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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
La Philosophie serait une note dont l'épistémologie serait la mélodie… N'est-ce pas ?

Penser le vrai par l'impossible, faire des expériences de pensées pour repousser les limites de notre esprit, enrichir notre moi par la connaissance et l'inconnaissance même d'une quête de sens, à la recherche de réponses qui se questionnent sans cesse dans notre petite tête de bipède assoiffé de musique.

Ou je me situe dans tout ça ? j'apprends à marcher, à gratter les cordes, à écouter les sons, avant de courir dans l'immensité de mon ignorance… Ce genre de lecture n'est pas intuitive, elle demande une énergie de compréhension des plus rigoureuse, les équations littéraires, les analogies, les syllogismes font métaphores, les aphorismes sont à la vulgarisation de masse E=Mc2… une poignée de génie ont révolutionné l'art de savoir, par des découvertes, des disciplines on ne peut plus abstraites pour le commun des ordinaires, les chiffres sont manipulés dans une danse folle, la raison l'emporte sur la déraison, le sens s'inscrit dans le non-sens, et nous baignons dans un mystère théorique qui nous oppresse et nous passionne.

Je suis paumé, mais je digresse, j'essaie d'apprendre sans comprendre…

Einstein, Galilée, Newton sont des maitres de la matière, de la nature et de l'observation, ils se questionnaient d'énigmes paradoxales, pour expliquer le souffle de dieu… Comment ne pas croire en dieu avec si peu de réponse, et autant de questions… du plus petit à l'infiniment grand il y a un univers d'atomes, de quarks, de neutrons, protons, électrons, nichons baignant dans la rivière de Higgs…. L'univers aurait-il eu un instant zéro ou le rien ? le vide et le tout serait-il apparu par le photon… l'énergie, la masse, les particules élémentaires sont-ils la vie de rien ? mais pourquoi ce rien nous obsède-t-il ? le mur de Planck infranchissable, la théorie des cordes, les mutliunivers, l'expansion continue, nous balbutions les notes mais sans musique, pourtant les équations nous montrent le chemin de la vérité, mais existe-il une équation du tout ? qui expliquerait le commencement ? la continuité, l'éternel retour, ou le créateur du créateur du créateur qui résonneraient dans l'écho de nos réflexions…

La physique s'atome à l'énigme du vrai, balbutiant des vérités, le Big Bang ne serait qu'une étape, un mélangé très chaud de conditions aboutissant à ce que l'on est… Et la matière noire qui est-elle ? les chiffres nous donnent leurs puissances, les lois fondamentales de la nature un phare dans l'immensité de nos limites intellectuelles, et pourtant je doute que nous ayons la réponse, car existe-il une limite raisonnable à nos questionnements ? l'utilité de tels raisonnement est-elle indispensable à notre survie, nous avons inventé des mots qui par définition se perdent dans une vulgarisation générale, le vide comme nous l'entendons n'est pas vide, le rien, le temps, l'espace et la courbure de l'espace-temps raisonnent comme des interrogations auxquelles je ne serai donner sens, je me perds comme une majorité dans la matière diffuse de mon esprit… Je ne suis pas câblé pour tout comprendre, seulement programmé pour essayer d'imaginer.

Je n'ai aucune prétention, mais je ne crois pas en dieu, dieu dans sa perfection condamne sa propre existence par ses contradictions, il s'invente une histoire qui ne rentre pas dans les équations, nous pouvons croire, mais nous devons ne pas croire, la religion est une équation fumeuse pour généraliser, rassurer, schématiser, emprisonner nos frontières dans un moule d'espoir qui justifierait notre raison d'être. C'est dangereux de penser comme ça, mais penser vrai est tout aussi dangereux, nous serions d'un ennui mortel, baignant dans une espèce de sagesse rationnelle qui ferait de nous des dieux à la place de dieu…

Je crois que finalement l'équilibre est la gravité dont Newton fait la part belle, nous sommes qu'un tas d'atomes réfléchissants, nous ne sommes pas tous en mesure de lire la partition, de comprendre l'écriture scientifique qui trace la symétrie du commencement pour les uns et de la continuité pour les autres. A quoi bon se gratter le menton pour résoudre la folie d'un monde qui tourne rond ?

