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3,63

sur 1464 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je dois avouer que grâce à son résumé La petite fille qui aimait Tom Gordon me tentait beaucoup. Tous les ingrédients sont réunis pour passer un moment de lecture (petite fille seule car perdue en forêt dont on ne vois pas la fin, apparition d'un monstre, marécages,...)
J'ai d'ailleurs apprécié une bonne partie de ce livre. L'écriture de Stephen King est fluide et facile à lire. Trisha m'a impressionné car du haut de ses 9 ans elle fait preuve d'un grand courage, de débrouillardise et de bon sens.
Sauf que voilà, un peu plus de 300 pages pour raconter cette balade en forêt qui vire au drame a été un peu trop long pour moi. J'ai eu l'impression que l'histoire était toujours pareille au fil des pages ce qui m'a un peu lassé.
Bien qu'aimantla plume de l'auteur pour avoir lu quelques-uns de ses livres, je ne fais toujours pas partie des inconditionnelles du King.
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Encore un Stephen King, je suis assez inexcusable à ce niveau. J'en lis certainement beaucoup trop sur une année, mais c'est réellement délicieux, que les livres soient des chefs-d'oeuvres ou de simples divertissements. Ca fourmille d'idées, c'est toujours original, toujours inattendu (et ceci est à prendre dans les deux sens, il n'y a rien de mélioratif dans cette remarque) ; mais cette fois-ci, j'ai une excuse. J'ai en effet été confronté à un blocage de lecture, avec ce « Melancholia » d'un auteur japonais que beaucoup adulent. Piégé, j'ai tenté de poursuivre une lecture laborieuse d'un livre laborieux, et je m'enfonçais vers des impasses assurées. Cela n'a pas manqué, j'ai été sans lire pendant au moins deux ou trois semaines puisque rien dans ce livre ne m'égayait. Pour rompre cette malédiction, j'ai été obligé (haha) de m'atteler à un livre court, plus simple, un petit plaisir pour me relancer dans cette activité noble qu'est la lecture. Je crois que « La Petite Fille qui aimait Tom Gordon » tomba à pic.
Contrairement à ce que j'ai lu dans bien des critiques, je ne pense pas que cette histoire toute mignonne ait eu une quelconque vocation de « grand livre » pour Stephen King, qui en a fait un divertissement fort acceptable et très prenant. Je ne suis pas sûr qu'il ait voulu en faire un des livres majeurs de sa longue carrière, et je ne comprends donc pas les déceptions que certains ressentent envers ce petit livre qui remplit décidément bien son contrat. L'histoire est simple, et elle a justement cette simplicité suffisante pour tout de suite accrocher l'intérêt du lecteur. Une petite fille se perd dans les bois, et voue une passion sans nom à un jour de Baseball, Tom Gordon. de là, on se plonge dans 280 pages rustiques, abruptement forestières.
Trisha est une petite fille extrêmement attachante, et c'est là le point majeur du roman. Si sa vivacité d'esprit choque parfois pour une fillette de neuf ans, elle reste cependant cohérente et crée une intimité forte avec le lecteur, qui inexorablement, veut savoir si elle y arrive. A cela s'ajoute une curiosité non-feinte quant aux conditions de sa survie : je me suis plusieurs fois demandé ce que j'aurais fait (et surtout à cet âge!), paumé dans les bois comme elle... Ses réflexions sont toujours amusantes, plutôt judicieuses, et toujours teintées de cette innocence qui teinte les pensées enfantines. On est ainsi en bonne compagnie dans ce petit livre, et c'est là sa plus belle réussite : quand on mise tout sur un unique personnage, on avouera que c'est un jeu dangereux... Mais n'allez pas croire que tout est d'un niveau assez bas, que Trisha pleure sa mère toutes les deux pages. Oh, non, Stephen King a eu la merveilleuse idée de compiler toute l'angoisse de l'enfant en une créature, entre cauchemar et réalité : la Chose.
Comme (presque) toujours avec le King, la narration est fluide et c'est vraiment un plaisir à lire. Toute cette relation avec Tom Gordon est fantastique et touchante, et on en vient nous aussi à bénir ce Tom Gordon, et à le voir à nos côtés. Récit divertissant, ce petit livre, mais un peu plus, tout de même : une lecture sous-jacente est toujours utile dans les livres de Stephen King, et celui-ci ne déroge pas à la règle. C'est ainsi que le « Dieu des Evadés », et ses différentes pseudo-apparitions sont toujours sujettes à réflexion. Son existence-même aussi, d'ailleurs.
La forêt se donne à fond, ici, et nous livre un décor terrorisant, sans repère, et nous apparaît rarement généreuse. Ponctuée d'apparitions de mauvaise augure, d'eaux contaminées, de bêtes étripées, elle s'éloigne nettement d'une vision de Walt Disney, comme le roman le mentionne avec brio...
Il y a tout de même quelques points négatifs dans cette courte histoire, notamment, et c'était à prévoir, la répétition du contexte. Les moustiques, mon Dieu, les moustiques ! Sans déconner ! Combien de fois les écrase-telle ? Combien de fois mange-t-elle de faines ? Il est vrai qu'il doit y en avoir pas mal dans une forêt, mais nous faire partager à chaque fois leur extermination, c'est pas vraiment cool... Sans vraiment être rebutant, ces répétitions parviendront tout de même à lasser dans une moindre mesure. L'intérêt est largement suffisant pour continuer la lecture, mais comme les moustiques parviennent à énerver Trisha, le lecteur perdra légèrement patience. Tant mieux, le livre n'est pas long, la patience n'est pas de rigueur.
Parlons un peu de la Chose. Si elle fascine tout du long, elle constitue pour moi ma véritable déception dans « La Petite Fille qui aimait Tom Gordon ». Au départ, on la mentionne avec géni, à la fin d'un chapitre, au détour d'une clairière, et tout fonctionne à merveille : elle nous fait peur, et surtout, nous costume de curiosité. Et au fil des pages, tout se désagrège : pourquoi laisser trainer la confrontation, pourquoi laisser Trisha continuer sa route, à chaque fois ? Bon, d'accord, on pourra toujours dire que c'est pour le doute sur son existence, qui n'est au final jamais assurée, mais je n'ai au final pas trouvé cela si fin. Je pense que Stephen King aurait du ici prendre parti : la laisser sortir de l'imaginaire de Trisha, clairement, ou en faire un être consistant, bien réel. Il n'y aurait pas eu de perte de subtilité, car de jouer sur les deux plans, la Chose en devient incohérente, et presque énervante. Son inaction, mais sa présence ne cessant d'être soulignée en font un comble de paradoxes, qui, plutôt que de plonger le lecteur dans une interrogation interne, auront vite fait de le faire soupirer. Et je dois bien l'avouer, la fin est très décevante. Je ne parle pas des deux dernières pages qui sont très jolies, et activent irrémédiablement les glandes lacrymales. Non, je parle d'une scène foncièrement décevante, assez catastrophique, d'ailleurs.

