AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,2

sur 3503 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Plus j'avançais dans le livre moins je me souvenais de la version filmé que j'avais vu il y a plusieurs années. Je ne sais pas si c'est parce que beaucoup de scènes ont été supprimés par rapport au livre ou simplement parce que ça fait trop longtemps.

Ce qui m'a le plus plu dans ce livre ce n'est pas vraiment l'épouvantable clown ou l'amitié qui au fils des années et malgré l'oublie se reconstruit suite à une promesse vieille de 20 ans mais c'est surtout les descriptions. Chaque passage inquiétant, dégoutant est décrit avec une telle minutie que je le voyais comme un tableau de mes yeux. Certains passages avec des corps en décomposition étaient si bien peint que j'en plissais le nez.

Le livre passe avec aisance entre le passé et le présent. Les anciennes histoires de disparition, de meurtre et pas seulement la folie meurtrière de Ça, la folie et la violence humaine est tout aussi importante dans ce film (passé ou présent) des personnages bien malsain comme le père de Bev et plus tard son mari. Cette pression omniprésente qu'on ressent autant quand on voit un phénomène paranormal avec Gripsou pas très loin mais aussi avec des personnages bien humains tout aussi dangereux.

Heureusement que par moment on a des passages plus légers surtout quand on a l'histoire du passé avec les enfants dans les années 50, les amitiés qui se forment, les premiers émois amoureux. Un peu de rire et de tendresse dans cette ville hantée où les adultes préfères se voiler la face plutôt que de fuir.

Même si le livre est un beau pavé, je n'ai pas eu de minute de répit, impossible de ne ps vouloir continuer. Vivement la chasse de ce groupe qui a Déjà connu l'horreur contre ce monstre des égouts.
Commenter  J’apprécie          50
J'ai lu ce livre quand j'étais adolescente, et j'en ai gardé un souvenir mémorable au point de détester à jamais les clowns. Comme je m'ennuie un peu en ce moment, j'ai décidé de revenir sur ce gros pavé de mon adolescence.
Ce livre a des accents fantastique/horreur/épouvante et certaines scènes glacent littéralement le sang. Quoi de plus effrayant qu'un clown qu'on rencontre dans des endroits louches et isolés et qui s'amuse à déchiqueter des enfants ? Quoi de plus sinistre que la maison abandonnée du 29 Neibolt Street ou les égouts de la ville où se tapit un monstre qu'on nomme « Ça »?
Ce récit n'est pas linéaire et alterne deux époques : d'abord l'année 1958, celui de l'enfance avec les vacances d'été de sept gosses où fleurissent les jeux, l'amitié et les premiers émois amoureux. C'est aussi l'année où ils découvrent ensemble une créature maléfique qui hante les égouts de la ville. Et l'année 1985, celui de l'âge adulte avec un retour en arrière pour certains d'entre eux. Les souvenirs se sont estompés mais Ca est toujours là et il est temps d'agir de nouveau.
Si je devais citer tout ce que j'aime dans ce livre, je remplirai une dizaine de pages mais voici en vrac quelques uns: la peur qui me tenaillait le ventre lors de certains chapitres ; les souvenirs d'enfance et l'amitié qui régnait dans ce fameux Club des Ratés; le courage face à la peur de l'inconnu ou à la violence ; le pouvoir de l'imagination à cette époque bénie et insouciante de l'enfance où on croyait que tout était possible ; l'atmosphère et l'ambiance dans cette petite ville fictive ; les péripéties qui alternent brillamment entre tension intense et moment plus calme.
Le style d'écriture est captivant, fluide et on s'identifie facilement à tous les personnages qui sont extrêmement bien travaillés par l'auteur. Vraiment, aucune fausse note et pour ma part, je n'ai senti aucune longueur. J'étais plongée dans le roman quotidiennement pendant plus d'un mois.
J'ai lu ce livre au début de l'adolescence et je remercie le ciel que mes parents n'aient jamais daigné jeter un oeil plus incisif sur mes lectures car c'est une histoire violente qui m'a appris beaucoup de choses malgré moi, comme une espèce de pont entre le monde idyllique de l'enfance et celui moins rose des adultes. En le relisant j'ai retrouvé toutes les sensations d'il y a quinze ans de cela. Merci Stephen King tu es un génie !
Lien : http://leslecturesdehanta.co..
Commenter  J’apprécie          50
Premier tome du chef d'oeuvre de Stephen King (ici, les deux tomes se justifient, car le roman est énorme, plus de 3 millions de signes !).

