Nécro

Nécro – Stephen King – 128 pages – Albin Michel (Merci à @krisk pour le conseil !)
Le journalisme c'est l'inverse de la publicité ?! Notre héros aux convictions bien ancrées va connaître des déboires professionnels et devoir se retrouver un job (son caractère de cochon ne facilite pas les choses ! ) Il finit par trouver un Truc, mais c'est pas Facile. Cependant le malheur des uns faisant le bonheur des autres, notre héros va pouvoir couvrir le Scoop de la big boss, Jeroma, étouffée dans son vomi… Mike réalise la rubrique Nécro du Journal avec sa fidèle Kates, mais tout cela prend une tournure étrange. Je trouve que c'est une belle petite et courte nouvelle, sans prétention (du moins je la vois comme ça…) .
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Nécro de Stephen King est une nouvelle, et je ne m'attendais donc pas à autre chose qu'une petite histoire à la façon King.
Et c'est effectivement ce que j'ai eu.
Je vous épargne les grands discours et je vais directement aller à l'essentiel, j'ai beaucoup aimé ce livre et ce fût une chouette parenthèse entre mes polars !

Nécro de Stephen King est une nouvelle du grand maitre. Une histoire intéressante qui aurait été digne d'en faire un roman, peut être du travail bâclé vu le talent de l'auteur, tout de même une bonne histoire

Le synopsis de cette nouvelle a titillé m'a curiosité et c'est tout naturellement que je me suis lancée à sa découverte ! Je dois dire que j'ai adoré l'idée, mais je suis restée sur ma faim.

Dès le départ, j'ai été happée par cette histoire, qui nous est directement contée par le personnage principal, Michael Anderson, c'était très immersif. L'intrigue s'installe de manière progressive, on apprend à connaitre le protagoniste, qui est d'ailleurs plutôt sympathique à suivre, par son aspect ordinaire il n'est pas difficile de s'identifier à lui ou de le comprendre. Puis arrive le moment tant attendu, la découverte du pouvoir qu'il possède, et à partir de cet instant, le récit prend une tournure légèrement horrifique, avec une ambiance typique à la Stephen King. C'était aussi prenant que glaçant, les personnages qui gravitent autour de Michael sont certes peu nombreux, mais ils sont réalistes ! Je ne peux que souligner ce détail avec ferveur, dans une aussi petite nouvelle, ce n'est pas donné au tout le monde d'arriver à rendre ses personnages aussi consistants que réalistes. Vous me direz, Stephen King n'est pas n'importe qui ! En tout cas, le tout est cohérent, j'ai adoré l'ambiance avec cette tension qui monte crescendo jusqu'à atteindre son apogée lors des révélations, mais aussi le fait de me sentir oppressée par la situation. C'était génial.

Mais le principal reproche que j'ai à faire, c'est que justement, après cet apogée, tout retombe trop vite. J'ai été très frustrée par ce procédé, même si avec du recul, la dernière phrase du texte ne pouvait pas mieux clôturer cette histoire, je trouve ça vraiment dommage que ça s'arrête aussi brusquement. Je pense sincèrement que cette histoire aurait mérité d'être développée à la manière d'un roman, rien qu'à voir tout ce dont Stephen King a pu être capable d'imaginer en une aussi courte nouvelle, le résultat aurait été incroyable.

Il n'en reste pas moins que j'ai passé un très bon moment, que ce soit par le scénario, l'ambiance ou les personnages ! Je regrette simplement ce dénouement abrupt.

J'ai l'impression que ce livre détone un peu des Shinning, La ligne verte, Simetierre, Misery… Peut-être l'auteur veut-il montrer d'autres facettes de lui ; d'autant que j'ai lu Laurie, juste avant.
Je dis cela, mais je ne suis pas un spécialiste de Stephen King, loin de là !
J'ai trouvé l'idée originale, celle de tuer par la rédaction de la nécrologie de la personne visée : c'est le pouvoir des mots, et du mensonge !
A noter le style humoristique dans la nécrologie.

nécrologies assassines : Leur rédaction par un jeune journaliste produit des effets spectaculaires quand il les expérimente sur des personnes vivantes.

Michael Anderson a convaincu un magazine de l'embaucher grâce à un ton satirique. Il a su s'approprier un style pour rédiger la rubrique nécrologique des People, loin des éloges conventionnels habituels. En effet, à composer de mordantes diatribes sur les personnes décédées, il finit par connaître un vif succès grâce à sa chronique. Alors, fort de sa notoriété médiatique, il sollicite une promotion. Refusée.
Furieux, il évacue sa colère en couchant sur papier une nécrologie fictive de sa supérieure hiérarchique. Et par un hasard surprenant, celle-ci succombe dans les heures qui suivent selon les conditions décrites dans son brouillon.
Détient-il un pouvoir étonnant ? Pour le savoir, il teste un jeu dangereux…
mon avis
Stéphane King, le roi de la fiction surnaturelle (lisez ma chronique : élévation) illustre avec talent une idée déconcertante dans cette nouvelle. Elle est incluse dans « Le Bazar des mauvais rêves » (2016, mais publié Albin Michel en 2023).

