Je remercie la masse critique de Babelio et les éditions Albin Michel (surtout qu'avec l'incompétence des postiers de mon quartier, ce fut épique!)
J'ai découvert Rebecka Martinsson avec le 4ème tome de ses aventures : «
Tant que dure ta colère ». Je n'ai pas encore eu le temps de lire les 3 premiers, mais, à part pour voir l'évolution des personnages et des rapports qu'ils entretiennent, chaque livre peut se lire indépendamment des autres.
J'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire à cause d'une écriture maladroite. Je ne crois pas que l'auteur soit en cause, j'ai vraiment eu le sentiment d'un gros problème de traduction.
Mais au fil de l'histoire, celle-ci prend vite le pas sur la traduction.
Rebecka va découvrir le corps d'une femme tuée à l'aide d'une arme perforante. La première idée qui vient à la jeune femme et qu'elle a été tué à coup de couteau, mais l'autopsie va révéler l'emploi d'une arme un peu moins classique.
Mais Rebecka va se retrouver dessaisie de l'affaire à cause de l'arrivisme d'un collègue et de l'espèce de loque qui lui sert de chef et qui donne raison à celui qui crie le plus fort pour ne pas avoir à faire montre d'autorité (on en a un comme ça, chez moi).
Pourtant la jeune femme est la seule à faire le rapprochement entre cette mort et le corps d'un homme en partie retrouvé dans un ours après une battue.
Le rival de Rebecka semble plus intéressé par sa carrière et sa propre célébrité que par la poursuite de la vérité. L'homme est hystérique, de mauvaise foi et navrant d'incompétence.
Kreisker, le policier défiguré par un incendie dans son enfance, amoureux de Rebecka mais n'osant pas se déclarer ouvertement, va, contre toute attente, être le seul à provoquer la confiance de Marcus, le petit-fils de la victime. Très vite, il devient clair que l'enfant est en danger.
En parallèle à l'enquête, on peut prendre connaissance de comment la famille s'est constituée, dans une ville minière de 1914.
Comment cette période éloignée, au coeur de la première guerre mondiale, peut-elle avoir un rapport avec le crime qui occupe tous les esprits ? Comment Marcus, 7 ans et demi, peut-il avoir attiré les foudres du meurtrier ?
J'ai été emporté dans cette histoire et je n'ai compris la fin que quelques lignes avant qu'elle ne soit révélée.