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4,3

sur 1936 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
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Anne Frank, son journal lu à l'adolescence et dont je me souviens du lieu où je l'ai lu, qui me l'avait mis entre les mains (mon grand-père) 3st un ouvrage qui ne peut laisser insensible quand 9n connaît le destin de son auteure, symbole d'un massacre organisé, planifié.

Lola Lafon décide de passer une nuit dans des lieux où elle vécu, qui lui rendent hommage mais également d'éclairer le lecteur sur l'histoire et de ce que certains ont décidé de galvauder, e transformer.

Cela aurait pu être un énième essai mais elle en fait un ouvrage plein à la fois de tendresse, de colère, de sensations et d'émotions mais aussi un retour personnel sur sa propre histoire, jamais partagée jusqu'à ce jour, dans d'autres lieux, dans un autre pays, une autre jeunesse fauchée par la barbarie.

Elle se livre dans ce journal nocturne à une enquête minutieuse, s'imprégnant des lieux, de ceux en lien avec ceux-ci hier mais également maintenant, levant également le voile sur son travail d'écriture, son passé et les sentiments qui ressuscitent.

C'est une nuit dans la noirceur mais racontée avec beaucoup de sensibilité et de clairvoyance.
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Après avoir refermé le Journal d'Anne Frank, j'ai eu un peu de mal à la quitter et j'ai donc enchainé sur le récit de l'autrice Lola Lafon de sa nuit passée dans l'Annexe.
J'ai beaucoup aimé ce texte : on y trouve évidemment son ressenti face à ces lieux "vides", sa pudeur face à la chambre d'Anne, face aux photos décorant sa chambre, les rencontres faites pour préparer cette nuit et l'utilisation/adaptation du journal d'Anne ... mais une part beaucoup plus personnelle aussi, sur son histoire familiale, l'absence de souvenirs, la difficulté de parler de la Shoah dans sa famille.
Une nuit déclencheur donc : de liens vers d'autres privés d'avenir, sur son propre métier d'autrice, sur le lien à l'écriture.
Un texte très émouvant.
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Je viens d'acheter mes billets pour la visite de la maison d'Anne Frank. Il s'en est fallu de peu que je ne puisse en faire l'acquisition. Je passerai bientôt 2 semaines à Amsterdam et je ferai la visite la veille de mon départ, à 20h le soir, si près de la fermeture. Les autres plages horaires étaient complètes. Une bonne étoile me semble présente pour que j'entre dans l'univers d'Anne alors que je me berce de tout ce qui y a trait.
Je connais Anne Frank de nom seulement. Je n'ai jamais lu son journal et j'ai trouvé ce livre de Lola Lafon récemment dans une boîte à livres, sans connaître l'auteure. Tout est encore dans tout.

Quelle découverte!
Une déambulation par procuration chez Anne Frank grâce à une nuit au musée. Lola Lafon nous fait vivre des pans de ses souvenirs personnels qu'elle recoupe avec les images qui lui viennent de la préparation à sa visite et à la visite elle-même. Je crois que madame Lafon a un vécu qui la dédouane pour l'écriture de ce livre. Elle est juive et petite-fille de gens qui ont été déportés. Elle semble avoir l'horreur des camps inscrit dans son code génétique. Elle nous évoque son errance dans l'Annexe comme une balade dans ses souvenirs, de son enfance et des siens. C'est touchant et respectueux.

« Je ne savais pas à qui je ressemblais. Mes grands-parents n'avaient plus de photos de leurs frères et soeurs, ces adolescents russes, polonais, morts de froid, de faim, d'épuisement, dans les convois qui les menaient au camp de concentration d'Auschwitz-Birkenau et dans le camp lui-même. »
Je suis heureuse d'avoir lu ce livre avant le journal d'Anne, je me permets ainsi d'être influencée. Car je crois que Lola Lafon nous présente une jeune fille différente, une Anne moins cliché et plus vraie, une réelle personne.
Ceci en attendant ma visite au musée, qui risque d'être tout sauf ennuyeuse….
Un roman lumineux dans la nuit… pour ne jamais oublier!
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Lola LAFON. Quand tu écouteras cette chanson.

