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La Crête aux murmures est une étrange propriété qui abritait un programme de réinsertion. le détective privé Lincoln Perry en apprend l'existence lorsque débarque dans son bureau Parker Harrisson, un ancien pensionnaire, qui lui demande de retrouver Alexandra, qui a brusquement déserté les lieux. Pour résoudre l'affaire, Perry va devoir se plonger dans les enquêtes de la police et du FBI.
Voici un auteur qui rencontre un grand succès et que je vous recommande. Il nous propose des intrigues classiques et efficaces. Il faut dire que lui même a été détective privé après avoir été journaliste est qu'il sait mener une enquête
Ici nous nous régalons avec un roman aussi astucieux que plein de suspens, de tension et de charme.
Si vous ne connaissez pas découvrez vite .Michael Koryta qui s'est fait une place ces 15 dernière année parmi les grands de la littérature policière et fantastique.
Et on retrouve chaque fois avec plaisir les aventures mettant en scène son héros fétiche, le privé Lincoln Perry

Lien : https://collectifpolar.com
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Le détective privé Lincoln Perry est engagé par un ancien détenu pour retrouver Alexandra Cantrell, soeur d'un caïd de Cleveland, laquelle, avant de disparaître douze années auparavant, dirigeait avec son mari un programme de réinsertion au sein d'une luxueuse demeure.

Les premières histoires du duo Lincoln Perry / Joe Pritchard s'avéraient plutôt bien construites (avec une mention spéciale pour « la mort du privé »). On ne peut pas vraiment en dire autant ici, l'enquête s'avérant assez confuse, peu rythmée, et amenant Perry à beaucoup (trop ?) s'interroger sur les risques qu'il fait courir à son entourage en raison de son activité…
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Arrivée au bout de ce Jury Policier pour les éditions du Seuil et en partenariat avec Babelio, de belles découvertes me sont apparues, des auteurs à suivre.
Le dernier livre de la sélection est, pour ma part, ce que l'on peut qualifier de policier, une enquête en bonne et due forme.

La quatrième de couverture peut être qualifiée d'alléchante, un crime vieux de 12 ans, un cadavre qui réapparait, une disparition… et le silence autour de tout ceci. Qui pourrait rester de marbre.
Lincoln Perry, détective privé, engagé par un ancien taulard pour retrouver son ancienne bienfaitrice Alexandra, issue d'une famille mafieuse et disparue depuis 12 ans avec son mari. Très simple jusqu'à présent ! Mais voilà que tout se gâte lorsque l'on retrouve le corps du mari.
Très agréable à lire malgré son rythme assez lent, des rebondissements par ci par là qui permettent de nous accrocher à l'histoire.
L'enquête, menée par ce détective sympathique mais en proie à des doutes existentiels et autre remises en question, ressemble à un puzzle : beaucoup de pistes mais peu d'indices autant vous dire que le suspense est au rendez-vous mais le hic c'est que trop de suspense tue le récit, on commence à s'ennuyer puis d'un coup d'un seul tout devient vraiment captivant mais c'est déjà les dernières pages.
Alors que dire de ce roman policier, des personnages attachants certes mais qui ont leur histoire racontée dans les tomes précédents alors « pris au vol » (puisque je découvre l'auteur) ils sont assez complexes, l'histoire semble subtile et tortueuse du début à la fin et quand enfin tout s'éclaire on se dit : « et bien oui ! Pourquoi n'y avais-je pas pensé » J
Malgré quelques lenteurs je dois avouer que c'est une bonne découverte.

