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3,84

sur 538 notes
Une petite fille rondelette rencontre un homme quelque peu inquiétant portant un chapeau noir. Celui-ci lui confie une mystérieuse boîte afin qu'elle en soit la gardienne - ou serait-ce le contraire ? Sa vie en est transformée pour le pire mais aussi le meilleur.
Le grand King s'est allié à un autre maître du suspense et à un illustrateur talentueux pour inventer cette courte histoire édifiante.
Les desseins en noir et blanc renforcent le récit, organisé chronologiquement autour de la vie de l'héroïne qui devient jeune fille puis femme.
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Voilà un petit livre très vite lu mais qui sait vous tenir en haleine jusqu'à la dernière page.
L'histoire est assez originale mais pas non plus ébouriffante. Par contre, je me suis vraiment régalée avec l'écriture de Stephen King. Ca faisait un moment que je n'avais pas lu un de ses livres et j'avoue que cela m'a fait du bien.
Bref, un petit livre TROP vite lu avec lequel j'ai pris beaucoup de plaisir. A tous les amateurs du King, jetez vous dessus sans attendre !
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"Gwendy et la boîte à boutons" est un court roman de Stephen King, écrit en collaboration avec un autre auteur, Richard Chimzar.
L'histoire en est extrêmement simple : un jour, un homme nommé Richard Farris, offre une boîte ( la boîte du titre ) à une dénommée Gwendy Peterson. Mais, très vite, celle-ci révèle ses pouvoirs… L'histoire ne brille ni par sa construction complexe, ni par la multitude des personnages qu'elle fait intervenir, ni par le nombre d'événements qu'y s'y déroulent, contrairement aux ( très denses ) livres de l'auteur de "Shining" qu'il m'a été donné de lire précédemment, qui brillait par au moins une de ces trois qualités !...
Là, au contraire, l'intrigue est extrêmement simple et ne connaît pas de développements particuliers.
"Gwendy et la boîte à boutons" n'en témoigne pas moins du talent certain de M. King ! Avec cette très bonne histoire, simple, mais parfaitement maîtrisée, il réussit à me convaincre très bien-même si ce n'est pas un grand texte. C'est un roman agréable, mais pas exceptionnel.
Comme souvent, Stephen King profite de son histoire pour rajouter secondairement une petite réflexion, pas très profonde, mais parfois intéressante. En l'occurrence, Stephen King se livre à une défense des armes de destruction massive, avec un argument on ne peut plus classique des défenseurs desdites armes : ces armes permettraient avant tout, selon M. King d'éviter des conflits et des morts ; c'est le principe même de la dissuasion nucléaire et c'est aussi la version officielle des causes des bombardements d'Hiroshima et de Nagasaki, celle qu'on enseigne dans les collèges et les manuels scolaires ( à propos d'Hiroshima et Nagasaki, je conseille à tous ceux qui sont désireux de découvrir la version officieuse des faits un documentaire très éclairant intitulé "Hiroshima, la véritable histoire", qui sera rediffusé après demain sur Arte… ).
Une agréable histoire de Stephen King, qui se lit rapidement et facilement.
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Un homme avec un chapeau interpelle notre héroïne et lui confie une boîte avec des boutons de différentes couleurs, puis il disparaît sans lui donner d'autres explications. Que doit-elle faire de la boîte ? L'utiliser ou pas ? Appuyer sur un bouton et lequel ? Si on essaye de trouver un sens à cette nouvelle vraiment légère ce serait peut-être : que ferions-nous, nous, d'une telle boîte sans connaître les conséquences attachées à ces boutons, bonnes ou mauvaises ? Voilà voilà : deux (grands) auteurs pour écrire cette nouvelle pourtant fade, c'est surprenant. En même temps, on veut savoir ce que c'est que cette boîte et ce qu'elle va en faire : l'effet addictif est pourtant là donc... Mais l'histoire ne s'arrête pas semble-t-il puisqu il y a deux autres ouvrages avec Gwendy... On verra.
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Stephen King a toujours excellé dans l'art de la nouvelle et de la novella ; un exercice exigeant qu'il maîtrise à la perfection. Il affectionne également les challenges, comme celui de l'écriture à quatre mains (et pas seulement avec sa descendance).

Richard Chizmar est un inconnu du public francophone. Il a obtenu plusieurs prix pour son magazine Cemetary Dance qui publie depuis 1988 des nouvelles d'horreur et de suspense, dont les siennes. Autant dire qu'en matière de texte court, il en connaît un rayon.

Gwendy et la boîte à boutons est une magnifique sucrerie acide de 160 pages, une histoire fantastique (dans tous les sens du terme), à la fois proche de notre univers réel et pourtant décalée (à l'image du choix du prénom de l'héroïne, contraction de deux prénoms, Gwendoline et Wendy).

Ceux qui apprécient le King en version courte (en culottes courtes ?) devraient adorer cette histoire qui rappelle les univers qu'il aimait proposer dans les années 80. Un récit ludique, prenant dès les premières lignes, intriguant par l'étendue des possibles qu'il offre.