Avons-nous réellement le temps de perdre ce temps à nous convaincre, je crois que non, les inégalités qui régissent notre monde sont à mes yeux plus importantes, les ignorer est d'une prétention sans nom que l'on appelle dieu, un hasard de la vie qui vous donne la chance d'en lire une partie ou vous condamne à en subir la folie.

A vous faire perdre la tête… et super essai.

A plus les copains
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Comment a été créé l'univers ? S'est-il créé tout seul ? Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? Toutes ces questions et bien d'autres, à la jonction de la philosophie leibnizienne, de la religion et de la hard-science, Étienne Klein se les pose pour notre plus grand plaisir de lecteur un tantinet curieux des grands débats scientifiques et philosophiques.

Avec beaucoup de discernement et de bon sens, sans dogmatisme superflu, il rappelle les contributions des savants et philosophes du passé (les mêmes personnes, bien souvent) et alimente sa réflexion des dernières avancées en matière de recherche fondamentale et de cosmologie. Dès qu'il est question de création d'univers, « Dieu ne tarde jamais à entrer en scène » constate Étienne Klein, mais si certains pensent aussitôt à un divin créateur, à un dessein intelligent, d'autres imaginent que l'univers émerge spontanément du vide quantique, par un phénomène récurrent et auto-entretenu.

Lorsque se pose la question des origines (du temps ou de l'espace), il est toujours possible de se demander : oui, mais… et avant ? Or la question a-t-elle un sens lorsque le temps n'existe pas encore ? le big-bang est-il le début de tout ?

Le big-bang est un concept directement déduit de la découverte dans les années 20 de l'expansion de l'univers, ce dernier n'est donc plus statique et serait apparu il y a 13,7 milliards d'années. Mais, met en garde Étienne Klein, le big-bang n'est pour autant pas synonyme d'instant zéro, comme beaucoup le pensent. En effet, les lois de la relativité générale et de la mécanique quantique n'ont plus cours aux premiers instants de l'univers, et aucun de nos modèles physiques ne parvient aujourd'hui à harmoniser les forces gravitationnelles et quantiques, condition sine qua non pour franchir le « mur de Planck » i.e. pour décrire des phénomènes en deçà de 10 puissance – 43 seconde en durée (c'est trop bref), 10 puissance – 35 mètres en distance (c'est trop petit) et dont l'énergie dépasse 10 milliards de milliards de fois l'énergie de masse du proton, soit 10 puissance 19 GeV (c'est trop chaud). Lorsque l'on atteint des valeurs aussi extrêmes de densité et de fournaise, l'espace et le temps eux-mêmes se désagrègent. le mur de Planck n'est donc pas à la portée du premier escaladeur venu. Étienne Klein rappelle également qu'au cours des 380.000 premières années d'expansion de l'univers, les photons n'étaient pas encore libérés de la soupe primordiale et que cette période définitivement opaque ne peut donc et ne pourra jamais être observée au télescope.