Si « La Petite Fille qui aimait Tom Gordon » n'est certes pas un livre majeur dans la biblio du King, il reste cependant d'une fraîcheur bien agréable, et vous permettra d'apprécier la lecture par le biais de son essence-même : la capacité à faire plaisir. N'en doutez plus, Stephen King sait décidément faire plaisir. Et même en faisant un remake du Petit Chaperon Rouge, ou je ne sais quoi d'autre.
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Peu d'action mais une tension qui monte tout au long du récit jusqu'au paroxisme. Un bon thriller !
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Dans ce roman nous suivons Trisha, 9 ans qui durant une promenade en forêt avec son frère et sa mère, se retrouve perdu au milieu des bois .
Comment cette petite fille va s'en sortir avec juste un petit casse croute et un baladeur ?

Stephen King, à travers une idée de départ très simple, fait appel à nos plus grandes peurs, la survie, la solitude et l'abandon. Trisha est une petite fille très attachante et franchement très courageuse, je ne pense pas si mes nerfs auraient tenu aussi bien que les siens dans la même situation !
Ce qui l'aide beaucoup à tenir c'est sa passion pour le baseball et particulièrement Tom Gordon, le lanceur des Red Sox. Rassurez-vous, il y a quelques détails sur ce sport peu connu chez nous mais ça reste succinct.

Ma lecture de la petite fille qui aimait Tom Gordon ça été comme des montagnes russes. La mise en place de l'histoire m'a beaucoup plus, ensuite il y a eu quelques longueurs, pour ensuite avoir un regain d'intérêt et à nouveau des longueurs, ainsi de suite. le problème c'est que les longueurs ont fini par prendre le pas, tellement que j'avoue avoir lu certains passages en diagonale...

On ne peut que s'attacher à Trisha, on a envie de savoir comme cela va se terminer mais comme pour Christine, je pense que le format nouvelle aurait mieux sied à cette histoire. Parce que sincèrement on tourne souvent en rond, comme une enfant perdue en forêt, c'est sans doute voulu de la part de King mais ça peut être désagréable pour le lecteur.

