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3,2

sur 981 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Identifié comme appartenant à la catégorie « roman qui fait du bien », et avec pour caractéristique du genre le titre à rallonge (ce n'est pas une généralité, ceux de Gilles Legardinier ont des titres courts), ce court récit ne m'a fait ni bien ni mal, ni chaud ni froid. Avec une pointe de déception face aux attentes que mes revendications (modérées) de féminisme m'avaient fait espéré. C'est en effet plutôt attractif d'imaginer une petite communauté dont les hommes sont exclus (qu'ils soient maris, fils, amant ou plombier). C'est la Reine, une danseuse étoile qui a du renoncer à sa gloire, tandis que les affres du vieillissement et de la maladie l'atteigne dans on corps et dans son âme, qui a décrété ce bannissement . En fait de féminisme, les femmes qui vivent sous cette loi, n'ont pas vraiment renoncé à la vie en couple mixte. C'est plutôt le hasard de leur destinée qui en a décidé. Donc pas de diatribes anti mâle, sinon pour fustiger des personnes très précises.
Je crois surtout que c'est le fait que ces femmes ne semblent pas heureuses avec ce choix qu'elles ont fait, qui crée le malaise et finalement ne donne pas du tout envie de les rejoindre.

Les personnages sont assez peu analysés, et les dialogues restent très superficiels, et ne font donc pas avancer le récit.

On s'attend à la fin, sans surprise.



L'humour est là certes, mais mais pas suffisant pour masquer l'amertume qui se dégage des propos de ses locataires finalement pas si militantes que ça.
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Ce n'est pas l'immeuble des femmes qui ont renoncé aux homme, c'est le livre des grosses ficelles pour plaire aux femmes, qu'elles aient ou non renoncé aux hommes ! Sauf que non...

Trop convenu, pas assez féministe, un peu superficiel, le livre ne m'a pas séduite. On n'échappe à aucun cliché : la mémère à chachat, la folle de yoga et de tisane, le bon copain, la femme bafouée, le clan des Siciliens, le phobique de l'engagement, sans oublier les dimanches tellement syyyymmmpas entre filles et l'inévitable happy end.

Je n'ai rien contre les livres légers qui font du bien, mais là c'est tellement prévisible et sans nuances que ça ne m'a pas fait de bien. Pas de mal non plus, bien sûr, car ça se lit vite et certaines situations cocasses peuvent amuser, mais pas de bien. Ca me choque même un peu qu'on puisse titrer comme ça un livre qui raconte, en gros, qu'il n'est point de bonheur pour une femme sans homme...

Challenge Multi-Défis 32/52
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La jolie couverture, le titre humoristique, tout était réuni pour passer un bon moment en lisant ce livre, d'autant que ma première expérience avec Karine Lambert avait été mémorable (en bien)
Mais cette fois, même si ce livre se veut vivant, il ne m'a pas enthousiasmée, je dirais même il m'a déçue.
Ces femmes toutes déçues par les hommes et rassemblées dans un immeuble appartenant à Reine, une vieille ex danseuse étoile qui a additionné les conquêtes masculines jusqu'à se réfugier dans son immeuble qu'elle a réservé à des femmes elles aussi déçues.
je n'en dirai pas plus car il n'y a rien à en dire.
J'ai tout de même mis la moyenne pour la couverture, le titre et aussi les personnages mais c'est tout.
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Voici un roman qui m'a interpelée pour son titre et sa quatrième de couverture ! Au début, j'adorais l'idée de bâtisse réservée aux femmes où l'interdiction est poussée à l'extrême : on n'a pas le droit aux membres de la famille masculins, ni aux amis hommes et encore moins des intervenants comme des plombiers qui appartiennent au sexe fort ! Il n'y a qu'une exception : le matou ! Seul homme de la maison, il observe ces drôles de dames qui ont renoncé à l'Amour chez elles… C'est sur cette ambiance atypique, que je me suis fait mille et un films… Je m'attendais à tellement de choses ou de rebondissements ! de plus, le récit me faisait plus ou moins songer à « le magasin des suicides » de Jean Teulé. Dans ce dernier, un enfant va chambouler le destin de cette famille pas comme les autres. Il va leur ouvrir les yeux… C'est pareil ici, mais en moins flagrant et en plus doux… La jeunesse et la fougue de Juliette vont permettre aux habitantes de l'immeuble de prendre du recul sur leur décision… Sur le fond, c'est une belle idée. Hélas, le récit n'est pas structuré, assez survolé et c'est bien trop court ! D'ailleurs, je m'attendais à un peu plus de peps ou de militantisme « anti-mâles » ! Hormis la Reine qui s'affirme plus ou moins, les autres femmes ne sont pas spécifiquement engagées et ce, malgré leurs blessures passées.

