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EAN : 9782021012507
365 pages
Seuil (20/10/2011)
3.15/5   27 notes
Résumé :
Après Une tombe acceuillante, Koryta nous régale à nouveau en mettant en scène, et en danger, notre privé favori, Lincoln Perry, chargé de résoudre une enquête classée depuis treize ans.

La Crête aux murmures – Maison des rêves 6 novembre 1992-27 avril 1996

Voici l’étrange épitaphe gravé derrière la porte d’une maison baptisée « La Crête aux murmures ». Cette propriété estimée à plusieurs millions de dollars, abritait douze ans plus t... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (20) Voir plus Ajouter une critique
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Bon , ultime bouquin lu dans le cadre du Jury Policier...Un dernier merci à Babélio et aux éditions du Seuil...Inutile de vous dire que j'en attendais énormément ! Toujours plus agréable de se quitter sur une note positive . D'autant plus que le précédent , Intrusion , n'avait de policier que le nom ! Un feu d'artifice que j'voulais , une bombe atomique dans la face , un essai nucleaire m'irradiant le peu de neurones encore en activité !!
De là à dire que les pétards étaient mouillés , il y a un fossé que je ne franchirais pas mais que l'allumage fut long ! C'est bien simple , j'attends encore...Qu'on me donne le nom de l'artificier et qu'on lui fasse écouter le dernier crime auditif d'Hondelatte jusqu'à ce que mort s'en suive ( supplice qui a deja fait ses preuves , n'est-ce pas Malaura ? ) .
Déja , il y est indiqué : Policiers Seuil sur la couv ' et il en est bien question ce coup-ci : Koryta : one point !
La 4 e de couv ' mélangeait habilement " étrange programme de réinsertion " , " mafia " , " disparition mystérieuse " ou encore " résoudre disparition et meurtre au risque et au prix de sa vie " : hum , hum , Koryta : two points . Ça sentait presque le match gagné d'avance ça ...comme quoi...
Comme quoi il n'est jamais bon de s'emballer et se projeter vers un hypothétique mais possible coup de coeur , la déception venant presque immanquablement pointer le bout de son vilain nez sans y avoir meme été invitée !
Lincoln Perry est détective . Un ancien flic reconverti . Lincoln Perry est amoureux d'Amy , sa petite amie journaliste qui craint pour sa santé physique 25 h / 24 . Linc.. comment , vous commencez à voir de qui il s'agit ? Ok , au temps pour moi...Il reçoit donc la visite ( qui ça il ? , mais Lincoln Perry bien sur ; )) d'un ancien détenu , Parker Harrison qui , apres avoir payé sa dette à la société pour meurtre , vient le solliciter afin de retrouver Alexandra , soeurette d'un mafieux notoire , mais surtout propriétaire de " La Crete aux murmures " , une maison à vocation humanitaire visant à réinsérer les individus les plus perturbés dont Harrison lui-meme fît partie en son temps . Petite précision utile , une disparition qui daterait de 12 ans ! 12 ans , la vache ; j'en connais un qui va sortir les rames et effectivement , dans cette affaire , Lincoln va ramer , beaucoup , va souquer ferme mais bien souvent sur le sable et nous avec !
Le gros point faible de ce roman , c'est assurément le manque de rythme ! Lincoln est un gars qui réfléchit beaucoup ( si ,si , c'est possible , meme pour un gars ! ) , beaucoup trop , tout le temps . Il est vrai que pour résoudre une enquete , ça peut aider j'en conviens mais 300 pages de cassage de tete sur pres de 360, c'est long...Meme moi , je ne m'y suis jamais essayé et pourtant , si j'aurai voulu , j'eus pu . Enfin , c'est qu'est ce que je crois...
Un rythme qui fait cruellement défaut . Des révélations n'ayant pas la faculté d'accrocher vraiment le lecteur que je suis . Des personnages survolés , que dis-je , réduits à la fonction de satellites gravitant inlassablement autour de l'astre Perry . Dommage : L'on sait de Joe deux choses : il est le mentor de Lincoln et végete en Floride durant les 4 / 5 e de l'enquete et basta ! Dommage...L'on sait d'Amy , outre sa toute proche collaboration avec Lincoln ( coquinette va ) qu'elle a deux passions : son métier de journaliste et l'art de cultiver l'angoisse sur la presque totalité d'un roman ! Dommage...La mafia , et tout ce qu'elle charrie de fantasmes , brille par son absence...Les personnages secondaires , plutot nombreux , se télescopent régulierement donnant ainsi une impression de lourdeur au récit . Récit qui manque également de reperes géographiques qui auraient pu , à l'instar d'un Mankell et sa Scanie ou d'un Burke et sa Louisiane , installer une histoire , la poser , la porter..
Une longue réflexion , donc , ou le héros se perd en fausses pistes , en supputations et remises en question sur le bien fondé de sa démarche et sa faculté à la mener à bien . Ken Merriman , venu de lui meme proposer son aide à Perry sur cette affaire , est certainement le protagoniste le plus interessant . Il est pugnace , touchant , faillible , là ou les autres ne sont qu'une galerie de stéréotypes .
Au final , Koryta est encore loin des maitres du genre mais délivre néanmoins un roman de facture , certes , ultra classique mais qui se lit sans déplaisir !

