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3,88

sur 3468 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Stephen King, auteur de livres d'horreur (étiquette qui lui colle à la peau)? Certainement pas!!! ( ou plutôt pas seulement et loin s'en faut)
Plutôt un écrivain hors pair passionné par l'histoire humaine, en particulier celle de la vie provinciale des gens du Maine -il est né à Portland- dont il brosse un portrait réaliste et sans complaisance en dénonçant toujours -en arrière fond- l'homophobie, le fanatisme religieux, le racisme et le harcèlement, l'autorité ou l'oppression familiale, en se moquant avec beaucoup d'humour et d'acuité de la mesquinerie, des racontars et de la jalousie.
Soutenue par une imagination prolifique, son écriture alerte donne vie à de nombreux personnages: l'écrivain qui revient dans sa ville natale, la jeune fille falling in love, le policier tatillon, l'agent immobilier véreux, le curé alcoolisé, le fossoyeur effrayé, le prof fort en thème, l'amoureux éconduit, et les vieilles gens embusqués derrière leurs “jalousies”.
Salem (Jerusalem's Lot), petite ville américaine, est dominée par une colline au sommet de laquelle se trouve une maison abandonnée, une demeure sombre et maléfique, Marsten House. Il y a déjà longtemps Hubie Marsten s'y donna la mort après avoir tué sa femme…
La peur va s'installer tout tranquillement et tout doucement avec un suspens grandissant dans cette histoire extrêmement romanesque quand deux inconnus étranges-quoi de plus étrange qu'un étranger- vont prendre possession de cette maison, tandis que des habitants disparaissent ou meurent curieusement…
AprèsCarrie véritable chef d'oeuvre (1974, 290 pages), Salem deuxième roman extraordinaire (1975, 820 pages) précédera Shining de deux ans, trois livres adaptés au cinéma par les plus grands et qui ont fait le tour du monde! Quel talent Monsieur King (aux 350 millions de livres vendus) !!!
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Et un bon petit King pour la route ! Avec la perfection et le patiné vintage du classique !
Et en plus ça remet les idées en place, parce que j'en avais un peu marre d'entendre ma fille (11 ans) dire : "ouais j'avoue c'est trop bien d'être un vampire, j'ai trop envie d'être un vampire hein maman ?" Rapport à la lecture et au visionnage de Twilight ...Là, au moins, dans Salem, on a des bons vampires des familles, des vampires d'autrefois qu'on n'a pas envie de devenir alors qu'effectivement, si le vampire c'est le modèle Robert Pattinson, on ne voit pas trop où est le problème...
Donc Jerusalem's Lot, Salem pour les intimes est une petite bourgade du Maine bien tranquille. Elle possède sur sa colline une vieille maison, Marsten House, abandonnée depuis un drame terrible, et qui a fait peur à des générations d'enfants...Un jeune écrivain, Ben Mears, qui a passé quelques années de son enfance à Salem, y revient pour écrire un livre au calme...N'en disons pas plus, ce n'est pas nécessaire...
C'est un des rares livres qui m'a fait vraiment peur, et à mon mari aussi. Pour cela, il faut le lire seule, en pleine nuit. Enfin, après le coucher du soleil...Et surtout, à un endroit où il y a des fenêtres ahahahah...A cette réussite de l'angoisse s'ajoute celle des personnages principaux et secondaires, comme d'habitude très crédibles, vivants (hihi), attachants. La description de la ville, de sa vie quotidienne lentement rongée par un mal, par le mal, est ébouriffante. Et par delà le livre horrifique il y a, comme d'habitude, la réflexion plus profonde sur le courage et la lâcheté, l'enfance et l'âge adulte, l'imagination et la raison, la vérité qui est ailleurs, les ténèbres et la lumière du monde.
Moi, en tout cas, je suis fan !
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Super roman. C'était la première fois qu'un livre me faisait flipper. Il y a vraiment 2 ou 3 passages dans ce roman qui m'ont vraiment angoissée. Stephen King est vraiment un formidable conteur et il a une imagination vraiment sans limite.
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Dans la catégorie "Ce livre ne paie pas de mine mais en fait il est génial", je vous présente Salem...
Avant que vous n'installiez un bûcher pour moi parce que j'ai osé dire qu'un livre de Stephen King ne payait pas de mine, permettez-moi de m'expliquer.