Suite à une commande éditoriale, Lola LAFON demande à passer une nuit dans le musée de Anne FRANK. Ce doux prénom et ce nom résonne en nous. Oui, il y a quelques décennies, nous avons lu « Le journal », tenu par cette jeune fille lors de sa captivité à Amsterdam. Jamais elle ne deviendra adulte. En effet, née le 12 juin 1929, cette jeune fille juive, exilée à Amsterdam, sera arrêtée le 4 août 1944, déportée à Auschwitz, et mourra, victime du typhus à Bergen Belsen en mars 1945.

Lola LAFON nous décrit avec précision le lieu occupé par la famille FRANK à Amsterdam. Elle a l'opportunité de vaquer toute une nuit dans ce temple d'exil. Mais c'est furtivement qu'elle visite ce musée, sur la pointe des pieds, craignant de déranger l'héroïne. Nous la suivons au cours de cette longue nuit, du 18 au 19 août 2021. Ce lieu est chargé d'émotion et avec beaucoup de réalisme, Lola se glisse dans la peau de Anne. La sensibilité à fleur de peau, elle nous décrit les sentiments, les pressentiments, la pensée,le ressenti de la jeune fille. Il nous semble la voir, penchée sur son cahier, écrivant ses pensées, plantant le décor de cet son univers fermé. Il faut supporter au quotidien les autres protagonistes. En effet il y a huit personnes dans ce grenier aménagé en cache. Et dessous, des gens travaillent. Personne ne doit parler, marcher, faire couler même un filet d'eau lorsque les locaux inférieurs sont occupés. Otto FRANK, fuyant la nazisme a cru bien faire lorsqu'il s'est installé avec sa famille dans cette ville. Mais la barbarie les as suivie et les arrestations des juifs ont été très nombreuses dans les Pays-Bas. Délation… Jalousie…. Promesse de récompenses….

Au cours de sa narration, Lola nous expose les diverses variations faites autour de ce journal, tenue par une jeune fille lors de cette guerre, journal d'une prisonnière, bien malgré elle. Peut-être a-t-il été trop expurgé, afin de ne pas attiser les suspicions des divers combattants. La première parution date du 25 juin 1947. Et cette mise en scène en temps que pièce de théâtre ne réunit que peu de personnes. le film n'a pas eu beaucoup plus de succès. Pourquoi le porter sur grand écran ? Chacun, au cours de sa lecture, de sa relecture met en scène les différents protagonistes. Chacun exprime ainsi sa propre perception, variable au cours du temps, de l'âge, et même du moment de la journée. Alors la nuit, c'est encore pire, avec le silence qui plombe les locaux, la solitude qui écrase la personne, l'isolement, cette absence d'objets...

Au cours de son récit, Lola nous révèle une partie de son passé. Elle aussi avec sa famille, a dû fuir l'oppresseur…. Une autre vie bouleversée, meurtrie, blessée. Nous retrouvons d'autres opprimés sous d'autres gouvernement tout aussi cruels que HITLER…. Et dire que cela continue, encore et encore et à nos portes… Combien de SHOAHS faudra-t-il pour que les armes se taisent ! ! !

J'aime l'écriture de Lola. C'est le troisième livre que je lis de cette autrice. « La petite communiste qui ne souriait jamais », « Chavirer », de véritables coups de coeur. Suite à cette dernière production, je vais relire, avec beaucoup d'attention « le Journal d'Anne FRANK ». Merci Lola pour cette immersion dans l'intimité de Anne. Ce musée constitue un mémorial. Il n'y a rien à voir, ou si peu. Il incite à la méditation, au calme, au recueillement, à la prière. J'imagine le retour dans le monde réel, avec les bruits de la rue, l'activité diurne, les commerces… Chacun respire un grand coup afin d'évacuer toute la souffrance contenue lors de cette visite. C'est cependant un lieu de mémoire à voir. Ce "journal d'Anne FRANK" constitue la mémoire de toute une génération d'enfants perdus, ensevelis sous les limbes de l'Histoire. Je recommande vivement ce documentaire. et lire ou plutôt relire le livre originel. Bonne lecture .
( 05/01/2023) .

