La vie, c'est comme une boîte de chocolat, on ne sait jamais sur quoi on va tomber.
Et bien, avec cette boîte à boutons qui a tout de magique, on obtient chaque fois un chocolat délicieux, qui coupe la faim et qui représente un animal de manière si réaliste que ça en est magnifique.
Jamais elle ne se tarit, cette boîte ! Si on tire sur l'autre manette, on obtient des pièces d'argent très rares qui valent un max.
Mais attention à ne pas trop jouer avec les différents boutons de couleurs, tout en sachant que le rouge est le seul qu'on ne pourra utiliser qu'une seule fois.
Un bouton rouge qui détruirait tout… Il me semble avoir vu le même sur le bureau d'un certain président à la houppette blonde mal coiffée… Et cette personne ne fait pas preuve du même discernement que la jeune Gwendy.
Une fois de plus, pas de monstres sous le lit mais du fantastique avec cette boîte qui semble posséder Gwendy et apporter le bien dans sa vie : adieu les kilos en trop, les parents arrêtent de boire, ses points à l'école sont super, elle est populaire, les mecs lui courent après.
Oui mais, ne doit-on pas donner une contrepartie pour tous ces avantages ?? Sans aucun doute et elle risque d'être salée, la facture.
Une histoire courte de 160 pages mais qui se dégustent avec plaisir, comme un caramel qu'on laisserait fondre sous la langue, le faisant tourner dans sa bouche pour en récupérer toutes les saveurs.
Une histoire courte qui ne sera pas le roman de l'année, qui n'est pas exceptionnelle mais qui possède un petit truc qui fait crac-boum-hue et qui fait que l'on dévore cette grande nouvelle (ou ce court roman) d'une seule traite, sans s'arrêter, suivant les questions et interrogations de Gwendy, sa vie, ses aspirations, ses soucis.
Malgré sa construction simple,
Stephen King fait intervenir des faits de société, que cela concerne les ados des années 70 ou des questions plus profondes comme sur la bombe H. On peut ne pas être d'accord avec sa vision mais au moins, ça a le mérite d'être soulevé et on peut entamer les débats.
Sans révolutionner le genre, cette novella a un petit quelque chose qu'on aime, un petit quelque chose qui nous tient en haleine, un goût de chocolat qui fond dans la bouche…
Et puis, lire une histoire du King qui commence en 1974 à Castle Rock a toujours une saveur particulière. Un retour aux sources, en quelque sorte.
Sans oublier cette question qui taraude : qu'aurais-je fait, moi, si j'avais été en possession de cette boîte qui a un pouvoir de destruction autant que de bienfait ?
Lien :
https://thecanniballecteur.w..