J'étais si jeune et si pure quand j'ai découvert Stephen King (si vous voulez savoir ce qui a changé, je vous expliquerais en détail dans ma critique de Ca). Donc, évidemment,quand à 13 ans, je découvre Salem, alors que j'avais déjà dévoré les grands classiques du King de l'Horreur (Carrie, Christine, Misery, Shining, Ca...), j'étais un peu perplexe...Une histoire de vampires? Stephen as-tu perdu l'esprit (oui à l'époque, les dents pointues, teint pâle et flots de sang, ce n'était pas mon truc...mais c'était avant ma découverte de Dracula de Coppola, et surtout de mon grand Amour de l'époque, Keanu Reeves....mais ne nous égarons pas mes amis)

Donc, je commence ma lecture, quelque peu dubitative...Alors, quelques conseils si vous n'avez pas encore lu le livre (ceci s'adresse principalement aux âmes sensibles, qui sont encore jeunes, purs...enfin s'il en reste).
1) Ne lisez pas Salem dans une maison perdue dans les bois alors que vous êtes tout seul
2) Evitez de le lire à la tombée de la nuit
3) Evitez de le lire avant de dormir

Evidemment, vous pensez bien que j'ai cumulé les trois...le résultat ne s'est pas fait attendre : impossible de dormir sans faire de cauchemar pendant...un mois! Toutes les nuits je rêvais de méchants vampires venant me sucer le sang...à tel point que j'avais pris l'habitude de dormir sous ma couette pour cacher toute partie de mon corps.

Car Salem est un excellent livre, terrifiant à souhait. Sa force réside dans le fait que les personnages sont tout ce qu'il y a de plus ordinaires (un écrivain hanté par son passé, la jolie campagnarde qui veut partir à New York, le petit garçon solitaire passionné de films d'horreur, le médecin idéaliste, le prêtre alcoolique, le vieux professeur de lettres...Ordinaires je vous dis). Aucun n'a de pouvoirs surnaturels...et voilà que les vampires s'installent à Salem.

Salem m'a vraiment frappé pour deux raisons ;
1) On se rend compte finalement que face à l'horreur sans nom, nous sommes impuissants : les habitants savent qu'il se passe quelque chose d'anormal, et ils choisissent de ne rien voir. Ils préfèrent rester dans leur petit train-train quotidien, que d'affronter leurs peurs. Et au bout du compte, nous ferions la même chose.

2) Les personnages principaux refusent de croire aux vampires. Ce n'est pas comme dans Vampire Diaries où leur présence est automatiquement acceptée ("Je suis un vampire!" "Oh c'est cool, on se fait une bouffe?"). Dans Salem, il se passe un petit moment avant l'acceptation de la présence des vampires.

Ce déni est d'ailleurs parfaitement caractérisé dans la scène où Susan (notre jolie blonde) va voir le professeur de lettres (Mr Burke je crois) pour lui raconter l'agression de Ben (notre héros écrivain). Susan ne cesse de répéter 'Je ne peux pas y croire"...et pour moi, c'est ce qui fait la force du livre. Arriver à faire croire à l'incroyable. Voilà le tour de force de Stephen King. Sans la présence d'une gamine aux pouvoirs surnaturels, d'une voiture extraordinairement flippante ou d'un hôtel hanté, j'ai eu vraiment très peur.

Je vous conseille vraiment Salem, pour moi, c'est l'un des meilleurs livres de l'auteur. Il est dans mon top 3 alors si ça, ça ne vous donne pas envie de le lire, je ne sais pas ce qu'il vous faut!
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Étant bien plus à l'aise avec les chiffres, je n'aurais jamais pensé lors de mon inscription sur Babelio écrire plusieurs critiques. Quoi de mieux que mon auteur de coeur pour cette 50ème, mon maître de la littérature...

Salem est le second roman de Stephen King, il est devenu l'un de ses grands classiques. le titre peut porter à confusion car ici il n'est pas question de sorcière au 17ème siècle mais d'une autre légende, le vampire.

Ce roman peut paraître désuet pour certains lecteurs sachant que depuis le mythe du vampire a été interprété de nombreuses fois en littérature, au cinéma et en série télévisé. Je peux promettre aux plus réticents que ça n'est absolument pas le cas.

Dès Salem on reconnaît indéniablement le schéma narratif de Stephen King qui n'a pas changé depuis tout ce temps. Chaque personnage est travaillé avec soin et crédibilité. On perçoit bien une ambiance d'épouvante et un hommage au mythique Dracula de Bram Stoker.

Vous l'aurais compris, j'ai adoré relire Salem, j'avais tout oublié. Retrouver le personnage du père Callahan a fait réapparaître des flashbacks de la saga la Tour Sombre, quel plaisir.


