AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,63

sur 1471 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je me suis dit : Que peut bien raconter un roman qui parle d'une petite fille perdue ? Y a t'il assez de matière ?
Et bien oui !
On dévore le roman, qui n'est presque que le dialogue intérieur d'une petite fille perdue qui tente de survivre en forêt.
Petite fille qui fait preuve d'un courage, d'une volonté de vivre et de ressources peu communes ! C'est mon seul bémol.
Il y a une pointe de fantastique.
Juste une pointe.
Une pointe de très grande qualité. La chose que la petite fille perçoit, les cauchemars qu'elle fait sont absolument réussis et angoissants.
Le roman est construit avec une grande maîtrise.
Impossible de ne pas se sentir happé par ce récit que je recommande. Vraiment angoissant.
Une réussite !

J'avais adoré Simetierre.
Si vous avez un autre King à me recommander, ne vous gênez pas pour m'en conseiller !
Lien : http://travels-notes.blogspo..
Commenter  J’apprécie          430
Un roman de survie, mais à la sauce Stephen King, donc l'héroïne est une enfant de 9 ans, le lieu, une forêt bien dense du Nord-est des Etats-Unis. Et me voilà embarquée pour un peu moins de 300 pages. le début est un peu longuet mais ensuite j'ai bien été terrifiée par la mésaventure de Trisha.
Un condensé de l'écriture terrifiante avec un brin de fantastique de l'auteur. J'ai passé un bon moment de lecture.
Commenter  J’apprécie          240
Trisha subit une énième dispute entre son frère et sa mère. Cette fois, la dispute a éclaté pendant la sortie hebdomadaire. Pour s'éloigner des cris et soulager un besoin pressé, Trisha quitte le sentier et s'éloigne dans les bois. Quelques pas du mauvais côté et la voilà perdue, seule, à neuf ans, dans une forêt qu'elle ne connaît, avec un maigre casse-croûte et un walkman aux piles déjà vacillantes. Les heures deviennent des jours et Trisha désespère de retrouver le monde. « Si elle avait pleuré, elle ne serait plus arrivée à se persuader qu'elle n'avait pas peur. Si elle avait pleuré, il aurait pu se passer n'importe quoi. » (p. 35) Casquette des Red Sox sur le crâne, sac sur le dos et écouteurs vissés aux oreilles, Trisha n'a que la radio pour se raccrocher à l'espoir, en suivant les matchs de Tom Gordon, son joueur de baseball favori. « Si Tom Gordon leur sauvait la mise, il lui sauverait la mise aussi. » (p. 91) Mais tout cela est loin de suffire quand il s'agit d'éloigner la faim, la soif, les moustiques, la nuit et la Chose, cette créature qui rôde autour de Trisha sans se décider à attaquer. « Les forêts sont pleines de toutes sortes de choses qu'on déteste, de choses dont on a peur, qui vous dégoûtent, qui font tout ce qu'elles peuvent pour vous remplir d'une panique atroce qui vous rend débile. » (p. 34) Qu'adviendra-t-il de Trisha dans ces bois inconnus ?

Stephen King mérite décidément son titre de maître de l'horreur. En partant d'une histoire d'une triste banalité – une petite fille perdue dans les bois –, il crée une atmosphère angoissante en tirant sur des ficelles très simples. Les seuls monstres de l'histoire sortent de l'imagination effrayée de l'enfant et la terreur va croissant avec la faim et la fatigue. Ramenée au niveau de ce qu'une gamine de neuf ans peut endurer, cette expérience déjà effrayante devient franchement traumatisante. « Je ne suis qu'une petite fille, il ne faut pas m'en demander trop. » (p. 232) Et le lecteur qui suit Trisha pas à pas ne peut pas ne pas sursauter à chaque branche qui craque. Comme dans Cujo où un gentil toutou devient un monstre sanguinaire, Stephen King retourne la réalité pour en faire le décor d'un conte macabre. La simplicité du procédé ne doit en aucune façon faire penser que l'histoire est simpliste : je voudrais vous y voir, vous, perdu et démuni dans une forêt à des dizaines de kilomètres du moindre être humain…
Commenter  J’apprécie          232
Lecture intéressante d'une enfant Trisha, perdu dans la forêt.
Stephen King réussi bien à imaginer le monde imaginaire d'une fille, qui plus est, en survie dans un milieu hostile dans les Appalaches, gigantesque région naturelle qui englobe plusieurs états des USA, ainsi qu'une partie du Canada.
Les hallucinations sont bien décrites.
Lors de ma lecture, je pense à "Walden ou la vie dans la bois" de Henry David Thoreau, "Into the Wild Voyage au bout de la solitude" de Jon Krakauer, "Dans la forêt" de Jean Hegland.





