros : ces ratés magnifiques, ces descriptions superbes de lieux envoutants, cette palette de personnages allant de l'enfant au vieillard, cette capacité à faire monter la tension crescendo et à vous surprendre par une fin inattendu ou au contraire tellement inéluctable qu'on aimerait la fuir.

Venez vous perdre dans la Brume et vous verrez qu'il y a des cauchemars aussi beaux que des rêves.

Fornit some fornus !
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Toute l'histoire se déroule presque uniquement en huis clos, dans le supermarché où se sont réfugiés le narrateur et les autres personnages afin de se protéger de la brume meurtrière. L'auteur rapproche son histoire d'un projet militaro scientifique et c'est là le côté assez flippant de l'intrigue. Comment les gens réagissent-ils au danger, surtout lorsqu'ils sont enfermés? Je trouve que c'est une des meilleures nouvelles de l'auteur que j'ai pu lire pour le moment. La tension monte au fil des pages.
Ce huis-clos est oppressant! (...)

Ma page Facebook Au chapitre d'Elodie
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Ce que j'ai ressenti:…Enveloppez-vous, de Cauchemars et de Brume….

"-Elles vont attendre dans la brume…Et si vous n'arrivez pas à rentrer, elles vont vous manger. Comme dans les histoires."

(Brume.)

Il y a peu de mot qui décrit le plaisir d'ouvrir un Stephen King, un petit pavé qui plus est! Tu t'entoures de Brume et de plaid pour mieux t'avancer dans les ombres froides de la nuit, et tu t'aperçois quand tu relèves ton nez de ses pages, que les heures passent aussi sûrement que les monstres t'ont rejoint…Ah Nostalgie d'une époque où tu te faisais des nuits blanches pour lire ses histoires inimitables et effrayantes, et là, comme par magie, l'effet te revient, toujours aussi intense, toujours aussi vrai…Et même si 30 ans ont passé, ce petit recueil vintage réédité n'a rien perdu de sa superbe, et j'ai eu la grande chance de retrouver cette euphorie de me plonger dans l'épouvante, jusqu'aux petites heures du matin, l'emmener partout avec moi, pour rester dans l'ambiance, le lire dans mes pauses déjeuners…Juste retrouver l'immense plaisir de me lire ma petite « Histoire du soir » conté par le grand King, juste rêver un peu plus en journée et trembler la nuit…Juste aimer par dessus tout, ces instants de lecture…

"Il y a le zéro, l'éternité, la mortalité, mais l'ultime, ça n'existe pas."

(Le raccourci de Mme Todd.)

Petit aparté personnel: Brume aura forcément ma préférence du recueil, déjà parce que cette nouvelle est juste excellente, (et d'ailleurs j'aimerai beaucoup voir maintenant la série évènement: The Mist) , mais comme c'est assez rare et que ça fait toujours plaisir, son héroïne s'appelle Stéphanie…Du coup, après la belle introduction au recueil qui parle directement au lecteur et ensuite voir ses petits clins d'oeil de prénom, je dirai que forcément tu t'attaches d'autant plus, comme si une petite connivence se créait avec l'auteur…J'ai remarqué que souvent, dans les recueils de nouvelles, Stephen King se livrait plus, que ce soit en introduction ou en conclusion, et pour tout fan qui se respecte ses petites notes pour mieux connaître son écrivain préféré sont juste des petits plaisirs! Bien que ce type de narration n'est pas ma préférence habituellement, je ne résiste pas à celles du Maître de l'épouvante, car je sais qu'il les soigne particulièrement, que ce soit en description cauchemardesques, ou études des comportements humains, on y trouve toujours son compte de réjouissances livresques!

"Il faut manger le monde ou le monde vous mange et c'est très bien dans les deux cas."

(La révolte de CaÏn).



Brume, c'est donc 22 nouvelles hallucinantes, 1 poème paranoïaque et 862 pages de pur bonheur, qui t'entraînent au royaume des peurs enfouies. Même celles que tu ne soupçonnais pas! Depuis le King, tu ne regardes plus les clowns de la même manière? Oh et bien là, un simple jouet Singe à cymbales risque de te donner le frisson…Et c'est cela, le talent du King, d'un détail, il te transforme les objets, les gens, l'ambiance pour basculer dans un monde parallèle effrayant…Je ne me lasse jamais de ces écrits fantastiques, de ces histoires qui t'ensorcellent! Petits formats ou roman fleuve, Stephen King a cette effervescence divine d'écriture, avec des gadgets d'inspiration, il nous balance telle une boule magique rouler dans les méandres de son imagination débordante! Faites un voeu, Stephen King s'occupe de la ballade…Vers vos plus sombres désirs….

