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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je suis devenu rapidement un grand fan du norvégien Karl Ove Knausgaard, dès le premier tome de sa série autobiographique Mon combat. Les trois tomes suivants m'ont emballé, chacun pour une raison différente. C'est que je peux facilement m'identifier au protagoniste (l'auteur lui-même) ou du moins à quelques unes des difficultés qu'il rencontre sur son chemin. Hélas, le cinquième opus n'a pas réussi à me rejoindre comme les quatre premiers avaient su le faire. Remarquez, je n'ai pas détesté, loin de là, et ça ne me détournera pas de lire le prochain et dernier tome.

Pourtant, le début de Comme il pleut sur la ville m'a replongé avec joie dans cette série, j'y retrouvais la même ambiance, le même protagoniste qui découvre le monde, qui cherche un sens à sa vie. Karl Ove est maintenant un jeune adulte, il voyage en Europe mais, rapidement sans le sou, il doit rentrer sur le pouce. de retour en Norvège, il s'installe chez son frère, commence des cours en littérature à l'université… Puis… eh bien… c'est là qu'il m'a perdu. Des rencontres d'un soir, des beuveries, dont j'avais eu des aperçus dans les tomes précédents mais en plus petites doses.

Mon attention s'est ravivé quand Karl Ove participe à des séminaires, parle littérature avec d'autres jeunes étudiants. Même si la majorité des auteurs norvégiens ou scandinaves dont ils discutent me sont inconnus (j'ai vérifié, la plupart ne sont pas traduits en français, guère plus en anglais), j'ai aimé baigner dans cette atmosphère.

Puis, un travail d'été comme gardien dans un hôpital psychiatriques, d'autres cours, d'autres rencontres entre amis ou des conquêtes féminines qui ne semblaient mener nulle part. Je me suis un peu ennuyé. Je comprends que ce cinquième tome relatait un pan de la vie de l'auteur où, jeune adulte, il commence à écrire, cherche son style et, surtout, devient véritablement un homme. Il fait des erreurs, apprend d'elles, un peu comme tout le monde. Seulement, à trop faire d'erreurs, le Knausgaard perd un peu ma sympathie. Et puis, cette lecture me semblait un peu trop longue à mon goût. Néanmoins, j'ai hâte au sixième et dernier tome, voir comment tout ça va se terminer.
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Il était une fois, c'est bien comme ça que commence toutes les histoires ... il était une fois un homme, Karl Ove Knausgaard, qui a choisi de nous raconter sa vie ou comme il choisit de la nommer son combat.
Tout commença pour nous français,
En 2012 avec "La mort d'un père" Livre I
En 2014 avec "Un homme amoureux" Livre II
En 2016 avec "Jeune homme" livre III
En 2017 avec "Aux confins du monde" livre IV
Et nous voici en 2019 avec le livre V.
Cette partie concerne Bergen, la ville de Bergen toujours noyée sous la pluie, Bergen, Vivre à Bergen .... "ville entonnoir"
Passer plus de 800 pages à déambuler dans Bergen, quitter la ville, pour y revenir à chaque fois .... Et côtoyer des auteurs connus et reconnus.
Avoir comme professeurs :
Ragnar Hovland, écrivain, traducteur, musicien, linguiste, auteur de littérature pour la jeunesse et même poète,
Jon Fosse, écrivain, romancier, essayiste, dramaturge, il écrit également des poèmes et des livres de littérature d'enfance et de jeunesse,
Jan Kjærstad, écrivain, diplômé en théologie, cet auteur à succès est connu pour avoir écrit la trilogie de romans centrés sur le personnage star de la TV norvégienne, Jonas Wergeland. Il est aussi journaliste et critique littéraire.