Commenter  J’apprécie          150
Faut savoir que je suis une flipette. Mon rapport à Stephen King est donc assez paradoxal : je suis attirée par son travail et en même temps terrifiée à l'idée d'avoir trop peur... J'avais donc cherché ici un de ses livres qui me tiendrait en haleine mais ne m'effraierait pas trop. Pari réussi avec ce roman assez court mais prenant, bien mené, avec une fin délicieusement floue mais pas trop. le dosage est juste le bon. Je recommande !
Commenter  J’apprécie          142
Une fille âgée de 9 ans se perd lors d'une promenade en forêt. Elle va errer des jours, blessée et sous alimentée, malade, suivie par une présence hostile.
Le personnage principal pourrait être caricatural si ce n'était un roman de Stephen King : Trisha est une gamine qui aime le surge et les twinkies, elle est fan de baseball ; une bonne petite américaine, parents divorcés, un grand frère, bref rien de plus classique . Et papa s'est mis à picoler un peu plus depuis qu'il est seul, et maman se prend la tête avec le grand frère-qui-ne-voulait-pas-déménager. Cette base n'a rien d'original, mais je pense que c'est fait à dessin : en effet, il est plus facile de se projeter dans une gamine plutôt classique, et tout ce à quoi elle va être confrontée n'en est que plus effrayant et nouveau. Trisha va du drame "habituel" pour une vie d'enfant, qui n'en est pas moins douloureux : séparation des parents, éloignement du père qui manque à Trisha, ras-le-bol des disputes entre la mère et le grand-frère...Au drame réel : l'égarement, le froid, la peur, la faim, la conviction d'aller vers une mort certaine.

J'y ai retrouvé des thèmes chers à l'auteur : les peurs enfantines, l'alcoolisme parental, le parcours initiatique de l'enfant perdu.On hésite entre des hallucinations, des monstres réels, une personne malveillante qui la suit. D'abord la sensation d'être observée, puis la découverte de la tête du chevreuil et les traces de griffes. L'imagination peut faire autant de dégâts, encourager la panique et donc les mauvaises décisions.

J'ai aimé la fin, elle est arrivée pile quand il le fallait, avant que ça traîne trop en longueur. le dénouement lui-même est pas mal du tout.Cette relecture m'a beaucoup plue. J'en gardais un bon souvenir, d'un roman sympa, et c'est effectivement ce que j'ai retrouvé, sans m'ennuyer.
Commenter  J’apprécie          131
Trisha McFarland a 9 ans, est fan des Red Sox et surtout de leur lanceur vedette, Tom Gordon. Ses parents ont divorcé depuis peu, son frère ainé, Pete, vit très mal la situation et se dispute sans arrêt avec leur mère. Alors que celle-ci les emmène en randonnée sur la piste des Appalaches, une énième dispute éclate entre eux durant la promenade. Trisha, prise d'une envie de faire pipi, s'arrête sans que sa mère et son frère s'en aperçoivent. Elle est sure qu'elle pourra les rattraper mais s'éloigne de la piste. La voilà perdue seule dans les bois, avec juste un pique-nique léger dans son sac à dos et son Walkman pour écouter les match des Red Sox à la radio, tandis qu'une bête mystérieuse rôde dans les bois…

A première vue, je m'étais dit que suivre les pas d'une petite fille perdue dans les bois pendant 280 pages, ça allait être une peu barbant. Mais c'était sans compter le talent de Stephen King ! J'ai frissonné plus d'une fois et j'ai eu peur pour Trisha, pauvre petite, perdue toute seule comme ça ! Moi qui sursaute au moindre bruissement dans un fourré quand on va faire une balade geocaching en famille dans les bois, je n'ose imaginer l'angoisse de me retrouver dans la même situation qu'elle ! Et pourtant, elle tient bon, malgré la faim, le froid, les chutes, les moustiques, les hallucinations… et l'horrible chose qui la suit à la trace… Elle avance sans relâche, jusqu'à l'épuisement, à la fois vulnérable et déterminée.