Au final, c'est vraiment guimauve, avec un rythme lent et plein de bons sentiments. Certes, c'est très léger et fluide à lire. Je ne m'attendais pas à quelque chose de compliqué en ouvrant ce livre, mais je reste vraiment sur ma faim ! L'idée est originale, certains passages sont amusants ou touchants, toutefois l'ouvrage est trop court, si bien que l'on a à peine le temps de commencer à s'attacher à certaines de ces femmes que l'ouvrage se termine (de façon assez triste bien qu'attendue, d'ailleurs…). En fait, j'ai eu un sentiment d'inachevé assez brutal. Il aurait fallu rajouter entre 50 et 100 pages pour développer certains personnages, ajouter de la profondeur au récit et vraiment marquer le lecteur. Là, c'est beaucoup trop expéditif ! J'avais besoin d'un roman feel good, mais mon envie n'a pas été rassasiée. Il y a d'autres récits plus tendres ou plus drôle… Certes, c'est mignon et cela reste une belle ode à l'amitié et l'amour, cependant je m'attendais à tellement mieux ! Alors voilà, si vous avez besoin d'une petite lecture le week-end pour bronzer un peu, vous pouvez prendre cet ouvrage sympa avec une belle idée de départ, mais avec ses défauts dont le scénario à creuser… Dommage !

Lien : https://lespagesquitournent...
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Clara part quelques mois en Inde et prête son appartement à Juliette.
Mais cet appartement est situé dans un immeuble particulier : il est interdit aux hommes.
Il appartient à Reine, une ancienne et vieillissante danseuse étoile très célèbre.
Y vivent aussi Simone, Giuseppina et Rosalie.
Les abeilles de la reine.
Chacune de ces femmes, qui trimballe ses valises de traumatismes, a décidé de renoncer aux hommes pour ne plus avoir à en souffrir.
J'ai vu pas mal de critiques négatives sur ce livre.
Je dois être en période positive parce que personnellement j'ai bien aimé.
J'ai trouvé ce livre léger et rafraîchissant, plein d'humour.
Tous les personnages m'ont été sympathiques et décrits avec tendresse.
Un groupe de femmes que j'ai bien aimé connaître, de même que le quartier où elles vivent.
C'est truffé de dialogues.
Un roman qui m'a offert un très bon moment de divertissement.
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Rajouté dans ma PAL pour son titre et sa couverture qui m'ont attiré, je ne faisais que remettre à plus tard sa lecture.
Deuxième pioche dans ma PAL d'04/2019, je remercie donc Realita18 sans qui ce roman serait resté encore longtemps dans ma PAL.
Pas grand-chose à rajouter au résumé dans lequel tout est dit. Pour autant la lecture reste agréable, facile et rapide.
Un roman sans prétention mais pas inoubliable non plus.
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Paris XXe arrondissement. Une dame, plutôt âgée, occupe le dernier étage d'un immeuble. C'est un homme connu dans ses jeunes années qui le lui a offert. On la surnomme « la Reine ». Cette dernière choisit les locataires des appartements situés en dessous et elle ne veut que des femmes. Car la Reine a beaucoup été déçue par les hommes croisés au cours de sa carrière de danseuse.