L'on dit que le silence est d'or , cette heure décroche le bronze et c'est deja pas si mal...
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Une heure de silence, dernier ouvrage de la sélection du jury Seuil-policiers, me permet de faire la connaissance de Lincoln Perry, le héros récurrent de Michaël KORYTA. Propriétaire d'une salle de sport, il exerce aussi en tant que détective privé dans une agence où il est associé avec Joe Pritchard, un flic à la retraite qui délaisse de plus en plus Cleveland pour se la couler douce en Floride. On sait aussi qu'il s'est fait renvoyé de la police et qu'il entretient une relation suivie avec Amy, une jolie journaliste. Voici pour la présentation.
Dans cette enquête, Lincoln Perry est mandaté par Parker Harrison pour retrouver Joshua et Alexandra Cantrell disparus il y a 12 ans déjà. Une recherche de personnes disparues, voilà qui est banale en apparence. Mais rien n'est jamais simple pour ce brave Lincoln.
Premier problème: le client. Parker Harrison a purgé une longue peine de prison pour meurtre et même s'il semble avoir réussi sa réinsertion, Lincoln ne peut s'empêcher de se méfier d'un type qui a trucidé l'amant de son ex-petite amie.
Second problème: le temps. Douze ans, c'est long, la piste est froide et les indices effacés depuis belle lurette.
Bon gré mal gré, Lincoln finit par accepter l'enquête et très vite deux trois choses viennent le chiffonner. Première chose et non des moindres: le dénommé Joshua Cantrell n'est plus porté disparu! Il a été retrouvé mort et enterré au moment même où Harrison entrait en contact pour la première fois avec Lincoln. L'autre souci concerne Alexandra qui s'avère être la soeur d'un ponte de la mafia locale.
Ces faits conduisent le détective à refuser l'affaire et tout pourrait en rester là s'il n'était contacté par Ken Merriman, privé un peu raté, sur l'affaire depuis longtemps et qui réussit le convaincre de l'aider dans ses investigations.

Tout cela peut paraître compliqué mais finalement c'est très simple. On remonte les pistes, on interroge les témoins de l'époque, on prend contact avec la police et le FBI pour petit à petit reconstituer l'histoire du couple disparu dont le voeu pieux était de réinsérer de dangereux criminels grâce à la vie en pleine nature.
Malgré une trame assez classique, le début du roman m'a fait bonne impression. Tout de suite, j'ai été intriguée par cette histoire de disparition. En poursuivant ma lecture, j'ai fini par me lasser des pistes qui ne mènent à rien, des témoins qui mentent ou se taisent et des indices qui arrivent comme par magie. le suspense est doucement retombé pour s'enliser dans l'ennui.
Et pire que tout, il y a Lincoln Perry! Je passe sur le fait que j'ai horreur de découvrir un personnage en cours de route. Michaël KORYTA n'en fait pas trop dans les retours en arrière et on réussit assez vite à se faire une idée du parcours et du passé de son héros. Mais quel héros?! Lincoln ne cesse de tergiverser, s'interroger, se prendre la tête! Son jeu du "j'y vais, j'y vais plus, je continue, j'arrête" qui commence dès les premières lignes, est totalement agaçant. Au fil des pages, j'ai eu envie de lui crier: "Arrête de penser et bouge!". Serait-il pleutre? En tout cas, il a peur... pour lui, pour sa petite amie, pour son associé. Je ne peux que lui suggérer une petite reconversion dans la vente d'encyclopédie ou de prêt-à-porter! Quoi qu'il en soit sa personnalité a un peu gâché ma lecture.