Sans doute, pour les amateurs de Stephen King, ce roman semblera moins horrifique que d'autres mais j'en ai apprécié à la lecture, même si je sens que ma prochaine balade en forêt risque de me faire frissonner !
Commenter  J’apprécie          120
Ambiance rétro pour ce roman qui nous plonge dans les années 90. Armée de son Walkman, la casquette a l'envers, Trisha est une petite fille qui a du caractère. Stephen King a toujours su mettre en avant des enfants réalistes et attachants. Personnellement, je suis très sensible aux romans qui brisent les codes. Trisha est une héroïne forte. Elle peut verser des larmes, mais rebondit et avance. Fan de baseball, elle puise dans sa passion cette énergie qui la fait avancer.

Les premières pages m'ont laissé un peu perplexe quant à l'histoire même. Trisha se perd dès le début, et j'avais peur qu'un roman entier autour de sa survie soit long et ennuyeux. Peur également que l'introspection d'une enfant ne soit pas des plus intéressantes. Quelques passages un peu longs, mais un évènement finit toujours par relancer l'intrigue.

L'univers est fantastique, frôle parfois l'horreur - j'ai la phobie des guêpes, j'avoue avoir été servie de ce côté là. Est-ce la peur qui lui fait voir/sentir des choses roder autour d'elle ? Phénomène paranormal ou simples hallucinations dues à la situation ? C'est aussi une spécialité de King de jouer avec ses lecteurs. Immergés, perdus dans cette forêt aux côtés de Trisha, espérant qu'elle s'en sorte indemne - et vite surtout. Va-t'elle y arriver ?

Stephen King nous dépeint une nature à la fois hostile, où les besoins primaires comme boire ou manger deviennent un danger potentiel pour les non initiés. Où les insectes grouillent, piquent. Les prédateurs sauvages sont rois. Puis, dans un instant de grâce, on peut apercevoir une biche accompagnée d'un faon dans une clairière, entourés de papillons.

Lecture plutôt sympathique, mais qui manque un peu de relief. Même si on est souvent en proie au doute - ce que j'apprécie en tant que lectrice, j'aurais préféré un peu plus de rebondissements. Ça ne m'a pas empêché de passer un moment agréable en compagnie de cette petite fille qui se bat jusqu'au bout, et qui est véritablement inspirante.
Lien : https://jen-s-addiction.blog..
Commenter  J’apprécie          112
Roman d'horreur psychologique, La petite fille qui aimait Tom Gordon évoque avec clairvoyance, le pouvoir de l'imagination et la puissance de la solitude sur le psychisme. Une oeuvre qui montre les noirceurs de l'âme humaine et le courage d'une petite fille face à ses plus grands démons : la Teigne (son Surmoi) et la Chose (sorte de menace impalpable qui suit partout la jeune fille)
Très reconnaissable, l'écriture de Stephen King est ici claire, vive et imagée. Une plongée fascinante dans les méandres des peurs enfantines qui oscille toujours entre réalisme et fantastique. Un roman joliment mené qui parvient à tenir le lecteur en haleine, en donnant corps aux peurs de la jeune Trisha. Une oeuvre noire, très bien écrite, qui nous invite à affronter nos peurs les plus intimes, en lien avec soi et cette part de vérité que nous enfouissons tous et qui se révèle à nous aux heures les plus sombres.
Lien : https://leblogdeyuko.wordpre..
Commenter  J’apprécie          112
Le titre peut prêter à confusion. Il ne s'agit pas de relation amoureuse ici mais d'admiration que voue une enfant à un joueur de base ball.
Cette admiration, c'est ce qui lui sauvera peut-être la vie.

Trisha s'est égarée dans la forêt. Elle dispose juste d'un minuscule sac à dos, de quelques biscuits et d'une gourde d'eau. Mais elle a aussi avec elle une radio qui, lorsqu'il fera nuit, noir, froid, lui tiendra compagnie. Elle y écoutera la retransmission du match de son héros, Tom Gordon.

Ce thriller est tout simple dans sa construction mais la montée crescendo de la tension et de la peur est remarquablement décrite. Stephen King excelle vraiment à capter les détails de cette "balade" en forêt, l'angoisse de la fillette qui cherche à raisonner comme une grande, à réfléchir malgré la peur qui l'étreint.
Je n'ai pas pu lâcher ce roman jusqu'à son épilogue, preuve d'un tout bon récit.

Commenter  J’apprécie          110




Lecteurs (3573) Voir plus



Quiz Voir plus

Le quiz Stephen King !

Quel est le premier livre de King a avoir été publié ?

Shining
Dead Zone
Carrie
Le dôme

10 questions
1721 lecteurs ont répondu
Thème : Stephen KingCréer un quiz sur ce livre

{* *}