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EAN : 9782203224322
240 pages
Casterman (04/05/2022)
4.23/5   201 notes
Résumé :
« Je ne veux pas être une fille. Je ne veux pas non plus être un garçon. Je veux juste être moi-même. »
Dans Genre Queer, Maia Kobabe offre le récit intense et cathartique de son chemin vers l’identification en tant que personne genderqueer (ou non binaire, c’est-à-dire qui déroge aux normes de genre et de sexualité) et asexuelle, et celui de son coming out auprès de sa famille et de la société. Parce qu’elle traite d’identité de genre – ce que cela signifie,... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (39) Voir plus Ajouter une critique
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Ce livre a été en quelque sorte le point de départ de toute cette vague de censure qui a été lancée aux États-Unis récemment. Notamment avec la loi "Don't Say Gay", en Floride.

La panique morale prétend que des livres comme celui-ci font du prosélytisme sexuel, qu'ils visent à "convertir" les jeunes, où à faire du grooming.

La vague réactionnaire a aussi atteint le Québec il y a peu, avec le Parti Québécois qui veut sortir "la théorie du genre" des écoles. Et la CAQ, au pouvoir, qui veut former un "comité de sages" pour réglementer la question. (Pourquoi pas un comité d'experts, me demandez-vous? Parce que ça impliquerait d'écouter les gens qui savent de quoi ils parlent, et ça irait contre les politiques du Gouvernement.)

Alors, Gender Queer, c'est quoi?

Ma grande surprise a été de découvrir un mémoire sous forme de BD que j'ai trouvé au final plutôt... banal.

Si vous avez lu Fun Home de Alison Bechdel, ce livre est quasi identique (et il s'en revendique). Sauf qu'au lieu de lire sur le cheminement d'une femme qui se découvre lesbienne, on suit le parcours de l'auteurice qui finit par rejeter le genre, homme comme femme. Ille se considère Queer, non-binaire.

Le livre ne s'adresse pas vraiment à un public adolescent, mais je le considèrerais nécessaire dans une bibliothèque scolaire. Il pourrait certainement aider des jeunes qui vivent avec une dysphorie de genre.

Oui, il y a des passages sexuels dans le livre. Sexuels, pas pornographiques. Et alors? Les adolescents connaissent le sexe. Juré.

Anecdote : J'avais discuté avec la bibliothécaire de mon école, plus jeune, et je lui avais demandé pourquoi elle continuait d'acheter la saga des Enfants de la Terre, qui est carrément pornographique. Elle m'avait répondu : "Le seul signe qu'un jeune est assez mature pour lire un livre, c'est qu'il veut le lire."

Tout ça pour dire : Au final, je crois que le vrai public cible de Gender Queer, ce sont (1) les gens qui se questionnent sur leur propre identité. (2) Les gens qui cherchent à comprendre ce que vit un de leurs proches. Et (3) les gens qui veulent mieux saisir le développement de la culture et de nos connaissances sur la diversité sexuelle.

Un passage marquant de la BD est une conversation entre Maia et sa tante, une féministe purement 2e vague, qui l'accuse de renier son sexe par mysogynie. Je crois que le livre est un peu/beaucoup pour elle.
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"Genre Queer" de Maia Kobabe a provoqué la fureur des fondamentalistes chrétiens aux Etats-Unis qui l'ont voué au bûcher. En 2021, en effet, ce roman graphique a été considéré comme le plus interdit et contesté, subissant une grande vague de censure dans les bibliothèques et les établissements scolaires aux Etats-Unis. La raison invoquée était le contenu sexuellement explicite. Ce qui est très drôle car quand on prend la peine de lire cet ouvrage, ce n'est pas le coeur de la bande dessinée, au contraire, puisque l'autrice évoque elle-même son asexualité.
Personnellement, ce contexte était déjà une très bonne raison d'acheter, de lire et faire lire cet ouvrage au plus grand nombre, n'en déplaise aux bigots et vieux réacs.