En voulant répondre à cette question à la fois très ancienne et toute simple de l'origine de l'univers, Étienne Klein aborde avec bonheur la question philosophique du commencement et argumente son discours en s'appuyant sur de nombreuses thèses scientifiques : le mur de Planck, le big-bang et l'inflation, le fond diffus cosmologique, la théorie des cordes, la théorie quantique à boucles, la théorie du tout, le champ de Higgs, le multivers, la matière noire… Rédigé dans son inimitable style toujours aussi efficace et non exempt d'humour (avec ici en prime quelques anagrammes qui sont récemment devenues sa marque de fabrique, citons par exemple : L'accélérateur de particules = Éclipsera l'éclat du Créateur ou Albert Einstein = Rien n'est établi), ce petit ouvrage est, une fois de plus, un must.
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Etienne Klein nous offre avec cet essai un excellent ouvrage de vulgarisation scientifique, coloré de réflexions philosophiques, d'humour et de digressions poétiques. Il est consacré comme son titre l'indique à la notion d'origine appliquée à l'Univers, tournant autour d'une définition du fameux « instant zéro », où le big-bang aurait donné naissance à notre Univers il y a quelques 14 milliards d'années. le problème, de taille, est que les lois physiques actuelles ne sont plus valides pour des temps primordiaux et des espaces extrêmement confinés, ce que les physiciens connaissent sous la dénomination de « mur de Planck ».
Le chantier théorique est d'envergure pour tenter de comprendre ces questions d'origine et la philosophie et l'imagination sont des alliés précieux du physicien. On découvrira dans ce livre des mondes étranges, à mi-chemin entre physique théorique et science-fiction. Ainsi ces curieux « branes », Univers sous forme de drapeaux à quatre dimensions flottant dans un espace-temps plus vaste qu'eux. Des collisions entre branes donneraient naissance à de multiples big-bangs tels que celui qui concernerait notre Univers à son origine.
Enfin, cet essai comporte par endroits quelques anagrammes savoureuses écrites par Jacques Perry-Salkow, préfigurant l'ouvrage « Anagrammes renversantes » publié peu après. Juste une pour la route : «Etre ou ne pas être, voilà la question ? » est la très métaphysique anagramme de « Oui, et la poser n'est que vanité orale ».
A conseiller vivement à tous les curieux et les rêveurs !
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Discours sur l'origine de l'univers/Étienne Klein
Commenter un tel discours n'est pas chose facile quand on n'est pas vraiment un spécialiste. Que ce soit dans la louange ou dans la critique, on risque d'être excessif ou insuffisant.
Ce que je peux dire, c'est j'ai eu beaucoup de plaisir et de facilité pour lire ce discours très novateur par rapport à ce que j'avais lu par ailleurs chez divers auteurs abordant ce sujet.
Ce qu'il faut noter en particulier, c'est l'ouverture d'esprit d'Étienne Klein et son absence de sectarisme. Et ses explications sont claires, sans aucune formule mathématique qui alourdissent ou compliquent le débat.
En vérité il m'a semblé qu'il savait simplifier le problème posé par l'origine de l'univers et le ramener in fine à sa juste dimension qui reste métaphysique pour ne pas dire philosophique après avoir fait le tour de la question en se servant de la physique, des mathématiques et de la cosmologie.
Car les obstacles de toutes sortes surgissent dès lors que l'on veut simplement parler de l'origine, et d'emblée des difficultés sémantiques, car le langage nous montre rapidement ses faiblesses quand il cherche à atteindre une réalité qui se disperse. On débouche très vite sur une aporie. Comme dit l'auteur avec humour, avec les mots dont on dispose comme munitions, on risque fort de manquer la cible.
Sans parler du conflit qui couve depuis des siècles entre la cosmologie scientifique et la religion pour voir « entrer en rivalité les ordres du croire et du savoir. »
Mais voilà : il faut pour avoir une idée de ce que fut le tout début de l'univers franchir le « mur de Planck » qui se dresse après que l'on a réussi à remonter jusqu'à 13,7 milliards d'années pour l'âge provisoire de l'univers, et en amont duquel les théories physiques actuelles sont impuissantes à décrire ce qui s'est passé.
Les chercheurs ne désespèrent pas de franchir ce pas grâce au grand accélérateur de particules (LHC) du CERN à la frontière suisse.
Deux grandes questions viennent automatiquement à l'esprit : Comment et pourquoi est apparu l'univers si tant est qu'il est apparu un jour= y a-t – il eu vraiment un commencement ? Quelle est sa finalité ?
Ce qui est certain, c'est que l'univers n'est pas statique : il se dilate, il se dilue, il se refroidit. L'espace s'étend emportant les galaxies qui donnent l'impression de se déplacer. Les travaux de Hubble et Einstein ont prouvé ce fait. Alors, si l'on remonte le temps en enroulant le film en sens inverse, on doit parvenir à un univers de volume nul et de densité infinie, ce que l'on appelle la « singularité initiale ». Étrange quand même !