Lien : http://stemilou.over-blog.co..
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Une heure de silence, dernier ouvrage de la sélection du jury Seuil-policiers, me permet de faire la connaissance de Lincoln Perry, le héros récurrent de Michaël KORYTA. Propriétaire d'une salle de sport, il exerce aussi en tant que détective privé dans une agence où il est associé avec Joe Pritchard, un flic à la retraite qui délaisse de plus en plus Cleveland pour se la couler douce en Floride. On sait aussi qu'il s'est fait renvoyé de la police et qu'il entretient une relation suivie avec Amy, une jolie journaliste. Voici pour la présentation.
Dans cette enquête, Lincoln Perry est mandaté par Parker Harrison pour retrouver Joshua et Alexandra Cantrell disparus il y a 12 ans déjà. Une recherche de personnes disparues, voilà qui est banale en apparence. Mais rien n'est jamais simple pour ce brave Lincoln.
Premier problème: le client. Parker Harrison a purgé une longue peine de prison pour meurtre et même s'il semble avoir réussi sa réinsertion, Lincoln ne peut s'empêcher de se méfier d'un type qui a trucidé l'amant de son ex-petite amie.
Second problème: le temps. Douze ans, c'est long, la piste est froide et les indices effacés depuis belle lurette.
Bon gré mal gré, Lincoln finit par accepter l'enquête et très vite deux trois choses viennent le chiffonner. Première chose et non des moindres: le dénommé Joshua Cantrell n'est plus porté disparu! Il a été retrouvé mort et enterré au moment même où Harrison entrait en contact pour la première fois avec Lincoln. L'autre souci concerne Alexandra qui s'avère être la soeur d'un ponte de la mafia locale.
Ces faits conduisent le détective à refuser l'affaire et tout pourrait en rester là s'il n'était contacté par Ken Merriman, privé un peu raté, sur l'affaire depuis longtemps et qui réussit le convaincre de l'aider dans ses investigations.

Tout cela peut paraître compliqué mais finalement c'est très simple. On remonte les pistes, on interroge les témoins de l'époque, on prend contact avec la police et le FBI pour petit à petit reconstituer l'histoire du couple disparu dont le voeu pieux était de réinsérer de dangereux criminels grâce à la vie en pleine nature.
Malgré une trame assez classique, le début du roman m'a fait bonne impression. Tout de suite, j'ai été intriguée par cette histoire de disparition. En poursuivant ma lecture, j'ai fini par me lasser des pistes qui ne mènent à rien, des témoins qui mentent ou se taisent et des indices qui arrivent comme par magie. le suspense est doucement retombé pour s'enliser dans l'ennui.
Et pire que tout, il y a Lincoln Perry! Je passe sur le fait que j'ai horreur de découvrir un personnage en cours de route. Michaël KORYTA n'en fait pas trop dans les retours en arrière et on réussit assez vite à se faire une idée du parcours et du passé de son héros. Mais quel héros?! Lincoln ne cesse de tergiverser, s'interroger, se prendre la tête! Son jeu du "j'y vais, j'y vais plus, je continue, j'arrête" qui commence dès les premières lignes, est totalement agaçant. Au fil des pages, j'ai eu envie de lui crier: "Arrête de penser et bouge!". Serait-il pleutre? En tout cas, il a peur... pour lui, pour sa petite amie, pour son associé. Je ne peux que lui suggérer une petite reconversion dans la vente d'encyclopédie ou de prêt-à-porter! Quoi qu'il en soit sa personnalité a un peu gâché ma lecture.

Au final, Une heure de silence est un roman bien gentil qui ne bouleverse pas le genre mais se lit sans réel déplaisir.
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Cinquième roman de la sélection du Prix Seuil Policiers (et merci encore au Seuil et à Babelio), Une heure de silence est plus convaincant que les trois précédents (Losers nés, Les Neuf Dragons et Intrusion) mais n'est pas étonnant pour autant. Raisonnablement efficace.

On y suit Lincoln Perry, ex-flic devenu détective privé à Cleveland, momentanément délaissé par son associé Joe Pritchard, en convalescence à Miami. Un lien très fort unit les deux hommes – lien qu'on comprendrait probablement mieux, tout comme certaines allusions au passé de Perry, en ayant lu les précédents épisodes. Peut-être en aurais-je davantage apprécié ma lecture ? On accordera le bénéfice du doute à Michael Koryta. Quoi qu'il en soit, la compréhension de l'intrigue n'en est pas affectée.