Juliette, trentenaire, est la dernière à avoir emménagé au 2ème étage. Elle cherche activement l'amour avec un grand A. Elle pense que la plupart des hommes sont bons, qu'il faut leur faire confiance, qu'ils ont un coeur, qu'ils peuvent être attentionnés et sensibles. Les autres locataires veulent la faire renoncer, évidemment.

Nous avons donc aussi dans ce roman Rosalie, Giuseppina et Simone. Elles ont toutes été déçues à un moment de leur vie car un, voire plusieurs homme(s), les ont abandonnées. Certains ne sont restés qu'une nuit, un autre n'a pas voulu d'enfant...
Je ne suis pas arrivée à m'attacher aux trois femmes car je ne suis pas parvenue à les distinguer de tout le roman ; il m'a fallu revenir plusieurs fois en arrière et cela est déplaisant lors de la lecture. La Reine était trop froide à mon goût, volonté, je pense, de l'auteure pour faire ressortir l'amertume du personnage.

J'ai aimé Juliette et sa fraîcheur ainsi que la façon qu'a Karine Lambert de décrire les relations si complexes au cours d'une vie, en particulier en amour entre les hommes et les femmes.
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Un premier roman tout frais tout mignon qui aborde dans l'humour et la légèreté le thème pourtant grave des femmes qui rejettent les hommes en bloc parce qu'un jour, un homme les a déçu. Malgré des imperfections, j'en garde l'envie de continuer à découvrir la belge Karine Lambert.

En cette période de pandémie, je me suis mis en tête d'étudier une espèce qui envahit le monde à un point qui ne cesse de m'étonner. Heureusement, cette espèce-là n'est semble-t-il pas nuisible. Je veux parler des... Lambert. Oui. Les Lambert. Ayant pris plaisir à lire quelques ouvrage de Michel Lambert il y a une dizaine d'années, j'ai voulu me replonger dans le travail de cet auteur. le titre que je cherchais était absent des rayons de la bibliothèque où j'étais ce samedi-là, mais cela m'a donné l'occasion de voir que Michel n'était pas le seul Lambert. Rien dans cette bibliothèque, j'ai repéré Angela, Christophe, Jérôme, Gernot, Karine, René, Sandrine et Stéphane. Intriguant... Il me fallait les tester un par un.

J'ai commencé par Karine Lambert. Celle qui est belge. Parce vous trouverez aussi dans Babelio qu'il y a aussi une Karine Lambert canadienne (et je passerai sous silence la Karine Lambert qui enseigne à l'université dans le sud de la France, dont les écrits sont plus savants).

Donc cette Karine Lambert-ci est une romancière et photographe belge. "L'immeuble des femmes qui ont renoncé aux hommes" est son premier roman, récompensé du Prix Saga Café 2014 comme meilleur premier roman belge. Elle a produit à ce jour quatre autres romans.

Reine, une ancienne danseuse de ballet, est propriétaire d'un immeuble dont elle occupe un appartement. Après une rupture dont elle ne se relève pas, elle impose à ses locataires de ne faire entrer aucun homme dans leurs appartements, pas même un plombier. Un seul mâle est admis: le chat Jean-Pierre (je connais un Jean-Pierre que cela fera sourire).

Les locataires sont donc des femmes. Chacune d'elle a vécu une relation problématique, elles se plient donc sans trop de difficultés à la règle de Reine. Pour l'une d'elle, c'est néanmoins un peu plus difficile car l'interdiction vaut également pour son propre fils !

Et puis arrive Juliette, qui reprend temporairement l'appartement de son amie Carla, partie pour un long voyage. Vous imaginez ce qui va arriver: Juliette va donner un grand coup de pied dans la fourmilière ! Je vous laisse découvrir les rebondissements.

