Salem

Au début du roman, un homme et un enfant ont fui Salem, devenue ville fantôme. « Pas un seul enfant, rien que des boutiques obscures, des maisons désertes, des pelouses en friche et des routes défoncées. » (p. 15) Que s'est-il passé là-bas et pourquoi l'homme veut-il y retourner ?

Retour en arrière. Ben Mears, écrivain au succès déjà bien établi, revient à Salem pour exorciser de vieux souvenirs liés à Marsten House, cette vieille demeure en ruine qui surplombe la ville. Voilà qu'un enfant disparaît et qu'un autre meurt dans des circonstances étranges. D'autres morts suivent. Peu à peu, la terreur se répand dans Salem, lentement, insidieusement. Barlow et Straker, qui ont loué Marsten House, sont-ils responsables de l'inexorable extinction de la ville ? « Il n'y eut personne pour déclarer la ville morte en ce matin du six octobre ; personne ne savait qu'elle l'était. Elle conservait, comme les cadavres de ses habitants, toute l'apparence de la vie. » (p. 288) le courage de Ben Mears et la foi du père Callahan seront-ils suffisants pour sauver les hommes des démons ? « L'Église est une force, et on ne met pas une force en marche pour n'importe quoi. » (p. 284)

Stephen King signe un bon roman sur les vampires. Il connaît ses classiques et l'ombre noire de Dracula plane sans jamais peser. Il est plaisant que la fin du texte soit ouverte : l'homme et l'enfant du début sauront-ils venir à bout des monstres ? Cette question n'appelle pas une suite au roman, mais titille l'imagination du lecteur et le met face à ses interrogations sur la mort. « Qu'est-ce que c'était que la mort ? Pas compliqué. C'était quand on tombait entre les mains des monstres. » (p. 142) En dépit d'un début assez poussif, Salem est un texte tout à fait honorable du maître de l'horreur.

Je continue ma poursuite de la découverte de King. On m'avait beaucoup conseillé Salem...et puis quel meilleur moment qu'Halloween ? Donc me voilà lancée. Péniblement au début, je l'admet. L'histoire et l'ambiance sont longues à se mettre en place, mais ça ne m'a jamais dérangée et puis, c'est un peu le passage obligé chez Stephen King. Ce sont la malheureuse police de caractère et les nombreuses coquilles et fautes de cette édition pocket de 1997 qui auront ralenti ma lecture. Mais tout de même, j'ai plongé dans cette ambiance inquiétante et effrayante à souhaits.

Jerusalem's Lot, dans le Maine ( bien sûr ), au milieu des années 1970, des phénomènes sinistres se produisent à la chaîne, rappelant les événements vieux de 20 ans.
Un batterie de personnages attachants, inquiétants, courageux, déterminés. Des lieux glauques à souhaits, des situations effroyables de terreur….wahou ! J'ai eu des frissons, la chair de poule, j'ai eu du mal à m'endormir...et j'ai adoré ça. Bref, c'est dit : j'adore King et je ne vais pas m'arrêter en si bon chemin.

Je n'ai pas réussi à lire les derniers romans de l'auteur, soit je n'accrochais pas, soit ça me semblait trop lourd, soit je ne sais pas trop... Mais ce roman a été écrit en 1975 et la magie de Stephen King a opéré !

Un conseil si vous ne savez pas à quoi touche la partie fantastique du roman, ne lisez pas la préface.

Dès le début du roman, on est mis dans l'ambiance, l'horreur et surtout le mystère. Pour moi c'est ce qui caractérise vraiment les oeuvres de Stephen King. On frissonne, on se questionne et même quand on apprend ce qu'il se passe, on reste épouvanté par les événements.

J'ai adoré découvrir les personnages principaux qui ont chacun un petit quelque chose qui les rend touchant. Mais j'ai beaucoup aimé découvrir ces courts passages racontant les choses que vivent les habitants du village. On vit clairement avec tous les personnages et on a l'impression d'être avec eux à vivre tous ces événements inexplicables et effrayants.

Dans la dernière version du livre, des histoires sont ajoutées en plus, une sur le passé et une sur le futur mais aussi les modifications que l'auteur a apporté à son roman, ça ajoute une autre dimension à l'histoire de base et apporte des informations en plus sur l'histoire du village.

Quel bon roman !

La plongée dans l'horreur et la terreur est très lente, laissant le lecteur bien s'imprégner de l'ambiance de cette petite ville du Maine. La description est faite à travers les yeux de Ben Mears un écrivain qui a passé son enfance ici et qui revient après de nombreuses années, et les souvenirs, parfois étranges, viennent érailler cette communauté trop lisse.

Passionnant à tout point de vue, le lecteur est plongé, happé, et lorsqu'il comprend ce qu'il se passe vraiment, il est trop tard. Personne n'en sortira indemne. Et commence alors une course folle, haletante, suffocante ...

