La petite fille qui aimait Tom Gordon

Il faut savoir que je suis une fan de Stephen King et que j'ai lu la plupart de ces romans. Je me rends compte qu'à chaque fois, il arrive à nous insérer dans un décor différent et a distillé aux compte-gouttes la sensation de peur. Certains livres sont mieux que d'autres, mais ce sera à vous de juger ensuite. Nous quittons Paul Sheldon emprisonné par une infirmière totalement cinglée (cf. Misery), pour nous retrouver dans la peau de Trisha, une petite fille de 9 ans.
Au début elle m'a profondément agacée: pourquoi cette idiote a-t-elle quitté le sentier ? Elle aurait pu attendre sagement les secours près du chemin au lieu de s'aventurer toute seule dans les bois ! Mais après avoir bien réfléchie, je me suis dit qu'à sa place, mon premier réflexe aurait été de courir pour rejoindre la trace des autres.
Donc, nous voilà en train de déambuler dans la forêt avec Trisha. Petit à petit la panique s'installe, le chemin devient plus difficile et on a l'impression étrange qu'une ombre nous poursuit. Pour tenir le coup, elle essaie de capter la fréquence radio qui retransmet en direct le match de base-ball des Red Sox où joue Tom Gordon, son idole. Ce sera sa seule bouée de sauvetage pour ne pas sombrer dans le délire et la peur totale. Et la nuit tombe...Et la faim et la soif sont de plus en plus présents...Et toujours cette sensation d'être suivie...
Alors, pourquoi une appréciation moyenne? Il y avait quelques longueurs dans le livre, surtout pendant les matchs de base-ball où je n'ai absolument rien compris à propos des règles de jeu.
Conseil : à lire dans une forêt isolée où il n'y a pas de réseau pour les portables (et autres bidules) !
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Un thriller mettant en scène une petite fille perdue dans les bois qui cherche son chemin en mettant en pratique les conseils donnés par ses parents.
Son seul allié, son baladeur radio qui lui permet d'écouter le match de son idole "Tom Gordon". Les commentaires la rassurent.
Malgré tout, la peur monte. N'a-t-elle pas senti une présence tout à l'heure ? Est-elle suivie ? Par qui ?

Une angoisse qui monte au fil des pages et vous noue l'estomac jusqu'au dénouement final. Waouw.

Bémol : je l'ai trouvé un peu long et répétitif.

Dans ce roman si court, une petite fille prénommée Trisha se laisse volontairement distancer par sa mère et son frère qui ne cessent de se quereller à propos du divorce des parents, alors qu'ils s'engagent dans une randonnée en forêt, un banal samedi après-midi. Lorsqu'elle cherche à revenir sur leurs pas en pensant qu'ils l'attendaient, elle se rend compte que ce n'est malheureusement pas le cas et qu'elle est alors perdue seule dans cette immense forêt du Maine.

L'histoire est relativement simple mais Stephen King lui donne de la profondeur avec le personnage de Trisha, cette petite fille de neuf ans, terrifiée par l'environnement pesant qui fait preuve d'un courage sans limites mais crédible. En tant que lectrice du Maître de l'horreur, d'ailleurs « La Petite Fille qui aimait Tom Gordon » appartient plus au genre du thriller psychologique, j'ai conscience des longueurs qui peuvent composer ses romans et celui-ci n'échappe pas à la règle ! La forêt est aussi suffocante pour Trisha que pour le lecteur qui ont le souhait commun de sortir de ces forêts qui « sont pleines de toutes sortes de choses qu'on déteste, de choses dont on a peur, qui vous dégoûtent, qui font tout ce qu'elles peuvent pour vous remplir d'une panique atroce qui vous rend débile ». Ce roman fait ressortir nos propres peurs enfouies depuis l'enfance et malgré la simplicité de l'histoire, c'est réussi !

J'ai cherché pendant longtemps après ce livre car le titre m'attirait. Je ne sais pas pourquoi mais "La petite fille qui aimait Tom Gordon" me laissait présager une histoire de kidnapping, de syndrome de Stockholm... - bref, à mille lieues de la réalité ^^.

Je suis une très grand fan de Stephen King, c'est pourquoi je n'ai pas besoin de lire le synopsis pour me convaincre de lire un de ses livres. J'aime pouvoir me réserver la surprise de ses contes horrifiques. Et pour le coup, j'étais loin d'imaginer que Tom Gordon est, en réalité, un joueur de base-ball, qui va servir de point d'attache à une petite fille perdue dans les bois.

Dans l'ensemble, j'ai bien aimé ce livre mais on est loin de la peur que l'auteur nous a déjà habitué avec d'autres de ses romans et qui me plaisent tant. Dans le cas qui nous occupe, on va plutôt ressentir une légère angoisse du fait de cette fille qui a voulu couper à travers les bois afin de retrouver le chemin .... ne va jamais le retrouver.

