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3,76

sur 440 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
quel plaisir d'avoir un livre avec d'aussi belles descriptions de la laponie suédoise on s'y croirait
j'ai adoré l'histoire qui commence avec un ours ( mon animal totem) et se termine par une future belle histoire d'amour...
quel plaisir de retrouver rebecka martinsson et ses amis un petit faible pour cet homme si gentil et bienveillant krister qui aime rebecka avec amour et bienveillance
je continue à explorer les livres de Asa Larsson je vous souhaite de belles experiences à travers ses livres!

le prochain "tant que dure ta colère"
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Nous sommes à Kiruna, un petit village situé en Laponie suédoise. Lors d'une chasse, des restes de corps humain sont retrouvés dans le cadavre d'un ours : ce sont ceux de Frans Uusilato, un nonagénaire qui était porté disparu. Quelques semaines plus tard, c'est sa fille, Sol-Britt, qui est retrouvée sauvagement assassinée à coups de fourche. Pour la procureure et ex-avocat fiscaliste Rebecka Martinsson, ces deux "incidents" qui touchent, à des périodes espacées les unes des autres, les membres d'une même famille, ne peuvent être des coïncidences.

En creusant un peu, elle découvre que le fils de Sol-Britt avait été renversé par un chauffard, trois ans auparavant. Que presque un siècle auparavant, c'est son arrière-grand-mère, Elina Pettersson, qui avait été tuée. Pour Rebecka, aucun doute possible, ces meurtres sont liés...
Alerte, coup de coeur ! Récompensé par le Prix du meilleur Polar suédois, En sacrifice à Moloch- dont on ne comprend le titre qu'à la toute fin -m'a tenu en haleine du début à la fin. Nous voilà embarqués dans un polar totalement dépaysant, qui nous fait voyager dans le passé avec de constants va-et-vients entre notre époque et celle de la première guerre mondiale, où histoires d'amour et secrets de famille se mêlent.

Dès les premières lignes, Asa Larrson nous offre une plongée dans une atmosphère de glace, dans la vie de cette galerie de personnages (et de chiens !) dont certains - comme Elina, Hjalmar Lundbohm, Krister et Marcus - sont si attachants qu'on ressent un petit pincement au coeur en refermant le livre. J'ai adoré les descriptions de ces paysages glacés, de ces hauts arbres aux branches enneigés.
Le suspens était insoutenable, j'ai dû me coucher beaucoup plus tard que d'habitude, incapable que j'étais de ne pas connaitre la révélation finale...
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Un ours mangeur d'homme, une famille dont les membres meurt les uns après les autres, un enfant-chien, des étendues blanches à perte de vue… autant d'ingrédients qui excitent l'intérêt du lecteur dans ce cinquième opus des aventures criminelles de Rebecka Martinsson.
L'histoire se déroule paresseusement faisant la part belle aux protagonistes et à leurs états d'âmes. Ne dérogeant pas aux principes du polar suédois, les allers-retours entre les époques sont bien présents et sont à la limite plus captivants que l'intrigue contemporaine. L'ensemble se lit avec plaisir, on se laisse porter, tant et si bien que, je l'avoue, je me suis fait surprendre par la fin.
Un bon polar suédois.
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Une bonne surprise.

Tout commence par une battue. On chasse un ours, l'auteure parvient à retranscrire l'intensité de cette chasse. J'avais l'impression de me trouver dans le grand Nord, bravant le froid et suivant les traces de cet ours. Finalement c'est peut-être la force de ce roman, l'auteure parvient à immerger le lecteur dans cette ambiance particulière, dans ce grand Nord lointain, et dans ces paysages qu'on ne connait que trop peu.

