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Club N°55 : BD sélectionnée ❤️
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Tous les ingrédients d'une remarquable BD sont réunis : une "héroïne" attachante, un scénario bien construit, original, parsemé d'humour, fluide et prenant, avec en plus un trait fin.

En filigrane de ce polar, la "santé mentale" de l'héroïne que l'on suit, à travers des séances d'analyse, dans ce récit subtilement enchâssé.

Un très bon album.

Wild57
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Coup de coeur pour cet ouvrage.

J'ai beaucoup aimé la couverture, le dessin et le scénario.

Sam
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Une héroïne qu'on aimerait revoir.

Ça mériterait de devenir une série.

André
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Un récit très plaisant.

Un personnage principal très original : une psy qui passe sur le divan car elle est suspectée de meurtre, rien que ça !

Le dessin de Joris Lafebre est toujours aussi expressif que dans « les beaux étés ».

Un conseil : À lire absolument !

David
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Un BD sympathique et ludique.

Une jeune psychiatre qui pendant une session avec un confrère raconte les moult rebondissements de sa semaine écoulée.

Un complot, un meurtre, des intrigues et luttes de pouvoir...

L'héroïne est attachante et c'est léger.

Sans doute trop léger, pour s'y replonger.

Greg
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La BD que j'attendais, on y retrouve la grande qualité des dessins de Lafebre et son génie de représenter les attitudes des persos très juste.

Un récit très fluide aussi car le dessinateur est scénariste, avec encore des astuces narratives surprenantes.

Et pourtant, je trouve le récit convenu et un peu trop long...

Benoit
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Lien : https://mediatheque.lannion...
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Eva Rojas est une jeune femme pétillante. Psychiatre de profession, elle ne peut malheureusement plus exercer, sa licence lui ayant été retirée et une enquête ouverte. Si elle rechigne à consulter son confrère, le docteur Llull, chargé d'évaluer sa santé mentale, elle n'a pourtant pas d'autre choix si elle veut de nouveau recevoir des patients. Surtout, il faut qu'elle se livre sur ce qui s'est passé chez la famille Monturós durant la semaine. Là où un cadavre a été découvert par la police... Quelques jours auparavant, la jeune femme reçoit un appel d'une patiente, Pénélope, qui lui fait une proposition : sa grand-mère va procéder à la lecture de son testament de son vivant et tous les membres de la famille concernés seront accompagnés de leur avocat ou d'une personne de confiance. Pour l'épauler et la soutenir, Eva accepte volontiers... ne se doutant pas un seul instant que cette réunion familiale va tourner au drame...

Eva Rojas n'est pas enquêtrice et pourtant elle saura faire preuve de ténacité, d'entêtement et d'un brin de folie pour tenter de découvrir le meurtrier de Francesc Monturós, le benjamin de la famille. Une famille pleine aux as qui produit du cava très prisé depuis des générations. Avec son franc-parler, sa fraîcheur, sa vitalité, son humour et ses piques ironiques, Eva est un personnage moderne véritablement attachant. Mais aussi complexe de par son histoire familiale qui la suit. D'ailleurs trois femmes, sa grand-mère qui l'a élevée et deux grand-tantes, n'ont de cesse de la conseiller. Avec ce polar enlevé, très rythmé et dynamique, Jordi Lafebre propose une narration sans temps mort à trois niveaux : le passé d'Eva, la semaine passée et la séance avec le docteur Llull. Au delà de l'enquête, dont la découverte du meurtrier peut surprendre, c'est bien l'héroïne au caractère fantasque qui vaut le détour. Graphiquement, le trait de Jordi Lafebre s'avère particulièrement élégant et détaillé, la palette de couleurs douces atténuant la noirceur de ce scénario original et maîtrisé.
Un polar jouissif !
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J'ai adoré retrouvé la "plume" de Jordi Lafebre. On reconnaît les bouilles des personnages typiques de l'auteur et ses dessins très colorés, ce qui est assez déconcertant car l'histoire se démarque vraiment de ses précédents titres puisque cette fois c'est un polar qu'il nous propose.