Imaginez qu'on vous confie une étrange boîte dotée de deux manettes et plusieurs boutons, accompagnée de quelques consignes étranges, à la fois excitantes et alarmantes. Et si vous teniez un pouvoir inconnu entre vos mains ?

Gwendy Peterson est « l'heureuse » élue, jeune gamine de 12 ans, assez mal dans sa peau, mais qui va se révéler au fur et à mesure des années. Aux cotés ou grâce à cette mystérieuse boîte ?

Rien que le contexte met l'eau à la bouche, quand on connaît l'oeuvre du King : 1974, la ville de Castle Rock et quelques clins d'oeils à d'autres de ses oeuvres (je laisse les spécialistes s'amuser à découvrir lesquels).

L'action se déroule donc en pleine guerre froide, et il est vite évident que ce coffret est une métaphore du risque de destruction qui planait sur les têtes et dans les esprits de l'époque.

Mais cette novella se concentre plutôt sur le destin de cette jeune fille. On suit des tranches de sa vie qui va être transformée en profondeur par cette boîte et ses pouvoirs avérés (ou fantasmés).

Même écrite à deux, cette histoire est typique de, l'univers de Stephen King, par des éléments bien connus dans son univers. Mais aussi par cette manière de décrire la vie d'une petite ville américaine à travers les yeux d'une adolescente dont l'existence est chamboulée, et qui va devoir faire des choix lourds de conséquences.

Gwendy et la boîte à boutons est un petit bijou de pression et d'émotions. Cette novella n'est en rien une histoire d'horreur, mais bien un récit fantastique profondément humain, à la tension palpable et graduelle. Un modèle du genre, ludique et qui fait réfléchir, de la première ligne jusqu'à son final.

Un court récit inédit au format poche qui vaut mille fois d'autres romans en grand format. Clairement à ne pas rater.

A noter que la nouvelle est joliment illustrée par Keith Minnion, avec plusieurs dessins marquants les points clés de l'histoire (dont quatre illustrations inédites pour cette version française).
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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Gwendy et la boîte à boutons a toutes les caractéristiques d'un conte, à la sauce Stephen King évidemment, mais pour moi, çà reste un conte.
On y suit Gwendy pendant quelques années, qui s'est vu confier par un drôle de type une boite couverte de boutons, un pour chaque continent, un rouge pour faire ce qu'on veut, un noir bien dangereux et deux manettes qui lui distribuent des chocolats magiques et des pièces en argent de collection. Gwendy est tenaillée par la possession de cette boite, parce que chaque fois qu'elle l'utilise, il y a un prix à payer. D'autant que la jeune fille est une adolescente lambda un rien dépassée par la responsabilité qui lui tombe dessus.
Au-delà de l'histoire de la boite, le (court) roman s'attache surtout à nous parler de l'adolescence, avec ses amitiés qui se font et se défont, les premières amours, la première voiture, le collège, puis le lycée, les notes, les parents,... bref, le quotidien d'une adolescente plutôt ordinaire confrontée à une situation qui ne l'est pas.
J'ai vraiment beaucoup aimé cette histoire et je suis ravie de savoir que je vais pouvoir retrouver Gwendy dans pas loin de 2 autres histoires.
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La vie, c'est comme une boîte de chocolat, on ne sait jamais sur quoi on va tomber.

Et bien, avec cette boîte à boutons qui a tout de magique, on obtient chaque fois un chocolat délicieux, qui coupe la faim et qui représente un animal de manière si réaliste que ça en est magnifique.

Jamais elle ne se tarit, cette boîte ! Si on tire sur l'autre manette, on obtient des pièces d'argent très rares qui valent un max.

Mais attention à ne pas trop jouer avec les différents boutons de couleurs, tout en sachant que le rouge est le seul qu'on ne pourra utiliser qu'une seule fois.

Un bouton rouge qui détruirait tout… Il me semble avoir vu le même sur le bureau d'un certain président à la houppette blonde mal coiffée… Et cette personne ne fait pas preuve du même discernement que la jeune Gwendy.

Une fois de plus, pas de monstres sous le lit mais du fantastique avec cette boîte qui semble posséder Gwendy et apporter le bien dans sa vie : adieu les kilos en trop, les parents arrêtent de boire, ses points à l'école sont super, elle est populaire, les mecs lui courent après.

Oui mais, ne doit-on pas donner une contrepartie pour tous ces avantages ?? Sans aucun doute et elle risque d'être salée, la facture.

Une histoire courte de 160 pages mais qui se dégustent avec plaisir, comme un caramel qu'on laisserait fondre sous la langue, le faisant tourner dans sa bouche pour en récupérer toutes les saveurs.

Une histoire courte qui ne sera pas le roman de l'année, qui n'est pas exceptionnelle mais qui possède un petit truc qui fait crac-boum-hue et qui fait que l'on dévore cette grande nouvelle (ou ce court roman) d'une seule traite, sans s'arrêter, suivant les questions et interrogations de Gwendy, sa vie, ses aspirations, ses soucis.

Malgré sa construction simple, Stephen King fait intervenir des faits de société, que cela concerne les ados des années 70 ou des questions plus profondes comme sur la bombe H. On peut ne pas être d'accord avec sa vision mais au moins, ça a le mérite d'être soulevé et on peut entamer les débats.