Puis vient l'histoire, ce meurtre barbare, cette procureure Rebecka, un personnage tout en relief. Une fille de la campagne, qui a pourtant vécu en ville. Une femme qui en a bavé, et qui en ai ressortie plus forte. Une femme auquel il est facile de s'identifiée.
Et comme partenaire Krister, sans aucun doute, mon coup coeur du roman. Un homme défiguré, dont la beauté intérieur surpasse de loin son apparence extérieur. Un homme que toutes femmes aimeraient rencontrer. Intelligent, doux, compréhensif, patient, un personnage qui peut sembler bourrue, mais qui est terriblement attachant.

Une fois le décors planté et les personnages entrés en scène, l'enquête commence, entre présent et passé, nous découvrons une trame vielle de deux générations. Une malédiction qui se perpétue. L'enquête nous amène à toucher la folie, la rancoeur et l'avarice. le passé est déchirant et le présent encore pire. Heureusement pour nous, le dénouement nous ouvre les portes de l'espoir.

Je ne connaissais pas Asa Larsson, mais j'ai trouvé son écriture fluide, son tempo agréable. La mise en page de son roman est aérienne et facilite la lecture. J'ai en revanche eu beaucoup plus de mal avec la conjugaison des verbes, les temps s'entrecoupant sans réelles logiques. Problème de traduction ou d'écriture, je n'en sait rien, mais j'ai trouvé cette succession de temps désagréable à la lecture.

Enfin dernier point avec lequel je n'ai pas accroché : la couverture. C'est évidemment très personnelle et totalement subjectif, mais cette couverture, bien que représentative du récit, ne m'a pas tapé à l'oeil. Dommage.

En bref, un bon roman policier, avec une intrigue qui a le mérite de tenir debout. Un roman que je conseille pour ceux qui n'ont pas envie de se prendre la tête dans des enquêtes en puzzle. Un roman idéale pour se rafraîchir l'été !

Bonne lecture à tous.
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Dans ce roman, Asa Larsson met en scène pour la cinquième fois ses personnages récurrents. Rebecka Martinsson et Anna-Maria Mella vont devoir enquêter sur le meurtre d'une femme, Sol-Britt Uusilato, qui laisse seul au monde son petit-fils, Marcus. Sol-Britt avait une réputation un peu sulfureuse et une relation avérée à l'alcool.

Au fil de l'intrigue, nous découvrons que les membres de la famille de Sol-Britt ont tendance à disparaitre de manière violente : son père a été dévoré par un ours un an plus tôt, son fils est mort dans un accident d'auto trois ans plus tôt, dans un accident de la route sans tiers identifié, sa grand-mère, institutrice nouvellement nommée dans la ville nouvelle de Kiruna (1903), morte étranglée en 1915. Il ne reste que deux membres de la famille : Maja sa cousine et Marcus son petit fils.

Qui s'acharne sur cette famille ? Quel est le mobile de toutes ces disparitions violentes ? Qu'a vu Marcus pour être plongé dans un tel état où il ne se sent bien qu'avec les chiens, lui le chien perdu ?

Asa Larsson nous fait accompagner Rebecka Martisson et Anna-Maria Mela dans leur enquête tout en nous immisçant dans les doutes de leurs vies privées. Quant est il des relations de Rebecka et de Mans son ancien associé ? Que ressent-elle en présence de Krister Ericsson, maître-chien, grand brûlé, ami de Rebecka, et ses deux chiens, Tintin et Roy ? Comment Anna Maria arrive t'elle à concilier sa vie d'enquêtrice avec sa vie de couple et de mère de 5 enfants ?

Cette fois-ci, Asa Larsson fait le choix d'évoquer le passé quant à la victime du meurtre. Elle nous décrit la vie de la grand-mère de Sol-Britt, jeune institutrice arrivée au début du 20ème siècle dans la ville émergente de Kiruna. Peu à peu les pièces du puzzle se mettent en place. le secret de famille émerge. Asa Larsson fait avancer ses lecteurs plus vite que les enquêtrices et comme à chaque fois, l'histoire accélérera dans la toute dernière partie.

