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4,17

sur 2103 notes
Un des meilleurs romans de Stephen King : l'histoire des survivants d'un terrible virus mortel fabriqué par l'homme.
L'histoire est une fois de plus totalement prenante et une fois que l'on est familiarisé avec les personnages ( ils sont nombreux donc on s'y perd parfois au début) ,on s'attache complètement à eux et on espère que nos préférés survivront au terrible combat qu'ils doivent mener .
Car le roman est vraiment en trois parties : dans la première les personnages tentent de comprendre ce qui arrive et de survivre à la disparition de leurs proches ,dans la seconde ,guidés par un rêve ,ils tentent de tous se réunir . Et enfin dans la dernière ,un combat s'engage contre l'Homme Noir qui tente de réunir une armée pour exterminer les survivants qui ne sont pas avec lui.
L'intrigue ,avec l'apparition de l'Homme Noir ,devient donc fantastique et comme souvent c'est un combat du bien contre le mal qui s'engage.
Un vrai bonheur de retrouver la plume de Stephen King qui nous offre toujours des personnages fabuleux !
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J'avais prévu de le lire en début d'année, vu que je venais de l'acheter. Et puis… ,notre fléau à nous est arrivé, et connaissant le King, j'ai trouvé plus sage de remettre ma lecture à plus tard.
J'ai attendu que les choses se calment (pour nous, en France) pour l'ouvrir enfin, avec cette connaissance nouvelle et plus concrète des épidémies. Heureusement, celle que nous venons de connaitre n'a rien à voir avec ce qui surgit un 13 juin au coeur des Etats-Unis et qui décimera tout le pays en moins d'un mois!
Stephen King, lui-même, en personne, s'adresse à nous futur lecteur dans une préface qui mérite d'exister. J'aimerais bien qu'il nous parle plus souvent ainsi! J'apprends ainsi que ce que je tiens dans la main est une version beaucoup plus proche de l'originale que celle publiée des années avant et dans laquelle il avait été demandé à l'auteur de tronquer le texte de pas moins de quatre cents pages.
Un 13 juin donc, de la fin du premier millénaire après JC, en pleine nuit, l'alarme d'un laboratoire militaire américain se met en marche. Alerte rouge. Les portes se ferment aussitôt. Un virus vient d'être créé et pas de bol, il est non seulement très hautement contagieux et mortel mais surtout, il vient de s'échapper de son bocal ou tube à essai ou je ne sais quoi encore. Geste maladroit? Moment d'inadvertance? Si ce n'avait été que ça! Mais le portail du centre militaire, au lieu de fermer lui aussi immédiatement, met quelques minutes à le faire, quatre minutes à peine mais qui suffiront à Charlie Campion de s'enfuir, récupérer femme et enfant et partir le plus loin et le plus vite possible de la centrale. Bien sûr, il porte le virus.
Campion: porteur zéro. Alors on ne sait pas ce qu'il en est du reste du monde - qui n'existe pas vraiment ici, les Etats-Unis se suffisant à eux-mêmes, un peu réducteur tout ça - mais en tout cas le virus se propage à toute vitesse et tue à tour de bras.
On suit ainsi, dans ce premier tome, la grande vague de l'hécatombe et l'embryon de nouvelle vie des quelques survivants. On entre bien sûr dans le macabre, mais la narration garde ce ton ironique et distancié qui me plait beaucoup chez King et qui permet d'avaler des situations… pas vraiment digestes.
Ce qui m'intéressait, c'était justement le développement de cette épidémie et ce premier tome m'a satisfaite sur ce point-là. le virage fantastique qui s'annonce m'intrigue pourtant quand même et il va donc falloir que je me procure les tomes suivants. A suivre!
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Il a encore frappé, j'adore !

Lorsque je commence un roman de Stephen King, je sais d'avance que je ne serais pas totalement objective. Grande fan de son écriture et de ses romans, je n'arrive pas à en trouver de mauvais. Bien sûr, je sais quand j'en préfère l'un par rapport à l'autre mais pour ma part, ils sont tous excellents !

« le fléau » est un roman que j'avais dans ma PAL depuis bien trop longtemps. Après ma dernière lecture qui m'a laissée un peu sur ma fin, je me suis dit que rien ne me remonterai mieux le moral qu'un bon Stephen King ! Que j'avais raison !

