Une bonne surprise, pourtant la couverture ne m'inspirait pas....comme quoi. le sujet des camps y est traité avec les yeux d'une enfant, c'est triste et d'une véracité criante à la fois. Un petit livre, bien écrit, qui prend toute son importance quand on sait que Else a bien existé.
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J'ai beaucoup aimé ce livre et je le conseille à tous car c'est une histoire vraie et triste mais qui se termine bien : « C'est l'histoire d'une petite fille de 8 ans qui avait été adoptée mais aussi déportée… » . Cette histoire raconte les horreurs vécues par les déportés. L'injustice de certaines personnes et le courage des autres. Elle montre aussi les traumatismes des survivants et leurs peurs. Ce livre raconte une histoire mais elle nous transporte avec elle.
Après l'avoir lu, j'ai eu une grande admiration pour les déportés car ils ont vécu des choses inimaginables, au-delà du mot « monstrueux » ! En conclusion, ce livre nous raconte « l'enfer » vécu par ces déportés innocents ! Mais surtout l'enfer vécu par une petite fille, Tsigane, âgée de 8 ans, Else.
Manuella
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Else ne sait pas qu'elle a été adoptée. Elle mène une vie tranquille à Hambourg avec ses parents et ses deux soeurs lorsque les;horreurs du nazisme la rattrape car elle est d'origine tzigane.
Un aspect des persécutions nazis peu évoqué et retracé ici pour les jeunes lecteurs avec beaucoup de finesse.
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« Du voyage, Else n’a que très peu de souvenirs, sinon qu’il a duré très, très longtemps. Le train a fait un nombre incalculable de haltes en rase campagne, restant parfois des heures à l’arrêt, sans doute pour laisser passer d’autres convois. Quand on avait soif, il fallait s’adresser au soldat en uniforme posté devant la porte avec un seau d’eau et une louche, et on avait le droit de boire une ou deux gorgées, pas plus. Else trouvait le procédé dégoutant, alors elle a résisté le plus longtemps possible. Jusqu’au moment où la soif est devenu une telle torture qu’elle a bien été obligée de céder. Else croit avoir passé au moins deux nuits ainsi, en proie à une détresse sans nom. La soif, c’était terrible, mais ce n’était pas ça le pire. Le pire, c’était la solitude. Les autres avaient leur famille avec eux. Elle, non ; elle était seule au monde, recroquevillé dans son coin sans personne à qui parler et, surtout, sous le choc de la déclaration de ses parents. Une orpheline, voilà ce qu’elle était. »
Manuella,3ème4