Si vous êtes un admirateur du King, de frisson ou de vilain vampire pas beau, lisez-le.
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Première lecture de l'année... et quelle lecture. Vive le confinement, qui m'a permise de lire ce livre d'une traite !! Dévorée 600 pages en 1 journée seulement, il n'y a que le grand King pour nous faire faire une chose pareille. Je suis bien contente de commencer l'année avec lui. Salem. Petite ville du Maine. On pourrait penser que c'est une histoire de sorcières... mais que nenni !! King nous amène plutôt dans une histoire toute autre... C'est tellement bien ficelé, que c'est crédible. A donner des sueurs froides. Les personnages sont fouillés, détaillés, et chacun y a sa juste place. L'ambiance est immersive. Et puis Salem, qui devient elle aussi un personnage à part entière. du grand, du très grand. J'ai adoré ma lecture !! Un coup de coeur !
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Lu il y a plus de 20 ans, j'étais alors complètement passée à côté de Salem. Il est vrai que, comparé à Ça ou à Simetierre, Salem a pu m'apparaître bien pâle car de facture beaucoup plus classique. Je remercie donc les babeliotes qui se reconnaîtront (?) de m'avoir donné l'envie de relire ce que je qualifierai désormais de chef-d'oeuvre, rien que ça !

J'ai adoré l'atmosphère du roman et bien m'en a pris de le lire à cette période de l'année, quand

« […] les ombres s'allongent [et qu'] elles ne sont pas larges comme en été ; il n'y a pas de feuilles sur les arbres ni de gros nuages dans le ciel pour leur donner de l'épaisseur. Ce sont des ombres maigres, avides, qui mordent la terre comme des dents. »

Je ne suis pas sûre que Salem m'aurait procuré les mêmes sensations si j'en avais entrepris la lecture en plein été, par exemple. King a magistralement exploité le temps du récit: la saison et la chronologie des événements. En l'espace de quelques semaines, toute une bourgade sera contaminée. Les événements surviennent au moment où, petit à petit, la nuit prend le pas sur le jour, ce qui réduit d'autant le champ d'action des protagonistes dans leur lutte contre le Mal et fait s'accélérer le rythme de la narration.
Le roman commence par un prologue qui prend place, d'un point de vue chronologique, après le corps du récit et dont le fil reprend avec l'épilogue. Cette manière d'introduire l'intrigue suscite les interrogations du lecteur et permet d'en agencer progressivement les différents (et multiples) intervenants et éléments, tout en la resserrant. (J'ai eu la bonne idée de noter les noms et les détails marquants des habitants de Salem, ce qui m'a permis de m'y retrouver.)

J'ai beaucoup apprécié aussi le postulat de l'auteur de donner une explication au phénomène des villes-fantômes :

« Jerusalem's Lot […] n'est pas la première ville américaine dans l'Histoire qui ait été désertée tout à coup […] Dans le sud-ouest des État-Unis, les villes-fantômes sont choses fréquentes. On a vu des agglomérations naître en une nuit autour d'un filon d'or et disparaître avec la même rapidité quand le filon d'or était épuisé […] Mais, en Nouvelle-Angleterre, le seul exemple d'une ville qui se soit vidée comme Jerusalem's Lot, ou Salem, comme on dit là-bas, c'est une bourgade du Vermont du nom de Momson […] »

Cette explication (les disparitions sont le fait de vampires) est d'autant plus angoissante qu'elle s'ancre dans un quotidien on ne peut plus trivial. le thème des morts vivants et du vampirisme a été maintes fois exploité avec plus ou moins de bonheur et Stephen King ne prétend pas révolutionner le genre, bien au contraire puisque son but est de démontrer qu'il en maîtrise parfaitement les codes, hérités de l'oeuvre fondatrice du genre, le Dracula de Bram Stoker bien sûr. Certaines scènes sont transposées presqu'à l'identique (comme celle où van Helsing ordonne à Arthur Holmwood d'enfoncer un pieu dans le coeur de celle qu'il aime). Les références directes et indirectes à Dracula permettent de créer une distanciation ironique (voire humoristique : je pense au passage où les héros débattent de l'utilité de l'ail pour lutter contre les vampires) et angoissante : le fait que des scènes et des personnages fictifs, et faisant désormais partie de l'imaginaire collectif, puissent devenir réels, prend une dimension effrayante (par exemple, quand le jeune Mark Petrie voit apparaître à sa fenêtre un vampire alors même qu'il est en train de peindre une figurine de Dracula).


