Salem

Edition intégrale à l'occasion du trentième anniversaire de sa parution aux Etats-Unis. Deux nouvelles inédites sur le village de Salem, de nombreuses scènes coupées et les photos extraordinaires de Jerr N.Uelsman.

Comme il dit lui-même, Dracula de Bram Stoker l'a marqué dans sa jeunesse. Pour ce roman fantastique, il ne réinvente rien sur le sujet : il ne fait que transposer le lieu géographique (encore un trou perdu) et une même équipe d'aventurier en chasseur de vampire. On a également la fiancée du héros qui est vampirisée. Et une semi-hapyy-end
Néanmoins les descriptions des personnages (nombreux) et de la ville de Salem sont réalisées d'une façon telle qu'on s'attache à ce trou perdu d'Amérique. le reste, c'est du déjà vu...

Les deux nouvelles auraient pu être insérées dans l'histoire. La première permet de comprendre l'origine du mal qui est lié à ce maison sur la colline (par l(intermédiaire de lettre comme le roman de Bram Stoker). La deuxième nous montre la ville fantôme de Salem, ville à éviter car les vampires y sévissent encore (d'où l'impossibilité d'un nettoyage complet par Mark et Ben).

Que faire si au lieu d'une bête abbaye en ruines, un monstre sanguinaire décidait de choisir une petite ville américaine moderne ? Voilà le postulat de base de ce roman de King (un vieux roman écrit dans ses premiers temps). Et quel roman ! Tout d'abord, nous sommes là en face d'un scénario rodé et appréciable puisqu'il s'agit d'une resucée du Dracula de Stocker ... les personnages ont tous leur place dans ce roman : les uns du coté du bien, les autres du coté du mal et l'immense majorité qui ballotte entre les deux et plonge entre les eaux troubles des secrets honteux de n'importe quelle petite ville, car ne vous y trompez pas, cette chasse aux vampires passe au second plan, l'intérêt sans aucun doute possible est justement dans l'étude même des personnages, leurs secrets, leurs joies, leurs déchéances, leurs trahisons, leurs jouissances ... et c'est avec beaucoup de jeunesse mais de grande maestria que King nous embarque dans cette foutue ville de Jerusalem's Lot rongé par le vice et la crasse profonde. Les dialogues parfois un peu ampoulés apportent un vent de nostalgie à l'ensemble et l'ambiance prenante, lente et sombre emmène tout lecteur vers une finale inexorable. A noter que les deux adaptations actuelle ne rendent pas vraiment hommage au livre.

Dans chaque culture, chaque civilisation, on retrouve une part de croyances communes autour de la mort, depuis la nuit des temps. le culte de nos disparus, les hommages rendus, les offrandes et autres incantations, n'est ce pas pour les inciter à rester là où ils sont allés? Cet eden inconnu et confortable qui les empêche de venir retrouver les vivants?
Mais de nombreux récits racontés à la lueur des bougies ont fait part de bien autre chose, la frontière entre la nuit et le jour pourrait être plus mince qu'on a envie de le croire. Et ces légendes réveillent des peurs primales dans le coeur de celui qui les reçoit...

JeruSalem's Lot, petite ville du Maine, 1975. Ben Mears, écrivain en besoin d'inspiration, revient sur les lieux de son enfance pour se concentrer sur son nouveau roman. Il souhaite enquêter sur l'histoire de Marsten House, un manoir dominant Salem perché sur une colline et craint de tous depuis des événements tragiques. La mort des anciens propriétaires est restée taboue, personne n'en parle et pourtant tous croient savoir. En 1951, Ben était enfant quand il s'est laissé persuader par des camarades d'entrer dans les lieux. Il ne s'est jamais remis de cette expérience et c'est pour exorciser sa terreur qu'il veut en faire le sujet de son prochain livre.
Mais à sa stupéfaction, la demeure restée si longtemps inhabitée vient d'être rachetée et les nouveaux propriétaires semblent avoir le projet d'investir les lieux.
En quelques jours, Salem la paisible va devenir le théâtre d'événements très inquiétants. Mutilation d'animaux, disparition d'enfants et un premier décès incompréhensible. Fort de ses souvenirs et accompagné de ses nouveaux amis, Ben Mears est décidé à investiguer pour de bon...

Que dire de ce roman sinon qu'il est génialissime. Je l'avais lu il y a 25 ans et je pense avoir pris encore plus de plaisir cette fois-ci. le décor est lugubre, deux mots suffisent à y embarquer le lecteur, l'intrigue est passionnante, pas un temps mort, mais pour autant pas de lourdeur. Les personnages sont attachants, très développés, j'ai vécu l'histoire à travers eux. Et surtout, surtout j'ai eu peur. Mais vraiment, comme à 14 ans... et qu'est ce que c'est bon!!!

Si comme moi vous êtes en amour pour Louis et Lestat, personnages d'Ann Rice, c'est un roman pour vous. Mais attention, ce coup-ci le vampire c'est le salaud de la bande!!! On est très très très loin de Twilight....... Plus proches de Bram Stoker, mais avec une petite dose de Maine qui va bien.
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Incroyable Stephen King : c'était mon tout premier roman de l'auteur et, comme je n'ai pas été déçue !

"Salem" est un véritable page-turner qui vous plonge dans l'atmosphère pesante et angoissante de cette petite ville reculée du Maine, où d'étranges événements surviennent alors que trois étrangers s'y installent.

On m'a dit que Stephen King n'était pas réputé pour la qualité des fins de ses ouvrages. J'ai trouvé celle-ci parfaite !
Vivement mon prochain de l'auteur !
Lien : http://unjour-unlivre.fr/201..