Mais revenons au début. En 2013, Maïa Kobabe a 24 ans et est en master de BD en Californie. Elle rêve de créer de la fiction mais dans un cours sur l'autobiographie, on leur demande de livrer leurs plus grands secrets. Maïa s'y refuse au début puis finit par écrire une courte BD sur ses "démons". "Genre Queer" est né.
Depuis toute petite, Maïa ne se sent appartenir à aucun genre en particulier, et surtout pas féminin. Mais les normes de la société sont là et invariablement, on lui rappelle le comportement ou la place qu'elle doit tenir en tant que fille. A la puberté, les choses ne s'arrangent pas : les seins qui poussent, les poils, les règles, les sous-vêtements féminins... Tout cela est vécu par Maïa comme des entraves voire de véritables souffrances. En grandissant, Maïa se rend de plus en plus compte qu'elle aimerait être un homme pour ne pas être cloisonnée dans le genre femme. En fait, elle ne se sent ni femme ni homme, Maïa est non-binaire. Et si iel se sent surtout attiré-e par les femmes, la sexualité demeure un autre problème puisqu'elle ne ressent pas le besoin d'avoir des relations sexuelles. Maïa est asexuelle.

Pour la majorité d'entre nous, cela n'est pas simple à comprendre, mais cela l'a été encore moins pour l'artiste qui nous livre dans ce récit un témoignage à coeur ouvert. le thème de ce roman graphique qui se lit comme un journal intime est l'idendité, c'est-à-dire ici la non-binarité de Maïa, son asexualité et la difficulté de se faire accepter ainsi dans la société actuelle. Au fil des pages, le lecteur suit les étapes par lesquelles iel est passé-e pour avoir cette prise de conscience sur son identité et sa sexualité. Des parents ouverts, une famille tolérante, des rencontres bienveillantes permettront à Maïa de surpasser ses difficultés, de réfléchir à qui elle est et de faire son coming-out. La réflexion sur l'emploi du pronom approprié est assez révélateur du questionnement par lequel passent les personnes qui souffrent de la dysphorie de genre. Ainsi, ce qui nous paraît simple - car dans la "norme" - peut devenir une réelle difficulté dans la vie de tous les jours.
Le graphisme relativement simple et doux laisse surtout la place au texte qui vise à être le plus clair possible pour livrer le ressenti de Maïa. Récit intime, témoignage, "genre queer" est à la fois impudique mais sans provocation, instructif et drôle. Bref, un ouvrage à mettre dans toutes les mains ! Pour évoluer et appeler à plus de tolérance...
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Ce livre est en train de devenir le mouton noir de tous les fondamentalistes du système scolaire et des institutions éducatives des USA. Certains parents d'élèves des associations de parents d'élèves, soutenus par certains enseignants, parfois la direction de l'école et d'autres inspecteurs éducatifs, et bien sûr les politiciens locaux, en particulier les républicains locaux, qu'ils soient du côté de Trump ou non, demandent juste, en fait, exigent sinon ordonnent, que ce livre soit retiré de toutes les bibliothèques scolaires. C'est de la censure. Tout le monde le sait et cette censure est la pire possible puisqu'elle se fait via et grâce aux structures démocratiques qui sont censées réguler l'éducation dans le pays et la maintenir sur des rails raisonnables excluant tout fondamentalisme religieux, moral, éthique ou politique. Mais il s'agit d'une maladie typique - hélas contagieuse - de l'Amérique du Nord, les Canadiens ayant censuré certains livres de Tintin de Hergé qu'ils jugeaient racistes ou ségrégationnistes à l'égard des Africains ou de ce qu'ils appellent les Premières Nations. Il est difficile au Canada de dire quoi que ce soit sur les Amérindiens si l'on n'est pas membre de ces Premières Nations, de la même manière, bien qu'avec un argument différent, il devient de plus en plus difficile de dire quoi que ce soit sur un écrivain ou un artiste noir si l'on n'est pas soi-même noir, avec la censure polémique des traducteurs en Europe concernant le poème inaugural d'Amanda Gorman dont l'agent ou le représentant demande, en fait exige purement et simplement que les traducteurs soient noirs comme Amanda Gorman et puisque deux traducteurs ont été refusés dans deux pays différents en Europe malgré leurs profils extrêmement bons dans le domaine de la traduction poétique, nous ne pouvons pas dire que c'est un accident.