Au final, Une heure de silence est un roman bien gentil qui ne bouleverse pas le genre mais se lit sans réel déplaisir.
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Grâce à Babelio, j'ai eu la chance d'être sélectionné depuis le début de l'année pour participer au Prix du Roman Seuil Policiers, et je viens juste de terminer le dernier ouvrage de la sélection, Une heure de silence, écrit par un certain Michael Koryta.

Michael Koryta est une jeune auteur de 26 ans, je n'ai appris son âge qu'une fois le roman terminé et cela m'a beaucoup surpris, car dans mon esprit, j'étais persuadé que ce livre était écrit par un vieux de la vieille qui avait bien roulé sa bosse, à l'instar d' un Michaël Connelly ou Dennis Lehane.

Si je cite ces 2 auteurs, c'est que j'ai pensé à eux pendant toute le temps de ma lecture. En effet, Koryta nous propose de suivre une enquête policière, d'un clacssisme assumé, mené par un certain Lincoln Perry, détective privé, dont c'est déja la 5ème enquête (dont la première a été écrite par l'auteur à ses 21 ans), et c'est notamment pour cela que je m'étais fourvoyé sur l'âge de l'auteur).

J'avoue en général ne pas forcément adorer les polars qui mettent en scène un héros réccurent. Cela me fait trop penser aux héros des séries télévisées, et j'ai tendance à trouver que souvent ce genre de séries ronronnent assez vite. de plus, pour peu qu'on en loupe une ou deux, il nous manque des élements pour saisir toute la portée de l'histoire.

Ici, c'est également un peu le problème puisque le Lincoln Perry en question fait souvent allusion à des faits ou des évènements qui se sont déroulés dans les livres précédents, mais cela ne gêne pas vraiment pour comprendre l'intrigue de cette heure de silence.

Le livre commence le jour où un certain Parker Harisson sonne à la porte du detective. Meurtrier incarcéré puis libéré il ya 13 ans, il a été, à sa sortie, jardinier dans une propriété baptisée « La crête aux murmures ». Là, un couple, Alexandra et Joshua Cantrell, menait une sorte de programme de réinsertion. C'est cette femme que souhaite retrouver Harrison, qui fait donc appel à Lincoln Perry.
Au cours de son début d'enquête, ce dernier va découvrir qu'en fait, Joshua est décédé il y a douze ans et qu'on vient tout juste de retrouver son squelette dans une forêt. Alexandra, quant à elle, a totalement disparu, et tout le monde la cherche, y compris le FBI, vu qu'elle est la soeur d'un mafieux notoire, Dominic Sanabria.
Pour mener à bien son enquête, il recevra l'aide d'un certain Ken Merriman, enquêtant depuis longtemps sur la disparition de Joshua Cantrell, et qui rouvre son dossier avec la découverte de son cadavre.

Voilà donc une enquête policière des plus classiques, exception faite du délai de 12 ans entre le meurtre en question et l'enquête. Sinon, le livre suit des chemins assez attendus dans le roman policier traditionnel, entre filatures, collaboration avec le FBI et lien plus ou moins étroit avec la mafia. Cela étant dit, Michaël Koryta (cf photo ci jointe) emballe le tout à la manière d'un vieux briscard, c'est à dire avec efficacité, tout en ménageant quelques fausses pistes et rebondissements plus ou moins imprévus.

Mais ce que j'ai le plus aimé , c'est la capacité d'introspection du héros, Lincoln Perry, qui lassé de voir autour de lui ses proches menacés ou carrément victime de la dangerosité de ses enquêtes, se pose énormément de questions sur le bien fondé de son métier et utilise longuement son intellect avant d'agir.