L'écriture est légère, rafraichissante. C'est une manière divertissante de traiter un thème intéressant: on y entre dans la peau de plusieurs femmes qui ont été chacune malmenée par un homme, chacune à sa façon, et on voit chacune se protéger en adoptant l'attitude extrême de rejeter toute relation avant même qu'elle ne commence. On les voit se persuader que cette attitude extrême est la meilleure. Mais on sent que cela sonne faux et le livre donne l'espoir qu'un petit coup de pouce du destin permet de retrouver le juste milieux et une vie plus harmonieuse.

Des critiques négatives mettent en avant la trop grande légèreté de ce récit. Objectivement, je ne donnerai pas totalement tort à ces lecteurs; je dirais qu'il aurait pu être mieux abouti. Néanmoins, j'ai passé un fort agréable moment de lecture. Peut-être avais-je besoin de cette légèreté-là à ce moment-là... Les défauts relevés par d'autres ne m'ont pas dérangé. C'est un premier roman et j'y ai trouvé un je ne sais quoi de plaisir qui me pousse à l'indulgence. Je garde l'envie de lire ses autres ouvrages, en particulier "Les hommes aussi ont la chair de poule", qui vient de sortir et qui serait le pendant masculin de ce livre-ci.

Un auteur belge vaut toujours la peine qu'on s'y attarde. Goûtez donc et dites-moi !

À bientôt dans ces colonnes pour un autre Lambert. Ce sera Gernot Lambert.
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Lecture de vacances. Dans cet immeuble parisien tenu par "La Reine", une ex grande danseuse qui a connu la célébrité, n'habitent que des femmes, par choix : Carla qui vient de partir en voyage en Inde et qui a laissé son logement à Juliette, une jeune femme romantique qui n'a pas renoncé à l'idée de l'amour, Simone, Rosalie, et Giuseppina. Toutes ont connu des histoires d'amour plus ou moins glorieuses mais aujourd'hui elles ont décidé de vivre pour elles mêmes. Elles aiment se retrouver le dimanche pour le déjeuner rituel et bavarder de tout et de rien. le seul personnage masculin à la Casa Celestina est Jean Pierre, le chat de Simone, adoré par toutes. Juliette, la plus jeune, fréquente les sites de rencontres et multiplie les aventures cocasses. Quand la Reine décède, c'est toutes les locataires qui se regroupent autour d'elles pour un dernier adieu. Celle-ci leur lègue la Casa Celestina en souvenir.
Ce roman qui s'adresse essentiellement à un lectorat féminin est léger et facile à lire. L'histoire est sympathique et les personnages attachants, notamment Juliette en qui on se reconnaît volontiers. C'est une Emma Bovary des temps modernes qui ne veut plus d'aventures sans lendemain mais d'une belle et grande histoire d'amour. Néanmoins j'aurais apprécié que l'auteur creuse davantage encore les autres personnages pour donner encore plus de profondeur à son livre. J'ai particulièrement aimé les aventures de Juliette par rapport aux sites de rencontres qui sont drôles et pleines de douce ironie. Mention spéciale aussi à certains passages qui sont joliment écrits.
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L'immeuble des femmes qui ont renoncé aux hommes a été une lecture très agréable, toute en légèreté. Avec beaucoup de tendresse et une pointe d'humour, l'auteur y esquisse à petites touches le portrait de femmes émouvantes qui ont su trouvé un certain équilibre malgré leurs blessures. J'ai également apprécié qu'il ne s'agisse pas de portraits figés : chacune évolue à sa façon, de manière plus ou moins marquée, parfois malgré elles.

Et même si j'aurais aimé un peu plus de temps dans cet Immeuble... afin d'en apprendre un peu plus sur les unes et les autres, j'ai passé un très bon moment avec ce roman.
Lien : http://lecturesdestephanie.b..
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