"Une femme, ce qu'elle désire surtout, c'est ne rien devoir à personne."

Ma note Plaisir de Lecture 9/10
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Les éditions Albin Michel ont eu la bonne idée de créer une nouvelle branche à leur catalogue jeunesse. Celle-ci s'intitule Wiz et reprend des titres de récits fantastiques adaptés à la lecture des adolescents de plus de treize ans. L'objet-livre est très beau : un coloris vif et une illustration en relief sur une couverture solide mais souple, ainsi qu'un texte aéré. le prétexte était pour moi trop beau : j'allai grâce à cette collection, faire connaître le King à mon fils. Mais bien sûr… Qui l'a lu en premier, je vous le donne en mille : moi-même !

C'est évidemment toujours un plaisir de retrouver la plume experte de Stephen King. Il a l'art de capter son lecteur dès les premières pages en frôlant sans cesse la limite entre surnaturel et réalité. Il est capable de partir de phrase anodine, telle « Les gosses de cinq ans ont autant de questions en réserve qu'il y a de gouttes d'eau dans la mer » pour parvenir quelques pages plus loin à « quelque chose sortit de la brume et le coupa quasiment en deux ».

Le point de départ ? C'est devenu une banalité, d'autant plus aux Etats-Unis : après un été caniculaire se lève une tempête. Un cyclone dévaste tout sur son passage, y compris la baie vitrée de la maison de David, Stephanie et leur fils Billy. L'heure est donc au déblayage des arbres tombés et aux réparations multiples. Il manque toujours un outil et pour David, il est évident qu'il faut aller au supermarché du coin pour faire quelques courses afin de se dépanner et de remplir les placards du fait de la panne d'électricité.
Il a bien remarqué le nuage de brume qui avançait doucement sur le lac bordant sa maison mais n'en a pas été plus inquiété que cela ; les décalages de température sont prompts à ce genre de phénomène météorologique.
Mais une fois dans la file de caisse du supermarché, il va se passer de bien drôles de choses et le confinement à l'intérieur du bâtiment va devenir une évidence quand la brume va tout recouvrir de son voile opaque…

Les chapitres courts s'enchaînent, tiennent en haleine… Bref, le King porte vraiment bien son nom !
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Le recueil de nouvelles intitulé "Brume", couvre une période de 17 années d'écriture et qui en fait une oeuvre exceptionnelle, poignante et fascinante.

Dans l'ensemble, les 22 nouvelles sont des réelles pépites Kingiennes que l'auteur ouvre le bal avec "Brume", une nouvelle longue de plus de 100 pages où des créatures s'attaquent à la population en se servant d'une épaisse brume pour mieux se déplacer. Un climat spécial et terrifiant qui ne joue pas du tout sur l'action mais plus sur le suspense. L'histoire se passe quasi constamment au même endroit. On retrouve beaucoup d'ingrédients qui ont fait le succès du Maître : la psychologie des personnages et une bonne grosse couche avec une critique du fanatisme religieux et sociale. On a même droit à une véritable surenchère de bestioles toutes plus terrifiantes les unes que les autres, qu'il y en a pour tous les goûts : des araignées, des scorpions, des espèces de pieuvres et des grands "trucs" tellement immondes. Au niveau de l'ambiance glauque, c'est une vraie pure petite merveille. Quelle atmosphère ! Un huis-clos fantastico-horrifique avec un récit qui va crescendo vers l'épouvante. Inoubliable.

"En ce lieu, des tigres" est une nouvelle rédigée en souvenir de la première institutrice de Steevie qu'il avait jadis, eu à Stratford dans le Connecticut. Et si un tigre venait la boulotter dans les toilettes ? L'auteur n'aurait pas été contre. La première fois que j'ai lu, j'ai eu comme l'impression que le Maître se payait notre tête. Puis en la relisant, je l'ai vu autrement. La nouvelle se veut absurde et volontairement ridicule. C'est le genre de texte qu'un écrivain s'amuse à écrire pour délirer, un peu comme un musicien s'amuserait à jouer des airs débiles pour décompresser après un concert. Une nouvelle très courte mais géniale et prenante. Un récit surréaliste.