Je suis clair sur ces faits. Nous sommes confrontés à un fondamentalisme racial, et culturel, sinon social, ou même sexuel au nom de drapeaux religieux ou idéologiques qui sont en piteux état dans le monde d'aujourd'hui, mais ils brandissent l'argument démocratique et ceux qui ont les bouches les plus grandes et les plus bruyantes sinon braillantes ont toujours le dernier mot, jusqu'à ce que cette attitude absurde produise des catastrophes comme les récentes tornades ou ouragans causés par une architecture légère avec des maisons à ossature en bois et des renforts en acier ou en métal peu nombreux avec des toits qui ne sont pas soutenus par suffisamment de poutres en acier, donc inadaptés aux conditions météorologiques extrêmes qui sont toujours possibles, en particulier dans les régions où tout ce qui pourrait ralentir ou même affaiblir ces tornades ou ouragans comme les forêts puisque les arbres ont tous été coupés et éliminés pour construire des maisons à ossature en bois aussi légères que des boîtes d'allumettes. Même situation avec les incendies en Californie l'été dernier à cause de la mauvaise gestion des forêts, ou de ce qu'il en reste, quand une forêt est encore debout ; la mauvaise gestion des ressources en eau (des millions de piscines privées dans des millions de maisons privées) ; et, comme dans le cas précédent, toutes les lignes électriques en l'air attachées à des poteaux en bois avec ici et là de grands arbres isolés qui sont arrachés d'un seul coup de vent et sont jetés sur toutes les lignes électriques et téléphoniques par la grande main de la Nature toute puissante, le Dieu punisseur de la crise climatique actuelle. Et ne pensez pas que les compagnies privées d'énergie et de téléphone investissent pour mettre toutes ces lignes sous terre. Et les compagnies de gaz naturel n'ont pas installé les sécurités adéquates sur leurs tuyaux, réduisant ainsi en cendres des villes entières de plusieurs milliers de foyers. Et c'est toujours un fondamentalisme idéologique ou social ou culturel ou religieux qui justifie cette mauvaise gestion, ce manque de planification à temps pour l'avenir et le mauvais entretien de toutes les infrastructures. Quand ce n'est pas le cas qui dit, "c'est la main de Dieu et nous ne devons pas interférer".

Ce livre : est un " mémoire ", c'est-à-dire un témoignage personnel de Maia Kobabe sur son expérience de vingt-huit ans pendant lesquels elle n'a pas pu trouver son équilibre, son harmonie intérieure, sa place dans le carcan idéologique standard qui tente d'imposer à la société américaine la définition stricte du sexe comme mâle et femelle, pas même féminin ou masculin, ce qui serait trop flou sur les bords puisque certains dénonceraient ce qu'ils considèrent comme des mâles efféminés ou des femelles masculinisées. le mot genre n'est pour eux qu'un concept grammatical et ne devrait jamais être utilisé dans le domaine des relations hormonales humaines. Pour eux, toutes ces définitions sexuelles déviantes qui sont couvertes par le terme genre ne sont rien d'autre qu'une sorte de maladie, de désordre qui doit être traité dans la direction puissante de l'exorcisme, des thérapies de conversion, si ce n'est même un bon camp psychiatrique brutal de type militaire pour masculiniser ces mâles efféminés, et finalement et en dernière analyse, si tout cela ne fonctionne pas, juste la prison en isolement total jusqu'à la mort. Bon débarras, divin débarras. Ce livre est une illustration parfaite du fait que toutes les définitions du genre sont le résultat d'un long processus en partie génétique, mais de loin essentiellement évolutif et développemental des conséquences de l'attitude hostile de la société environnante, à commencer par les parents, puis toutes les institutions moralisatrices comme les églises, les écoles, les YMCA, les scouts, et bien d'autres. Aujourd'hui, le genre est le syndrome d'une crise d'identification produite par la société sur la base d'une procédure naturelle (parfois perturbée par la pollution, notamment chimique) qui permet au chromosome X masculin d'effectuer son travail et de faire évoluer correctement le foetus vers le mâle qui va avec ce chromosome, ou la femelle qui va de pair avec son absence. C'est le niveau qui n'est pas assez développé ici et couvert par la simple remarque "nous naissons comme cela". Naître comme cela, c'est vrai, mais les chromosomes d'origine produisent ce qu'ils sont censés produire si l'environnement général de la mère portant son foetus est normal, mais comment dire qu'il est normal quand la pollution, notamment chimique, du monde monte en flèche de façon exponentielle ? Ajoutez à cela l'alcoolisme et le tabac, et vous avez la situation parfaite pour que rien de naturel ne se produise naturellement.

