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EAN : 9782368180204
192 pages
Storia (03/12/2020)
1.67/5   3 notes
Résumé :
C’est l’histoire de nos ancêtres, l’histoire des apatrides et de celles et ceux qui traversent les guerres comme par enchantement. Né en France dans les années 30, Ali est le fruit des amours entre un artiste de cirque marocain et une mère allemande et violoniste. Elevé dans la culture germanique comme son ami David, il se retrouve bousculé de guerres en guerres, celles des armes et des rancœurs humaines. Avec ce roman basé sur une histoire vraie, Yvan Landis retrac... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Tout d'abord merci à Babelio de m'avoir sélectionnée et aux StoriaEditions de m'avoir envoyé cet ouvrage dans le cadre de la Masse Critique Littérature de janvier 2022.

Découvrir un nouveau livre et un nouvel auteur est toujours une expérience digne d'intérêt. Yvan Landis effectivement m'était jusqu'ici totalement inconnu. Son objectif dans ce roman était de remonter aux racines complexes de sa famille et d'évoquer les apatrides en général. Une ambition à priori très louable.

Ce Ruban de tissu, marqué d'une croix, d'une étoile de David et d'un croissant de lune, est tout un symbole de paix et de tolérance. Il a traversé le temps, les guerres et les générations.

Hélas je sors de ma lecture assez désappointée avec un sentiment très mitigé. Dans ce roman "basé sur une histoire vraie" est-il précisé en quatrième de couverture, l'auteur raconte l'histoire de son père, né d'un berger marocain devenu artiste de cirque par un coup du destin, et d'une violoniste allemande. Ce couple singulier mais amoureux aura deux enfants, une fille Fatima-Monika, et un fils Ali, qui seront élevés dans la tradition germanique. Nous suivons leur enfance plutôt heureuse, dans une petite ville près de la frontière tchèque, au milieu des copains de leur âge dont Klaus et David. Nous sommes dans les années 30 et l'auteur nous en rappelle les faits historiques marquants : création du NSDAP, avènement d'Adolf Hitler, montée du nazisme et embrigadement de la jeunesse, annexion des Sudètes et de l'Autriche puis inévitable déclaration de guerre. Je suis bien entrée dans cette première partie du récit, où l'on ressent, de façon sous jacente, l'antisémitisme, le racisme puis l'insécurité liée à l'évolution des combats jusqu'au dramatique bombardement qui laissera les enfants orphelins de mère. Fatima-Monika et Ali furent d'abord séparés, maltraités puis envoyés en France chez des fermiers du Loir-et-Cher. Leur vie n'y fut qu'humiliation, exploitation et maltraitance, mais leur offrit toutefois la possibilité d'étudier et de se faire, à terme, une place dans la société.

Ce long épisode constituait la première partie du roman. Dans les deux suivants, l'auteur va faire défiler les années et les événements historiques à toute vitesse. Il évoque succinctement les combats dramatiques de la guerre d'Algérie, le parcours de l'Exodus et la création d'Israël, l'affaire Ben Barka enfin la Guerre des Six jours et la création du Mur des Lamentations à Jérusalem. Ces événements, à mon avis, auraient mérité d'être plus approfondis.

Tout cela va très vite, trop vite. le lecteur risque de s'y perdre d'autant plus que le style de l'auteur est très factuel, sans relief. Il ne provoque aucune émotion, aucun ressenti. On a juste l'impression d'une accumulation de mots, de phrases, sans plus. Que dire de la mise en page... elle est maladroite, bancale, rébarbative sans aucun interlignage entre les paragraphes pour donner de l'air, bref pas digne d'un professionnel. C'est vraiment dommage.