"Le singe" (thème de la couverture), un homme voit ses pire souvenirs ressurgirent à la vue d'un singe en plastique. Digne d'un véritable film d'horreur, c'est une nouvelle poignante, angoissante, dérangeante et fantastique que j'ai beaucoup aimé.

"La révolte de Caïn" est une nouvelle troublante car, elle est prémonitoire du massacre de Columbine qu'elle rappelle évidemment "Rage", écrit
sous le pseudonyme de Richard Bachman.

"Le raccourci de Mme Todd" m'a vraiment plu par sa narration enjouée que l'auteur nous Maine tout au long dans un univers fantastique et qui nous laissera bouche bée à la dernière page. Mme Todd qui apparaît notamment sous les traits de son épouse, Tabitha King. Une nouvelle poétique et touchante qui rappelle aussi un épisode de "La quatrième dimension". J'adore.

"L'excursion", chose rare chez Stephen King, est un récit à forte tendance Science-Fiction dont le thème est la téléportation sur Mars. La conclusion est atroce.

"Le gala de noces" se passe durant la prohibition. Un mafieux invite un groupe de jazz aux épousailles de sa frangine. Une seule condition : ne pas se moquer d'elle car elle est grosse, un vrai dinosaure humain.

Sur seulement 3 pages, "Paranoïa : une mélopée" est un très beau poème et qui a amplement mérité sa place dans ce recueil.

Le premier jet de la nouvelle "Le radeau" écrite en 1968, fut perdue
par Steevie (un de ses défauts de perdre plein de manuscrits). Une nouvelle flippante qui procure du suspense avec une bonne dose de pression.

"Machine divine à traitement de texte", une nouvelle parut à l'époque dans la revue Playboy et qui rapporta deux mille dollars. Un récit très plaisant à parcourir avec son côté glauque et à la fois touchant. Une nouvelle originale.

"L'homme qui refusait de serrer la main", une nouvelle que j'ai trouvé assez basique avec une conclusion sans surprise.

"Sables" une nouvelle très délirante qui me rappelle "Twilight Zone".

"L'image de la Faucheuse" est une nouvelle foutrement intéressante.

"Nona" relate la cavale sanglante d'un homme possédé. Sa fuite se termine
dans un caveau avec sa belle. Une excellente nouvelle digne d'un polar schizophrénique et violent qui traite d'un amour éphémère, étrange et
meurtrière.

"Pour Owen", un poème où le Maître avait rendu un bel hommage touchant à son fils qui était atteint d'obésité.

"Le goût de vivre" ou la volonté réelle de survie d'un homme qui fait preuve de cannibalisme envers son propre corps pour survivre après un naufrage. Une nouvelle vraiment horrible et prenante.

"Le camion d'oncle Otto" fut écrit après un long voyage de notre cher Steevie en voiture. Un beau récit dans le style de "Christine".

"Livraisons matinales (laitier n°1)" Je ne vous conseille pas d'être sur le chemin de sa tournée.

"Grandes roues : où l'on lave son linge sale en famille (laitier n°2)", une nouvelle extra comme la précédente.

"Mémé", un récit touchant où un enfant est confronté à la mort de sa grand-mère. Il est seul dans la maison et ne sait pas quoi faire, ni comment réagir... surtout lorsque la mémé désire l'étrangler. Une des meilleures nouvelles du recueil avec "Brume" et "Le singe"

"La ballade de la balle élastique", une nouvelle qui décrit à merveille la paranoïa et plus généralement, la folie.

Puis enfin, "Le chenal" est une nouvelle que j'apprécie car j'adore les histoires qui se développent sur une île.

J'ai retrouvé dans chacune de ses nouvelles, de la magie et du suspense, avec du plaisir en barre. "Brume" est un excellent recueil complet du Maître, abordant des thèmes fondamentaux sur les destinées et qui ne manquera pas de vous faire passer quelques bons moments d'angoisse. Un véritable joyau Kingien que je vous recommande très fortement. Un grand classique.
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Sept ans après Danse macabre, Stephen King sort Brume, second recueil de nouvelles, dont la plus conséquente, Brume, peut être assimilée à un court roman.
Tous les récits sont excellents, nous faisant frissonner, trembler, et oui, angoisser. On pourrait dire que certaines nouvelles ont un peu vieilli, certes, encore que de nos jours très peu d'auteurs peuvent se vanter d'avoir autant de talent, mais bon... dirait-on des films de Hitchcock qu'ils ont vieilli ? Oui, bien sûr, mais la magie reste. Il en va de même pour les grands auteurs.
Mais je digresse. Encore un excellent moment de lecture avec ce recueil. Ne vous en privez pas.
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Recueil de 22 nouvelles plus ou moins longues, dont la première (et la plus longue) donne son nom au livre