L'auteur nous plonge dans l'horreur d'une population qui est entrain de se faire décimer par un virus fulgurant. Celui-ci a été créé par l'homme mais le gouvernement cherche à taire cette rumeur. de toute façon, l'Etat n'aura pas beaucoup de temps car le pourcentage de transmission est de 99.4. C'est épouvantable, c'est affreux, cela ne s'arrêtera donc jamais et nous on se plait à aimer ça !
La transmission touche quasiment tout le monde et lorsque les hommes se voient mourir les uns après les autres, la terre entière frémit. Au moindre son du premier éternuement ou de la quinte de toux nous sommes propulsés au coeur de la maladie.

Quelques rares personnes ne semblent pas être touchées. Mais pourquoi ? C'est bien la question que les scientifiques tentent de comprendre et ce que nous, le lecteur, nous aimerions bien savoir. Notre seule piste c'est que ces hommes ou ces femmes semblent avoir comme point commun une capacité surdéveloppée à pouvoir rêver. C'est bien maigre, mais pour l'instant on avance à tâtons !

Vous commencez à le comprendre, j'aime beaucoup les écrits de Stephen King car ils nous font réfléchir, nous interroger, ils nous font frissonner… On se laisse emporter par ses mots, son univers, l'ambiance qu'il créé et comme à chaque fois je me laisse bercer. Même terrifiée, je cède à son histoire !

Isolé, on cherche à comprendre ce qui va se passer. Chercher des réponses, des solutions. Mais la solitude est compliquée … Vite, vite donnez moi le deuxième tome !
Lien : https://charlitdeslivres.wor..
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Si vous lisez mes critiques, vous commencez à savoir que j'aime beaucoup le post-apocalyptique. du coup, j'étais contente de lire ce roman qui semble être l'un des précurseurs du genre, et je voulais vraiment l'aimer. Malheureusement, et peut-être à cause du fait que j'ai lu la version de 1978, abrégée, et non la version intégrale de 1990, j'ai été un peu déçue de ce qui semble être l'un des chef d'oeuvre de Stephen King.

Le Fléau, pour ceux qui n'auraient jamais entendu parler de ce livre, commence avec une maladie qui va décimer quasiment toute la population de la planète. Les rares survivants vont se scinder en deux camps quand ils vont commencer à faire des rêves impliquant une vieille dame nommée Abigaël et un mystérieux homme en noir.

J'ai été vraiment emballée par la première partie, qui détaille le début de l'épidémie, sa propagation, et les vies des futurs survivants que nous allons suivre. Certes, il n'y a rien de surprenant ou de particulièrement original quand on est familier du genre, mais Stephen King a toujours un talent certain pour créer une ambiance particulièrement prenante.

Les choses ont commencé à se gâter pour moi dans la deuxième partie. Alors que c'est celle où nous suivons nos groupes de survivants, et donc où j'aurais aimé un meilleur approfondissement de leur psychologie, seuls certains d'entre eux sont vraiment exploités. Les autres en arrivaient parfois à se mélanger dans ma tête, et il me fallait un peu de réflexion pour me souvenir de qui était qui. Pour ne rien arranger, les chapitres sautent de groupe en groupe, chacun gagnant de nouveaux membres entre les chapitres mais sans que l'on sache vraiment comment. Pour le coup, je pense que cela vient de ma version du livre, mais je trouve un peu étrange qu'un éditeur l'ait laissé paraître ainsi.

De plus, ce que j'aime dans le post-apo, c'est l'aventure humaine, les challenges rencontrés, et l'espoir (ou non) d'une reconstitution de la civilisation. Je pensais que ce dernier point allait être abordé lorsque les survivants se regroupent à Boulder, mais là encore, tout est beaucoup trop survolé à mon goût.

Et surtout, le côté humain est presque complètement occulté par la lutte entre Abigaël et Randall Flagg. Alors oui, je comprends la symbolique de l'opposition entre le Bien et le Mal, mais je trouve que cela rend la fin beaucoup trop facile. Ainsi donc, il suffirait de faire "ça" (sans spoiler) pour que l'humanité reparte sur de bons rails ?