Lien : https://lucette.dutour@orang..
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J'ai eu plaisir à retrouver dans la collection que j'aime beaucoup, « Ma nuit au musée », Lola Lafon.
L'autrice va passer la nuit à Amsterdam, au musée Anne Frank, dans l'Annexe.
Le « Journal d'Anne Frank », beaucoup de lecteurs connaissent ; l'oeuvre d'une jeune fille talentueuse, une adolescente pleine de fougue et d'intelligence, d'audace et de rêves, et, dans la fleur de l'âge, happée… Privée d'un futur.

Dans ce qui fut l'appartement des Frank, la nuit est habitée par une puissance troublante dans cette « Annexe » historique.
Les perceptions sont étranges dans les lieux pleins de secrets, de vie, de drames, comme une plénitude tragique et inquiète. L'incommensurable poids de la mémoire des disparus.
L'appartement de Merwedeplein est rempli de silences…
La famille Frank y a vécu vingt-cinq mois, cachée, recluse, en danger permanent, dans la peur d'être découverte, dans l'angoisse de ce qu'il pourrait advenir… Et qu'il advint…
Le désastre, les ravages de l'antisémitisme du régime nazi …

« La nuit renverse le temps ».
Obscurité et lumière se mêlent. Présence et absence se confondent. La nuit emmêle les pensées.
Une nuit pleine de solitude peuplée.

J'ai lu dans ce texte un émouvant témoignage, l'expression d'un profond respect, de la pudeur, de l'humilité. Cette nuit racontée révèle un texte intensément chargé émotionnellement, une prudence aussi par crainte d'être trop intrusive.
Un texte intime puisque l'autrice confie une part de son histoire personnelle et familiale.

J'ai trouvé aussi très intéressant la manière de l'autrice de formuler la nécessité d'écrire, lire ce qui apparaît être un besoin pour parvenir à comprendre ce qui se vit au cours de l'existence.
Elle sait trouver les mots justes. J'ai tout de suite accroché.

Un roman magnifiquement écrit sur l'absence et sa puissance, et sur tellement de choses qu'il m'est difficile d'expliciter et que j'ai ressenti.

Je suis heureuse d'avoir pu rencontrer Lola Lafon lors d'un salon littéraire. Son texte diffuse une atmosphère d'une belle puissance évocatrice et j'ai été emportée.
Merci pour cette mélodie des absences…
Le partage d'une expérience unique, avec une redoutable efficacité, une sensibilité qui m'a touchée au coeur.