Je m'arrête ici car le risque est grand de vous lasser (bravo déjà à ceux qui sont arrivés au bout de cette analyse), je me suis emballée, je n'ai pas toujours été très claire ; que voulez-vous, quand j'aime… Mais croyez-moi quand je vous affirme que j'ai encore beaucoup à en dire. Quoi qu'on en pense, qu'on l'aime ou pas, Stephen King est un vrai génie de l'écriture (génie précoce dans le cas de Salem) et ça, c'est indéniable.
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Depuis que Stephen King est venu en France cette année et que je l'ai apprécié lors de sa Grande librairie spéciale sur France 5, cela m'a redonné très envie de relire du Stephen King. A part, « 22/11/63 » (qui n'est pas complètement du vrai Stephen King à mon goût) que j'ai lu dernièrement, cela faisait bien longtemps que je n'en avais pas lu (j'ai beaucoup aimé « La ligne verte » et « Misery » entre autres)…. Alors là, entre deux, je me suis lancée sur Salem que je n'avais jamais lu. Pour moi, Salem c'était les sorcières de Salem et ça me paraissait sympa.
Et bien, point de sorcières ici… mais plutôt des vampires… hé hé j'aime aussi, donc pas de soucis. Car ici, on parle d'une petite ville du Maine (forcément avec Stephen King) Jerusalem's Lot, surnommée Salem et non de la fameuse du Massachusetts.
Avant d'aller plus loin, je voudrais vous dire que j'ai aussi beaucoup aimé ce livre en dehors de l'histoire en elle-même, car Stephen King au début et en fin du roman, nous parle de la rédaction de ce livre, de son « métier » d'écrivain, de sa fascination pour « Dracula » de Stoker etc. ça m'a passionné, oui j'ai beaucoup apprécié ces passages moi qui voue une admiration sans bornes pour les écrivains.
Revenons à l'histoire…. C'est un excellent Stephen King (son 2e seulement, mais quel talent déjà !). Très bien écrit, il sait comme à son habitude planter le décor, les personnages, dans une douce quiétude, tout en instillant quelques éléments troublants.
Le décor est donc une petite ville bien tranquille du Maine qui a connu quelques événements tragiques dans son passé (un incendie, des disparitions d'enfants, un meurtre et un suicide particulièrement horribles dans une maison qui surplombe la ville, Marsten House…) mais qui vit néanmoins paisiblement au rythme des saisons, des petites histoires et rumeurs….
Un jeune écrivain, Ben Mears, qui a passé enfant 4 ans dans cette petite ville chez une tante, y revient pour écrire un livre et par là même faire face à ses peurs d'enfant qui sont en lien avec cette fameuse maison mystérieuse, lieu du Mal pour les habitants depuis toujours, Marsten House. En arrivant, il découvre que cette vieille demeure inhabitée depuis des années et en pleine décrépitude, vient d'être achetée par deux hommes mystérieux, Straker et Barlow. Personne n'a jamais vu ce dernier, qui serait en voyage…. Etrange. Straker, lui, est effrayant et glacial.
Petit à petit, des évènements de plus en plus étranges surviennent… et vous comprenez bien que peu à peu on bascule dans un monde où la nuit appartient aux vampires… et les êtres humains ont beau se dire, surtout de jour, que c'est impossible, il faut bien se rendre à l'évidence… si c'est possible puisque cela arrive !
Je ne vous détaille pas toute l'intrigue qui est très bien menée, ni les personnages… ceux qui luttent et finissent par tomber, ceux qui s'en sortent… peu… bref, c'est un régal pour les amateurs du genre !
En plus, Stephen King nous ramène dans le passé de Jerusalem's Lot, les débuts de l'installation du Mal dans ce petit coin si tranquille, une famille maudite... C'est un vrai bonheur !
A découvrir, à dévorer (hé hé)… ce gros pavé se lit très vite, tellement c'est bon.
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J'ai lu beaucoup de romans de S.King mais jamais celui-ci. Halloween étant proche je me suis dit que c'était l'occasion d'enfin le découvrir. Et j'ai beaucoup aimé ma lecture ! On est vraiment dans un schéma classique de l'auteur : une petite ville qui est confrontée au surnaturel, une petite bande qui s'unit pour tenter de lutter contre le mal qui progresse , des morts, de l'horreur et des personnages bien développés, courageux, à qui rien n'est épargné. Et toujours cette plume qui nous immerge complètement dans le récit, dont je suis vraiment fan et de ses nombreuses références culturelles (ici bien sûr Bram Stoker).
Un pavé qui m'aura fait passer un excellent moment !
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Dans mon défi de lire/relire tout Stephen King depuis le début, il me tardait d'ouvrir son 2e livre, ce fameux Salem, avec son lien évident avec la grande saga de la Tour Sombre....

Et je n'ai pas été déçue, ça prend une autre dimension, quel plaisir de retrouver le Père Callahan !

Je me régale encore plus en ouvrant de nouveau ses ouvrages, et il me tarde déjà de passer au suivant !
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