Il est assez curieux de voir que, chez tous les fans de King, une très large majorité d'entre eux se rejoignent pour considérer ce livre comme le sommet de sa carrière, alors que sa bibliographie ne manque pas de livres remarquables.

Une telle unanimité est un signe qui ne trompe pas : courrez lire Ça, vous ne vous en remettrez jamais ! Alors, pourquoi un chef-d'oeuvre ?

Lire la suite de la critique sur le site le Tourne Page
Lien : http://www.letournepage.com/..
Commenter  J’apprécie          50
Il aura fallu attendre l'aube de mes trente ans pour qu'enfin je puisse refermer la dernière page de « Ça », l'un des plus célèbres romans d'épouvante jamais écrit. Mieux vaut tard que jamais comme on dit, mais il n'en reste pas moins que pour un amateur d'horreur et fan du King cela fait tard. Enfin…le livre est fini, les années sont passées et je ne regrette absolument pas car mon erreur aurait pu être de ne jamais le lire. Mais vu mon engouement pour les pavés (celui-ci atteint tout de même les 1500 pages) je me devais de franchir le pas pour enfin me plonger dans ce qui reste pour moi LE chef d'oeuvre de Stephen King.

Synopsis

“Ça voulait seulement manger, dormir, manger, dormir. Derry était son abattoir, les gens de Derry son troupeau”

1958

Le début des vacances scolaire sonne pour une bande de sept gamins de l'école primaire. Bill, Ben, Stan, Richie, Eddie, Mike et Bev, « le club des Ratés » comme ils se surnomment compte bien profiter des vacances. Mais tout ne se passera pas comme prévu, en plus d'être terrorisés par la brute de l'école, les Ratés devront au cours de l'été affronter une série d'événements étranges et terrifiants. Un Mal dont il ne soupçonne pas la puissance a élu domicile sous Derry et semble vouloir y rester quoi qu'il en coute.

1985

Vingt-sept ans plus tard.

Une série de meurtres violents s'abat de nouveau sur la ville. Sur un coup de fil de Mike le Club des Ratés est reformé, le Mal qui rongeait Derry semble refaire surface, mais cette fois ci c'est en adulte qu'il va falloir l'affronter. Tous ramenés à leur vie d'enfant, les souvenirs referont surface peu à peu, mais pourquoi n‘ont-ils aucuns souvenirs ? Vont-ils cette fois vaincre « Ça », l'entité aux multiples visages vivant dans les égouts de la ville ?

Analyse

“Comment une créature de ce monde (ou de tout autre monde) pouvait-elle déjouer Ça, faire mal à Ça, aussi légèrement et brièvement que ce fût? Comment était-ce possible? ”

King a toujours eu ce don, cette fibre (qui peut être aussi bien considérée comme un atout que comme un défaut) de mettre énormément de mots sur les choses et d'avoir un souci du détail particulièrement pointu. Cela ne s'est jamais aussi bien vérifié que dans « Ça ». Loin de nous proposer une lecture compliquée, l'auteur s'attèle à un travail minutieux, celui de décrire les sentiments ressentis par une bande de gamins de onze ans qui devront affronter leurs peurs et leurs angoisses, aussi bien que la découverte de la véritable amitié et de l'amour. L'identification aux personnages est aisée et nous nous trouverons même beaucoup de point commun avec les héros du livre, en effet, qui ne s'est jamais fait molesté par la brute de sa classe ? Qui n'a jamais eu la peur au ventre dans le noir ? de plus les ressemblances physiques avec les héros peuvent être troublantes, entre le bigleux, le gros, la fille, le courageux, chaque personne pourra s'identifier à au moins un gamin.

King arrive presque à nous faire regretter de grandir (c'est le grand gamin de 30 ans qui vous le dit) et la peur « d'oublier » ne s'est jamais faite aussi grande. Quoi qu'il en soit l'auteur nous fait comprendre qu'au fond de nous il y a toujours un « Bigleux » (pour ma part) qui sommeille et que celui-ci ne demande qu'à se réveiller.

“En année ordinaire, Derry est déjà une ville violente. Mais tous les vingt-sept ans, même si le cycle est en réalité un peu approximatif, cette violence atteint des sommets de fureur”

Dans ce roman Stephen King arrive à nous peindre le tableau de la petite ville Derry à la fin de années cinquante, ville située dans son Maine adoré où chaque individu vie sa vie, sans histoire, du moins jusqu'à que le cycle de la Chose ne reprenne. L'auteur met l'accent sur la petite vie typique de l'Américain moyen et dénonce en autres les dérives racistes et homophobes particulièrement virulentes de ces années-là, et comme d'habitude avec Stephen King l'horreur ne s'arrête pas seulement à un monstre sanguinaire qui dévore les enfants à belles dents et peut aussi bien prendre le visage d'un humain (la brute épaisse dans le roman) qui deviendra une source d'angoisse supplémentaire.