Certes, toutes ces questions ralentissent un peu l'action, déja pas forcément trés rythmée au départ, mais comme je suis de ceux qui préfère de loin les policiers psychologiques aux romans plein de muscles et d'adrénaline, mais dépourvu de cerveau, cette coloration donnée par Koryta m'a assez séduit, tout en ne ralentissant pas (sauf peut-être dans le dernier tiers) mon interet pour l'intrigue proprement dite.

Bref, après avoir ingurgité quelques polars assez tarabiscotés, dans le fond comme dans la forme, certains réussis (Donne moi tes yeux), et d'autres nettement moins (Intrusion, qui fait partie de la même sélection que celui ci), lire un bon polar dans la veine la plus classique du genre n'est pas forcément une mauvaise chose, loin de là...
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Lincoln Perry, ex-flic devenu détective privé, reçoit une demande singulière : Parker Harrison, meurtrier ayant purgé sa peine souhaite retrouver Alexandra Cantrell, celle qui a cru en lui en l'acceptant dans un programme de réinsertion particulier dans une demeure tout aussi singulière sur le domaine de "La crète aux murmures". Elle a disparu, avec son époux il y a...12 ans et on vient de retrouver le corps de celui-ci. Lincoln fini par accepter mais il ne sait pas ce qui l'attend en plongeant dans cette "cold case" !

Ce roman, qui rentre dans le cadre du jury Seuil policier, est le dernier que j'ai reçu et l'impression n'est pas trop mauvaise. A vrai dire, vu celle que m'avait laissé Intrusion, le précédent roman lu dans le cadre de ce jury, ça ne pouvait pas être pire! Ici, presque tout ce que j'aime : enquêtes et enquêteurs, FBI, meurtres, mafia, disparitions...nous y voilà enfin!!

Je dis "presque" car il m'a (encore) manqué quelque chose pour apprécier pleinement ce roman : de l'action! J'ai assez vite tourné les premières pages, impatiente de savoir de quoi il retournait. Puis, j'ai trouvé que le rythme ralentissait et du coup, ma lecture aussi! Certes, il se passe quasiment toujours quelque chose et l'enquête avance malgré les nombreux culs de sac et les embûches, jusqu'à une révélation finale (mais pas renversante). Lincoln rame, rame, rame, oulàlà que c'est laborieux! On voudrait bien sur savoir si Alexandra est toujours vivante et pourquoi/comment son mari est mort et plus l'histoire avance, plus on saisi les tenants et les aboutissants de cette affaire, mais mais mais...rien de transcendant non plus!

Manque d'action dans l'histoire mais aussi manque de pêche chez les personnages. A part Ken Merriman, un privé faisant équipe un temps avec Lincoln et qui a vraiment envie de faire bouger les choses, je les ai tous trouvé assez mous et plein de regrets. Il faut dire que les personnages ont un passé commun :ce n'est pas le premier roman qui narre les aventures de Lincoln Perry. Il s'est passé bien des choses dans d'autres volumes dont je ne suis pas au courant et qui semblent expliquer ce côté hésitant face à l'enquête, face au danger, face au métier. de nombreux personnages secondaires, assez intéressants pour certains, ponctuent l'enquête mais ne font que graviter autour de Lincoln, le mettant souvent plus dans la mélasse qu'autre chose.

J'ai regretté de ne pas en savoir plus sur le programme de réinsertion proposé par Alexandra mais l'idée est bien trouvée. le passage furtif de Lincoln dans la maison abandonnée de la Crète aux murmures a été bien sympathique et j'ai pu m'imaginer à quoi elle pouvait ressembler. Une demeure dont seule la porte est apparente car le reste est recouvert de végétation et dont l'autre face est entièrement ouverte sur la nature...c'est une idée qui me plaît bien.

Un roman policier correct, classique mais qui manque d'énergie. La boucle est bouclée pour ce jury policier qui n'a pas aussi bien fini qu'il avait commencé.

"Si je n'avais pas basculé pour me mettre en position assise, comprimant la blessure contre le sol en ciment, j'aurais perdu connaissance avant de pouvoir dire quoi que ce soit à l'opératrice du 911. Comme quoi, se retrouver sur le cul peut vous sauvez la vie. Matière à réflexion." Effectivement, vu comme ça...