Alors, je ne peux pas dire que ce livre soit mauvais, et j'ai passé un agréable moment de lecture, mais ce n'est définitivement pas le roman mémorable que j'attendais. En revanche, si j'ai l'occasion de tomber sur l'édition intégrale, je pense que je la lirai afin de voir si cela change mon ressenti de ce roman.

Challenge Pavés 2014-2015
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Dense, inquiétant, presque angoissant, le fléau 1 est un livre qui m'a donné le tournis avec sa « super grippe », ses routes désertes et jonchées de voitures accidentées et de cadavres et ses survivants qui ont les mêmes visions et font les mêmes cauchemars. Ils sont peu nombreux, ont survécu à ce qui a tué 99,4 % des humains mais on sent (en fait, on sait) que ce n'est pas fini pour eux. Et si l'on a conscience, à la fin du premier tome, qu'une convergence des immunisés va avoir lieu au second tome, on sent aussi que l'étau se resserre sur eux et que quelque chose se prépare. Quelque chose de terrible.

Je n'ai pas encore commencé la seconde partie de ce pavé de plus de 1 500 pages mais j'ai franchement aimé sa première partie et j'ai quand même hâte de retrouver certains personnages que j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir et à suivre tout au long de ce premier tome (Stu, Nick, Frannie, Larry, mère Abigaël…). J'ai hâte aussi de savoir ce qui va leur arriver même si certains détails ne laissent rien présager de bon. La question de la lutte entre le bien et le mal n'est qu'esquissée dans cette première partie, je pense qu'elle sera bien plus approfondie dans la seconde. Voilà qui promet quelques frissons… Mais pour l'instant, j'ai préféré faire une pause parce que j'ai trouvé que cette lecture n'était pas de tout repos… Les quelques similitudes avec la situation que nous vivons depuis un an et demi et le côté post-apocalyptique de la chose m'ont paru un peu éprouvants. Mais qui sait, peut-être que d'ici la fin de l'année je vais me décider à plonger dans cette deuxième partie et à finir cette oeuvre gigantesque.

Difficile de parler davantage d'un livre dont je ne connais pas encore le dénouement alors je m'arrêterai là pour le moment en espérant seulement prendre autant de plaisir à lire la seconde partie du Fléau que j'en ai pris à la lecture de la première. Mais connaissant maintenant un peu (de mieux en mieux) Stephen King, j'en suis quasiment persuadée.
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Quel pavé! Dire qu'il m'en reste un de la même épaisseur à lire! C'est bien le seul bémol que je peux trouver à ce livre. On sent les pages par endroit qui se tourne. On a demandé à Stephen King de ratiboiser son roman à sa première sortie. Ayant lu la première partie du texte intégral, je peux comprendre qu'on puisse se passer de certains passages. Même si comme le dit l'auteur lui-même, si ces passages ne sont pas primordiaux pour l'action, ils le sont pour autant pour les personnages, le réalisme de l'histoire.
Le reste va du très plaisant au vraiment très flippant! L'idée de base est intéressante : une maladie qui sévit avec un taux de contagion de 99,4 %. J'ai d'ailleurs eu des sueurs froides quand je me surprenais à tousser durant ma lecture... Roman-choral, on arrive très vite à saisir qui s'en sort et qui ne s'en sort pas, pour la simple raison que Stephen King accorde à certains personnages des pages entières sur sa psychologie, son vécu, sans trop de rapport avec la maladie et qu'au chapitre suivant, il décide de montrer la propagation de la maladie. L'écriture a donc un rythme différent, mais plaisant.
Plus que le rythme, c'est le réalisme de Stephen King qui me fait si l'apprécier. On vit la propagation de la maladie et la réaction des différents personnages survivants. On suit leurs périples, leurs doutes, leurs réactions. Les survivants sont loin d'être des superman, ce qui est d'autant plus réaliste puisque la maladie ne va pas épargner que les plus nobles d'esprit. Quant à certaines scènes, tu compatis comme tu frémis. .
A la croisée des chemins entre le post-apocalyptique, le roman d'anticipation et le fantastique, ce roman écrit dans les années 70 imagine une société dramatiquement réaliste sur bien des points... On reste tout de même sur beaucoup de mystères, notamment concernant l'Homme noir...
La fin de ce tome 1 nous laisse sur un malaise, concernant le personnage d'Harold. Et j'ai l'impression que le Livre de poche a divisé les tomes plus en fonction du nombre de pages qu'en fonction du sens. Je ne serai pas étonnée que le tome 2 commence tout de suite, là où ça s'est arrêté. Par conséquent, si je ne vais pas lire le tome 2 dans la foulée, je vais très certainement le lire prochainement.