J'en ai beaucoup aimé certaines (mes 5 préférés sont :)
- Brume
- le singe
- le radeau
- Machine divine à traitement de texte
- le goût de vivre

d'autres bien moins comme :
Le gala des noces
L'image de la faucheuse

Certaines m'ont même fait sourire comme : En ce lieu, des tigres

Quant à celle intitulée La révolte de Caïn elle m'a carrément mise très mal à l'aise

Mais dans l'ensemble c'est du très bon Stephen King comme d'habitude.

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Un roman court (à l'origine une longue nouvelle), où l'on retrouve ce qui caractérise l'écriture de Stephen King : du mystère qui s'installe peu à peu, du suspens, de l'horreur, des personnages qui doivent faire face, chacun plus ou moins sympathiques mais représentatifs d'une petite ville américaine, et un père qui cherche à protéger son fils... Un très bon moment de lecture.
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Il m'a fallu tout de même un peu de temps pour le lire : 862 pages de lectures, une introduction, 22 nouvelles et une note de fin. le tout écrit en petit caractère. Autant dire que l'on y passe du temps avec ce recueil.
Mais aucun regret d'aucune sorte ! Une nouvelle fois Stephen King a su me faire plonger dans son monde. Cauchemars ou rêves, c'est ce que j'ai pensé de ces nouvelles toutes les plus enivrantes les unes que les autres.
Des histoires qui donnent dans le réaliste avec ses descriptions parfaites mais aussi dans l'improbable avec ses évènements magiques ou macabres. Voilà ce que je pense de ces nouvelles. Certaines donnent de l'espoir et de la douceur face à des thèmes douloureux de la vie, tandis que d'autres donnent dans l'horreur et l'angoisse. Chacune des décisions faites par les protagonistes des histoires ne laissent aucune place aux doutes quant aux conséquences qui peuvent survenir. On peut limite savoir la fin de l'histoire avant même d'avoir atteint le milieu. Mais comme c'est Stephen King, est bien il nous laisse créer notre propre fin en y mettant une sorte de flou. Au final on ne sait jamais vraiment ce qui peut arriver.
Avec ses descriptions bien placées et la place faites aux émotions et aux doutes des personnages, l'on arrive à avoir de la pitié, de l'angoisse pour eux et on peut arriver à espérer qu'ils arrivent à s'en sortir… ou non. Il faut remercier l'auteur qui a fini par nous rendre aussi macabre que lui (haha).

Encore une fois je me suis laissée emporter par son style, qui par moment peut vous rendre fou. Et pour tout dire, j'en ai fait quelques cauchemars. Même si je n'étais pas obligée de lire la note de fin, je me suis amusée à la lire et le début de son dernier paragraphe ma touché car il est vrai : au final, cela fait toujours bizarre de sortir de la fin d'un livre car on revient à la réalité.
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Je viens de relire Brume (enfin plutôt de l'écouter en audio-book) avec un plaisir renouvelé
C'est sans doute le meilleur recueil de nouvelles de Stephen King.
Bien sûr, les textes sont inégaux mais c'est la loi du.genre. Et il y a surtout du bon, voire du très bon
A signaler plus particulièrement :
- la nouvelle-titre qui est devenue un classique. Elle aurait pu (aurait dû ?) devenir un roman, d'autant qu'elle a une fin plus ouverte qu'il n'est coutumier chez King. Mais peut-etre "les petits gars du sous-sol" chers à Stephen King sont-ils tombés en panne de carburant.
-"Machine divine à traitement de texte "Quelle merveilleuse idée ! J'en veux une comme ça !
--"les raccourcis de Madame Todd" Ma préférée. Charme, nostalgie, optimisme. Elle aurait pu être cosignée par Simak

Une excellente traduction de Quadrupanni et Dieu sait que King n'est pas toujours gâte dans ce domaine par ses éditeurs français. Voir l'abominable traduction de"Histoire de Lisey" qui gâche littéralement le livre.
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