Le singe d'Harlow

Un très bon premier roman que j'ai pris plaisir à découvrir. Les premiers chapitres, courts et percutants, mais également un peu « débridés », m'ont fait craindre la suite du livre. J'avoue avoir eu peur pendant un instant de ne pas accrocher… Mais le roman démarre rapidement avec un meurtre aussi bestial qu'étrange et un enquêteur aussi mystérieux et ténébreux que le crime lui-même. Une recette qui a fait ses preuves !
L'enquête s'enchaîne alors dans un style fluide et plutôt agréable à lire, avec en toile de fond l'histoire sombre (dans tous les sens du terme !) de ce lieutenant récemment muté de Paris à Brest, pour des raisons obscures qui nous sont peu à peu soufflées. L'intrigue est assez bien menée, le suspens et les indices sont intelligemment distillés au fil des pages mais j'aurais juste deux petits bémols pour ma part :
- une petite déception pour la fin, la résolution de l'enquête, la découverte du « pourquoi », une fin à laquelle j'avoue avoir eu un peu de mal à croire ;
- le titre du livre, un titre original et mystérieux, qui a guidé mon choix de lecture et qui, à mon sens, ne s'explique pas totalement.
Mais ce sont peu de choses, surtout pour un premier roman que j'ai finalement dévoré !

Un matin, le lieutenant Lucas Dorinel, déplacé à Brest, se voit déposer une enveloppe devant sa porte. Celle-ci contient une adresse et cette phrase « les Bêtes seront sacrifiées ». Un cadavre horriblement mutilé se trouve sur les lieux indiqués. Dans le même temps, Gaël Tisserand, prêtre, reçoit un colis contenant dix roses blanches et cette même phrase. Quel est le lien entre ces deux hommes ? Et surtout pourquoi l'assassin s'adresse t-il directement à eux ?

Pour son premier roman, Ludovic Lancien propose un suspense avec des chapitres courts basculant le lecteur d'un personnage à l'autre. L'enquête est menée sous différents angles. D'abord un volet policier avec un ex commandant à la PJ du célèbre 36 et ses équipiers, qui ont une réelle utilité pour amener différentes pistes de recherche et ainsi balader le liseur au gré d'impasses ou d'avancées significatives.
L'autre attaque de cet opus se fait par un curé, curieux dans une investigation de ce type. Mais cet abbé a une implication très personnelle qui le ramène avant sa prêtrise. Cet aspect permet d'introduire une notion spirituelle dans cette oeuvre certes plus axée vers la mythologie ainsi qu'un clivage manichéen. En effet, c'est une constante chez Ludovic : le mal rode et se terre surtout où on ne l'attend pas. La violence des scènes de crime fait écho à celle enfouie chez certains protagonistes.

Autre constante chez l'auteur : l'exploration des altérations psychologiques d'où le titre de l'ouvrage, faisant référence à une expérience très controversée sur la théorie de l'attachement. Un des symboles de cette inclinaison n'est autre que la famille qui, ici, est un cadre à géométrie très variable et vous ne serez pas au bout de vos surprises.

Cette intrigue complexe aux nombreux personnages est écrite sans aucun temps mort. Pour une première production, Ludovic Lancien a fait preuve de beaucoup d'imagination et m'a permis de passer un moment agréable que je vous recommande.

D'une banalité et d'une complexité désarmantes

Pas mal; j'ai passé un bon moment avec les personnages, tourmentés et atypiques, ainsi qu'avec l'histoire. Ce n'est pas un livre mémorable mais certainement un auteur à suivre.

Petit policier de vacances. Bien écrit pourtant assez vite on emboîte les briques et devine la chute sauf pour le lieutenant Lucas où son histoire est dévoilée à la toute fin.
Quand les méthodes du bien et du mal se rapprochent, le temps du questionnement et des choix est présent.

Ici on suit le lieutenant Lucas Dorinel, fraîchement muté à Brest après un dérapage au 36 de Paris.
Il reçoit un mot mystérieux à son domicile : les bêtes seront sacrifiées.
Avec ce billet une adresse qui mène à un cadavre et à son boss actuel, eric Clement surnommé la limace.
Le meurtre apparaît sauvage avec de nombreux renvois à la mythologie.
Ce n est que le 1er d'une série qui va mener l insepcteur à reconstruire et démêler l histoire du petit Thomas, décédé en 2010 à l age de 4 ans.

