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4,2

sur 3503 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Cette histoire …je pourrais en parler pendant des heures, en écrire des chapitres…j'en suis à ma quatrième relecture, une par décennie et finalement je me dis que c'est comme ça qu'on apprécie au mieux l'oeuvre du King. Car la même histoire, lu à différentes époques de sa vie, finalement ce n'est pas la même histoire. Maintenant j'ai l'âge adulte ( même un peu plus) de Bill, Ben, Bev, Eddy, Mike,Stan et Richie …maintenant je ressent différemment les parties « adultes ».

Je crois qu'il n'y a rien qui m'énerve plus quand j'entends ou quand je lis que ÇA est juste une histoire d'horreur et de clown…c'est tellement faux archi faux, cette histoire c'est tellement plus que ça….

Si je devais résumer cette oeuvre, ÇA c'est un livre sur « le mal » le pire de l'être humain et les peurs qui en découlent.

Par le biais de chaque enfant, King aborde une multitude thématique. Bill souffre de bégaiement, subit le harcèlement scolaire ( comme toute la bande), son frère s'est fait assassiné, avec lui vous allez aborder le deuil…comment ce petit garçon tente d'exister dans ce drame et ce froid glacial qui s'est installé chez lui. Bev est victime de violences familiales, pauvre, elle subit les moqueries des autres filles. Ben est obèse …pareil il subit les brimades non stop des autres élèves. Eddy est victime de sa mère qui est complétement hypocondriaque, à la limite d'un Münchhausen par procuration, donc clairement de maltraitance aussi. Mike pauvre et noir…dans les années 50, Stan pauvre et juif…et Richie notre binoclard qui ne tient pas en place.

Dans ce premier tome, le ÇA va se matérialiser sous la forme de ce qui leur fait peur, pour les terroriser, leur faire perdre l'esprit, pour pouvoir les attraper. Mais ce que King décrit mieux que personne c'est la force des enfants, cette capacité qu'ils ont de croire qu'ils peuvent affronter n'importe qui et n'importe quoi surtout quand ils sont plusieurs…la force de l'amitié, de la solidarité.

King fait un aller retour passé présent tellement criant de vérité, car autant enfants notre club des ratés affrontent un monstre affreux avec beaucoup de courage. Autant leurs réactions en tant qu'adultes sont totalement différentes, ils ressentent la peur, la peur viscérale du retour du ÇA…et clairement ils sont moins confiants que quand ils étaient enfants.

J'aime la façon qu'à Stephen King de décrire l'adulte traumatisé par son enfance et comment ses traumatismes font de lui ce qu'il est…Et là de nouveau, King ne les épargne pas…violences conjugales, mariage malheureux, absence d'enfants, dépression, anxiété…suicide.

Le fantastique n'est qu'une façon pour King de mettre en avant une histoire et plusieurs sujets. le clown symbolise la peur, lui donne une forme physique.

BREF…J'ADORE CETTE HISTOIRE…JE VEUX ÊTRE ENTERRÉE AVEC
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Que dire sur ce premier tome qui a longtemps attendu d'être ouvert dans ma bibliothèque. Ça est connu pour être un livre terrifiant. Beaucoup de personnes ont eu par la suite une phobie assez incroyable : la coulrophobie (la peur des clown). Par ailleurs, je n'ai personnellement jamais vraiment compris pourquoi la plupart des enfants appréciaient les clowns. Même avant de lire ce livre, j'ai toujours trouvé que les clowns avaient quelque chose de malsain. Maintenant, c'est pire.