C'est un roman policier bien mené à la structure un peu différente des autres romans de la série de l'autrice. On y retrouve cependant toujours la violence des crimes. Rebecka Martisson paye de sa personne et une nouvelle fois, se trouve cabossée (ce qui devient récurrent). le rôle des chines est important, avec une pensée attendrie pour Véra.

Pour moi, ce n'est pas le meilleur roman de la série mais je vais cependant lire le tome 6 "Le crime de nos pères" afin de voir l'évolution des personnages.
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Je ne suis pas une adepte des polars nordiques, j'en ai lu très peu et les noms des personnages et des lieux ont souvent rendu ma lecture laborieuse. J'appréhendais donc un peu cette lecture d'autant que rapidement Asa LARSSON a recours aux flashs back. Raison de plus pour ne plus savoir où on est ni avec qui... Et bien absolument pas. Cela tient en grande partie, à mon avis, au talent de l'auteur pour créer des personnages crédibles et construits avec soin. Ils ont des personnalités propres et très marquées ce qui rend la confusion impossible. Rien qu'au comportement des personnages, à leurs réflexions, à leurs échanges, le lecteur sait tout de suite en compagnie de qui il se trouve. J'ai particulièrement aimé les personnages féminins (principaux et secondaires) qui sortent des clichés habituels, des femmes fortes, réfléchies et indépendantes qui se prennent en main. Rebeka et Elina en sont les plus beaux exemples, elles sont vraiment attachantes. Les personnages masculins ne sont pas en reste non plus. le directeur de la mine, Hjalmar et le policier, Krister, sont particulièrement réussis. Ce sont des personnages complexes sans être tirés par les cheveux, on les découvre progressivement et ils sont parfois surprenants.
Dommage cependant que l'intrigue soit un peu tiède, le livre commençait pourtant très fort, des phrases courtes, un rythme haletant, une course poursuite avec un ours, suivie d'une découverte macabre et d'un meurtre. Malheureusement cela n'a pas duré et à laissé place à un rythme beaucoup moins haletant voire un peu poussif, d'autant que le suspens n'était pas au rendez vous. Pourtant le côté historico-romancé du livre donne un charme désuet à cette histoire, ce qui m'a complètement séduite. de même que ces belles descriptions de nature sauvage, mais pas assez nombreuses à mon goût. L'écriture est par ailleurs très agréable et l'histoire bien ficelée. Asa LARSSON a beaucoup de talent mais je suis restée sur ma faim, cela manquait d'un peu de peps! En fait j'ai apprécié le livre en tant que roman mais pas en tant que policier. Pour autant je retenterais bien l'expérience avec un autre titre car sa plume m'a beaucoup plu. Comme quoi il faut savoir sortit de sa zone de confort, ça permet de belles découvertes.
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C'est le cinquième roman de cet auteur et je dois dire qu'il est plutôt réussi. J'ai retrouvé avec plaisir les personnages récurrents : Rebecka, ses collègues flics, son voisin Sivvig et le petit village de Kiruna où tout le monde se connaît. L'histoire commence par l'attaque d'un ours et on trouve des restes humains dans son estomac. Puis une femme est retrouvée morte chez elle, elle a succombé à de nombreux coups de fourche ! Dans cette même famille, le fils était mort fauché par un chauffard et précédemment, une aïeule institutrice avait été égorgée. Beaucoup de morts pour une seule famille !
L'histoire alterne entre le passé, l'histoire de l'institutrice en 1914 et le présent, il reste un seul descendant de cette famille, Marcus, qui a 5 ans et a sans doute vu celui ou celle qui a tué sa grand-mère.
Rebecka va mener cette enquête avec patience et beaucoup d'intuition, même si ce n'est pas à elle qu'on a confié ce dossier. Cela se lit très vite, ce n'est pas inoubliable, il y a quelques invraisemblances mais c'est quand même un bon roman. Enfin, c'est juste mon avis ...
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Voici plutôt une bonne critique pour ce roman policier scandinave féministe, drôle et émouvant prenant comme point de départ l'histoire sidérurgique de la Suède au tout début du XXème siècle. On y apprend l'histoire de la construction de la ville de Kiruna située au nord du cercle arctique à l'emplacement d'un gisement exceptionnel de minerai de fer, mais aussi les conditions de vie difficiles de toutes ces personnes - ouvriers, servantes ou fonctionnaires - qui se sont déplacées pour permettre l'exploitation du site minier. L'écriture est toute simple, mais l'ensemble est efficace.
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Kurravaara ?
Tout au nord de la Suède au dessus de Kiruna (la ville minière qui déménage pour qu'on puisse continuer à creuser encore et toujours, pour trouver ce bon minerai de fer .... en exploitation depuis cent vingt ans. Elle reste la plus grande mine de fer souterraine du monde.)