Et j'en arrive à ce qui m'a vraiment ulcérée et m'a complètement perturbée dans ma lecture : l'ORTHOGRAPHE !!!
Je n'ai jamais lu un ouvrage qui présente autant d'erreurs que celui-ci. Il ne s'agit pas de simples coquilles, de fautes de saisie par exemple. Non !
Ce sont des erreurs grossières que l'on ne pardonnerait pas à un élève de collège, d'énormes fautes de grammaire comme la confusion entre l'infinitif, le participe passé et même l'imparfait de l'indicatif, des accords au pluriel non faits ou des mots mal utilisés. Yvan Landis est présenté comme un écrivain de langue française. Je veux bien le croire, mais en tout cas il n'a aucune notion de la grammaire et de l'orthographe. C'est un scandale qu'une maison d'édition, qu'importe sa taille, propose de publier un texte qui semble-t-il n'a été ni relu ni corrigé par un professionnel. D'ailleurs, si j'en crois d'autres critiques trouvées sur Babelio, j'ai l'impression que cette remarque a déjà été faite à l'éditeur à propos d'autres ouvrages d'Yvan Landis, entre autres. Je ne comprends pas.

Je suis désolée de ma sévérité. En principe je n'aime pas beaucoup faire des critiques négatives, surtout sur un ouvrage qui m'a été gentiment offert.



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Je remercie Babelio ainsi que StoriaEditions pour l'envoi de cet ouvrage, offert dans le cadre de l'opération Masse Critique Littératures de janvier 2022.

Mon avis concernant cette lecture est plutôt mitigé.
Comme indiqué sur la quatrième de couverture, Yvan Landis (l'auteur) a souhaité remonter le fil de l'histoire de son père (Patrick Benbrick, né Ali Ben Houssein Ben-Ibrik), qui trouve ses origines en Afrique, et plus précisément au Maroc.
La démarche est belle, touchante (elle m'a rappelé celle entreprise par Tiffany McDaniel à travers son roman intitulé Betty).

Je suis tout de suite entrée dans l'histoire des ancêtres d'Yvan qui débute dans les années 20 avec le départ de son grand-père pour Marrakech (afin d'échapper à la dure vie de berger), son arrivée à Marseille avec une troupe d'acrobates, sa rencontre avec une violoniste (Gertrude) qui tombe littéralement en amour pour lui et qui deviendra son épouse avant de lui donner 2 magnifiques enfants : Fatima-Monika (la tante de Yanis) et Ali (le père de Yanis).
J'ai eu la sensation d'entrer dans la première partie du roman comme on entre dans un conte.
La vie est dure mais les parents s'aiment, sont aimants, ont fait le choix d'élever Fatima et Ali en leur inculquant à la fois les principes de l'islam et ceux de la chrétienté.
Fatima et Ali ont des amis, sont scolarisés, et même si leur père est très souvent absent puisqu'il doit suivre les tournées des différents cirques dans lesquels il est employé; leur mère veille sur eux.
Bien que le racisme soit omniprésent et que la guerre couve, "les enfants grandissaient dans une douceur paradisiaque" (page 52).
Tout ce bonheur va voler en éclat après l'incarcération du père dans un camp de prisonnier, mais surtout après le bombardement de la petite ville dans laquelle vivent Fatima et Ali; bombardement qui les laissera orphelins de mère.
Après cet épisode, les enfants seront séparés, avant de se retrouver puis d'être expatriés en France dans une famille d'accueil qui vit dans une ferme du Loir Et Cher.
A partir de ce moment de l'histoire, l'histoire s'accélère et les années filent.
Pour ma part, le récit commence à tourner en rond, et perd considérablement de son intérêt.
Ali et sa soeur se perdent plus ou moins de vue. Fatima perdra la tête et le lecteur ne saura pas vraiment ce qu'il adviendra d'elle. Dommage !
Ali quant à lui essaie, avec beaucoup de difficultés, de trouver sa place sans véritablement y parvenir.
Il deviendra tour à tour : professeur de sport, combattant en Algérie, époux de miss Allemagne, chargé d'une mission pour le compte d'un agent du Mossad (mission qui l'amènera à rencontrer le roi Hassan II en personne), puis impliqué dans la guerre des six jours.
Le roman s'achève à Jérusalem, devant le mur des Lamentations.
Certes, le récit est "basé sur une histoire vraie", ce qui laisse supposer que celui-ci comporte des éléments fictionnels, mais plus on avance dans la vie d'Ali, plus celle-ci devient rocambolesque.