Sensible, intense, sincère, une lecture que je n'oublierai pas.
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Lola Lafon a accepté, comme d'autres avant elle de se prêter au jeu qui consiste à passer une nuit dans un musée pour en ressentir l'atmosphère et livrer ses impressions à la suite de cette expérience originale. C'est ainsi que le 18 Août 2021, elle a passé une nuit au musée Anne Frank d'Amsterdam, dans l'annexe. Elle passe en revue, tout l'environnement et les circonstances qui ont fait du journal d'Anne Frank un succès planétaire, avec ses adaptations malhonnêtes pour en faire un produit plus commercial, toutes les interprétations insincères qu'il a subit pour mieux en faire ressortir une authenticité peut-être moins sexy, mais plus proche de la réalité. Elle y mêle un peu d'elle même et de son histoire familiale bien en phase avec cette période sombre vécue par les juifs et nous offre un récit d'une grande honnêteté, d'une grande sensibilité qui nous laisse entrevoir un réalité intime et profonde remarquablement évoquée.
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Dans le cadre de la collection « Ma nuit au musée », les éditions Stock demandent à Lola Lafon de choisir un lieu pour y passer la nuit. Instinctivement, elle s'oriente vers le Musée Anne Frank à Amsterdam.
L'autrice commence alors un travail sérieux et minutieux de préparation pour cette expérience : des lectures, des études historiques, des rencontres essentielles, comme celle de Laureen Nussbaum, l'une des dernières personnes à avoir côtoyé la famille Frank. Elle nous livre grâce à ses recherches des faits historiques ignorés par les lecteurs sur l'écriture et la publication du journal. Elle souligne notamment le fait qu'Anne ait elle-même réécrit son journal avec la volonté d'être publiée. Anne s'est ainsi adressée à ses futurs lecteurs dans une véritable création littéraire qui n'est pas qu'un simple témoignage de sa vie captive. On y apprend même l'existence d'une adaptation galvaudée du journal dans une production hollywoodienne faisant totalement abstraction du génocide !
Comme beaucoup d'entre nous (plus de trente millions d'exemplaires vendus dans le monde !), j'avais lu le Journal d'Anne Frank il y a de nombreuses années dans le cadre scolaire, comme un passage obligé de l'adolescence. J'avais bien évidemment été émue par le destin tragique de la jeune fille mais Lola Lafon m'a fait appréhender différemment sa personnalité et son vécu. Avant d'être une victime, Anne était d'abord une adolescente, bavarde, parfois irrévérencieuse, pleine de vie et de projets, qui affichait des photos de stars aux murs de sa chambre et découvrait les émois des premières amours.
A côté de la partie musée aux photos témoignages, il y a l'annexe, cet espace de 40 m2 où vécurent 8 personnes pendant 2 années. L'annexe, si vide de meubles et d'objets, mais emplie de la présence de la jeune fille et aussi du poids de l'absence et du silence, à tel point que Lola Lafon ne pourra pénétrer dans la chambre d'Anne qu'à la toute fin de la nuit.
Et que dire de ce passage où l'autrice monte les premières marches de l'escalier du grenier et entraperçoit ce petit bout de ciel par le vasistas, seule ouverture sur le monde extérieur ? Comment mieux ressentir la privation de liberté ?
Si le livre aborde le destin tragique de la famille Frank après son arrestation et les conditions terribles du décès d'Anne, de sa mère et de sa soeur dans les camps de la mort, il ne sombre cependant jamais dans le pathos.

Très tentée par la lecture de ce livre suite au passage de Lola Lafon à la Grande Librairie, intriguée par son choix de passer une nuit dans l'annexe du musée, je me suis plongée dans son témoignage d'une expérience unique avec beaucoup de curiosité et d'attentes. Je n'ai pas été déçue.
J'ai découvert une écriture riche et sensible, capable de transmettre toute l'émotion ressentie par l'autrice lors de cette nuit du 18 août 2021, qu'elle passe à arpenter les pièces de l'annexe dans une introspection profonde.
Pourquoi ce choix s'est-il imposé à elle d'une façon aussi évidente, comme un écho à sa propre existence ? Nous le découvrirons progressivement au fil de notre lecture, au fur et à mesure qu'elle retrouvera son passé, se confrontera à son histoire familiale et personnelle, et nous livrera ses souvenirs avec l'explication finale du titre du livre, comme un cadeau.
Impossible de me détacher de ce récit puissant, intimiste, d'une infinie délicatesse, d'où je suis ressortie émue et bouleversée avec une envie irrépressible de relire le Journal d'Anne Frank tant que je suis imprégnée de mon émotion.
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« L'histoire se bat contre la nuit » Michelle Perrot
Amsterdam, le 4 août 1944, dans l'annexe, la nuit est tombée pour toujours.