En parallèle de ce 1er meurtre, et du lieutenant Dorinel, d autres seront impliqués par le meurtrier qui tient à mettre à jour une vérité : ainsi on croise le chemin du père Gaël, de la Limace, du directeur de la PJ....

Le singe de Harlow parle au-delà de l enquete du besoin dès l enfance d avoir une figure protectrice de référence. (Toute la partie psychologie m a beaucoup plus même si ce n est qu effleuree du bout de la plume)

Je vous laisse découvrir leur histoire et vous faire votre opinion.

L'inspecteur Lucas Dorinel reçoit un curieux message anonyme: une adresse à Brest suivie des mots:"Les bêtes seront sacrifiées", tandis que le prêtre Gaël Tisserand reçoit le même message, sans l'adresse. A l'adresse indiquée, Lucas tombe sur une scène de crime et ses collègues, arrivés juste avant lui: ils trouvent le cadavre d'un homme assis sur une chaise, recouvert de terre comme si on l'avait déterré, mort depuis au moins une semaine; sur la langue du mort, une obole grecque comme celles que l'on plaçait dans la bouche des défunts afin de payer Charon, le nocher du Styx, fleuve des Enfers.
Dans la pièce à côté, une curieuse mise en scène, rappelant des rites inspirés de la mythologie grecque: une pâtisserie et une canette de soda. Sur le mur, le même message que celui adressé à Dorinel. Quelle est sa signification? Pourquoi le tueur semble-t-il vouloir impliquer Lucas dans l'enquête? Comment connaît-il son adresse?
Pour Lucas, il est clair que ce meurtre n'est qu'un début, que le tueur ne va pas s'arrêter là. Au fait, pourquoi le divisionnaire, qui n'apparaît jamais sur aucune scène de crime, était-il sur place à l'arrivée de Lucas?
La réponse à ces questions réside-t-elle dans le passé du père Tisserand à Nantes? Où dans la violente agression dont la victime s'est rendue coupable huit ans plus tôt? Une affaire complexe sur laquelle plane le mystère Lucas: pour quelle raison a-t-il été rétrogradé? A cause de son caractère violent? Ou pour son désir de combattre le mal par le mal, coûte que coûte?

"Le Singe d'Harlow", premier roman de Ludovic Lancien, est un récit sombre, une plongée vertigineuse dans les tréfonds de la détresse humaine, sa noirceur, ses lâchetés et ses compromissions inacceptables.
Le +: un canevas basé sur les rites funéraires de la Grèce antique.
Un roman "coup de poing", violent, addictif, passionnant, qui se lit d'une traite, en apnée, tournant page après page, se demandant jusqu'où la violence gratuite va nous mener...
Lien : https://legereimaginarepereg..

Dans ce roman, on y fait la connaissance de Lucas Dorinel âgé de quarante-quatre ans, ancien commandant de la section criminelle, il est respecté et craint par ses ennemis, il n'est pas tendre. Ce dernier vient d'emménager sur Brest il n'y a pas très longtemps. Gael est prêtre, il est heureux en apparence.

Nos personnages n'ont rien en commun et pourtant…

Chacun va recevoir un courrier anonyme qui pour l'un va l'amener sur une scène de crime et pour l'autre partir sur les traces d'une ex ..

Qui envoie ces courriers ? Pourquoi ? Dans quel but ? Vengeance ? Règlement de comptes ?

Ce livre est une merveille, on apprend à connaitre les personnages au fil de notre lecture et on se pose énormément de questions. Lucas a un passé douloureux, on ressent énormément sa souffrance, mais on sera vraiment pourquoi à la fin de l'histoire le mystère est vraiment maintenu ! Gael m'a touché également il veut à tout prix avoir des réponses à ses questions tout comme nous, il nous livre peu à peu des informations sur lui et son ex. Il va faire des découvertes bouleversantes ! Quant aux personnages secondaires, ils ont tous une place très importante dans cette histoire.