Sans révolutionner le genre, cette novella a un petit quelque chose qu'on aime, un petit quelque chose qui nous tient en haleine, un goût de chocolat qui fond dans la bouche…

Et puis, lire une histoire du King qui commence en 1974 à Castle Rock a toujours une saveur particulière. Un retour aux sources, en quelque sorte.

Sans oublier cette question qui taraude : qu'aurais-je fait, moi, si j'avais été en possession de cette boîte qui a un pouvoir de destruction autant que de bienfait ?

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Nouvelle variation de l'auteur sur le passage de l'adolescence à l'âge adulte.
Alors que Gwendy a 12 ans et fait de gros efforts pour perdre du poids, humiliée qu'elle est par les quolibets des autres enfants, elle fait la rencontre d'un homme mystérieux qui lui remet une boîte non moins mystérieuse, composée de boutons. L'homme lui transmet la responsabilité d'agir sur sa vie mais aussi sur le monde, la confronte à la douloureuse prise de décisions, à choisir son chemin consciencieusement au premier sens du terme.
Très agréable à lire, cette nouvelle de 150 pages se dévore même si son format ne lui permet pas d'être aussi profonde que les 1 000 pages de Ça. Néanmoins, elle fait mouche et fait preuve d'une tendresse relativement inédite. La touche du co-auteur ?
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Roman de Stephen King et Richard Chizman.

L'été de ses 12 ans, alors que son seul objectif était de perdre du poids avant la rentrée, Gwendy Peterson rencontre un étrange vieil homme qui lui confie une boîte en acajou. « Prends soin de la boîte. Elle accorde des dons, mais ce n'est qu'une faible récompense des responsabilités qu'elle impose. Et sois prudente. » (p. 24) Sur la boîte, il y a des boutons aux pouvoirs divers. Gwendy en profite pendant un moment, puis prend conscience du pouvoir qu'elle a entre les mains et de l'importance des choix qu'elle doit prendre. « La boîte a un potentiel maléfique inimaginable. Lorsqu'on la laisse tranquille, elle peut représenter une force puissante au service du bien. » (p. 149) Gwendy grandit et accumule les succès, mais le poids de la responsabilité pèse lourd sur ses jeunes épaules. « Est-ce que c'est ça, ma vie, maintenant ? [...] Est-ce que cette boîte est devenue toute ma vie ? » (p. 80) La jeune fille ne sait pas si elle sera un jour délivrée de cet objet terrible, mais, à plusieurs reprises, celui-ci lui donne un aperçu de l'étendue de son pouvoir.

Imaginez ma joie de trouver ce court roman dans une boîte à livres sur mon lieu de villégiature ! Un texte du maître que je n'ai pas lu ? Hourra ! Et triple hourra tant cette lecture a été plaisante ! Je ne connais pas Richard Chizman, mais j'ai parfaitement retrouvé la patte de Stephen King dans cette histoire au scénario très bien fichu. Tout commençait parfaitement avec la première illustration de Keith Minnion, en première page.

Et dans les mots, j'ai retrouvé des thèmes chers à Stephen King : l'enfance, le harcèlement par des petites brutes, le mystère d'un pouvoir impossible à quantifier, etc. Je suis enchantée d'avoir retrouvé cet auteur pendant mes vacances !

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Je remercie les éditions le Livre de Poche et net galley pour l'envoi du court roman Gwendy et la boîte à boutons de Stephen King et Richard Chizmar.
Il y a trois manières d'accéder à Castle View, un point de vue panoramique de la ville de Castle Rock : par la route 117, par la Pleasant Road, ou via Suicide Stairs, les marches du suicide.
Nous sommes en été 1974 et la jeune Gwendy Peterson, 12 ans, monte tous les jours ses fameuses marches.
Un jour, un étranger l'appelle et lui propose une mystérieuse boîte à boutons qui changera le cours de son existence....
Gwendy et la boîte à boutons est plus une longue nouvelle qu'un roman.
Et le thème est classique : une personne reçoit un objet qui peut modifier le cours de sa vie voir du monde... Que va t'elle en faire ?
Déjà lu donc, surtout avec Stephen King comme auteur :) C'est tout à fait le genre de chose qu'il aime traiter, et dont il sait nous régaler.
J'ai beaucoup aimé Gwendy et la boîte à boutons toutefois je trouve ça trop court et pas assez sombre à mon goût. C'est du Stephen King quand même ! Je m'attendait donc à quelque chose de plus fouillé, de plus tordu, de plus.. trash :)
C'est sympathique à lire, en une petite heure c'était lu. Je suis ravie d'avoir découvert Gwendy, mais je l'ai trouvé un peu trop lisse à mon goût. Attachante, mignonne comme tout, mais elle en avait des possibilités avec cette boîte et je trouve qu'elle ne les a pas assez exploitée.
C'est un joli conte, même pas horrifique, et même si je suis ravie de ma lecture je reste vraiment sur ma faim.
C'est pour ça que je mets seulement quatre étoiles.
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