Certains faits historiques (comme la guerre des six jours par exemple) auraient mérité quelques développements supplémentaires.
J'ai été étonnée par le nombre de coquilles tout au long du livre (mots manquants ou en double dans certaines phrases, ponctuation absente) et surtout par la quantité de fautes d'orthographe.
Nous en faisons tous (moi la première..;)) mais là, il y en a tellement que certaines phrases en perdent leur sens.
De la même manière, je me suis demandée à de nombreuses reprises si le texte original avait été rédigé en français ou dans une langue étrangère : j'ai eu plusieurs fois la sensation de lire un texte traduit "tel quel", et cela donne des phrases (voire des paragraphes entiers) totalement incompréhensives et dénuées de sens.

Pour terminer sur une note positive tout de même : la métaphore du ruban est belle.
Ce petit bout de tissu très symbolique qui traverse le temps, l'espace, les conflits et relie les personnes entre elles (qu'il s'agisse de liens de sang ou de coeur).
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Tout d'abord, merci à Babelio pour la sélection dans le cadre de la Masse critique de janvier 2022 et aux éditions Storia pour l'envoi de ce livre.
Le résumé me semblait prometteur et j'avais hâte de découvrir l'histoire du père de Yvan Landis, comme annoncé dans le quatrième de couverture.
Né d'un père d'origine marocaine, berger devenu artiste de cirque et d'une mère allemande, violoniste de son état, Ali est élevé en Allemagne, aux côtés de sa soeur Fatima-Monika. Une enfance heureuse bien qu'assez rude près de la frontière tchèque. Puis arrivent le nazisme, la guerre, la perte de la mère, l'extradition en France en vue d'un placement en famille et les épreuves d'une extrême violence. Un parcours de souffrances morales et physiques. Ensuite, tout s'accélère et on survole les faits : quelques références à la création d'Israël, la guerre d'Algérie, la guerre des 6 jours en toile de fond, la vie d'Ali esquissée beaucoup trop rapidement, quelques rares « apparitions » de Fatima-Monika dont on ne parle que trop peu. Ca va vite, trop vite… J'aurais vraiment voulu que le contexte historique soit mieux dépeint, plus en détails et que la vie d'Ali s'y imbrique alors que j'ai eu l'impression d'un pion qu'on déplaçait sur une toile historique à peine esquissée. Vu l'incroyable vie d'Ali, le terreau était là pour nous emmener dans un roman incroyable.
Je n'ai pas été touchée par la plume de l'auteur. le style est factuel, quasi sans affect, souvent maladroit.
A mes yeux, le point noir majeur de ce livre est l'orthographe… Mes premières craintes ont surgi à la lecture du paragraphe « Avertissements » ; 2 fautes en 9 lignes.. Et malheureusement, ce fut de pire en pire ! Des fautes d'orthographe pas dizaines, des problèmes d'accord, des problèmes de concordance des temps, de ponctuation, des mots manquants… Que dire des « annamites vénéneux » alors qu'il est clair que l'auteur veut parler des « amanites vénéneuses »? Il y a tout de même une grosse différence entre un champignon et un vietnamien non ?
Ceci a totalement pollué ma lecture et si je n'avais pas accepté l'engagement vis-à-vis de la Masse critique de Babelio, je pense que j'aurais abandonné le livre très rapidement car je le trouvais à la limite du lisible. Je ne comprends pas que l'on puisse mettre entre les mains du public un ouvrage qui semble n'avoir été ni relu, ni corrigé.
Je suis sincèrement désolée d'avoir à me montrer aussi dure car je ne doute pas que l'auteur a mis tout son coeur dans cet ouvrage mais je me dois d'être honnête dans mon ressenti.
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