Merci à Babelio et aux Éditions du Seuil

Lu dans le cadre du Jury Policiers Seuil 2011
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Cinquième roman de la sélection du Prix Seuil Policiers (et merci encore au Seuil et à Babelio), Une heure de silence est plus convaincant que les trois précédents (Losers nés, Les Neuf Dragons et Intrusion) mais n'est pas étonnant pour autant. Raisonnablement efficace.

On y suit Lincoln Perry, ex-flic devenu détective privé à Cleveland, momentanément délaissé par son associé Joe Pritchard, en convalescence à Miami. Un lien très fort unit les deux hommes – lien qu'on comprendrait probablement mieux, tout comme certaines allusions au passé de Perry, en ayant lu les précédents épisodes. Peut-être en aurais-je davantage apprécié ma lecture ? On accordera le bénéfice du doute à Michael Koryta. Quoi qu'il en soit, la compréhension de l'intrigue n'en est pas affectée.

Lincoln est contacté par Parker Harrison, un ancien détenu qui veut l'engager pour retrouver Alexandra et Joshua Cantrell, disparus brusquement douze ans auparavant. le couple l'avait accueilli après la prison à « La Crête aux murmures », leur maison transformée en centre de réinsertion, et l'avait remis sur le droit chemin. Plus particulièrement Alexandra, qui croyait profondément à son entreprise de réhabilitation.
Condamné pour meurtre, Parker inspire instinctivement la méfiance à Lincoln et joue sur la culpabilité que cela provoque chez le détective pour le convaincre de prendre l'affaire.

Cette dernière est bien moins simple qu'il n'y paraît : Alexandra se révèle appartenir à une grande famille de la mafia, et Joshua se révèle… mort. Ses restes viennent d'être découverts. Quand Lincoln apprend que Parker était au courant, il décide, furieux, de laisser tomber.
Mais l'arrivée et la force de conviction d'un détective engagé par les parents de Joshua lors de sa disparition, l'attitude étrange de Parker, la crispation des policiers en charge du dossier finissent par embarquer Lincoln dans une dangereuse enquête.

Le résumé (ce n'est que le début) est alléchant mais, malheureusement, la suite l'est un peu moins. Michael Koryta fait miroiter une intrigue savante à son lecteur qui ne peut qu'être déçu par tant de circonvolutions pour un schéma finalement assez banal. Comme un soufflé qui retombe. Les innombrables rebondissements et fausses pistes permettent toutefois d'entretenir l'intérêt du lecteur. Mais on regrettera la rythmique trop métronomique, les ficelles trop apparentes.
Point positif à souligner: la plupart des personnages sont ambivalents, et marqués par de réelles failles – Lincoln est ainsi un antihéros plutôt attachant.

Une heure de silence assure le minimum syndical : un moment de lecture pas désagréable, du suspense, des personnages tourmentés qui compense une intrigue bancale.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
“Au bout d’une seule journée de boulot sur le dossier, l’une des dernières figures de la pègre en Ohio se tenait dans ton salon. Cela ne t’a pas suffi comme panneau DANGER ?”
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Si je n'avais pas basculé pour me mettre en position assise, comprimant la blessure contre le sol en ciment, j'aurais perdu connaissance avant de pouvoir dire quoi que ce soit à l'opératrice du 911. Comme quoi, se retrouver sur le cul peut vous sauvez la vie. Matière à réflexion.
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A coté de la porte, une large pierre plate insérée dans le relief comportait une inscription. je m'en approchai, écartai les mauvaises herbes et pus lire "la crète aux murmures, berceau des rêves, 2 octobre 1992, 12 avril 1996".
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Ils sont partis, ils ont quitté la magnifique maison qu'ils avaient fait construire, sans crier gare. Ils ont filé en voiture et ont tout abandonné. Je ne les ai pas revus, je n'ai jamais eu de nouvelles. C'était il y a douze ans.
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[…] j'étais à présent impliqué, à l'insistance de Ken Merriman et avec l'approbation de Quinn Graham.
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