AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782723456630
49 pages
Glénat (11/01/2007)
2.75/5   6 notes
Résumé :
Lauréats de la deuxième édition du Premier concours européen de BD, organisé par ARTE et Glénat.

Pancho le moustique basque et Diaz l'espagnol, quittent Madrid pour rendre visite à leur cousin Sigmund de Berlin. Ce dernier, effondré, leur apprend que les humains souffrent d'une maladie qui rend leur sang impropre à la consommation... Incapables de se nourrir, les moustiques sont-ils voués à disparaître ?
Dans un Berlin en pleine crise économiqu... >Voir plus
Que lire après Le moustiquaire de BerlinVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Le Moustiquaire de Berlin est une BD agréable à lire, indéniablement originale mais qui me laisse tout de même un petit peu perplexe.

Le sujet hautement improbable m'a vraiment séduite, même si le déroulement de l'histoire est peut-être marqué par quelques temps morts, notamment en raison de scènes un peu redondantes (comme la conversation au café ou l'entrevue à l'hôpital). L'intrigue bien partie finit de façon un peu décevante. Si vous attendiez des rebondissements exaltants, vous serez sans doute déçus. Pour ma part, je n'ai pas été convaincue par le face à face « capitalisme versus communisme » (encore que je ne suis pas sure qu'il s'agisse d'un duel ici) : les statues de Marx et de Lénine constituent peut-être la clef du mystère mais leurs brèves apparitions ne suffisent pas à leur donner plus de consistance. Quant à l'attitude des patrons illustrant les pires facettes du capitalisme, elle est par trop caricaturale pour me convaincre. Satire de deux modèles économiques ? Humour ou critique grinçante ? J'avoue que je ne me suis pas trop questionnée sur ces théories un peu fumeuses.

Malgré ces quelques regrets, l'ensemble forme un tout original, une BD un peu bizarre qui plaira à ceux qui aiment les histoires décalées. Quelques traits d'humour émaillent le récit, en particulier les allusions récurrentes de l'ami Pancho (en fait « Pantxo ») à ses origines basques (et certainement pas espagnoles !). Et beaucoup se reconnaîtront (étrangement !) dans ce moustique qui ne peut s'empêcher de lire,voyant toutes les occasions comme un fabuleux prétexte pour achever tel ou tel livre (de la psychanalyse à la médecine).

Les illustrations sont simples, allant à l'essentiel ; si ce n'est pas le type d'illustrations que je recherche le plus souvent dans une bande dessinée j'ai trouvé que cela se prêtait bien au sujet et à l'ambiance quelque peu SF.

En résumé, si je ne suis pas persuadée de l'intérêt des évocations du communisme et du capitalisme (ni sure de bien saisir leur rôle dans l'histoire), j'ai beaucoup apprécié le Moustiquaire de Berlin pour son humour et ses moustiques attachants. Une première (pour les auteurs) à recommander aux amateurs de nouveauté !

50 p

Et quelques mots en plus : http://myloubook.hautetfort.com/archive/2008/02/24/un-petit-cocktail-groupe-o.html
Commenter  J’apprécie          30
Voici la première bande dessinée de deux jeunes auteurs : Philippe Lacoeuille et Paul Drouin. Elle a reçu le Grand Prix du concours Arte / Glénat qui récompense une première oeuvre. le cahier des charges mentionnait pour 2007 : ...les dossiers des candidats devaient avoir pour thème l'aventure d'un personnage dans un des lieux mythiques européens, hier, aujourd'hui ou demain.

Deux moustiques ibériques, Diaz et Panxto, se rendent à Berlin chez leur cousin Sigmund. Ce qui devait être une promenade touristique va se révéler être une aventure hors du commun, où le sort de la « moustiquanité » toute entière va se retrouver entre les pattes de nos trois protagonistes. Les humains sont malades, leur sang est devenu impropre à la consommation et se révèle même dangereux. Les trois compères vont tenter de comprendre pourquoi. Ils se lancent dans une enquête pleine de rebondissements.

De belles idées émaillent le scénario : des statues communistes qui se déplacent dans Berlin, un mur qui refait son apparition, une crise économique lancinante et jetant les exclus dans la rue, des patrons et des actionnaires qui ne pensent qu'à leurs sous… bref des thèmes bien actuels et très intéressant, surfant sur les vagues politiques et sociétales.

Mais la BD ne décolle pas, l'histoire piétine, s'engage dans des voies sans issues, des personnages obscurs apparaissent, disparaissent, qui auraient mérités plus de profondeurs, quelques développements auraient pu être plus poussés. Et c'est bien dommage car l'idée de base est intelligente, les trouvailles sont intéressantes, voire géniales, et humour et suspens sont bien présent mais inégalement exploités.

Mon fils de 9 ans l'a lu. L'histoire lui est apparue trop compliquée, les références historiques et scientifiques ne sont effectivement pas à la portée de ce lectorat. Mais pour toucher un lectorat plus adulte il aurait fallu lui proposer une intrigue plus étoffée et mieux construite.

Restent les dessins qui sont magnifiques, tant dans leurs contours que dans leurs couleurs et tonalités. Rythmés, incisifs, modernes, ils sont la preuve d'un travail appliqué, les codes de la bande dessinée sont maitrisés. Ces dessins ont conquis père et fils, malgré donc un scénario plutôt imparfait.
Commenter  J’apprécie          20
Deux moustiques espagnols, Diaz et Pancho, se rendent à Berlin chez un cousin, Sigmund. Pancho, l'intellectuel de la bande, passe son temps dans les livres, et Diaz s'apprête à passer du bon temps. Mais leur arrivée à Berlin est moins radieuse que prévue : une maladie touche les humains, dont le sang est impropre à la consommation pour les moustiques. Ajoutez à cela que des statues se déplacent la nuit, et une enquête s'ouvre donc pour les deux moustiques...

Cete bande dessinée est originale à la fois par les personnages mis en scène (des moustiques), ce qui m'a donné un a priori plutôt positif.

Néanmoins, la trame du scénario m'a paru assez alambiquée. En effet, le sujet de cette bande dessinée est assez complexe : sous des dehors comiques (les moustiques, etc.), l'auteur y fustige la société libérale, fait revivre les grands dirigeants des Etats communistes. J'avoue que j'ai parfois eu du mal à voir où cette hstoire et cette enquête sur le sang malade me menait.

La suite ici : http://livres-et-cin.over-blog.com/article-17505096.html
Commenter  J’apprécie          10

Citations et extraits (2) Ajouter une citation
- C'était moins une ! Je dois faire attention, trop de lectures économiques peut faire perdre le sens des réalités... (p. 31)
Commenter  J’apprécie          50
Il faut dire qu'en ce moment, les moustiques tombent comme des mouches !
Commenter  J’apprécie          10

Les plus populaires : Bande dessinée Voir plus
Livres les plus populaires de la semaine Voir plus

Lecteurs (8) Voir plus




{* *}