Le journal d'Anne Frank s'arrête sans point final et s'ouvre à jamais sur les spéculations quitte à dénaturer son propos et son âme. Épurer à nouveau avec violence une histoire et ne plus saisir l'essentiel. Sommes-nous prêts à affronter l'obscurité avec Lola Lafon pour appréhender enfin la vérité?

Dans le noir, pas d'artifice ni fantôme mais juste le vide, l'absence, le silence et la solitude. Celle qui questionne l'auteure comme le lecteur. Pourquoi écrire sur cette expérience? Pourquoi écrire tout court? Que voulait transmettre Anne à travers son journal? Avait-elle conscience de l'impact qu'il aurait dans le futur? Et nous, lecteurs, pourquoi nous plonger à nouveau dans un récit que nous pensons connaître par coeur? Lola Lafon avec une délicatesse extraordinaire s'interroge, plonge dans ses racines coupées, mises sous silence, décèle des similitudes avec l'histoire des Frank, s'accroche avec émotion, comme le père d'Anne, à des objets pour combler ce vide laissé par les absents.

Un texte vibrant qui redessine avec douceur les contours du journal d'Anne, une jeune fille pour toujours, dont les écrits comme la personnalité n'appartiendront jamais à personne.
On referme cet ouvrage poignant avec l'envie de relire le journal avec un autre regard. Sensible et brillant!
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Passant une nuit dans l'annexe de la famille Franck, Lola Lafon retrace le destin de cette jeune fille mondialement connue et de sa famille, en revenant sur des faits peu connus et les propos négationnistes et censeurs à différentes époques.

Mais, la force de son récit tient aussi sur ses impressions, et sa propre histoire face au sentiment d'être juive et plus globalement de l'exclusion.

Cette lecture m'a permis de découvrir Anne Franck et son journal par un autre prisme, non pas celui d'une jeune ado écrivant son journal intime mais celui d'une future écrivaine qui travaillait à une oeuvre.

Et Lola Lafon en s'incluant dans cette histoire avec sa propre histoire familiale et ses relations amicales en font un livre d'une sincérité totale et qui touche en plein coeur.

Livre écouté en audio où la voix d'Irène Jacob est tout en retenue et douceur, qui donne encore plus de profondeur aux écrits de l'autrice.

Merci à Babélio pour cette masse critique et Audiolib pour ce partenariat et le petit personnalisé. C'est rare, il faut le souligner.
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Quand tu écouteras cette chanson fait partie de la collection « Ma nuit au musée » des Editions Stock, dont le principe est le suivant : un auteur ou une autrice ici, choisit un musée dans lequel elle aimerait passer la nuit afin de noter et de nous rendre compte de ses impressions et de ses réflexions d'avoir été seule dans un lieu chargé de sensations et d'histoire.
Le 18 août 2021, Lola Lafon a choisi de passer une nuit au musée Anne Franck à Amsterdam aux Pays-Bas, plus exactement dans l'Annexe, là où Anne Franck s'est cachée avec son père, sa mère, sa soeur Margot et 3 autres personnes 25 mois durant entre 1942 et 1944.
Elle nous entraine dans l'intimité de la jeune fille en nous proposant une relecture de son journal, étayé par des témoignages de proches que l'autrice a rencontré ainsi que de son imprégnation de ces lieux exigus chargés d'émotions. Des passages de son journal, des extraits de lettres m'ont parfois tiré des larmes. Notre récente expérience d'un confinement de quelques mois nous rend beaucoup plus perceptible la sensation d'oppression. J'ai vraiment ressenti quelque chose de très fort à la lecture de ces pages.
Une réflexion de l'autrice sur sa propre judaïté, et sur sa grand-mère, femme forte qui lui a tant transmis confère au livre une touche personnelle. Elle nous parle également d'un de ses secrets personnels, une blessure restée béante, la destinée funeste d'un adolescent vietnamien qui fut amoureux d'elle. Un très beau livre émouvant, une écriture précise, ciselée, l'un des ouvrages les plus personnels de Lola Lafon.
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