Autre certitude : depuis Galilée, on considère que l'univers est constitué par une seule sorte de matière et que les lois qui la régisse sont universelles, invariables dans le temps et l'espace et exprimée en langage mathématique.
Peut-on affirmer que le contenant de tous les objets physiques est lui-même un objet physique ? Einstein le premier dans sa théorie de la relativité générale le pense. Mais attention, si les objets contenus ont une histoire, il ne va pas de soi que le contenant en ait une similaire. « L'histoire de l'univers ne se réduit pas à celle de ses constituants. »
Malheureusement la magnifique théorie de la relativité générale d'Einstein ne va pas nous permettre de comprendre l'univers primordial, car elle ne prend pas en compte les trois forces que sont l'interaction électromagnétique de Maxwell, l'interaction nucléaire faible et l'interaction nucléaire forte, mais seulement la gravité. Seule la physique quantique permet d'élaborer des suppositions, elle qui s'applique au monde de l'infiniment petit, celui des particules. En fait il faudrait inventer une théorie quantique de la gravitation.
E.Klein le dit : « le big bang ne correspond nullement à la création proprement dite de l'univers, mais simplement à un épisode particulier qu'il a traversé…Le temps zéro est une construction purement théorique.
Il faudrait bien trouver quelque chose pour aller voir derrière le mur de Planck : c'est ici que la belle théorie des supercordes de Veneziano entre en jeu, qui offre des perspectives d'unification de la physique quantique avec la relativité restreinte : en effet selon Veneziano, toute particule est une corde vibrante obéissant aux lois de la relativité restreinte et de la physique quantique. Et l'on reparle aussi des fameux espaces ou variétés géométriques de Calabi-Yau qui conçoit un univers où le nombre de dimensions cachées est multiple. Par voie de déduction, « si la théorie des supercordes est exacte, le big bang tel que nous le concevons ordinairement n'a pas pu se produire. »
La théorie des univers miroirs va venir compléter cette vision des choses avec les branes qui va déboucher sur un « modèle d'univers ekpyrotique (Steinhardt et Turok) qui est un feu qui naît, s'embrase, s'éteint puis renaît à nouveau. »Conception défendue au V é siècle avant JC par Héraclite !!
L'idée séduisante de Stephen Hawking est reprise ici : l'univers est de volume fini mais n'a pas de limite, ce qui implique qu'il n'a pas eu de commencement.
Ainsi donc on découvre un univers qui n'a en aucun cas pu être créé ex nihilo. « le big bang n'est qu'une transition de phase entre deux périodes de l'univers. »
La récente théorie de la gravité quantique à boucles confirme que l'instant zéro n'a pas existé.
Plus loin E.Klein nous explique qu'en physique quantique le vide n'est pas vide ; il contient de l'énergie et des particules virtuelles en situation d'hibernation ontologique.
Le vide peut prêter de son énergie à ces particules virtuelles pour les actualiser temporairement. « le vide apparaît comme l'état de base de la matière, celui qui contient sa potentialité d'existence. …Le vide quantique contient des particules virtuelles et sous l'effet d'une expansion de l'espace extrêmement rapide (inflation), comme cela pourrait avoir été le cas dans la phase primordiale de l'univers, ces particules gagnent de l'énergie ce qui leur permet de se matérialiser, donc de devenir réelles. L'expansion de l'univers joue donc là le rôle de réservoir d'énergie interne : elle permet au vide quantique de créer de la matière qui jaillit hors de lui. L'univers apparaît dès lors comme un système très particulier : il n'a pas d'extériorité et c'est sa propre expansion qui lui apporte de l'énergie… Dans cette optique, l'histoire cosmologique devient l'aventure temporellement infinie d'un univers qui se réplique inlassablement, se renouvelle périodiquement en réémergeant de lui-même. »
Il apparaît alors que « le mariage de la physique quantique et de la relativité générale aboutit à l'abolition de la création de l'univers. »
Pour être complet, E.Klein aborde aussi la notion de matière noire et d'énergie noire, invisible et transparente mais représentant tout de même les 9/10 de la masse de l'univers. Sans oublier le furtif boson de Higgs, particule responsable de la masse des particules ! Il aborde aussi l'idée de transcendance ou immanence des lois physiques, conception platonicienne ou formaliste pure.
Comme dit E.Klein pour conclure : « le début, une question sans fin ! »
Mais je dois dire que ce discours annonce des réponses à la question et permet d'entrevoir quelque chose derrière le mur de Planck.
A moins qu'il n'y ait rien et que ce mur ne soit qu'une vue de l'esprit.