Le respect de la chronologie n'est pas ce qu'a choisi Karl Ove ... même si chaque livre nous éclaire sur un passage de son existence, les dates parfois se croisent et se superposent ... nous sommes plutôt dans une introspection dans ses pensées, dans ses préoccupations du moment, ce qu'il a envie d'écouter comme musique, ce qu'il a envie de lire à un instant t , comment il apprivoise ses sentiments amoureux, les réactions de son corps à sa vie et aux événements extérieurs ou aux tentations d'une vie libre.
C'est une lecture à la fois complexe et futile quand il nous livre son analyse de tel texte ou de telle musique, quand il énumère les tâches domestiques que les circonstances lui imposent, quand il se morfond dans une mélancolie stérile et dans un apitoiement sordide sur ce qu'il a l'impression d'être ou de ne pas être, quand il nous fait partager ses errances amoureuses, ses hésitations et son sempiternel dégoût de lui même, ses chagrins devant la disparition d'être cher ou sa satisfaction de ne plus être obliger de se confronter à ses démons ...
Il y a de tout dans les romans de Karl Ove ... du très bon qui nous laisse émerveiller et du plutôt mauvais qui nous laisse sidèrer devant tant de banalités.
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Difficile de juger ce pavé : plus de 800 pages sur quelques années de la vie de l'auteur alors qu'il étudie à Bergen.
Ce qui m'a plu dans ce livre c'est l'écriture, fluide, sensible : J'ai lu ces 800 et quelques pages sans m'ennuyer. Il y a quelques très belles pages sur différents sujets, la nature, la vieillesse, les relations avec les femmes ; avec ses amis.
Ce qui m'a souvent exaspéré c'est la personnalité de l'auteur : beaucoup d'auto apitoiement, peu de remise en question, il est conscient des ses problèmes mais ne donne pas l'impression de vouloir changer. Il a du mal à accepter ce qui lui arrive de bien.
Un livre original. Je ne regrette pas cette lecture, je ne suis pas sure que je serai partante pour un autre de cet auteur.
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Je viens enfin de terminer comme il pleut sur la ville qui cloture la sage de Hausgaard. le meilleur des quatres romans ...Celui qui résume toute l'oeuvre et qui met en perspective les trois précédents qui met en lumière le trauma avec son père et ses années d'errance avec l'écriture. Ses choix universitaires secondaires parce qu'il ne parvient pas à rédifer quelque chose de valable ou du moins en adéquation avec ses amis auteurs qui commencent à publier et être reconnu. Il met en lumière la difficulté de l'auteur , ses errances, ses doutes, ses démons et toute la trame de sa vie personnelle et de la relation à autrui. C'est merveilleux de lire ce dernier opus en tenant son quatrième roman et en découvrant ce que l'auteur a traversé avant d'être qui il est aujourd'hui. J'aime beaucoup sa sensibilité, son univers , sa vie déglinguée et rock and roll, ses choix musicaux (qui sont les miens) et sa vie en général.
J'ai découvert Hausgaard un peu par hasard, conseillé par une libraire après avoir rédigé mon premier manuscrit .... le génie d'Hausgaard est sa capacité à se raconter , son enfance, ses choix amoureux , sa vie déjantée, son parcours académique en 3000 pages sans jamais lasser son lecteur.
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Je découvre peu à peu l'univers de Karl Ove Knausgaard et après avoir lu avec passion Un Homme amoureux, je me suis attaquée à Comme Il pleut sur la ville. Ici, âgé de dix neuf ans, Karl Ove part à Bergen pour y intégrer une fameuse académie d'écriture. On le voit essuyer des revers mais peu à peu trouver sa route. On le voit tomber amoureux à deux reprises. On le voit se marier. On le voit côtoyer sa mère et la famille de celle-ci et, d'un autre côté, celle de son père. L'amour, la maladie, la désillusion, la mort, l'ambition littéraire, l'amour de l'écriture traversent ce beau livre mais ce mélange de recherche de l'absolu et de quotidienneté, qui m'avait séduite dans l'autre livre, a cette fois moins opéré.
Il faut reconnaître à cet auteur une singularité dans sa façon de monter un texte et d'aborder de front le plus prosaïque de la vie et le plus complexe, qui ne peut laisser indifférent.
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