Au-delà du roman d'horreur mettant en scène des vampires, Stephen King nous livre aussi une enquête à partir des personnages principaux, une étude de moeurs de la société d'une petite ville de province à partir d'une multitude de personnages secondaires et une réflexion sur le Mal.

Mené de main de maître, Stephen King s'y entend pour distiller cette atmosphère pesante, lourde, qui fera que le lecteur tourne les pages de plus en plus vite, frissonnant lui-même en espérant se libérer des créatures de la nuit qui inévitablement viendront le hanter.

Du grand art pour un roman de jeunesse de l'auteur qui montre là, dès 1975 tout le potentiel qui fera de lui un auteur majeur de notre époque.
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Quand le King annonce en quatrième de couverture "Salem est l'un de mes meilleurs romans, l'un des plus effrayants aussi" , tu te dis mais dans quelle lecture je m'embarque ^^.
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Et bien le King avait raison, Salem est juste excellent ! J'ai adoré ma lecture.
Stephen King a vraiment l'art de d'installer décor, personnages, suspens... il attire par ses descriptions le lecteur, on a vraiment l'impression d'être un personnage à part entière, d'être dans l'histoire, de la vivre, la subir... donc comprenez bien que l'action ne démarre pas tout de suite faut bien 100 à 150 pages pour que les choses changent !
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Salem, petite ville isolée Maine, où tous les habitants se connaissent plus ou moins... C'est dans cette ville qu'un écrivain va s'installer pour écrire ce qu'il espère être son futur best-seller ! C'était sans compter la suite des événements...
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Petit à petit la bourgade va sombrer dans le Mal !!
Une atmosphère pesante, lourde, stressante, opressante, flippante... bref un livre qui nous fait passer par toutes sortes d'émotions !
Stephen King est un maître pour manier le récit c'est certain !!
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Malgré le côté fantastique, ce livre est d'un réalisme effrayant ! Écrit dans les années 70, ce livre reste et restera dans l'air du temps !!
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Un pti conseil : ne lisez pas ce livre le soir ou la nuit ! Ne lisez pas ce livre si vous habitez dans une vieille bâtisse ou une maison faite de bois ! Ne lisez pas ce livre seul .... mais si vous voulez vivre de bons moments angoissants et bien ne m'écoutez pas sur les conseils précédents 😉

J'ai été ravie de cette longue lecture, pleine de frissons et d'horreurs ! Voisine d'un cimetière, j'ai eu un peu de mal à le lire à la tombée de la nuit... Malgré mes cheveux dressés sur le crâne, j'ai succombé à l'obscurité naissante de la ville de Salem. Dans cette bourgade qui semble plutôt sympathique au début, Stephen King nous convie lentement à un festin sanguinaire. de par les yeux de notre héros, Ben Mears, on fait tranquillement connaissance avec les habitants, on s'y attache, on découvre leurs vies, leurs habitudes, leurs familles, leur gentillesses, (ou leurs folies). L'ambiance est de plus en plus sombre, inquiétante, de quoi éveiller notre palpitant ! La magie de ce roman est que, forcément, il ne se passe pas toujours un évènement qui nous ferait frôler la crise cardiaque, mais il s'agirait plutôt d'une douce descente aux enfers.

Ma préoccupation première fut, sachant qu'il s'agissait d'un livre sur les vampires, de savoir comment l'auteur allait nous présenter ces monstres mythiques nocturnes. Allait-il s'agir de monstres sans réelle intelligence, qui roderaient dans les caves à la nuit tombée ? Ou s'agirait-il d'êtres mesquins, intelligents, qui feraient tout pour que vous vous retrouviez dans cette fameuse cave, au crépuscule ? Ce fut réellement ma première interrogation en commençant ce roman. Au final, le plus important, est que je n'ai pas du tout été déçue !

Un bon roman sombre que je vous conseille, malgré une légère déception pour le final, qui, pour ma part, n'a pas pris autant d'ampleur que ce que j'avais pu imaginer, et qui ne conclut pas à la perfection, cette lente agonie qui nous est tellement bien raconté, tout au long de notre lecture.
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Encore une fois un coup de maître de la part de mon
auteur américain favori. Salem est pour moi un de ses
plus beaux romans.
Je m'explique : l'écriture y est juste grandiose, au fil des pages cette plume si belle nous confronte à l'angoisse, à l'angoisse pure. Et ainsi le roman se lit avec une rapidité exceptionnelle.
le début peut sembler long mais pour ma part il m'a permis d'entrer pleinement dans le décor et d'appréhender la peur qui je le savais allait rapidement venir.
Salem n'est pas une histoire de sorcière comme son titre peut nous le faire penser, c'est les vampires qui prennent le dessus ici. D'ailleurs si vous avez la même édition que moi, (Dans la nouvelle version que j'ai acheté du Livre de poche) il y a deux nouvelles en bonus et des scènes coupées.
King explique en préface à quel point Dracula de Bram
Stoker l'a inspiré (qui est aussi un superbe roman). En
bref, ce fut une belle lecture pour moi ou l'écriture de
Stephen King est à son apogée.