L'écriture et la narration de la bande dessinée sont assez efficaces pour montrer ce qui doit être montré et expliquer ce qui doit être expliqué. Les bandes dessinées sont bonnes lorsque vous voulez atteindre un public dominant visuel (80% de la société humaine) et qui ne veut pas être submergé par un langage trop conceptualisé. Mais gardez à l'esprit, chers parents, enseignants et autres fondamentalistes, que la censure ne fonctionne jamais à moyen et long terme, avec une accélération considérable des phénomènes dans le monde moderne, car le livre se vend comme des petits pains dans les sociétés de commerce électronique. Soyez sûrs qu'Alibaba va le proposer, si ce n'est pas déjà le cas, d'autant que le livre a été imprimé en Chine. Et plus tôt que tard, il y aura une version numérisée sur les smartphones, les tablettes et les ordinateurs. Courez, fondamentalistes, courez après la longue queue du dragon, et quand je dis queue, je veux dire l'attrait qu'un si long appendice du dragon peut effectivement représenter chez les fondamentalistes : des appels bâtardisés et tordus chez les parents et les enseignants qui transfèrent leurs propres problèmes dans le domaine du genre, de leur domaine du genre, sur leurs enfants et le système scolaire.

N'y a-t-il pas eu récemment une grande réunion sur la démocratie à Washington, DC, ou ailleurs, lancée par le président Biden ? Je suppose que dans une minute ou deux, il va interdire le livre imprimé en Chine aux États-Unis, pour satisfaire les fondamentalistes américains par définition antichinois, un autre mouton noir. On peut dire bouc émissaire dans ces situations..

Achetez le livre tant qu'il est disponible et profitez-en, cachez-le pour que la police ne puisse pas le saisir, le capturer et l'envoyer au pilon fondamentaliste local.

Dr Jacques COULARDEAU

Lien : https://jacquescoulardeau.me..
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Dans cette bande dessinée autobiographique, l'auteurice raconte son parcours pour s'affirmer en tant que personne non-binaire mais aussi son rapport, d'abord compliqué, à la sexualité. Bien que je n'ai pas accroché à tous les aspects de ce livre, je l'ai lu d'une traite et trouvé aussi touchant qu'instructif !

J'ai d'abord eu du mal à entrer dans l'histoire à cause du dessin, qui ne m'a lui pas particulièrement touché. Il est simple, clair, dynamique, franc et assuré, avec des aplats de couleurs efficaces. Cela s'accorde bien au propos limpide de la BD et à son caractère presque documentaire ! Néanmoins, je l'ai trouvé parfois trop froid et désincarné. J'aurais souhaité, je crois, un peu plus d'émotions. Cela tient peut-être aussi à sa palette de couleurs, qui joue plus dans des couleurs douces et ternes, cependant très cohérentes tout au long de l'ouvrage.
À noter quand même : certaines grandes pages, plus poétiques ou métaphoriques, des respirations dans l'histoire, sont splendides, détaillées et très très réussies !

L'autre chose que je reproche à la bande dessinée est sa narration assez décousue. L'auteurice commence par nous raconter des souvenirs de son enfance, par nous parler de sa famille, par nous expliquer son éducation, son école, son environnement. C'est intéressant car cela donne un vrai contexte à son histoire et à la façon dont ille s'est développé-e, mais en même temps, je trouvais que l'histoire passait parfois du coq à l'âne sans véritable liant...

