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4,2

sur 3503 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Je dois vous avouer que j'avais extrêmement peur de lire ce classique de Stephen King ! J'avais entendu que les descriptions étaient longues qu'il y avait des passages à vide mais pour ma part il s'agit là d'un livre qui se dévore et qui ne nous laisse aucun répit. Toutes les pages défilent sans s'en rendre compte !
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Ca… Quelle est cette chose sans nom tapie dans l'ombre des égouts prête à vous arracher un bras et qui revient toute les 26 ou 27 ans hanter la ville de Derry ? C'est ce que vont tenter de découvrir 7 enfants, devenus adultes, qui ont occulté une bonne partie de cet été horrible des années 50. Pourtant, ils ont fait une promesse… Et tous reviennent dans leur ville d'enfance pour la tenir.

Stephen King réussi à nous livrer une histoire qui joue sur nos peurs les plus profondes, les plus enfouies, mais surtout sur nos peurs d'enfants, propres à chacun de nous. Et qu'il est doué pour ça ! J'ai frissonné. J'ai tremblé. J'ai été saisie d'horreur. J'ai regardé sous mon lit pour vérifier qu'aucun monstre n'était caché.

Pour moi, la force de ce roman est en premier lieu la narration à tiroir, pourtant complexe, qui est très maîtrisée. On passe d'une époque à l'autre, d'un souvenir à l'autre, d'un point de vue à l'autre, sans se perdre. On fait ainsi connaissance avec tous les membres du « Club des ratés » à l'âge adulte et lorsqu'ils étaient enfants. Chacun a ses peurs, son histoire, ses cicatrices. On s'attache à eux. Ils sont souvent déçus des adultes et ne trouvent courage et acceptation qu'auprès de leurs amis.

Bien plus qu'un livre d'épouvante ou une histoire de monstre, ce roman nous rappelle la nostalgie de notre enfance et la force de l'amitié. Il nous rappelle le moment où l'on cesse d'être un enfant pour devenir un adulte. Il nous montre les questionnements des « grands » eux-même enfermés dans des névroses liées à une peur probablement refoulée et la nécessité de faire face au passé pour se construire et avancer.

Alors, attendez que la nuit tombe, rejoignez votre lit, vérifiez qu'aucune créature n'est tapie dans l'ombre et ouvrez ce livre. Vous y découvrirez terreur et magie.
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J'ai passé un agréable moment de lecture malgré l'horreur. Il était intéressant de suivre l'histoire de vie de tous les personnages avant de comprendre ce qu'ils ont en commun. Parfois, dans l'histoire, l'auteur parle du passé et du présent mais les transitions sont correctes, compréhensibles et cela donne un certain rythme au récit avec une peur, une angoisse grandissante au fil des pages.

Je ne m'attendais pas à ce que ça finisse comme ça et donc hâte de lire le deux pour connaître la suite. Peut-être que parfois, il y a un peu trop de détails qui perdent le lecteur sur certains passages mais c'est sans aucun doute un très bon livre. Très Américain dans le rythme des dialogues et des expressions des personnages.
Lien : https://cpcamille.blogspot.c..
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Bonjour,

Ce premier Tome m'a vraiment plus, comme d'habitude detaillé, précis mais surtout fluide de bout en bout

Aucun temps mort, cela déroule bien, l'histoire est prenante avec des changement de rythmes bien senti, des phases de nostalgie, des phases d'horreur, d'autres de psychologie...

Une montée en puissance dans l'horreur avec cet antagoniste que l'on déteste mais qu'on aime tout de même et surtout que l'on aime detester.

Pour le meilleur livre de SK lu a ce jour, je ne suis pas objectif à 100% car j'aime quand ce n'est pas réaliste.

Les personnages sont tous diffèrents et tous attachants, j'ai vraiment hâte de lire le tome 2 et le dénouement.

