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EAN : 9782355771149
155 pages
Rumeur Libre (21/09/2015)
4.83/5   3 notes
Résumé :
Les poèmes de ce recueil sont composés en vers libres sans ponctuation. Le poète s'y exprime à la première personne.
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Patrick Laupin a une manière trés particulière d'utiliser les mots, de les enchainer, les enlacer avec sa capacité de vie toute entière. Il a beaucoup travaillé avec les enfants autistes, les laissés pour compte, il les a accompagné dans leur écriture, c'est peut-être ce qui lui donne cette liberté si particulière d'écrire de la poésie, tout à la fois tragique, lyrique, joyeuse parfois qui touche si juste et si fort.
A lire quelques pages par quelques pages tellement c'est riche, tellement, tellement ça tape juste au pli de l'être de qui ouvre son âme.
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Simplement parce que TOUS les livres de Patrick Laupin sont INDISPENSABLES !!!!
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
     
Les mots ne sont pas précieux par le
seul sens qu’on leur donne mais par
la différence qu’ils marquent entre
plusieurs moments de la vie Ma vérité
tiendra toujours un peu à l’hélice rose
des moulins du matins, des prières du
vent, à la vétusté des choses sur l’étal
d’un bazar, l’écorce d’érable ou de
tilleul, les ballots de laine, coton, soie
allégée, fichu par côté Et ton long
soupir d’épaule pour monter la pente
Je ne crois pas en dieu mais au divin
J’ouvre la porte J’entre Le cou gracile
des anémones s’incline en vrai sourire
et invite les oiseaux à franchir la fenêtre
Ils entrent et font mine de comprendre
Il disent que pour écrire il faut être
Ensemble Se rassembler et ne plus avoir
Peur Faire confiance et deviner qu’une
Âme c’est quelque chose qui tombe
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On ne parle jamais à la légère On est poursuivi toute une vie par ce qu’on dit. Les paroles hantent et toutes les autres à la chaîne en somme Elles reviennent en personne réclamer leur dû. Elles refusent de consoler à peu de frais ce que prête la mort Suspendu au sans mot on défend tout ce que n’ont pas touché Le double le fou le rêve le possédé du fond des démons On se précipite sous l’averse ou l’abat-jour d’un pommier On ne sait si le verbe mord la chair ou si la chair ne veut pas qu’on la touche On a les gestes attendris et la gaucherie insolite des alités qui rêvent dans leur lit de nuages que la fièvre dévore les mains du silence Pour aimer il faut que tout soit en place. Quand ce n’est pas le cas on souffre
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