Lincoln est contacté par Parker Harrison, un ancien détenu qui veut l'engager pour retrouver Alexandra et Joshua Cantrell, disparus brusquement douze ans auparavant. le couple l'avait accueilli après la prison à « La Crête aux murmures », leur maison transformée en centre de réinsertion, et l'avait remis sur le droit chemin. Plus particulièrement Alexandra, qui croyait profondément à son entreprise de réhabilitation.
Condamné pour meurtre, Parker inspire instinctivement la méfiance à Lincoln et joue sur la culpabilité que cela provoque chez le détective pour le convaincre de prendre l'affaire.

Cette dernière est bien moins simple qu'il n'y paraît : Alexandra se révèle appartenir à une grande famille de la mafia, et Joshua se révèle… mort. Ses restes viennent d'être découverts. Quand Lincoln apprend que Parker était au courant, il décide, furieux, de laisser tomber.
Mais l'arrivée et la force de conviction d'un détective engagé par les parents de Joshua lors de sa disparition, l'attitude étrange de Parker, la crispation des policiers en charge du dossier finissent par embarquer Lincoln dans une dangereuse enquête.

Le résumé (ce n'est que le début) est alléchant mais, malheureusement, la suite l'est un peu moins. Michael Koryta fait miroiter une intrigue savante à son lecteur qui ne peut qu'être déçu par tant de circonvolutions pour un schéma finalement assez banal. Comme un soufflé qui retombe. Les innombrables rebondissements et fausses pistes permettent toutefois d'entretenir l'intérêt du lecteur. Mais on regrettera la rythmique trop métronomique, les ficelles trop apparentes.
Point positif à souligner: la plupart des personnages sont ambivalents, et marqués par de réelles failles – Lincoln est ainsi un antihéros plutôt attachant.

Une heure de silence assure le minimum syndical : un moment de lecture pas désagréable, du suspense, des personnages tourmentés qui compense une intrigue bancale.
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Lincoln Perry, ex-flic devenu détective privé, reçoit une demande singulière : Parker Harrison, meurtrier ayant purgé sa peine souhaite retrouver Alexandra Cantrell, celle qui a cru en lui en l'acceptant dans un programme de réinsertion particulier dans une demeure tout aussi singulière sur le domaine de "La crète aux murmures". Elle a disparu, avec son époux il y a...12 ans et on vient de retrouver le corps de celui-ci. Lincoln fini par accepter mais il ne sait pas ce qui l'attend en plongeant dans cette "cold case" !

Ce roman, qui rentre dans le cadre du jury Seuil policier, est le dernier que j'ai reçu et l'impression n'est pas trop mauvaise. A vrai dire, vu celle que m'avait laissé Intrusion, le précédent roman lu dans le cadre de ce jury, ça ne pouvait pas être pire! Ici, presque tout ce que j'aime : enquêtes et enquêteurs, FBI, meurtres, mafia, disparitions...nous y voilà enfin!!

Je dis "presque" car il m'a (encore) manqué quelque chose pour apprécier pleinement ce roman : de l'action! J'ai assez vite tourné les premières pages, impatiente de savoir de quoi il retournait. Puis, j'ai trouvé que le rythme ralentissait et du coup, ma lecture aussi! Certes, il se passe quasiment toujours quelque chose et l'enquête avance malgré les nombreux culs de sac et les embûches, jusqu'à une révélation finale (mais pas renversante). Lincoln rame, rame, rame, oulàlà que c'est laborieux! On voudrait bien sur savoir si Alexandra est toujours vivante et pourquoi/comment son mari est mort et plus l'histoire avance, plus on saisi les tenants et les aboutissants de cette affaire, mais mais mais...rien de transcendant non plus!