D'ailleurs j'attaque dés ce soir.
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Cette histoire fantastique m'a particulièrement plut, bien sûr à cause du " clown " mais surtout par l'unité d'une équipe de Sept enfants de 12 ans, vivant dans une petite ville du Maine. Chaque membre du groupe a une particularité judicieusement planifiée par Stephen King: Beverly la fille, Mike le black, Richie la Grande Gueule, Stan le garçon de confession juive, Bill le bégayeur,Eddie l'asthmatique, Ben le "gros".
"Ça" est le premier livre qui me vient à l'idée pour évoquer ma passion pour Stephen King. Il a été suivi par plus d'une cinquantaine d'autres titres (plus une bonne quantité de nouvelles) depuis plus de quarante années d'assiduité à ce conteur extraordinaire.

Beaucoup d'histoires de Stephen King ont donné des films dont les plus cèlèbres :
Ça (3.5*) adapté au cinéma en 2017.
La Ligne verte(5*) de Frank Darabont, avec le superbe Michael Clarke dans le role de John Coffe
Misery (4*) de Rob Reiner avec la merveilleuse Kathy Bates
Les Evadés(4*) de Frank Darabont en 95
Shining (3.5*) de Stanley Kubrick en 1980 avec un phénoménal Avec Jack Nicholson
Dôme adapté dans une Série TV de 39 épisodes.
et beaucoup d'autres comme Les Tommyknockers, Dreamcatcher ... et dernièrement "22.11.63" ou Doctor Sleep (4*)
PS : Les * sont mes notes données sur le site allocine.fr (0/5*)
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Un premier tome impeccable bien brossé ce classique nous donne de l'appétit et ce clown en reste vraiment rigolo toujours bien mis en valeur et toujours a la fois cool et hargneux un roman qui surprend toujours et reste un parfait crime pour les fans
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Que dire de ce premier tome de "Ça" ? N'ayant vu aucune adaptation cinématographique. Que ce soit Ça avec Tim Curry ou les 2 volets retranscrits sur grand écran... je suis bien trop froussar pour ça.

Je découvre donc ce grand classique de la littérature d'épouvante et je ne suis réellement pas déçu.
Il est vrai que le roman met du temps à bien démarrer, et qu'il faut bien quatre cent trente pages à King pour bien construire son roman, entre la présentation et la description des personnage. Mais même là, même si le rythme est un peu plus lent, Stephen King sait nous mettre dans une ambiance pesante, alternant entre les personnages étant enfants et une fois devenus adultes.

"Le Club des Ratés" pour les personnages principaux, si il y a bien une chose que l'on sent chez eux c,'est leurs liens d'amitié inébranlables. Que ce soit pendant leur enfance ou même dans leurs retrouvailles une fois devenus adultes. Et ce malgré la terreur et les sales coup que peut leur jouer le grippe-sou.

Je comprends pourquoi maintenant ce roman, qui est une épopée est un classique du genre. J'espère que le tome 2 sera aussi bien sinon mieux, car "Ça" tome 1 est un réel coup de coeur pour moi dans cette année 2023 !

Il est 6h25 du matin, je viens de finir le tome 1. Je vais pioncer et dès mon réveil j'attaque ce qu'il me semble en l'état où nous laisse le premier tome, le tome 2 sera le plus gros du morceau.
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Bien que Stephen King soit mon allié de bibliothèque depuis mes 16 ans, je n'ai absolument jamais fait de chronique sur un de ses romans. Je sollicite donc votre indulgence.

Pourquoi je lis celui-ci un peu tardivement ?
Et bien parce que pendant mon adolescence, j'avais vu l'adaptation de 1990 et que, au risque de me faire lyncher, je l'avais trouvé vraiment pourrie. Certes, on m'a toujours dit que le livre était mieux mais comme je n'avais pas apprécié ni les adaptations, ni les romans de Bazaar et du Fléau, je m'étais dit que bof, non je n'allais pas essayer.

A tort, je reconnais aujourd'hui.