Un de mes chouchou. Cette histoire de vampire est super, effrayante à souhait.

Je viens de terminer Salem de Stephen King. C'est mon premier Stephen King, même si j'ai déjà vu l'adaptation cinématographique de Shining par Stanley Kubrick et celle de son roman Carrie. J'étais très emballés, par ce roman, et je n'ai pas été déçue. Comme Stephen King, j'ai été marqué par le roman de Bram Stocker qui fait toujours figure d'autorité en ce qui concerne les histoires de vampires. de plus je dois avouer, que le vampire est un monstre intriguant. Il rassemble les peurs ancestrales, comme celle de la nuit et la peur du noir, celle de la damnation et des démons, ainsi que celle de la violence et des pulsions inhérentes aux hommes.

Avec Salem, l'auteur nous plonge dans un petit village du Maine, morne et sans histoire. Ben Mears, romancier au succès mitigé, retourne à Jerusalem 'Lot où il a grandi avec sa tante. Il cherche à affronter ses vieux démons, et en tirer un nouveau roman . Entre-temps, il tombe amoureux de Susan Norton. Il lui fait part de sa terrible expérience au sein de la terrible demeure Marsten House qui surplombe la ville du haut de sa colline et répand sur elle son aura maléfique. A l'intérieur de cette demeure , s'est joué un drame. Hubert Marsten à tué sa femme et ses pendus au premier, en prenant soin de piéger la maison. Depuis, Marsten House fait figure de maison hantée. Qu'elle n'est pas la surprise des habitants de Jerusalem' Lot, lorsque de nouveaux habitants s'y installent. Très vite des enfants sont kidnappés et des cadavres de morts inexpliqués s'empilent à la morgue. Pires encore, les cadavres disparaissent au cour de la nuit. Très vite une atmosphère putride et fantasmagorique s'empare de la ville, les disparitions sont de plus en plus nombreuses. Les habitants s'enferment dès que la nuit tombe, conscient qu'une présence maléfique rode. Mais quand le mot vampire est prononcé, peu nombreux sont ceux qui osent les affronter.

J'ai adoré, ce roman et je le recommande vivement à tous ceux qui cherchent à avoir des frissons. Installé vous dans votre lit, une lumière au-dessus de votre tête et surtout ne les laissés pas entrer.

Jerusalem's Lot, dit Salem, est une petite ville du Maine. C'est dans cette ville calme que Ben Mears a passé son enfance. En 1970, il revient à Salem pour trouver de l'inspiration pour son nouveau roman. Ben se souvient toujours aussi bien de Marsten House, cette demeure imposante, surplombant Salem. Elle a la réputation d'être hantée. Mais lorsqu'il arrive, cette maison, alors inhabitée depuis 25 ans, vient d'être louée. Jour après jour, l'atmosphère s'alourdit à Salem et les morts étranges se multiplient.

J'ai adoré ce roman ! Stephen King nous apporte sa version du mythe des vampires dans un roman qui est devenu l'un des plus célèbres de l'auteur. Au fil des pages, il dresse un climat sinistre et oppressant de cette ville modeste et sans histoire. La lecture est fluide, remplie de descriptions et de détails qui renforcent l'immersion. King prend le temps de nous conter la vie de Salem et de ses habitants. J'ai été happée par cette histoire sombre où le Bien et le Mal s'affrontent à la tombée de la nuit.

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Stephen King, “Salem” 832 pages
Résumé éditeur “Après la mort accidentelle de sa femme, Ben Mears, écrivain à succès, revient dans sa ville natale pour écrire son prochain roman. En passant devant une vieille maison abandonnée, Marsten House, il envisage de s'installer. Mais le vieux manoir vient d'être vendu à un mystérieux monsieur Straker. Dans le parc, Ben rencontre une belle jeune femme, Susan Norton. Il s'installe dans une chambre en ville et se met à écrire, sans pouvoir se dégager d'un étrange sentiment que les choses ne sont pas tout à fait à leur place. Quand le petit Ralphie Glick disparaît et que son frère sombre dans un état inexplicable, le regard de Ben se tourne de nouveau vers Marsten House et ses étranges habitants, Straker et Barlow. Mais il ne parvient pas à retrouver confiance, et l'horreur se poursuit. Hommage à "Dracula" de Bram Stoker, nouvelle variation sur le thème de la maison hantée, "Salem" a permis de sortir les vampires du XIXe siècle. Un livre essentiel pour les amateurs du genre.”
J'adore lire des romans sur les vampires et, rarement, l'un d'eux me fit peur. Mais, voilà, il fallait partir à Salem ! Un roman addictif, comme tous ceux de l'auteur. On bascule lentement dans l'horreur, et avec quel délice !

Comme beaucoup d'auteurs actuels du noir, stephen king s'interroge sur le futur de l'homme. le dernier quart du livre en est une belle démonstration. Vous y trouverez de belles idées, de sombres pensées que je ne peux dévoiler ici sans divulgâcher le coeur du roman. Je ne donne pas cher de notre peau….
En résumé, que vous soyez lecteur de la première heure ou que vous ayez découvert l'auteur sur le tard, ne boudez pas votre plaisir. terrifiant !

Un livre en deux parties distinctes. 1) Les villageois s'inquiètent d'une demeure mystérieuse sur la colline et veulent faire fuir son propriétaire. 2) Prenant leur courage à deux mains, les villageois se rendent à la maison et se retrouvent bloqués par le propriétaire qui est un vampire.
Très bien construit, pour une fois Stephen King arrive à terminer un roman autrement qu'en queue de poisson.
cf le clip Ghost de Michael Jackson (40 minutes) qui en est une très bonne adaptation aux effets spéciaux géniaux.