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EAN : 9780666593818
234 pages
Forgotten Books (16/02/2019)
3/5   1 notes
Résumé :
LE GRECO
Essai sur sa vie et sur son oeuvre,
Paul Lafond
Conservateur du Musée de Pau

Suivi d'un Catalogue et d'une bibliographie illustré de nombreuses reproductions.

Paris
Bibliothèque Internationale d'Édition
E. Sansot et Cie
9, rue de l'Éperon

230 pp.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Malgré la haute estime dont il jouissait dans sa nouvelle patrie, le Greco resta toujours une sorte d'énigme. Ses élèves qui l'approchèrent cependant de si près, ses confrères auxquels il avait rendu tant de services, dont ils lui étaient reconnaissants, ne purent jamais s'habituer à sa liberté d'allure et de pensée. Pacheco raconte que lui demandant un jour ce qui lui semblait préférable de la couleur ou du dessin, — question éternellement ressassée et oiseuse s'il en fut, — le maître lui répondit: « La couleur naturellement ». Notre pédagogue en fut tout scandalisé ; mais ce fut bien autre chose, quand l'ayant questionné sur Michel-Ange, le Greco osa dire que si l'auteur du Moïse avait été un bon professeur, c'était bien dommage qu'il n'eût pas su peindre. Ce fut le coup de grâce pour Pacheco ; aussi celui-ci écrit-il qu' « une opinion aussi monstrueuse ne semblera pourtant point extraordinaire à ceux qui ont connu le Greco. Là, comme dans sa peinture, il aura sans doute cherché à ne ressembler à personne ».
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Jusqu'à la fin du XVe siècle, l'Espagne avait vécu pour ainsi dire séparée des autres nations européennes. Dotée d'un nouveau monde par le génie de Christophe Colomb, elle sort à peine du moyen âge. A force de traquer les Maures de tous côtés, sans trêve ni merci, elle vient de les refouler définitivement de l'autre côté de la Méditerranée. Elle expulse et chasse les Juifs, tandis que l'Italie les accueille, que Venise fait le négoce avec les Osmanlis et s'allie même avec eux. Tolède et Compostelle glorifient les reliques des Saints et des Martyrs juste au moment où Rome et Florence ne jurent que par les dieux d'Homère et de Virgile. Bref, alors que les habitants des rives du Tibre et de l'Arno deviennent de jour en jour plus païens, ceux des bords de l'Èbre et du Tage s'exaspèrent en un catholicisme plus sombre et plus austère.
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Pour nous résumer, disons que le Greco fut avant tout peintre, que c'est en cette qualité qu'il mérite une place privilégiée dans le panthéon des arts.

Comme peintre, il lui reste une dernière gloire et non une des moindres, c'est l'influence que son œuvre a exercée sur Velazquez. C'est à lui, ainsi que l'a écrit Don Aur. de Beruete, que le portraitiste ordinaire de Philippe IV doit ses « teintes gris argenté dans la coloration des chairs, l'emploi de certains carmins, une plus grande liberté d'exécution dans les draperies, étoffes et autres accessoires... il lui doit certaines finesses de coloris, une harmonie de tons gris très distinguée... » que son œuvre ne montra qu'après qu'il eut vu et étudié à Madrid, l'Escurial et Tolède, des toiles de Domenikos Theotokopuli.
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Le prénom grec de Domenikos Theotokopuli est K'jptaxoç, dont la traduction en italien est Domenico et Domingo, en espagnol. Pour l'appellation de Theotokopulos, qui littéralement signifie « Petit enfant de Dieu », elle était très répandue chez les Grecs qui par piété, ou ferveur religieuse, l'avaient bien souvent substituée à leur véritable nom. En Espagne Domenikos Theotokopulos, ou Theotokopuli, n'est d'ordinaire désigné que sous l'appellation d'el Greco, portée sans doute par lui, en Italie, car si ce nom, ou plutôt ce surnom, lui avait été donné dans les Castilles, il se serait appelé el Griego.
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Le Greco vieillit à Tolède respecté de tous. Il profite de la haute situation qu'il a acquise, non dans son intérêt personnel, mais dans celui de l'art qu'il dirige et conduit dans cette voie superbe qu'il ne devait plus quitter et qui a produit le plus « peintre » des peintres, Velazquez. Les intérêts et la dignité de sa noble profession, il les défend en tout et pour touté
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