Si je vous dis Salem, vous pensez à des sorcières? Hé bien c'est raté avec le Salem de Stephen King. Salem c'est pour Jerusalem's Lot, charmante petite bourgade américaine dans laquelle deux étranges personnages vont s'installer et commettre des meurtres contre nature. Car il s'agit bien de vampire ici. Stephen King revisite ce mythe séculaire en plaçant son intrigue dans une ville moyenne américaine du Maine.

Marsten House domine la ville, perchée sur sa colline, et on y chuchote qu'il doit s'y passer de drôles de choses. Ben Mears, écrivain, revient justement à Salem pour exorciser ses cauchemars d'enfance liés justement au manoir. Il va très vite se rendre compte que les habitants de Marsten House n'ont qu'une chose en tête: se nourrir de sang frais.

Dire que j'ai aimé ce roman est un euphémisme. J'y étais bien! J'ai tout aimé. A commencer par Ben et Mark, les personnages principaux. Un écrivain et un enfant, encore une drôle association pour l'auteur mais qui fonctionne à merveille et qui montre que seuls ceux qui possèdent encore un pouvoir d'imagination immense sont à même de comprendre ce qui se déroule à Salem.

Dès lors, la machine s'emballe. Une fois le décor et les personnages posés, le lecteur est face à l'inévitable: des habitants bien tranquilles qui se transforment tous en vampire… Stephen King impose son propre mythe avec ce roman. Les personnages meurent les uns après les autres. C'est sombre, parfois effrayant mais tellement bon! J'ai eu du mal à ne pas avaler les pages de ce roman qui se laisse dévorer et qui installe une tension extrême!

Je ne peux que vous conseiller cet excellent roman que je relirai, c'est certain, juste pour le plaisir de frissonner!
Lien : https://carolivre.wordpress...

Salem est le deuxième roman de Stephen King , écrit en 1975, alors quand on le lit en 2021 il y a un côté vintage que j'adore. Tout est parfait pour mettre en place un climat de terreur : petite ville du Maine un peu retirée, la Marsten House maison maudite qui domine la ville et semble surveiller ses habitants.
Dans la première partie du roman, on fait connaissance de la ville de Salem, de ses habitants, de leur quotidien et de cette atmosphère lourde qui pèse sur les lieux. Ben Mears, un écrivain, revient sur les traces de son enfance pour écrire son nouveau livre.
Petit à petit, l'action se met en place, et lorsque l'on commence à comprendre, il est déjà trop tard. Les événements terrifiants s'enchaînent et on est pris dans l'action. Même si on a peur on enchaine les pages pour connaître la suite.
Bref un très bon roman de Stephen King !

je me suis attaqué à un joli pavé de plus de 600 pages que je ne connaissais pas. Il s'agit de Salem, le deuxième livre de l'écrivain.
A l'inverse de la quatrième de couverture et de l'avant propos de l'édition du livre de poche, je ne vous dévoilerai pas la thématique principale.Bim j'ai soûlé pas mal de gens ( coucou @booksandmartini) mais ça me semblait normal. J'ai malheureusement été spoiler et je le regrette car ça a un peu gâché mon plaisir de lecture. Néanmoins ce fut une excellente lecture, encore un bon King pour moi.
Alors comme souvent chez le King, l'histoire met un peu de temps à se mettre en place. Je préfère prévenir si vous cherchez de l'action dès le début, ce n'est pas dans ce début de livre que vous le trouverez. Néanmoins je peux vous assurer que la dernière partie se lit à une vitesse folle tant l'action est puissante.
Du côté des personnages, ils sont toujours aussi profonds. le personnage principal de ce livre est un écrivain. J'aime tellement quand le King parle d'écriture et des écrivains. Ce sont d'ailleurs souvent ses personnages principaux comme dans Misery, Ça ou encore Sac d'os.
Ce que j'aime par-dessus tout chez le King et dans ce livre plus précisément, c'est que le côté fantastique est ancré dans la réalité. Les personnages sont confrontés à ce qu'il y a de plus surnaturel et pourtant, tout reste assez logique. Ils se posent les bonnes questions et ça ne part dans n'importe quoi. C'est extrêmement bien construit.
Je ne peux pas vous dire que ce livre c'est rebondissements sur rebondissements, l'auteur prend son temps pour créer une histoire profonde et originale. Alors que le sujet a depuis longtemps été traité par la culture populaire.
Quant à l'histoire, elle est raconte d'une certaine façons propre à l'auteur qu'on retrouvera dans plusieurs de ses livres. En effet il passe d'un personnage à autre en racontant ce qui leur arrive dans un même espace-temps. Cela donne une bonne fluidité au récit.
Comme souvent on retrouve aussi des thématiques qui lui sont chères. Notamment ici la vie dans les petites villes.
Encore une fois je suis assez épaté par le King.