Une course contre le temps et contre la mort va alors nous emporter sans nous laisser une seule minute de répit ! On a beaucoup de mal à faire une pause, et les chapitres s'enchaînent sans que l'on puisse sans défaire ! Nous voilà embarqués dans un véritable tourbillon littéraire. Ce thriller met en scène le côté enquête avec un rythme qui nous plonge dans de vraies scènes cinématographiques, si bien qu'il est quelquefois difficile de reprendre son souffle. On est confronté à des scènes horribles. On se pose beaucoup de questions, il y a beaucoup de pistes qui se mêlent, s'entremêlent, se brouillent… pour nous donner un roman haletant et très difficile à lâcher.

Une écriture addictive, qui sait vous donner des soubresauts et retournements de situation qu'on attend dans un thriller, pas une seule seconde d'ennuie, des personnages bien construits, une intrigue maîtrisée et stressante pour les nerfs, un dénouement juste estomaquant et totalement imprévisible. Ce livre est pour moi un coup de coeur ! Je conseille de lire ce thriller incroyable
Lien : https://npafdp.wordpress.com..

L'être humain, comme l'animal, a besoin de contact pour se développer, c'est la théorie de l'attachement, démontrée par le psychologue américain Harry Harlow.

Quel est le lien entre cette théorie et le corps sauvagement mutilé d'un homme condamné huit ans plus tôt pour le meurtre d'un gamin de huit ans ?
Il vous faudra attendre la fin de ce roman hallucinant pour le savoir, car si Ludovic Lancien a raflé la première place du meilleur suspens 2019, ce n'est pas pour rien.

L'auteur nous tisse, tout au long des pages, une toile dans laquelle on s'emmêle avec délectation. Les indices fusent pour mieux nous perdre et l'auteur nous égare en Bretagne dans deux enquêtes conjointes dont le dénouement nous laissera ravi. La fin n'est pas attendue, elle est surprenante, mention spéciale à Lucas Dorinel, le flic écorché, qui sous des abords "déjà-vu" se révélera au final plus imprévu qu'on ne le pense.

A lire concentrer, pour ne pas perdre le fil de l'enquête !

Je découvre l'auteur et son 1er roman et je ne suis pas déçue par ce polar assez particulier où l'intrigue nous emprisonne jusqu'à la dernière page.

Il y a quelques scènes assez violentes mais supportables car l'auteur n'entre pas trop dans les détails ni dans le gore.

L'ambiance générale est plutôt noire mais le récit reste cohérent et le rythme est bien trouvé oscillant entre dynamique et accalmie.

L'histoire est bien menée avec une plume agréable et des chapitres courts et entraînants jusqu'à la révélation finale qui est aussi surprenante que dérangeante.

Attention cependant, l'histoire se complexifie au fil des chapitres et il faut rester bien concentré (voir à prendre des notes) car il y a beaucoup de personnages qui vont se croiser et présenter ensuite des liens entre eux.

Un très bon polar qu'il est difficile de lâcher parce qu'on veut comprendre et que l'auteur s'amuse à nous balader entre révélations et fausses pistes.

Les envies de polar chez moi c'est toujours inopiné, celui-ci est sorti de ma PAL un peu par hasard. Mon mari me l'a offert en début d'année et ce n'est clairement pas le titre que j'aurais acheté mais il se passe à Brest donc c'est amusant de suivre une enquête dans des lieux qu'on connait.

Clairement, le rythme du polar est là dès le début pour nous immerger dans la lecture, chapitres courts, événements qui s'enchainent à bon rythme, nous sommes pris dans le récit avec beaucoup de rapidité. L'enquête est plaisante parce qu'à l'occasion du meurtre barbare d'un toxico qui vient de sortir de prison, se repose la question du crime qu'il a lui-même commis. Et si le passé n'était pas aussi simple qu'il s'affiche sur le papier ?

J'ai vraiment apprécié l'évolution de l'enquête et ça a été une lecture très plaisante pour moi car le rythme y contribue bien. Et en même temps, je vous l'avoue clairement, ne me reparlez pas de ce roman dans un mois, j'en aurai tout oublié ! Cela fait plusieurs années que je me rends compte que les polar sont éphémères dans ma tête, ils me plaisent, je passe un bon moment de lecture mais je les oublie aussi sec !
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