Passés ces deux aspects, j'ai beaucoup aimé ma lecture que j'ai, je le disais au début de cette critique, effectuée d'une traite ! La narration devient au fil de la BD de plus en plus fluide, alterne assez intelligemment les anecdotes, l'émotion, les confessions et les propos purement informatifs ou explicatifs.

L'un des plus gros points forts de cette BD, c'est que j'ai appris beaucoup beaucoup de choses au cours de ma lecture, par exemple sur ce que dit la science de la construction du masculin et du féminin dans notre cerveau ! Tout est très clair, bien expliqué et intéressant.

Mais surtout, cette histoire permet d'incarner ce qu'on considère bien trop souvent comme un "concept" ou une "idée" : la non-binarité. Plus qu'un documentaire parfois un brin didactique, cette BD est un véritable témoignage, qui permet de comprendre ce qu'on peut vivre quand on s'inscrit dans une aucune norme de genre... Une planche, par exemple, m'a beaucoup marqué, dans laquelle l'auteurice montre, comme une spirale sans fin, toutes les questions qu'ille se pose sur son genre et sa sexualité.

Une histoire d'utilité publique, qui aborde plein d'autres thématiques comme les relations familiales et amoureuses, la sexualité voire l'asexualité, le rapport au corps et l'éducation !
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L'album essentiel de Maia Kobabe enfin disponible en français, depuis mai dernier

Dans Genre Queer, Maia Kobabe offre le récit intense et cathartique de son chemin vers l'identification en tant que personne genderqueer (ou non binaire, c'est-à-dire qui déroge aux normes de genre et de sexualité) et asexuelle, et celui de son coming out auprès de sa famille et de la société. Parce qu'elle traite d'identité de genre – ce que cela signifie, comment l'appréhender –, cette histoire se révèle un guide aussi nécessaire et utile qu'il est touchant.

Avec son dessin clair et son ton rempli de bienveillance, Kobabe ouvre la porte au dialogue à l'heure où de plus en plus de gens semblent à l'étroit dans la binarité du masculin féminin.

Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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critiques presse (2)
LesInrocks
08 septembre 2022
La palme de la discorde revient cette année à “Genre queer” de Maia Kobabe, roman graphique sur la non-binarité et l’asexualité.
Lire la critique sur le site : LesInrocks
Bibliobs
08 mai 2022
Cette BD cathartique sera particulièrement réconfortante pour ceux qui traversent la même chose, et très instructive pour les autres.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
J'ai commencé à voir le genre non plus comme une balance mais comme un paysage. Certaines personnes naissent à la montagne, d'autres au bord de la mer. Certaines personnes aiment vivre à l'endroit où elles sont nées, d'autres doivent voyager pour rejoindre le climat où elles peuvent s'épanouir et se développer.
Entre l'océan et la montagne, il y a une forêt sauvage. C'est là que je veux m'installer.
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Je ne veux pas être une fille. Je ne veux pas non plus être un garçon. Je veux juste être moi-même.
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J'ai commencé à voir le genre non plus comme une balance mais comme un paysage. Certaines personnes naissent à la montagne, d'autres au bord de la mer. Certaines personnes aiment vivre à l'endroit où elles sont nées, d'autres doivent voyager pour rejoindre le climat où elles peuvent s'épanouir et se développer.
Entre l'océan et la montagne, il y a une forêt sauvage. C'est là que je veux m'installer.
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J'ai commencé à voir le genre non plus comme une balance mais comme un paysage. Certaines personnes naissent à la montagne, d'autres au bord de la mer. Certaines personnes aiment vivre à l'endroit où elles sont nées, d'autres doivent voyager pour rejoindre le climat où elles peuvent s'épanouir et se développer.
Entre l'océan et la montagne, il y a une forêt sauvage. C'est là que je veux m'installer.
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Ma métaphore la plus claire, pour mon identité de genre quand j'étais à la fac, était une balance. Un poids énorme avait été placé d'un côté, sans ma permission. J'essayais constamment d'ajouter du poids de l'autre côté. Mais le but n'était pas d'être masculin, c'était d'être en équilibre. M'habiller en homme pour un personnage m'a permis d'imaginer comment je choisirais mon apparence si le poids de l'assignation sexuelle avait été placé de l'autre côté de la balance.
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