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Depuis le début du confinement, je n avais de cesse de songer à ce roman, que je devais avoir lu une dizaine d années plus tôt. Après avoir cherché longtemps dans mes livres, je suis tombée sur ce premier tome, que j ai entamé avec délice.

L histoire commence donc avec un militaire qui déserte en pleine nuit, et obligé sa femme et sa fille à quitter leur bungalow pour s éloigner au maximum de la base militaire. Il tousse de temps à autre.

On découvre en parallèle Frannie, qui est tombée enceinte d une homme qu elle ne connaît pas plus que ça et qui ne lui inspire finalement pas grand chose. Ses parents toussent beaucoup et se mouchent...

À une station à essence, Stu et d autres voient une voiture zigzaguer. Elle s approche dangereusement et finalement rentre en collision avec les pompes à essence. A l intérieur, un militaire, sa femme et sa fille. Les deux femmes sont mortes, de la morve partout sur le visage. le militaire ne cesse de tousser et on doit appeler une ambulance.

Voilà le début de ce roman terrible de Stephen King. Un virus a échappé à tout contrôle et décime la population à une vitesse effroyable. Toux, problèmes respiratoires, fièvre... Et une contagion de 99,4%. On suit les survivants qui bizarrement n ont aucun symptômes. Ils font des rêves étranges... Ils rêvent de l'homme en noir, dont ils n arrivent jamais à percevoir le visage, mais qui laisse un courant d air glacé sur son passage. Ses yeux de belettes les terrifient. Et d autres songes les mènent vers une vieille femme noire, mère Anigael. Cette femme au coeur pur et à la bonté suprême les appelle. Et leur demande de la joindre au plus vite.

Je conseille vivement ce roman, parce qu il presente un savant mélange de fantastique et de réalisme. Les personnages sont imprégnés de cet humour noir qui caractérise tant Stephen King, et le récit est haletant. Ils nous tient en haleine du début à la fin de ce premier tome.
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Une alarme défaillante dans un centre de recherche de nouvelles armes bactériologiques, un garde qui préfère prendre la poudre d'escampette plutôt que de mourir à l'intérieur, et c'est un virus mortel terriblement contagieux qui se retrouve dans la nature. C'est l'hécatombe à travers tout le pays. Les quelques survivants tentent de se regrouper pour s'organiser. Ils ne sont pourtant pas au bout de leurs peines : un combat aux allures d'apocalypse se prépare. Deux leaders rassemblent leurs troupes, l'homme en noir pour le Mal, et une centenaire pour le Bien.

La préface mentionne que la première édition du livre comportait des coupes dans le récit, et on peut comprendre pourquoi. L'intrigue avance très lentement, d'autant plus qu'on se doute plus ou moins de ce qu'il va se passer au vu de la quatrième de couverture. Alors certes, les personnages sont très bien travaillés, leurs peurs secrètes sont dévoilées et on sent bien qu'il ne faudrait pas grand chose pour que certains disjonctent complètement. Cependant, une mise en place de 750 pages, ça reste quand même un peu long (surtout quand on ne peut pas enchaîner tout de suite avec le second tome !).
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Je commence à prendre goût aux lectures communes et c'est pour cela que j'ai demandé à Jessica (alias Plumette) de m'accompagner dans l'une d'entre elles. D'un commun accord nous avons choisi « Le fléau » – la version intégrale de 1990. Merci de m'avoir accompagnée durant une partie du périple.