L'héroïne, Eva, a une personnalité détonante, bien loin de l'idée qu'on se fait d'une psy, surtout que cette fois c'est elle qui se trouve sur le divan. En effet, tout le récit est un long flash-back, une séance au cours de laquelle Eva revient sur la semaine qui vient s'écouler, une semaine riche en événements (elle est impliquée dans un meurtre dans une riche famille sur un grand domaine viticole par exemple).

Cela donne un récit dynamique et aussi plein d'énergie que son héroïne. Alors ce n'est pas aussi émouvant que "Lydie", ni aussi pétillant que "Malgré Tout", mais j'ai passé un très bon moment avec "Je suis leur silence", une B.D. que je relirai très certainement
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Je suis leur silence. Je porte en moi la voix de ceux que vous n'entendez plus les disparus, les décalés, les oubliés. Mon corps est le parchemin de leur vie et de la mienne tel un éternel rappel de la mémoire familiale. Vous me pensez comme un miroir déformé de la réalité, une toquée, une originale, une emmerdeuse et pourtant il n'y a rien de plus vrai que moi. Décrypter les gens, je connais. C'est mon métier enfin ça l'était. Bref, passons sur cette histoire…

Regardez-moi, écoutez-moi, je vais vous raconter ma semaine dans le domaine des dieux du vignoble. C'est truculent et divertissant. Il paraît même qu'on trouve des cadavres dans les placards, une situation idéale pour une fouineuse telle que moi. Et peut-être qu'au fil du récit de cette aventure rocambolesque, vous en apprendrez un peu plus sur moi…ou pas. Je ne suis pas une femme facile quoi que mais ça c'est un autre sujet. Bref, on ne me la fait pas. Vous vous rappelez, moi aussi j'ai été psy. Des voix dans ma tête? Une broutille…Au fait moi, c'est Eva.

Un personnage charismatique, un scénario maîtrisé animé par des flashbacks, un graphisme coloré et dynamique et une histoire au coeur de la ville de Barcelone admirablement esquissée font de ce polar féminin une magnifique oeuvre pleine d'une folie réjouissante. Un coup de coeur!
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A chaque passage dans le rayon bande-dessinée, j'étais captivé par la couverture de "Je suis leur silence". Jordi Lafebre a fait un travail de qualité au dessin, subtil et expressif. Si la bande dessinée n'est pas un de mes coups de coeur, elle est réussie et une jolie découverte de la fin 2023.

Eva Rojas, une jeune psychiatre, se retrouve mêlée à une affaire de meurtre. Alors qu'une de ses patientes lui demande de l'accompagner à la lecture du testament de sa grand-mère, elle découvre le cadavre de l'intouchable héritier. Premier oups : la famille Monturos est un vrai nid de guêpes. Deuxième oups : Eva a de gros troubles psychologiques.
Premier point positif : les membres de cette famille se tapent tous dessus. Deuxième point positif : elle est brillante et ses hallucinations sont plutôt de bon conseil !

L'histoire est assez classique, en vrai, je n'ai pas été très surpris par les retournements de situation. L'intrigue est convenue et m'a surtout rappelé de très bons et récents souvenirs d'À Couteaux tirés avec les excellents Ana de Armas (coeur coeur) et Daniel Craig. Ce qui est intéressant, c'est la manière dont l'enquête d'Eva est amenée : les visions, son psychiatre, sa personnalité extraordinaire stricto sensu.

Les personnages sont bien pensés : Eva Rojas est très amusante, elle est enjouée, libre et folle. Les membres de la famille Monturos sont intéressants mais reste de bien beaux stéréotypes machistes chez les hommes, des vipères pour les femmes, et la vieille bique, et bien c'est une vieille bique sans scrupule.