Car j'ai vu l'adaptation récente de Andrés Muschietti et j'ai été très impressionnée. Ce n'est pas l'histoire qui m'a scotché. Ni le cadrage et les effets spéciaux qui sont tops, et dont je pense que le film de Tommy Lee Wallace avaient toutes ses qualités à l'époque, bien que je ne m'en souviennes pas. Non, c'est surtout la mise en scène et la direction des acteurs qui m'ont interpellé. J'ai ressenti un très fort attachement pour les personnages. Je les ai trouvé d'une époustouflante crédibilité. Avec les personnalités complexes et sensibles qui règnent, on y croit à cette amitié, chose que je n'avais pas du tout ressenti avec la première adaptation, qui me semble, ciblait plus le charisme de Pennywise. Je pense que Muschietti a beaucoup plus travaillé sur TOUS ses personnages, que dans les années 90 où l'on prônait plus la forme que le fond (excepté quand on s'appelle Amblin) et n'a pas donné la vedette uniquement au méchant et à la Peur. Ne serait-ce que Eddie, cette force de caractère malgré le maternement excessif, je me suis dit, wouah !! Quel tronche !! Mais pas que lui… J'avoue ne pas savoir si c'est le réalisateur qui a bien travaillé ou les acteurs qui jouent divinement bien, ou les deux. Quoi qu'il en soit, je suis intriguée et comme ce sont les personnages qui ont éveillé tout mon intérêt, et qu'ils ont été créé par le King, me voilà enfin décidée, plusieurs années après, à ouvrir les pages de « ça ».


Et je ne serais pas déçue car tout ce que j'ai aimé dans l'adaptation est transcrit dans son roman.


J'ai été également surprise de constater que le clown n'apparaît que brièvement durant les 400 premières pages, laissant la place au terrifiant Henry Bowers, qui sera le vrai ennemi. J'ai été surprise de constater qu'il débutait également sur une agression homophobe 27 ans plus tard, mettant alors ainsi l'axe, avec évidence, sur le harcèlement scolaire et la discrimination des noirs, des gros, des gays, des pauvres, des bègues, des juifs, des chétifs, des gens qui ne représentent pas le American Warrior voulu.
Et je verrais plein de clin d'oeil pas joli joli sur cette Amérique profonde, lorsque Bill et Richie réalisent que les armes ont été créées uniquement dans le but de tuer, et qui se termine (ATTENTION SPOILER) sur une tuerie massive aux armes à feu. J'ai été surprise encore, sur les réflexions de Ben adulte lorsqu'il se dit que les enfants risquent de se faire tuer à tout moment sans la présence maléfique du clown, uniquement par leur insouciance et leur prise de risque constant. Une ode à l'enfance en soit, gâchée par le mal, mais unit dans la force de l'amitié. Ensemble, on peut vaincre la menace. Car à aucun moment les adultes seront présents pour les aider, ni même voir ou même assez patients pour écouter et croire. Chose que nous sommes en train de changer depuis les années 2000 : « La part sombre de l'humanité, la minorité jusque-là silencieuse, a changé au cours du temps, se transformant en une minorité bruyante aux heures couvertes par les médias. Des cauchemars, autrefois inimaginables, assaillaient parents comme enfants chaque jour. Les adultes ont absorbé l'horreur, mais ont continué à vivre. Les gamins, en revanche, ont grandi et sont devenus parents, des parents balafrés par une cicatrice pâle et ciselée, imprégnée dans leurs esprits, et qui a modifié leur mode d'éducation pour toujours. Les perdre de vue pendant six minutes, il n'en faut pas plus. Je crois que cette prise de conscience a sonné le glas de la liberté des enfants, remplaçant la cloche du dîner par le covoiturage. » Bryan Reardon, dans Jake.
Le harcèlement scolaire, les agressions et la discrimination des minorités existent depuis toujours, et nous rappeler que cela existait déjà, prouve que « non ce n'était pas mieux avant », c'était juste différent. Est-ce qu'en protégeant nos enfants du mal, nous leur enlevons l'amitié ? Est-ce si difficile d'avoir les deux ? Peut-être parce que le monde des adultes enlèvent la construction du soi, et l'un ne va pas sans l'amitié ? Je ne sais pas. Je ne suis pas psy. Mais il n'aurait pas pu écrire « ça » aujourd'hui, entre les portables, l'éducation bienveillante, l'absence de hiérarchie au sein de la famille moderne, le contrôle parentale, les applications traceurs, etc… Soyons honnête, enfant j'allais où je veux. Aujourd'hui mes enfants vont là où je les vois.
Et Stephen King est un excellent conteur, qui nous évoque tous ses bons moments de l'enfance mais également qui nous rappelle que ce n'était pas si géniale, que nous prenions des risques, surtout si l'on n'avait pas d'ami...