En exploitant sa trouvaille dans cette nouvelle pour la rendre « crédible », il invite le lecteur à se représenter cette réalité. On serait presque tenté de s'imaginer en possession de ce « don » comme le héros, un pouvoir de sélectionner les méchants, et les éliminer en toute impunité. Efficace, mais très effrayant, n'est-ce pas ?

La recette King a encore réussi. La dose de surnaturel existe, et donc le principe de base du récit demeure improbable. Enfin, espérons-le ! Selon son habitude, l'auteur ne manque pas de subjuguer son public. Dans un premier temps, il assimile le concept innovant, puis se l'approprie pour s'interroger sur l'application d'une telle éventualité dans SA réalité.

Ce n'est pas une nouveauté puisque ce titre est tiré du recueil " le Bazar des mauvais rêves " . Je suis fan de cette collection et je ne pouvais pas m'empêcher de me procurer celui-ci. 

Michael Anderson est un journaliste aux allures de véritable geek. Il travaille chez Néon Circus et rédige des nécrologies venimeuses et comiques. Il connait un franc succès puisque ses chroniques sont les plus visitées sur le site.

Alors pourquoi ne pas demander une augmentation auprès de sa rédactrice en chef, Jeroma Whitfield.

Mais cette dernière s'y oppose. Alors Michael tout mécontent, écrit une nécrologie sur elle. Jeroma est retrouvée morte et chose étrange les circonstances de sa mort ont des similitudes avec la nécrologie de Michael.


Ce journaliste a le pouvoir de vie et de mort et comprend qu'il a une maitrise totale de ce don. Mais il faut éviter d'en parler à son entourage sauf que….


" Nécro " est une nouvelle assez cruelle car souhaiter la mort de quelqu'un est pervers. Mais c'est tellement tentant que ça en devient addictif pour notre journaliste.

" Car chaque fois que j'écrivais une nécro sur quelqu'un de vivant, l'envie de recommencer augmentait. C'était comme l'héroïne : prends-en une ou deux fois, il est encore possible de s'arrêter. " 

Stephen King montre ainsi le basculement de l'être par l'atrocité de ses actes. " Nécro" est une nouvelle très courte plus de 120 pages qui aurait mérité une fin plus détaillée et de ce fait je suis restée sur ma faim. Malgré ce point négatif, " Nécro " fut intéressant à lire.

Je n'ai pas trop l'habitude des nouvelles de Stephen King, et en terminant celle-ci je comprends pourquoi: histoire intéressante (comme toujours), bien troussée (comme toujours), mais ... King est très fort pour nous emmener dans des ruelles sinueuses autour de son récit, pour nous présenter ses personnages en profondeur. C'est ce qui manque un peu ici, et donc définitivement je préfère ses romans. Mais il reste toujours un maître pour moi.

Michael Anderson écrit des nécrologies sarcastiques et volontairement irrévérencieuses pour un journal à ragots. Ses chroniques plaisent au public et il rencontre son petit succès, ce qui lui donne l'audace d'aller demander une augmentation à sa cheffe de rédaction qui, bien évidemment, la lui refuse… Pour décharger sa colère, il écrit la notice nécrologique de sa patronne et découvre avec horreur et fascination que celle-ci est morte peu après leur altercation, dans des circonstances étonnement assez proches de ce qu'il avait écrit…Il devient vite clair que notre narrateur a une sorte de pouvoir et qu'il ne vaut mieux pas qu'il écrive votre rubrique nécrologique si vous voulez rester de ce monde…

Cette nouvelle de Stephen King n'est pas sans rappeler le manga Death Note avec ce pouvoir de vie ou de mort et la tentation du pouvoir de rendre sa propre justice.

On assiste à la découverte de ce pouvoir par le narrateur, ses conséquences inattendues également et surtout la question du risque que cela constitue de détenir le sort des autres entre ses mains. Et de ce qu'il adviendra si d'autres découvrent que l'on possède cette capacité…

La tension monte peu à peu quand Mike comprend l'addiction que ce pouvoir peut représenter et surtout le danger que constitue le fait que d'autres soient au courant de son don. Je suis habituée avec les histoires de Stephen King à voir l'horreur s'installer peu à peu et surtout, voir combien il suffit de pas grand-chose pour pousser l'humain à révéler ses côtés les plus sombres. On assiste à cette bascule dans cette nouvelle. En revanche, j'ai trouvé que l'auteur éteignait un peu trop rapidement le feu qu'il avait créé, avec une fin un peu trop facile et conventionnelle qui ne lui ressemble pas trop.
Le message en filigrane n'en reste pas moins appréciable avec cette question du pouvoir des mots, notamment des journalistes avec leur audience qui peuvent mettre quelqu'un à terre par un simple article.

Une nouvelle horrifique sympathique du Maître du genre, mais qui aurait pu bénéficier d'une fin plus poussée pour être parfaitement glaçante.

Michael Anderson, journaliste pour un site web où il est payéavec un lance-pierre, découvre qu'il peut tuer les gens en écrivant leur nécrologie. C'est suite au refus de sa big boss pour sa demande d'augmentation qu'il s'en rend compte. de rage, il va écrire sa nécrologie au vitriol et découvrir quelques heures plus tard que la grande faucheuse l'a écouté.

Une novella de 90 pages sans chapitre, se lisant d'une seule traite où le narrateur nous raconte la découverte de son étrange don.
C'est une bonne lecture mais pas non plus celle qui me restera en tête de Stephen King.