La plaquebière ?
appelée aussi ronce des tourbières, une plante vivace, typique des pays nordiques où son fruit est utilisé pour les confitures.

Ellen Karolina Sofia Key ?
Féministe suédoise (1849-1926), renommée pour ses écrits sur la famille, l'éthique et l'éducation. Elle développa une approche progressiste sur le rôle des femmes et sur la pédagogie. Son engagement comme suffragette a influencé les législations sociales dans plusieurs pays.

Samuel August Duse ?
Militaire suédois (1873-1933), écrivain, artiste et multi-travailleur. Il fait partie de la première génération d'écrivains suédois, il a participé à la première expédition suédoise en Antarctique en tant que cartographe, hydrographe et météorologue.

Hänen ej ole ko pistää takaisin ja nussia uuesti ?
Phrase en finnois ... "Son ej ne va pas la remettre et baiser à nouveau" ... voilà ce qu'en dit Metraduction ....pas vraiment plus clair ... si vous voulez mieux comprendre allez jusqu'à fin du livre et vous aurez la traduction et l'interprétation de l'auteur !

Un bon gros polar, grassouillet dans lequel il fait bon se perdre pour s'y retrouver. L'écriture est claire, fouillée jamais ennuyeuse, les descriptions de paysage nous font grelotter, les émotions décrites nous semblent si réelles, sensibles.
Les personnages évoluent agréablement, nous suivons leur parcours comme celui d'amis que nous accompagnons au cours de leur vie mouvementée.
L'intrigue, un peu tirée par les cheveux ... mais ce n'est pas que la véracité que l'on recherche dans une enquête de Rebecka Martinsson !
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Cinquième tome de la série suédoise sur Rebecka Martinsson : dans les environs de Kiruna, à l'extrême nord de la Suède, un ours est abattu. On retrouve dans son estomac des restes humains. Quelques semaines plus tard, une sexagénaire est retrouvée morte dans sa ferme, sauvagement massacrée à coups de fourche. Il se trouve que celle-ci était la fille de l'homme mangé par l'ours, que son fils avait été renversé par un chauffard trois ans plus tôt et qu'en prime, sa grand-mère avait également été assassinée dans les années 1920.
Rebecka Martinsson, substitut du procureur, va établir les liens au sein de cette famille. C'est sans compter l'incompétence et la jalousie de sa hiérarchie avec un procureur qui va lui mettre en permanence des bâtons dans les roues alors que l'unique descendant des victimes, un petit garçon de 10 ans, court le risque de se faire tuer à son tour.
Asa Larsson est l'une des bonnes références de la littérature noire scandinave. C'est bien écrit (et bien traduit) et l'atmosphère de la Laponie suédoise sauvage est bien restituée. Ayant lu les romans précédents, je commence à bien connaître les personnages de la série, et je m'y suis attaché. de plus, j'ai beaucoup aimé également le côté puzzle avec les allers-retour dans le passé où Elina, la grand-mère, est un personnage à part entière du roman.
Bref, un polar suédois que j'ai lu avec beaucoup de plaisir !
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