Il faut remettre le récit dans son contexte. En 1969, Stephen King écrit une nouvelle nommée « Une sale grippe » qui sera publié en France dans le recueil de nouvelles « Danse macabre ». En 1978, l'auteur reprend son texte et en fait une version très longue de 1500 pages. Son éditeur de l'époque a jugé, à juste titre, qu'il fallait le tronquer et en faire un roman de 576 pages, publiés dans notre contrée en 1988 (injustement relié avec le premier tome dans la base de données Babelio). C'est par ailleurs cette version que j'ai lue il y a quelques années. Deux années après cette publication, « Le fléau » se voit éditer dans une édition complète. Ça se complique encore une fois, puisque les versions françaises sont initialement découpées en 3 tomes (celles que j'ai, chacune faisant presque 580 pages), puis en deux depuis sa réédition.
Ce qui faut retenir :
→ 1969 : ébauche d'une nouvelle nommée « Une sale grippe » qui n'a absolument rien à voir avec « Le fléau », mais qui est le point de départ pour le récit.
→ 1978 : L'auteur reprend son idée et en fait une version longue.
→ 1979 : « Le fléau » première version paraît aux États-Unis d'Amérique.
→ 1988 : « Le fléau » première version est édité en France (576 pages)
→ 1990 : La version originale reprend les 1500 pages.
→ L'édition française « Le fléau » par la maison d'Édition « Jai lu » est découpée en 3 tomes
→ La dernière édition française est découpée en 2 volumes (Le livre de poche)

Je ne gâcherai pas grand-chose si je vous dis que tout part d'un virus, puisque nous le découvrons dès le prologue. Tout démarre sous les chapeaux de roues. Mais ce livre c'est surtout un Stephen King, avec toutes les qualités et les défauts que l'on peut lui reprocher. le récit souffre, durant les 300 premières pages de passivités, avec une multitude de personnages tous aussi développés les uns des autres. Certains et certaines apprécieront. Pour ma part, ça donne des passages assez ennuyeux et longs, ce qui casse la dynamique. Je me suis un peu perdu avec tous ces protagonistes, mais j'ai apprécié quelques-uns.

Les deux-cents dernières pages rehaussent le récit – par ailleurs font partis de la version allégée de 1988. L'auteur arrive avec justesse, à donner une ambiance post-apocalyptique, un sentiment de solitude, à jouer sur les peurs (cauchemars, claustrophobie). Sur la toute fin, on notera une note de surnaturel qui font penser à « Swan Swong » de Robert McCammon. Par ailleurs, on y trouve quelques similitudes.

Stephen King critique la civilisation américaine, la pudeur, la religion, le milieu carcéral, la drogue… C'est fascinant à quel point il nous la dépeint avec justesse. Quant à son écriture, elle est tantôt imagée, très bien écrit et parfois familière. En fait, il s'adapte au personnage. Ainsi un criminel se verra affligé de paragraphe cru, violent et même vulgaire. Un protagoniste mature (je pense à Stu) aura lui une réflexion sur la vie.

J'en sors sur une note positive, malgré les lourdeurs du premier tiers. J'ai les deux autres volumes et j'hésite à me plonger dedans d'autant plus que j'ai déjà lu la première version, que j'avais bien aimé.
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Voici un livre vraiment spécial. (critique pour les deux tomes)

Plusieurs semaines après sa lecture je reste vraiment marqué par cet ouvrage de 1500 pages.

Cette histoire est vraiment très forte, on apprend à connaitre ces très nombreux personnages de manière extrêmement détaillée et c'est probablement ce qui rend cette lecture du premier tome un peu longue et difficile.

Trop de personnages, trop de détails, ça traîne en longueur... mais ne serait-ce pas justement ce point qui le rend finalement si spécial et si prenant une fois que l'histoire se développe, après la rencontre de mère Abigaël ?

Puis, dès le deuxième Tome, lorsque l'auteur passe d'une personnage à l'autre, on a l'impression de connaitre en détail la personnalité de chacun jusqu'à imaginer clairement la réaction qu'ils auront aux événements en cours.

Après le 1er tome je n'étais pas vraiment pressé de passer à la suite. Je manquais de courage pour m'embarquer à nouveau dans ce très long fleuve de lecture mais finalement ce 2ème tome a été avalé à grande vitesse car l'histoire avance, s'emballe, se déchaîne jusqu'au 300 dernières pages ou le suspens et la tension est à son comble.

Une fois terminé, oublié les longueurs du début, on ne peu que constater s'être plongé dans une aventure incroyable et inoubliable.
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