Les situations sont quand a elle particulièrement brutales et atroces. Que ce soit dans les scènes d'horreur où les scènes de sexe, chaque mot est intelligemment pesé et il m'est arrivé de me demander en parcourant certains forums dédié à Stephen King comment est-ce que l'on pouvait conseiller ce livre à des enfants de onze ou douze ans. La réalité des faits sont certes vrai pour beaucoup de choses, notamment la violence de la relation père/fille de Bev, le racisme à l'encontre de Mike et la perte d'un être chère avec les Denbourgh, il n'en reste pas moins que certains propos et situations amenées par King peuvent être choquantes et je comprends mieux pourquoi « Ça » a littéralement empêché toute une génération de dormir.

L'approche technique concernant l'écriture est basée sur énormément de flashback alternant des passages de 1958/1985 qui se font de plus en plus fréquent au fur et à mesure du récit, ces flashback dynamisent la lecture et nous font suivre les aventures des Ratés avec aisance malgré les changements d'époques récurrents. Bien sûr, tous les codes de l'horreur sont là, et il n'y a pas une page qui ne fasse pas transpirer à grosses gouttes. A noter que c'est peut-être un des seuls romans du King où l'action commence dès les premières pages, chose tout à fait exceptionnelle mais la joie sera de courte durée car comme dans tout bon Stephen King de grands passages descriptifs prendront le relais et il faudra tout de même passer une sorte de présentation des personnages d'environ deux cent pages pour voir le reste du récit réellement décoller.

Comment parler du livre sans parler du film « Il » est revenu (qui a lui aussi traumatisé toute une génération), il reste certes un très bon film mais une adaptation plus que passable, le film est fait simplement pour terrorisé, la subtilité contenu dans le livre s'en trouve ici amoindrie (pour ne pas dire inexistante), aucun mot sur la provenance de « Ça», et encore moins sur les relations qu'entretenait les Ratés, relations qui paraissent plates et sans intérêt dans le film.

Mythologie

“Une fois que l'on est lancé dans ce genre de merdier cosmologique, on peut foutre en l'air tous les manuels d'instruction” la Tortue

Au-delà de l'éternel thème de la lutte entre le Bien et mal, King en profite pour nous instruire un peu et nous glisser quelques références mythologiques et cosmogoniques qui serviront au Ratés pour comprendre ce qu'ils affrontent mais surtout pour savoir comment détruire cette créature. Ces références sont pour la plupart piochées dans les mythes Indo-Européens (la cérémonie de la Petite Fumée), mais aussi Tibétain (le rituel de Chüd) et Extrême-Orientaux (la Tortue). King peut avoir l'air de se perdre dans toutes ses références, mais est-ce volontaire ? Voulait-il que les Ratés explorent plusieurs horizons dans leur recherche pour vaincre le Mal ? Où est-ce une maladresse de la part de l'auteur qui s'est peut-être un peu trop étalé sur une tartine de mythes qui lui tenait à coeur?

Mais le plus étonnant reste l'approche très « Lovecraftienne » du récit notamment sur la fin du roman lors de l'affrontement finale. le clin d'oeil au Maitre est flagrant et l'auteur va même jusqu'à reprendre quelques « codes » mise en place dans le Mythe de Cthulhu et des Grands Anciens pour donner vie à sa créature.

Pour conclure « Ça » restera une référence absolue en matière d'horreur et continuera à faire cauchemarder des générations entière, une fois de plus King a su jouer avec nos sentiments en puisant dans le registre de l'enfance, mais au-delà d'un livre d'épouvante, ce livre est une ode dédiée aux âmes purs et à la naïveté enfantine qui nous touchera forcement pour peu que notre esprit d'adulte laisse encore respirer notre âme d'enfant…

Si vous n'avez jamais connue la peur, venez, ouvrez la porte de la tanière et entrapercevez les Lumières-Mortes.