Chaque personnage à son propre charme, de plus même les personnages secondaires ont une importance dans cette histoire. Comme à son habitude, Stephen King ajoute énormément de détails. Il n'a pas peur des mots, ne prend pas de gants pour parler de divers sujets parfois même dérangeants comme la sexualité, le meurtre, le racisme, l'homophobie, le harcèlement, le deuil, la maltraitance, les problèmes familiaux et ainsi de suite. Ce sont d'ailleurs des sujets qui sont très importants et ajoutent de la réalité et de la force à ce roman. Il n'y a pas que de la peur, il y a des vrais sujets derrière. de plus, c'est un livre qui représente bien la bravoure et l'amitié. Ces jeunes enfants qui, déjà brisés par leur vie deviendront adultes plus vite que prévu pour faire face, ensemble, à cette entité qui commet des atrocités dans cette petite ville du Maine.

Le livre est long mais ne perd que rarement son rythme. On s'y retrouve aisément entre les sauts entre le présent et le passé. le fil de l'histoire est non-linéaire mais suit bien son court, tant il est bien expliqué.

Les scènes relatés sont à vous glacer le sang, non seulement à cause de la forme mais aussi par le fait qu'elles sont horriblement bien imagées. J'en ai moi-même fait des cauchemars, et mes terreurs enfantines ont refait surface. de vieilles terreurs enfouies qui sont revenus suite à cette lecture… Et il me reste le tome 2 à lire. J'imagine que je dois me préparer au pire.

A lire absolument ! Une malsaine merveille.

Ils flottent....


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J'ai lu ce livre il y a presque trente ans. La trilogie des Ça, car à l'époque c'était une trilogie, était parmi mes préférés de Stephen King. J'ai décidé de les relire avant la sortie film.
Ben, Richie, Stan, Bill, Eddie et Berverly sont, en 1985, des adultes. Ils vivent leur vie loin les uns des autres. Jusqu'au coup de fil de Mike qui leur rappelle une promesse faite en 1958. Ils vont tous, sauf un, abandonner leur vie actuelle pour retourner à Derry. Des événements de 1958, ils ne se rappellent de quasiment rien. La memoire va commencer à leur revenir sur le chemin du retour à Derry.
Entre le present et les flashback, l'intensité monte. Une fois réunis, ils ne peuvent que comprendre qu'une fois de plus ils vont devoir combattre le mal qui ronge la ville.
Dans cette édition en deux tomes, la fin du premier s'arrête alors que le lecteurcomprend que le Mal recrute pour combattre "le club des ratés" qui l'abattu en 1958.
Le combat du mal contre les gentils peut (re)commencer.

Lors de cette relecture, j'ai trouvé quelques longueurs dont je ne me souvenais pas. Mais c'est parti pour rester un de mes titres préférés de l'auteur.
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Pour moi, LE chef-d'oeuvre de Stephen King ! Ambiance fantastique, narration au poil, personnages attachants et détaillés, sourde sensation du mal et de l'épouvante, récit quasi-initiatique... tous les ingrédients sont réunis pour une lecture haletante, passionnée et passionnante. Si vous ne l'avez jamais lu, n'attendez plus et lancez-vous dans cette aventure fantastique, vous ne le regretterez pas !


Juste, j'espère que vous pourrez retourner au cirque après.
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Et si King avait livré avec ce livre le roman de genre ultime ? Condensé de toutes nos peurs , ce clown est l'un des méchants parmi les plus diaboliques jamais rencontrés . Dire que ce roman marque l'esprit serait peu dire , ce roman est une douche glacée dont l'on ne sort qu'a la fin de la derniére page . C'est assez jubilatoire au final de jouer à se faire peur , et a ce jeu King est le meilleur.
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Un tome accès sur le combat.
Ici, la fine équipe cherche à savoir comment combattre cette chose. Par quel moyen peut-on se sortir de ce cercle infernal. Les anciens de Derry vont devoir se souvenir de ce qui les a rendus si forts à l'époque pour le reproduire des années après. On se rend compte que même les plus aguerris des adultes se retrouve totalement démunis face à leur peur d'enfants. En fait, Ça n'est pas un objet, une chose, ou autre. C'est la peur elle-même personnifiée. Et c'est pour cela qu'elle est si dure à tuer. Car la question principale de ce roman est : comment affronter la peur elle-même ?