Bon clairement, dès le départ on sait que ce qu'est en train de faire Trisha n'est pas une bonne idée. Et puis, tout ce qui va s'en suivre ne va être qu'une accumulation de mauvais choix de sa part. Mais ce n'est qu'une petite fille de 9 ans qui fait preuve de beaucoup de sang froid et de courage, quitte à ne pas savoir faire preuve de discernement. Et c'est bien normal. A sa place, je suis sûre que bon nombre d'entre-nous aurions déjà paniqué depuis belle lurette.
Comble de malchance, sa route vers la sortie ne va aller que de mal en pis.

Heureusement, Trisha est une personne très prévoyante (en gardant son pique-nique le plus longtemps possible) ainsi qu'intelligente (en ayant garder en mémoire ses cours de science nat) et c'est justement sur ces points que l'auteur va jouer avec nos nerfs. Tantôt en aidant notre héroïne, tantôt en l'accablant de désespoir. D'autant que sa santé mental semble filer du mauvais coton. Tom est certes une hallucination bienvenue pour parer à la solitude de Trisha mais on finit par se demander si cette démence passagère ne risque pas de durer. Et puis, au fur et à mesure qu'elle se perd, Trisha va sentir une présence .... une présence entre les craquements de brindilles ... le vent soufflant dans les feuilles des arbres ... et cette faim ... cette fièvre .... cette fatigue....
Voilà sur quoi Stephen King mise pour nous mettre en émoi.

Malheureusement, le récit m'a semblé parfois beaucoup trop long. 9 jours, ça devient souvent répétitif surtout avec toutes ces références au base-ball qui me sont inconnues. Certes, elles servent au récit et pour Trisha c'est vital mais ce fut un peu trop pour moi.

En résumé, c'est un Stephen King pas mal mais sans plus pour ma part. Il m'a manqué ce petit plus qui m'aurait bien fait flipper. Je crois que Trisha fut trop courageuse et pragmatique pour que nous, lecteur, ayons vraiment peur pour elle. Même le "Monstre" n'apporte pas grand chose au final. le récit traîne trop en longueur pour me passionner jusqu'au bout. Cependant, je ne suis quand même pas déçue puisque je rajoute un nouveau SK à ma collection de livres lus de cet auteur ^^ .

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J'ai beaucoup apprécié ce livre. Évidemment, ce n'est ni le Fléau, ni Shinning... Mais ce roman, relativement court, m'a tout de même fait frissonner. Je me demandais à chaque page ce qui pourrait - encore - arriver à cette gamine perdue. Rien de ce le maître décrit n'est improbable, trop tiré par les cheveux. Tout semble pouvoir arriver... Si ce n'est peut-être.... Et encore... (oui, je sais, je suis bien mystérieuse... Mais évidemment, c'est volontaire !).
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Baser tout un roman sur le monologue d'une fillette perdue dans les bois, il fallait oser. Stephen King le fait avec son écriture caractéristique, pour le pire comme le meilleur.

Je fais partie des gens admiratifs du travail de Stephen King. Je partais donc dans cette lecture avec un préjugé plutôt positif. Pourtant, j'ai vite été dubitatif en début de lecture car ce livre ne ressemble pas à ce que fait King d'habitude. Pour moi, un des trucs qui caractérisent l'écriture du master, c'est qu'il y a plein de personnages, très fouillés, et que l'histoire prend son temps pour nous faire comprendre les liens entre eux. Ici, ces deux éléments ne sont pas respectés : très vite la jeune Trisha (9 ans) se paume dans les bois en allant pisser pendant que sa mère continue sa randonnée sans rien voir, et il n'y a pas vraiment d'autre personnage. L'intériorité de Trisha est la seule donnée à laquelle on a accès, et King va se débrouiller pour nous tenir en haleine avec ça pendant 300 pages. Pour le meilleur et pour le pire.

Le pire ? J'ai trouvé l'histoire franchement longue à démarrer. Toute la première moitié, on suit cette gamine perdue qui se pose des questions, tente des trucs, mais globalement il n'y a pas mille choses à raconter et c'est un peu chiant. En fait c'est quand la dose de fantastique augmente que je suis vraiment rentré dedans. Est ce que Trisha est juste en train de devenir folle, ou bien il y a vraiment quelque chose avec elle dans ces bois ? Tout le jeu avec ce Tom Gordon, le joueur de base ball dont la fillette est fan et qu'elle s'invente comme ami imaginaire est aussi plutôt bien fichu, mais ça met du temps à s'installer.

Le meilleur ? La deuxième moitié du livre, du coup. King oublie un peu de nous raconter le pratico-pratique de la (sur)vie de la fillette, les jours défilent plus vite, et on a ce monstre, possiblement imaginaire, qui prend plus de place. Tom Gordon aussi. Il y a un rythme qui prend qui donne envie de ne plus lâcher le livre, de vouloir connaitre la fin, vite vite. J'ai retrouvé ce que j'aimais dans l'écriture de Stephen King.

En résumé, un titre original dans la bibliographie de cet auteur, un pari assez osé en fait, globalement réussi même si la première partie a de nombreuses longueurs.

