C'est par hasard que j'ai découvert qui se cachait derrière ce nom de M. Lahy-Hollebecque. Et bien c'est une femme qui se prénomme Marie. Essayiste, dramaturge et pédagogue française de la première moitié du 20e siècle, elle a écrit de nombreux ouvrages sur l'éducation et je ne suis donc pas surprise qu'elle se soit intéressée à "
L'enfance de Jean-Christophe" le chef-d'oeuvre de
Romain Rolland.
C'est mon actualité en ce moment puisque je viens de terminer le cycle romanesque en dix volumes sur la vie du musicien allemand
Jean-Christophe Krafft et que j'ai passé le weekend à Clamecy en Bourgogne, la ville où il est né.
J'ai la chance d'avoir une édition originale de 1947 n.c. qui m'a été offerte par mon mari et j'ai pris un grand plaisir à découper les pages, feuillet par feuillet. Je jubile rien que pour ce moment-là !
Cela commence très bien par l'extrait d'une lettre de
Romain Rolland à Madame Lahy-Hollebecque pour la remercier de son adaptation des deux premiers volumes de la série romanesque. Je les avais trouvé formidables et cette pièce en quatre actes et dix tableaux traduit parfaitement mon ressenti. On retrouve
Jean-Christophe découvrant la musique et l'injustice avec une énergie qui nous le fait aimer sans hésitation.
Comme le dit
Jean Cassou dans sa préface élogieuse on assiste à "l'éveil d'un enfant de génie destiné à devenir l'un des dieux de la pauvre espèce humaine."
Challenge Riquiqui 2021
Challenge XXème siècle 2021