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Si vous avez l'esprit un peu embrumé à la suite d'un hommage un peu zélé à Epicure, ou en raison d'une exposition prolongée à un tube cathodique (pour ceux qui ont une vieille télé), lisez (ou écoutez) Etienne Klein.
C'est offrir à votre cerveau une séance de gymnastique sur des sommets éthérés, et une pause méditative avec l'Univers (ou le Multivers pour les plus ambitieux) comme paysage.
Et ce livre est probablement parmi les meilleurs de son cru.
Comme toujours avec lui, le style est léger et élégant, le propos riche et précis, et avec ce zeste d'humour et de second degré qui participent au plaisir de lecture.

Et là, on s'attaque à du lourd, l'origine de l'Univers, pas moins.
Il ne fait pas les choses à moitié, et le thème est exploré sous toutes ses facettes.
Physiques et scientifiques bien sûr, et le Big Bang en prend pour son grade, en toute rigueur. Voyage organisé dans les réponses (plutôt les hypothèses de réponse) apportées par la théories des cordes (et des super cordes), la super symétrie, ...
Certes, de temps en temps, on est (je suis) un peu largué, mais Klein nous tend rapidement la main pour nous réinviter dans son raisonnement impeccable ses humbles doutes et ses quelques certitudes.
L'origine de l'Univers apparaît finalement comme un questionnement fermé qui itère sur lui-même, une espèce de fractale du raisonnement.
La dimension philosophique du questionnement est pleinement explorée, qui, au moment de répondre, se heurte aussi à son "mur de Planck", l'essence de "l'être" et de son origine.
Mais la vocation de la philosophie est-elle de "répondre"?
Plutôt à mon avis d'apporter une nouvelle dimension au raisonnement, et sous ce prisme de compléter, de conforter et de prolonger l'approche scientifique.
Et Dieu dans tous ça ? La métaphysique est évidemment convoquée, l'origine du monde c'est quand même son fond de commerce quasi-privatif.
Mais il en ressort que les réponses apportées restent incomplètes, et même la Foi ne règle pas le problème du "pourquoi quelque chose plutôt que rien", et du passage du néant à l'être (s'il y a "Dieu", il n'y a pas de néant).
La philosophie orientale du Tao est peut-être la plus adaptée à appréhender ce défi philosophique et scientifique, parce que paradoxalement elle annule la question: pas de commencement pas de fin, plutôt l'évolution et la transformation continue.

Pour paraphraser René Char, je dirais qu'Etienne Klein conclut à l'inconcevable, mais en nous donnant des repères éblouissants.
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Ouvrage pédagogique, très bien expliqué et complet. A l'approche scientifique l'auteur saupoudre le récit de reflexion philosophique, notamment sur la complexité de parvenir à donner un sens scientifique à l'univers. Puis au bord de l'expansion de l'univers, cet endroit où se trouvait compacté la matière, il avoue son impuissance à expliquer le pourquoi de cette présence, il évoque l'avant comme une réalité entourée d'un grand mystère qui fera encore longtemps les beaux jours des religions...
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Un ouvrage essentiel et dernier cri pour tous ceux que les questions d'astrophysique intéressent. Remarquable de pédagogie, même si quelques pages s'avèrent un peu plus ardues que le reste du livre.

Passionnant voyage aux confins de la science et de la métaphysique !
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Voici peut-être avec l'origine de la vie sur terre l'une des questions les plus énigmatiques à laquelle les hommes ne cessent de se confronter : d'où vient l'univers ? Et d'où vient qu'il y a un univers comme le souligne malicieusement Etienne Klein. Bien entendu le livre ne prétend pas répondre à cette grande question mais remet les pendules à l'heure à l'aube des connaissances actuelles sur le sujet quitte à tordre le cou aux idées reçus et aux concepts parfois (trop) bien ancrés dans les esprits. On y apprend entre autre que la théorie de la relativité générale d'Enstein est "imparfaite" et que le big bang n'est probablement pas à l'origine de l'univers. Bref un bon ouvrage de vulgarisation scientifique à la portée du plus grand nombre et qui se dévore presque comme un roman.
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Un magnifique livre de vulgarisation scientifique dans lequel l'auteur nous initie à la cosmologie et surtout essaie d'apporter une réponse satisfaisante sur la question que tout le monde se pose : quelle est l'origine de l'univers?
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Toujours aussi passionnant car aborde de manière pédagogique toutes les facettes du sujet : mathématiques, physiques, religieuses, philosophiques et utopistes.
Ce début n'aura jamais de fin
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