Manque d'action dans l'histoire mais aussi manque de pêche chez les personnages. A part Ken Merriman, un privé faisant équipe un temps avec Lincoln et qui a vraiment envie de faire bouger les choses, je les ai tous trouvé assez mous et plein de regrets. Il faut dire que les personnages ont un passé commun :ce n'est pas le premier roman qui narre les aventures de Lincoln Perry. Il s'est passé bien des choses dans d'autres volumes dont je ne suis pas au courant et qui semblent expliquer ce côté hésitant face à l'enquête, face au danger, face au métier. de nombreux personnages secondaires, assez intéressants pour certains, ponctuent l'enquête mais ne font que graviter autour de Lincoln, le mettant souvent plus dans la mélasse qu'autre chose.

J'ai regretté de ne pas en savoir plus sur le programme de réinsertion proposé par Alexandra mais l'idée est bien trouvée. le passage furtif de Lincoln dans la maison abandonnée de la Crète aux murmures a été bien sympathique et j'ai pu m'imaginer à quoi elle pouvait ressembler. Une demeure dont seule la porte est apparente car le reste est recouvert de végétation et dont l'autre face est entièrement ouverte sur la nature...c'est une idée qui me plaît bien.

Un roman policier correct, classique mais qui manque d'énergie. La boucle est bouclée pour ce jury policier qui n'a pas aussi bien fini qu'il avait commencé.

"Si je n'avais pas basculé pour me mettre en position assise, comprimant la blessure contre le sol en ciment, j'aurais perdu connaissance avant de pouvoir dire quoi que ce soit à l'opératrice du 911. Comme quoi, se retrouver sur le cul peut vous sauvez la vie. Matière à réflexion." Effectivement, vu comme ça...

Merci à Babelio et aux Éditions du Seuil

Lu dans le cadre du Jury Policiers Seuil 2011
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Grâce à Babelio, j'ai eu la chance d'être sélectionné depuis le début de l'année pour participer au Prix du Roman Seuil Policiers, et je viens juste de terminer le dernier ouvrage de la sélection, Une heure de silence, écrit par un certain Michael Koryta.

Michael Koryta est une jeune auteur de 26 ans, je n'ai appris son âge qu'une fois le roman terminé et cela m'a beaucoup surpris, car dans mon esprit, j'étais persuadé que ce livre était écrit par un vieux de la vieille qui avait bien roulé sa bosse, à l'instar d' un Michaël Connelly ou Dennis Lehane.

Si je cite ces 2 auteurs, c'est que j'ai pensé à eux pendant toute le temps de ma lecture. En effet, Koryta nous propose de suivre une enquête policière, d'un clacssisme assumé, mené par un certain Lincoln Perry, détective privé, dont c'est déja la 5ème enquête (dont la première a été écrite par l'auteur à ses 21 ans), et c'est notamment pour cela que je m'étais fourvoyé sur l'âge de l'auteur).

J'avoue en général ne pas forcément adorer les polars qui mettent en scène un héros réccurent. Cela me fait trop penser aux héros des séries télévisées, et j'ai tendance à trouver que souvent ce genre de séries ronronnent assez vite. de plus, pour peu qu'on en loupe une ou deux, il nous manque des élements pour saisir toute la portée de l'histoire.

Ici, c'est également un peu le problème puisque le Lincoln Perry en question fait souvent allusion à des faits ou des évènements qui se sont déroulés dans les livres précédents, mais cela ne gêne pas vraiment pour comprendre l'intrigue de cette heure de silence.

Le livre commence le jour où un certain Parker Harisson sonne à la porte du detective. Meurtrier incarcéré puis libéré il ya 13 ans, il a été, à sa sortie, jardinier dans une propriété baptisée « La crête aux murmures ». Là, un couple, Alexandra et Joshua Cantrell, menait une sorte de programme de réinsertion. C'est cette femme que souhaite retrouver Harrison, qui fait donc appel à Lincoln Perry.
Au cours de son début d'enquête, ce dernier va découvrir qu'en fait, Joshua est décédé il y a douze ans et qu'on vient tout juste de retrouver son squelette dans une forêt. Alexandra, quant à elle, a totalement disparu, et tout le monde la cherche, y compris le FBI, vu qu'elle est la soeur d'un mafieux notoire, Dominic Sanabria.
Pour mener à bien son enquête, il recevra l'aide d'un certain Ken Merriman, enquêtant depuis longtemps sur la disparition de Joshua Cantrell, et qui rouvre son dossier avec la découverte de son cadavre.