Ce n'est pas une mauvaise lecture mais pas un indispensable du maître.

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Une histoire douce pour du Stephen King. Roman lu en deux jours, d'un part parce qu'il est court et facile à lire, d'autre part, parce que je ne voulais pas laisser Trisha dans cette forêt. le doute subsiste jusqu'au bout. Pour débuter la lecture avec du Stephen King lorsqu'on est ado c'est un bon choix de lectures
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Un récit prenant et délicieusement glaçant ! J'ai beaucoup apprécié cette lecture qui, il faut le dire, est allée très très vite. Tout d'abord, on retrouve la plume fluide et légèrement cynique de King qui teinte la plupart de son oeuvre. Son écriture incroyablement digeste rend la lecture vraiment agréable. de plus, l'histoire que nous propose le romancier, bien qu'elle ne soit pas d'une originalité folle, est néanmoins tout à fait intéressante. le lecteur est happé par l'ambiance mystérieuse de la forêt, il suit l'héroïne dans ses frayeurs comme dans ses joies. La protagoniste jeune est naïve est d'ailleurs remarquablement bien écrite, avec réalisme et crédibilité.
Toutefois, la lecture du roman a beau être très divertissante, je ne lui trouve rien d'exceptionnel. C'est tout à fait ce que King à l'habitude de faire ; cela marche très bien mais rien n'est particulièrement innovant.
En conclusion, une lecture rapide, prenante et divertissante mais qui manque, à mon goût, d'une note d'innovation dans l'intrigue.
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Un livre plutôt petit , court mais long à lire.

J'ai très vite accrocher à l'intrigue , les résumé de King sont toujours exceptionnelle et me donne souvent envie de lire , mais voilà c'est souvent pareil ... C'est trop long , On rentre vite dans les histoires mais on se perd pendant plusieurs centaine de pages ou il décrit des choses sans importances.

Ce livre fait 300 pages , et il pourrait n'en faire que 150.
Au début du livres beaucoup de choses change et se passe , ce qui fait que c'est intéressant à lire.
Mais de la page 120 ( environ ) à 270 on tourne en rond , presque rien ne se passe et sur les 10 dernières pages tout ce passe.

Malgré que King nous ai fait voyager à travers ce livre , facile à lire et a interpréter , je ne peut pas mieux noter un livre qui m'a ennuyer sur plus de la moitié des pages car rien ne se passer; Alors ce n'est pas un livre d'actions , mais pour conté l'histoire d'une fille qui marche dans la forêt pendant plus de 100 pages ...

Pour moi c'est trop long ( comme beaucoup de livres de King ) Et c'est dommage car l'intrigue est top , pour moi il manque de chose stressante , il aurait fallut plus de suspens voir de rencontre dans les bois.
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Un pitch simplissime, une petite fille en randonnée avec sa mère et son frère se perd et se retrouve seule dans l'immensité des forêts du Maine, dans le Nord des USA.

Une histoire tellement simple dont on se demande si elle parviendra à tenir sur la longueur, et la réponse est: en partie. Trisha (la petite fille) a un walkman dont elle se sert pour écouter les matches de baseball de son idole Tom Gordon. Une façon pour elle d'oublier quelques heures sa triste condition et la peur. Cet artifice narratif permet de broder un peu, de créer un lien avec sa vie passée. Mais malgré cela, les péripéties qui guettent Trisha sont assez répétitives et le récit s'essouffle assez rapidement, même si comme toujours avec Stephen King l'horreur n'est jamais bien loin.

Sur mon édition, il y a une citation d'un journaliste de L'Express qui parle de se livre comme l'un des chefs-d'oeuvre de King. Je suis loin d'être d'accord, Stephen King a écrit beaucoup de meilleurs romans (et des plus mauvais aussi, c'est vrai).

Ce roman court (moins de 300 pages), aurait sans doute fait une bonne nouvelle. Il plaira quand même aux inconditionnels de SK (dont je fais partie), et effrayera tous ceux qui flippent à l'idée de se perdre en forêt. Pour les autres, il constituera une lecture rapide avant de passer à autre chose.

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Un roman un peu "mou" comparé à d'autres S.King. Heureusement que l'horreur, l'angoisse et les doutes sont toujours aussi présents. A découvrir.
Lien : http://pagesalire.canalblog...
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Un SK plutôt déconcertant pour les fans du King. Angoissant sans être stressant le roman exploite les peurs d'enfant sans vraiment réussir à convaincre.
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