Disons le franchement, j'ai quand même été déçue par cette lecture. Pas parce que c'était mauvais, ou mal écrit, parce que c'était sympa dans l'ensemble mais alors qu'est-ce que c'est leeeeent. Il ne se passe vraiment pas grand-chose. C'est dommage car j'attendais beaucoup de cette histoire de survie, je voulais frissonner je voulais être effrayer avec notre héroïne par cette chose qui rôde dans les bois mais au final je n'ai pas ressenti ces émotions. J'ai même été assez détachée du sort de Trisha.

Trisha se perd en forêt et on va la suivre durant des jours dans ces bois, à essayer de trouver de la nourriture mais surtout à survivre assez longtemps pour qu'on la retrouve. J'ai trouvé Trisha très mature pour son âge. Peut-être un peu trop pour une enfant de 9 ans ? Parfois cela m'a semblé peu réaliste. Elle n'a même pas 10 ans et réagit parfois comme une jeune ado. Elle a des réflexes et des pensées qui parfois à mes yeux ne collait pas avec l'âge que lui a donné l'auteur.


Au final ça reste un bouquin de survie. N'en attendez pas trop ! J'ai passé un bon moment ça se lit bien c'est sympa mais je ne peux pas dire que je me suis éclatée en le lisant à mon grand regret. Néanmoins ça permet de découvrir les écrits du King qui font parfois un peu peur vu leur épaisseur et ça peut aussi permettre aux ados de se lancer dans le genre de l'horreur !! Et ça c'est génial !!
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Je n'ai pas été morte de peur, donc je dirais que c'est du Stephen King moyen, mais par contre j'ai bien aimé être dans cette forêt avec cette petite fille et comme je randonne beaucoup, je ne verrai plus mes pauses "essentielles" aussi sereinement :-). Et j'y ai pioché pleins d'idées, au cas ou ;-).

Trisha est la fille cadette d'un couple de divorcés du Maine, avec un frère aîné en pleine révolte contre ses parents, et notamment contre sa mère. Il ne cesse de se disputer avec elle et réclame de retourner vivre avec leur père. C'est au cours d'une randonnée que leur mère leur impose que les deux belligérants perdent la petite fille qui réclamait leur attention qu'elle s'arrêtait un instant. Dans sa crainte d'être aperçue en train de soulager un besoin bien naturel, elle finit par s'éloigner de la route au point de ne plus la retrouver.

Commence une errance et une tentative pour survivre et résister, un jour puis une nuit... avec pour seul ancrage dans le monde des autres hommes, un baladeur radio qui lui fait entendre des nouvelles des matches de Tom Gordon, un beau et talentueux base-balleur.
Cf. lien ci-dessous pour mon avis.
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Mais comment fait donc Stephen King pour nous tenir en haleine pendant plus de trois cent pages, avec l'histoire d'une fillette qui se perd dans les bois ? Il ne doit pourtant pas s'y passer grand chose, dans ces bois ! Et bien il faut croire que si.

Quand j'ai lu le résumé, j'étais assez sceptique, et c'est un peu sur la réserve que j'ai entamé cette lecture. J'ai fait la connaissance de Trisha, petite fille de neuf ans évoluant au sein d'une famille déchirée par le divorce des parents et les disputes constantes entre son frère et sa mère. Un jour, cette dernière à l'idée de faire une randonnée. Cette idée ne plaît pas à Pete, le grand frère, et ils ne font que se disputer sur le chemin. Trisha, lasse et ayant une envie pressante, s'éloigne de quelques pas dans l'idée de faire son affaire. Et c'est là que tout dérape. Très vite, elle va un peu trop s'écarter du chemin et finir par s'égarer totalement.

S'ensuit alors une longue série de malheurs : des insectes la dévorant sans répit, des chutes douloureuses, des marécages nauséabonds et surtout, surtout, cette chose qui semble la cerner, la suivre, la veiller méchamment dans son sommeil. Effrayante réalité ou bienheureuses hallucinations ? Impossible de le dire, que ce soit de la part de Trisha ou celle du lecteur, et c'est cet aspect-là qui m'a la plus plu lors de cette lecture. Cette tension constante qui nous tient les épaules, les descriptions des terreurs de la petite fille, j'ai vraiment été prise aux tripes.

Tout au long de son errance, Trisha est accompagnée par Tom Gordon, un joueur de baseball. Ce sport est donc particulièrement présent dans l'histoire, d'une manière ou d'une autre, et cet aspect-là m'a, au contraire, plutôt ennuyée, étant donné que je ne m'y intéresse guère. de plus, arrivée à un moment dans ma lecture, j'ai senti comme une lassitude prendre le pas sur le plaisir de lire. J'ai trouvé quelques passages un peu longuets, et quoi de plus normal avec un sujet certes intéressant, mais pas traversé d'une foule de rebondissements.

Néanmoins, malgré ces deux points quelque peu négatifs, Stephen King a réussi encore une fois à me faire ressentir de fortes émotions, en jouant sur l'instinct de survie du lecteur, ses peurs les plus anciennes, et son talent de suggestion n'est plus à mettre en doute à mes yeux. Une histoire loin de faire partie de ses meilleures pour moi, mais fort plaisante quand même.