J'ai beaucoup aimé la manière de parler et de traiter les maladies mentales. La bande-dessinée a réussi à correctement aborder la thématique tout en ne dénaturant pas le récit. Une lecture agréable pour un janvier froid comme le coeur d'amant éconduit. Ouh la, une phrase qui sent la dépression amoureuse, non ? Allez, des bisous !
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Je suis leur silence" est un polar captivant et multifacette, explorant des thématiques sociales importantes telles que la santé mentale et l'impunité des élites, tout en incorporant une touche d'humour. Jordi Lafebre a su développer un genre particulier, offrant une histoire riche en nuances et en profondeur.
Ce polar à la fois rocambolesque et intrigant, où l'on suit les péripéties d'Eva, psychiatre confrontée à des événements pour le moins inhabituels. Dès le début, l'histoire prend un tournant imprévu alors qu'elle se retrouve sur le toit de l'immeuble, prête à prendre une décision radicale. Ce passage dramatique semble servir de point de départ à une série d'événements tout aussi surprenants qui vont se dérouler.
Le récit se focalise sur une héroïne complexe et attachante qui se distingue par son excentricité et son humour ironique, mais également par sa complexité, portant en elle le poids de ses ancêtres, symbolisés par la présence de trois femmes fantomatiques.
Jordi Lafebre semble offrir une histoire à la fois décalée, tendre et touchante, dans la lignée de ses précédents ouvrages. Son style de dessin fin et précis, accompagne parfaitement cette aventure loufoque et emplie d'émotions. Une belle réussite dans le monde de la bande dessinée contemporaine.
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J'avais entendu beaucoup de bien de "Je suis leur silence" mais son scénario ne me tentait pas plus que ça... Et puis, j'avais tellement aimé "Malgré tout" et son romantisme aussi doux que fantaisiste que je craignais un peu de me confronter à Jordi Lafebre dans un tout autre registre.
C'est un ami qui m'a finalement offert l'ouvrage accompagné d'une dédicace si adorable que je n'ai rien pu faire d'autre que de me plonger sans attendre dans ce polar résolument contemporain et trépidant.

Les premières pages nous mènent à la rencontre d'Eva, jeune psychiatre aux prises avec l'un de ses confrères qu'on a chargé de lui parler pour "évaluer" son état après qu'elle se soit fait remarquer par un comportement des plus étranges voire borderline pour une psychiatre de renom, brillante de surcroît.
S'ensuit donc le récit en forme de flach-back d'Eva qui relate au docteur Llull sa folle semaine, commencée avec la découverte... d'un cadavre au coeur d'une propriété digne d'une saga de l'été estampillée TF1 de la grande époque (enfance et nostalgie!).
Parce qu'elle voulait épauler l'une de ses patientes, Pénélope, Eva s'était en effet rendu dans le domaine familial de la famille de cette dernière, une dynastie ayant fait fortune dans le cava pour un weekend sous haute-tension, et pour cause, la matriarche des lieux devait y procéder à la lecture de son testament.
C'est peu dire que la réunion de famille tourne court quand notre psychiatre découvre le cadavre de l'un des cadors de la famille. Évidemment et malgré l'interdiction formelle d'une commissaire grimée en Angela Merkel, Eva se lance dans la résolution du mystère avec plus ou moins d'audace et d'efficacité. Si au premier abord, cette histoire ne semble pas porter en elle beaucoup d'originalité, c'est en réalité une intrigue moderne et féministe qui parle de santé mentale, de changement climatique et de l'impunité des plus puissants dans un monde où l'argent est devenu un dieu, une aventure vitaminée et extrêmement bien rythmé dont la force provient autant du ton très mordant, très ironique de l'ouvrage que du personnage d'Eva, barrée à souhait, un peu trop portée sur l'alcool et les cigarettes, encombrée elle aussi de ses fantômes (la grand-mère qui l'a élevée et ses grand-tantes dont l'une était milicienne républicaine et l'autre gitane et... meurtrière!) qui la conseillent avec plus ou moins de réussite. Eva est délicieusement fantasque et c'est ce personnage qui donne sa légèreté à une histoire fort sombre, la parant alors d'une vraie tendresse et de pas mal de loufoquerie, servie par le trait si caractéristique , si doux de Jordi Lafebre.

"Je suis leur silence" c'est un bonbon acidulé aussi gracieux que piquant, frais, coloré, intelligent et engagé... Une jolis surprise!