Ca est un grand roman d'initiation dans son ensemble, même sous couvert de fantastique. Il démontre que même si l'on quitte sa ville natale pour commencer une autre vie, elle reste notre foyer. Et qu'il ne faut en aucun cas renier nos souvenirs d'enfance, car ce sont eux qui nous forgent. Avec toutes les épreuves qu'ils ont traversé étant enfant, on se rend compte que ce sont celles-ci qui leur a permis de rencontrer le succès.

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Comment rendre justice à Ça ?
Je ne pense pas que ma récente lecture du roman rende justice à l'importance de l'oeuvre dans mon développement personnel et dans mon parcours de lecteur. Je vais donc essayer de contextualiser ma découverte de Stephen King et l'importance qu'il a eu dans la suite des évènements.

J'ai, comme beaucoup, commencé King à l'adolescence. Quand je dis adolescence, cela n'est pas une exagération puisque je me suis acheté "Brume" mon année de quatrième (jeune, donc). Autant vous dire que Stephen King a été un élément absolument primordial, au côté de Clive Barker, dans ma trajectoire de fan-boy. Je pense être passionné de littérature d'horreur pour trois raisons essentielles : 1) j'adorais les films d'horreur d'alors (des trucs un peu cons, comme "La Maison de Cire", "Saw"...), 2) j'ai lu très tôt "Brume" de Stephen King et c'est le putain de meilleur recueil de nouvelles du monde et enfin 3) j'ai lu très tôt "Les Livres de Sang" de Clive Barker et c'est le putain de meilleur recueil de nouvelles du monde.
Après m'être frotté au solide "Brume", j'ai donc continué à découvrir Stephen King. Difficile alors de savoir si j'avais penché pour Salem puis Ça, ou l'inverse. En tous cas, la lecture de Ça a été extrêmement précoce dans ma pratique du King.

Et bon sang, que voulez-vous que je vous dise: que conclure devant le fait qu'un gosse de 13-14 ans parvienne à se manger 1400 pages d'un roman de littérature américaine (car Ça s'impose, quoi qu'on en dise, comme une oeuvre-phare de littérature horrifique ET de littérature américaine), l'adore et le relise encore quelques années après?

C'est un roman juste incroyable. Je n'ai pas encore relu la deuxième partie, que je me réserve pour plus tard.
J'ai probablement mal choisi mon moment de relecture: j'ai enchaîné les pavés, et ai eu un peu de mal à avancer dans ma lecture, malgré un plaisir non-dissimulé.

Ça est un roman sur l'enfance et ce qu'on perd à l'âge adulte, sur l'imagination, sur l'amitié, le mal et ses origines et sur le courage. C'est un roman exigeant, foisonnant, rempli de détails et de description rendant une cohérence prodigieuse.
C'est probablement un des grands-oeuvres de Stephen King, à mettre aux côtés de Brume, Duma Key, Simetierre, 22/11/63...

Ça est un récit rythmé, coincé entre deux époques, magnifiquement conté (bien que doté d'une structure plus rigide que dans mes souvenirs...). Les personnages sont émotionnellement très riches, et évidemment, vous vous y attacherez comme jamais.
Sincèrement, le mystère Stephen King est chez moi toujours entier: lorsque je le lis, je repère désormais quelques "tics" d'écriture, quelques stratégies usuelles chez lui. Mais la magie sort d'ailleurs, d'un vaste nulle part cher aux écrivains: King fait vivre ses histoires et c'est stupéfiant.
Je pense que dans Ça, ne serait-ce que pour l'intensité d'intrigue et la portée chronologique du récit (suivant 6 narrateurs à 27 ans d'écart), est le paroxysme du talent de King.

Je me rends compte que je ne suis même pas revenu sur les éléments d'intrigue, mais y en a-t-il besoin?
Peut-être dans ma critique du tome 2, que je relirai dans l'année à venir.