Voilà donc une enquête policière des plus classiques, exception faite du délai de 12 ans entre le meurtre en question et l'enquête. Sinon, le livre suit des chemins assez attendus dans le roman policier traditionnel, entre filatures, collaboration avec le FBI et lien plus ou moins étroit avec la mafia. Cela étant dit, Michaël Koryta (cf photo ci jointe) emballe le tout à la manière d'un vieux briscard, c'est à dire avec efficacité, tout en ménageant quelques fausses pistes et rebondissements plus ou moins imprévus.

Mais ce que j'ai le plus aimé , c'est la capacité d'introspection du héros, Lincoln Perry, qui lassé de voir autour de lui ses proches menacés ou carrément victime de la dangerosité de ses enquêtes, se pose énormément de questions sur le bien fondé de son métier et utilise longuement son intellect avant d'agir.

Certes, toutes ces questions ralentissent un peu l'action, déja pas forcément trés rythmée au départ, mais comme je suis de ceux qui préfère de loin les policiers psychologiques aux romans plein de muscles et d'adrénaline, mais dépourvu de cerveau, cette coloration donnée par Koryta m'a assez séduit, tout en ne ralentissant pas (sauf peut-être dans le dernier tiers) mon interet pour l'intrigue proprement dite.

Bref, après avoir ingurgité quelques polars assez tarabiscotés, dans le fond comme dans la forme, certains réussis (Donne moi tes yeux), et d'autres nettement moins (Intrusion, qui fait partie de la même sélection que celui ci), lire un bon polar dans la veine la plus classique du genre n'est pas forcément une mauvaise chose, loin de là...
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Le quatrième de couverture décrit un roman assez prévisible, et assez banal. Je m'étais donc plongé dans ce récit sans en attendre beaucoup. Finalement, j'ai été assez surprise de voir que ce roman m'a beaucoup plu et intrigué.
Je dois avouer qu'aucun des personnages n'a réellement attiré ma sympathie, surtout pas le personnage principal. Lincoln Perry m'a semblé un peu trop lisse et traditionnel, mais j'ai trouver Parker Harrison et Ken Merriman intéressant.
Le bouquin démarre très rapidement, dès les premières page le très suspect Parker Harrison confie une mission à Lincoln Perry. Même si j'ai lu des avis de blogueur trouvant que le rythme s'essouffle, ce n'est pas du tout mon cas. Au contraire, j'ai trouvée qu'il y avait beaucoup de suspense, d'action et de réflexion de la part des personnages. le fait que tout le monde souhaite cacher un maximum d'élément à Lincoln n'en est pas étranger. Beaucoup de révélation et de rebondissement, le suspense est présent jusqu'au bout. Résultat ? Je suis conquise.
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Il y a une trentaine d'années, Parker Harrison était arrêté pour le meurtre au couteau de Maxwell, le nouveau copain de son ex-petite-amie, Nelson qu'il avait par ailleurs assommée. Jardinier au chômage, né à Xénia dans l'Ohio, à moitié Shawnee, il avait plaidé coupable et avait écopé de la prison à vie. Mais il a été libéré au bout de 15 ans pour bonne conduite et n'a jamais eu d'autres problèmes. Treize ans après sa libération, il écrit plusieurs lettres – entre décembre et mai – à Lincoln Perry mais, sans réponse du détective, Harrison se déplace et se présente à l'agence où Perry est seul depuis le départ en Floride de son associé, Joe Pritchard. Perry n'apprécie pas ce client. « Vous accueillir ? […] Debout. La conversation sera vite expédiée, Harrison. » (page 16).