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Eva, psychiatre de son état, se retrouve face à un de ses éminents collègues pour faire une évaluation, suite à des comportements excentriques de sa part. Et la consultation commence bien mal, puisque Eva se retrouve sur le toit de l'immeuble, au bord du précipice. Puis la consultation reprenant, elle raconte au professeur sa semaine passée avec, à la demande d'une de ses riches patientes, la visite dans le domaine viticole des Monturós où la grand-mère de la dynastie va procéder à la lecture de son testament.
Et c'est là que tout se dérègle, puisqu'au fil de ses pérégrinations, elle se retrouve face à un cadavre ! Une inspectrice (ressemblant beaucoup à Angela Merkel) va mener l'enquête, mais Eva ne peut pas s'empêcher de faire de même de son côté, à sa manière.
Au-delà de l'enquête proprement dite, c'est avant tout le ton ironique et caustique du récit, sur une famille richissime (au passé franquiste, par ailleurs) mais où chacun vit avec ses secrets, ses tares et ses “cadavres dans le placard”. À commencer par la victime, un mâle alpha qui menait sa famille à la baguette.
Et surtout le personnage principal, Eva, une jeune femme fantasque (et mémorable), douée pour l'ironie et la psychologie, mais qui transporte elle-même ses fantômes, en l'occurrence sa grand-mère qui l'a élevée, sa grand-tante gitane (et meurtrière de son toréador de mari) et une autre grand-tante milicienne républicaine. Ces trois femmes suivent Eva, lui parlent et la conseillent… avec plus ou moins d'efficacité !
Tout comme dans Malgré tout, son précédent livre, Jordi Lafebre nous emmène dans une histoire à la fois loufoque et tendre. Sans oublier un magnifique dessin fin et précis, semi-réaliste (avec ici, une petite influence manga, mais pas trop).Un album que l'on referme le sourire aux lèvres.
Une des réussites BD de cette année.
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Une drôle de semaine... Eva Rojas, psychiatre de son état, en a des choses à raconter à son collègue, le docteur Llull. Elle a découvert un cadavre, s'est vue soupçonnée de meurtre et s'est mue en enquêtrice pour tenter de le résoudre.
Le récit peut commencer...

Après le brillant "Malgré tout " et "Les beaux étés" notamment, on retrouve Jordi Lafebre dans un registre surprenant: le polar. Mais un polar moderne, féminin, à la sauce barcelonnaise inspiré de Manuel Vasquez Montalban ou Aro Sainz de la Maza. On y suit un personnage incroyablement intéressant, Eva, dans un récit au rythme trépidant qui alterne entre différentes temporalités avec brio.

Du cabinet de Llull au château de la famille Monturos, famille fortunée sans scrupules à la Chabrol, Eva illumine les cases. Jordi Lafebre, comme d'habitude, propose un style enlevé, des personnages expressifs et un découpage dynamique.

"Je suis leur silence" est un polar riche, sociétal, qui traite aussi bien de la santé mentale que de l'impunité des plus riches... Et qui en plus ne manque pas d'humour. Jordi Lafebre a presque inventé son propre genre autour d'une héroïne que je retrouverais avec plaisir dans d'autres aventures...
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Jordi Lafebre en roue libre dans une histoire d'héritage et de meurtre racontée par une psy à un autre psy... Eva est sous le coup d'une suspension d'exercer, elle doit donc passer chez un collègue qui jugera si elle est apte à reprendre les consultations. Eva va donc raconter sa semaine. Et celle-ci est gratinée.

Outrepassant les règles déontologiques les plus évidentes, Eva a servi de témoin/garant à une patiente en vue de la lecture d'un testament. Ce testament est écrit par la grand-mère de la patiente, elle est propriétaire d'une entreprise de Cava et à la tête d'un empire colossal, et d'une fortune gigantesque par la même occasion. le testament, écrit du vivant de la grand-mère, est attendu avec impatience... mais Francesc, le futur héritier, décède la veille de la lecture du testament.

Et Eva va raconter sa semaine à son propre psy, afin de le convaincre de lui permettre d'exercer de nouveau. Autant dire, au vu du caractère bien trempé d'Eva, que ce n'est pas gagné.

L'histoire est alambiquée, pas spécialement crédible (et pas spécialement écrite pour être crue), et drôle. L'héroïne est sensuelle et sexy à souhait sous le trait de Lafebre. Mais on tourne assez vite en rond, on arrive à la limite de ce que peut donner le personnage d'Eva. Et personnellement, je suis également arrivé fort vite à saturation. C'est assez long, une bonne centaine de planches, avec pas mal de langueurs en ce qui me concerne. Tout centré sur le seul personnage d'Eva ne m'a pas paru suffisamment solide.

Reste le trait de Lafebre, qui est fort séduisant.
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