Lisez Ça.
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La LC mensuelle du groupe Facebook "Un king par mois ensemble" de ce mois d'août est consacrée au tome 1 de Ça.

J'avais lu les 2 tomes il y a plus de 25 ans et j'avais adoré alors je n'ai pas résisté à l'envie de repartir à Derry pour cet ouvrage que je considère comme très représentatif de tout ce que j'aime chez Stephen King… Et en plus, je me suis offerte il y a peu le magnifique coffret chez le Livre de Poche.

Dans cet ouvrage, on y retrouve donc tout ce que j'aime chez King : un groupe d'enfants que l'on va suivre sur deux temporalités en parallèle, des passages narratifs et descriptifs (la pataKing !), la psychologie de chacun des personnages formidablement mise en avant par des anecdotes succulentes, des thématiques fortes et surtout une ambiance dont le Maître a le secret !

J'ai partagé ma lecture entre l'audiobook (qui, je trouve, se prête parfaitement aux romans de cet auteur) et la lecture papier et je l'ai dévoré ! Impossible de le lâcher aussi n'ai-je pas respecté le découpage de 200 pages par semaine proposé par la LC. Mais qu'importe puisque j'ai surkiffé ma lecture, n'est-ce pas ?

Nous lisons le tome 2 au mois de septembre et je vais résister jusque là. Heureusement, j'ai plein d'envies lecture qui vont m'aider à patienter.
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Si je chronique le premier volume de Ça, c'est qu'il y a matière. Stephen King n'est pas avare de mots. 800 pages qui nous immergent dans un univers terrifiant mais pas tant que ça, en un sens, car Stephen King le dit lui-même dans le roman, ce qui est vécu durant l'enfance à ceci de grandiose qu'on peut voir les pires horreurs dans l'après-midi et manger tranquillement à la maison le soir même.

Je me suis régalé avec cette première partie de Ça et je crois que c'est du au fait que je ne cherche pas l'épouvante chez Stephen King mais le généraliste. Je suis certain qu'à sa mort, il deviendra un des plus grands auteurs de sa génération. Un auteur classique.

Il fait fort avec cette première partie. Roman chorale où il présente tous les personnages, leur donne une force, une incarnation admirable tout en implantant une intrigue torturée, cauchemardesque est un bon qualificatif. Mais ce sont les passages sur l'enfance qui m'ont littéralement transporté.
La suite sur le blog…
Lien : http://livrepoche.fr/ca-1-st..
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Ça m'était déjà passé dans les mains durant mon adolescence, Ça m'avait marquée. C'est donc tout naturellement que je suis allée voir l'adaptation au ciné et Ça m'a donné l'envie de relire le roman. Surtout que Ça convenait bien pour commencer mon challenge de l'année 2018 puisque Ça a été publié durant la décennie de ma naissance… Depuis le temps, j'avais oublié combien Ça pouvait vraiment être prenant de lire un roman aussi angoissant et bien ficelé. Ça crée un tension qui va en s'accroissant, du petit détail qui dérange, à l'inconfort jusque l'angoisse et Ça fait peur du début à la fin, à des degrés différents. Ça m'était impossible de rédiger une critique différente pour chacun des tomes parce que Ça ne peut se comprendre que si on lit les 1000 pages d'une traite : Ça ne peut pas se séparer en deux « épisodes » indépendants comme pour l'adaptation cinématographique, pour la simple et bonne raison que, outre le fait de créer cette ambiance angoissante, Ça entremêle avec brio le passé et le présent des héros, au ralenti ou de manière très rythmée, Ça varie les points de vue en passant d'un personnage à l'autre et, Ça, aucune adaptation cinématographique, même bien réalisée, ne pourra jamais en rendre compte. Ça rend compte de tout le génie et Stephen King et Ça en fait sans aucun doute un chef d'oeuvre de la littérature fantastique et d'horreur.
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