Perry va quand même écouter l'histoire de Harrison. « Je finis par m'avouer vaincu. Apparemment, il serait plus simple de l'écouter que de l'éconduire. » (page 20). À sa sortie de prison, Harrison a été embauché comme jardinier par Alexandra et Joshua Cantrell dans leur domaine « La Crête aux murmures ». C'est une maison souterraine, construite sur une zone d'ombre acoustique, à la sortie de Hinckley au sud de Cleveland. Mais un jour le couple a disparu. « Ils sont partis, ils ont quitté la magnifique maison qu'ils avaient fait construire, sans crier gare. Ils ont filé en voiture et ont tout abandonné. Je ne les ai pas revus, je n'ai jamais eu de nouvelles. C'était il y a douze ans. » (page 21).

Douze ans... Les pistes sont froides depuis longtemps... « Je pense que l'enquête sera tout sauf simple. » (page 25).

L'affaire se complique rapidement lorsque Perry apprend qu'un squelette retrouvé en décembre dernier (au même moment que la première lettre de Harrison) est celui de Joshua Cantrell disparu depuis douze ans. de plus Alexandra est née Sanabria : elle est la fille de Dominic Sanabria, un gros ponte de la mafia italienne.

C'est trop dangereux. Perry va laisser tomber, mais il est contacté par Ken Merriman, un autre privé de Pittsburgh, engagé il y a douze ans par les parents de Joshua, et qui travaille avec Quinn Graham, un policier.

« […] j'étais à présent impliqué, à l'insistance de Ken Merriman et avec l'approbation de Quinn Graham. » (page 121).

Intrigués ? Lincoln Perry l'est ; et moi aussi !

[...]
Lien : http://laculturesepartage.ov..
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Rien de neuf sous les tropiques. L'histoire d'un ancien flic devenu privé. Pour autant, il aurait été dommage de ne pas s'y intéresser sous ce simple prétexte. Vous connaissez l'adage, c'est avec les vieilles recettes qu'on fait les meilleures soupes. Qui plus est, ce n'est pas en recherchant l'originalité à tout prix qu'on obtient les meilleures bouquins non plus.

Lincoln Perry, c'est le nom de ce détective, reçoit un jour la visite d'un ancien détenu, Parker Harrison. Celui-ci voudrait retrouver Joshua et Alexandra Cantrell, le couple qui l'avait accueilli chez eux dans le cadre d'un programme de réinsertion. Ils ont disparu du jour au ledemain voici douze ans. Fait étrange, les impôts relatifs au domaine qu'ils habitaient, « La Crête aux murmures » continuent d'être honorés. Si ce n'était que ça encore mais Lincoln découvre peu de temps après la visite de Harrison que le corps de Joshua a été retrouvé peu de temps avant que Harrison vienne le trouver et qu'Alexandra n'est autre que la soeur d'un gros bonnet de la mafia de Cleveland. L'affaire semble donc bien plus complexe qu'il n'y paraît, et Lincoln est tout disposé à refuser de s'y engouffrer. Seulement voilà, il n'est pas totalement maître de ses choix...

Rien de neuf sous les tropiques. Ça se confirme. Qui plus est, c'est assez plat. L'histoire en elle-même n'est pas trépidante et dans les actes, Michael Koryta ne parvient jamais à faire en sorte qu'elle le devienne. Il y a dans ce livre un manque évident de rythme. Ça mouline, ça palabre, ça tourne et ça vire et même quand Lincoln reçoit la visite du ponte de la mafia, on devine qu'il devrait y avoir de la tension mais voilà, on ne la ressent jamais. Un exemple parmi d'autres, du même acabit.

Autre point gênant, et presque systématique – j'ai bien dit presque – il suffit qu'un personnage soit évoqué par l'un des protagonistes de l'histoire pour qu'il entre en scène quelques pages plus tard seulement. Cette avancée à rebonds dans l'enquête lui donne au final un côté poussif qui donne bien vite envie de passer à autre chose...
Lien : http://bibliomanu.blogspot.com
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