Plus de 1000 pages pour se plonger dans les Cantons de l'Est du Québec à la fin du 19ème siècle. La langue française de M. Langlois est agréable à lire et en tant que lectrice française, j'ai réussi à tout comprendre contrairement à certains auteurs québécois dont les dialogues sont un peu opaques pour moi. Parsemé d'expressions québécoises comme "la brunante", "pantoute", "placoter", on est cependant bien dans l'ambiance à laquelle on s'attend. J'aurais bien aimé qu'une carte géographique figure en début du livre pour bien situer Drummondville et les autres lieux cités. Les différentes familles dont on suit l'histoire sont très attachantes. le rêve américain des Canadiens français y est bien évoqué également. J'ai relevé que l'origine étymologique du mot "avion" est erronée et anachronique puisque l'acronyme cité daterait de 2012 et ne pourrait pas être prononcé par un personnage de la fin du 19ème siècle. C'est Clément Ader qui a inventé le mot "avion" à partir du latin "avis" apparemment. La plupart du temps, M. Langlois est très bien renseigné et il m'a appris que certains autochtones avaient été réduits en esclavage jusqu'en 1833 au Canada, ce que j'ignorais. Quant au rôle de l'église catholique dans la vie privée des familles et dans l'éducation des enfants, on voit que c'est très prégnant à l'époque comme cela a pu l'être dans d'autres pays, y compris en France.
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Pour sa saga historique le temps de de le dire, l'auteur de bestsellers Michel Langlois s'est inspiré de l'endroit où il demeure, Drummondville au Centre-du-Québec.
Nous l'avons visité pour qu'il nous parle plus de sa série, dont le cinquième et dernier tome sortira sous peu en librairie, et pour qu'il nous présente les lieux et événements réels qui se cachent derrière la fiction.