Je m'attaque à la suite. J'espère aimer autant.


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La trilogie La plus terrifiante que j ai lue. le talent de l'auteur est de vous donner les éléments de son intrigue et de laisser votre imagination faire le reste. Vous ne verrez plus jamais les choses de la même manière. Un livre à lire à plusieurs niveaux
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Comment rendre justice à Ça ?
Je ne pense pas que ma récente lecture du roman rende justice à l'importance de l'oeuvre dans mon développement personnel et dans mon parcours de lecteur. Je vais donc essayer de contextualiser ma découverte de Stephen King et l'importance qu'il a eu dans la suite des évènements.

J'ai, comme beaucoup, commencé King à l'adolescence. Quand je dis adolescence, cela n'est pas une exagération puisque je me suis acheté "Brume" mon année de quatrième (jeune, donc). Autant vous dire que Stephen King a été un élément absolument primordial, au côté de Clive Barker, dans ma trajectoire de fan-boy. Je pense être passionné de littérature d'horreur pour trois raisons essentielles : 1) j'adorais les films d'horreur d'alors (des trucs un peu cons, comme "La Maison de Cire", "Saw"...), 2) j'ai lu très tôt "Brume" de Stephen King et c'est le putain de meilleur recueil de nouvelles du monde et enfin 3) j'ai lu très tôt "Les Livres de Sang" de Clive Barker et c'est le putain de meilleur recueil de nouvelles du monde.
Après m'être frotté au solide "Brume", j'ai donc continué à découvrir Stephen King. Difficile alors de savoir si j'avais penché pour Salem puis Ça, ou l'inverse. En tous cas, la lecture de Ça a été extrêmement précoce dans ma pratique du King.

Et bon sang, que voulez-vous que je vous dise: que conclure devant le fait qu'un gosse de 13-14 ans parvienne à se manger 1400 pages d'un roman de littérature américaine (car Ça s'impose, quoi qu'on en dise, comme une oeuvre-phare de littérature horrifique ET de littérature américaine), l'adore et le relise encore quelques années après?

C'est un roman juste incroyable. Je n'ai pas encore relu la deuxième partie, que je me réserve pour plus tard.
J'ai probablement mal choisi mon moment de relecture: j'ai enchaîné les pavés, et ai eu un peu de mal à avancer dans ma lecture, malgré un plaisir non-dissimulé.

Ça est un roman sur l'enfance et ce qu'on perd à l'âge adulte, sur l'imagination, sur l'amitié, le mal et ses origines et sur le courage. C'est un roman exigeant, foisonnant, rempli de détails et de description rendant une cohérence prodigieuse.
C'est probablement un des grands-oeuvres de Stephen King, à mettre aux côtés de Brume, Duma Key, Simetierre, 22/11/63...

Ça est un récit rythmé, coincé entre deux époques, magnifiquement conté (bien que doté d'une structure plus rigide que dans mes souvenirs...). Les personnages sont émotionnellement très riches, et évidemment, vous vous y attacherez comme jamais.
Sincèrement, le mystère Stephen King est chez moi toujours entier: lorsque je le lis, je repère désormais quelques "tics" d'écriture, quelques stratégies usuelles chez lui. Mais la magie sort d'ailleurs, d'un vaste nulle part cher aux écrivains: King fait vivre ses histoires et c'est stupéfiant.
Je pense que dans Ça, ne serait-ce que pour l'intensité d'intrigue et la portée chronologique du récit (suivant 6 narrateurs à 27 ans d'écart), est le paroxysme du talent de King.

Je me rends compte que je ne suis même pas revenu sur les éléments d'intrigue, mais y en a-t-il besoin?
Peut-être dans ma critique du tome 2, que je relirai dans l'année à venir.

Lisez Ça.
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