Zoskia


Lien : http://www.acheron-webzine.c..
Commenter  J’apprécie          50
A mon sens, le meilleur King! Un perpétuel aller-retour entre l'enfance et l'âge adulte... Ce à quoi l'on croit, ce qui continue à nous faire peur, et ce pour lequel nous ne sommes jamais prêt.. Avec des personnages fouillés, humains, attachant.... Et en prime, la "technique" King, une horreur et un suspense qui monte crescendo jusqu'au carnage final...
Commenter  J’apprécie          50
J'ai découvert Stephen King avec ce livre, qui se lit à plusieurs niveaux. Et depuis je n'ai pas décroché. L'intrigue, les personnages, les connections avec son oeuvre et ses nombreuses références en font un élément inoubliable de la culture des années 80. le téléfilm qui en a été tiré a traumatisé mon enfance, ce qui m'a incité à lire ce livre qui tient toutes ses promesses, malgré quelques longueurs et des scènes un peu violentes.
A partir de 16 ans, selon moi.
Commenter  J’apprécie          50
J'ai découvert le grand maître grâce à ce chef d'oeuvre.
Depuis, je suis accro.
Cette histoire est vraiment particulière.
Elle nous met face à nos plus grandes peurs d'adulte et d'enfant.
Elle montre l'indifférence des gens qui nous entourent et qui permet au mal de perdurer.
Elle nous montre que le courage et la cohésion engendrent de grandes choses.
Commenter  J’apprécie          40
J'ai tout simplement adoré me plonger dans l'ambiance glauque de Derry et découvrir l'évolution de ses habitants. Les personnages sont incroyablement bien construits et leur réalisme permet une intégration fluide de l'imaginaire à l'histoire. La description du Mal et parfaitement imagée. "Ça" habite ce Mal sous toutes ses formes : cauchemars, violence, traumatismes, névroses ...
Le point de vu de l'enfance est celui que je préfère, il nous transmet les craintes irrationnelles des enfants dont on suite le parcours ainsi que leurs peurs plus que justifiées qui découlent de l'oppression familiale (ils ont tous plus ou moins une famille dysfonctionnelle qui aurait dû être déterminante pour leur avenir sans l'intervention d'un Mal d'un autre genre)
Les différentes époques de Derry sont bien amenées et certaines anecdotes du plus vieux passé évoqué m'ont vraiment fait froid dans le dos.
Commenter  J’apprécie          40
Tome1&2
"ça" est un des meilleurs roman de Stephen King. Comme beaucoup le disent. Il y a des longueurs. Beaucoup de descriptions. Mais c'est le style de King. Et c'est ce qui fais souvent qu'on s'accroche beaucoup à ses personnages.
C'était une relecture (je l'avais déjà lu ado) et j'avoue qu'après avoir vu les deux adaptations le plaisir n'était pas le même mais ce roman reste un classique.
Commenter  J’apprécie          40
Qu'est-ce que "Ça", si ce n'est un monument de la littérature d'épouvante, une effroyable trilogie mettant en scène un clown tueur, dévoreur d'enfants et dont la légende urbaine perdure encore dans nos mémoires, terriblement bien mise en oeuvre par les talents littéraires de Stephen King ? Une plongée psychologique et philosophique dans l'horreur, à décrypter, loin de la première histoire trop souvent simpliste à laquelle nous arrivons parfois malgré nous...

Dans le premier tome de la trilogie, "Ça", il est question d'une ambiance déjà pesante qui se met en place, celle d'un décor morbide au sein de Derry, une apocalyptique ville dans le Maine, dans laquelle, pour rien au monde, nous ne mettrions les pieds ! le mythe est présent dès le début sous la forme du clown tueur et dévoreur d'enfants, qui évoluera par la suite en des formes de plus en plus obscures, complexes et de plus en plus étranges... C'est donc cette première image, celle du clown habitant dans les égouts, pour ne pas dire les catacombes de la ville hantée, qui restera dans nos mémoires et sur les couvertures des ouvrages de la série de King !

"Ça", c'est aussi et évidemment, comme King nous le promet si bien, un roman effrayant, puisque les enfants, ces sept héros emblématiques de l'histoire, courageux, un peu fous et révoltés contre le mal, l'injustice, l'indifférence des adultes, voient Ça d'après leur propre peur. le lépreux sous le porche, la momie qui marche sur la glace, le sang dans le lavabo, les enfants morts du château d'eau, les photos qui s'animent, le loup-garou qui poursuit les petits garçons dans les rues désertes, l'oiseau-roc dans la cheminée... Cette peur, ce n'est rien d'autre qu'une emblématique métaphore, puisque Ça prend la forme de ce qui leur fait le plus peur, dans la limite de ce que le cerveau humain peut concevoir. Mais l'horreur elle-même, brute et innommable, ce Ça dépasse l'entendement !
Commenter  J’apprécie          41




Lecteurs (9548) Voir plus



Quiz Voir plus

Le quiz Stephen King !

Quel est le premier livre de King a avoir été publié ?

Shining
Dead Zone
Carrie
Le dôme

10 questions
1719 lecteurs ont répondu
Thème : Stephen KingCréer un quiz sur ce livre

{* *}