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Je m'appelle Lila K , j'appartiens au monde du futur, j'ai habité de l'enfance à dix-huit ans au Centre ,confinée dans un monde glaçant et aseptisé, où les règles sont strictes, où toute action est surveillée par des caméras, où la liberté individuelle est niée, où les livres-papier sont interdits ou manipulés avec des gants, porteurs, parait-il, de maladies en tous genres.

Mais je suis très intelligente et j'ai un but obsessionnel , que je dissimule aux autres: retrouver ma mère, déchue de ses droits, je m'en fiche, je l'aime et je sais qu'elle m'aime aussi. Cependant, pour cela,il faudra lutter contre mes phobies de la foule, du contact, et retourner dans la Zone , endroit présenté comme dangereux, où vivent des rebelles au pouvoir...

Dans ma quête maternelle, je suis aidée par quelques personnes qui me vouent de l'affection: le professeur Kauffmann, qui s'est occupé de moi au Centre, puis Fernand, son adjoint, et vous, Milo, le seul qui bouleverse mon coeur...

Et moi, lectrice, je suis à nouveau fascinée par le style épuré et poétique, l'histoire racontée, alors que je suis pourtant peu adepte de science-fiction. Pas de grands effets intersidéraux , pas de théories alambiquées, juste un avenir plausible, à mi-chemin entre " le meilleur des mondes " et " Ravage". Rien de bien original non plus. Non, ce qui fascine, c'est le personnage de Lila, belle, fragile mais déterminée, en quête de son identité, des secrets douloureux de la petite enfance, qui trouve la force de continuer à vivre à travers son parcours initiatique, sa recherche viscérale d'Ama, sa maman tant désirée.

Une relecture toujours empreinte d'émotion et de plaisir intense... Une ballade que je conseille de faire!
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Voilà un monde futur où on n'a pas envie de vivre mais alors pas du tout ! Un monde où tout est surveillé, contrôlé avec une "zone interdite" et aussi un monde où on se méfie des livres !!! vous vous imaginez vous, un monde où vous ne pourriez plus toucher de livres, ces objets tant aimés ?
Mais voilà dans ce monde il y a aussi Lila, Mr Kauffmann, Milo, "le tout beau" et je me dit que quel que soit l'endroit, il y a toujours une bonne raison de vivre !
L'histoire de Lila est touchante et fait froid dans le dos. Une politique sécuritaire qui glace et vous fait grandement réfléchir sur l'actualité...
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Moment assez intense que la traversée en apnée, comme l'héroïne, de ce roman largement commenté et apprécié, qui me faisait de l'oeil depuis un moment.

L'immersion immédiate dans le récit, due à une scène introductive en uppercut à l'estomac ainsi qu'à la narration à la première personne, est maintenue à un niveau d'intensité quasi constant tout au long du livre, ce qui est en soi une sacrée gageure étant donné le rythme assez lent de l'action.

J'ai beaucoup apprécié l'environnement suggéré, le minimalisme avec lequel sont livrés les éléments de contexte qui, tout en ancrant le roman dans le domaine de l'anticipation, permettent à l'histoire de suivre sans dévier la voie d'une poignante quête d'identité et de reconstruction post traumatique.

Malgré quelques effets un peu faciles qui laissent percer un souci prééminent d'efficacité dans la narration, « la ballade de Lila K » est un roman sensible et intelligent qui laisse sa marque en rendant, au passage, un magnifique hommage aux livres.
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Il s'agit bien plus d'un roman sur la quête des origines, ou un roman d'apprentissage que d'un roman de science-fiction.
J'ai apprécié beaucoup de choses dans ce roman :
D'abord le choix du point de vue, celui de Lila, qui semble s'adresser au lecteur mais, on ne le comprend qu'à la fin, s'adresse à un autre interlocuteur.
Et puis la façon de distiller au compte-goutte les informations sur l'univers dans lequel évolue Lila (et c'est justifié puisqu'en fait la personne à qui elle s'adresse évolue dans cet univers).
La lente reconstruction de cette petite fille, arrachée brutalement à sa mère à l'âge de 6 ans, est poignante car, vu par ses yeux, ce n'est que violence. Adulte, elle part à la recherche de ses origines, dont elle ne sait strictement rien. Enfant maltraitée ? Enfant aimée ? La réalité est plus complexe. Et c'est à partir du moment où elle peut rechercher sa mère que ce roman m'a déçu. Quel besoin de transformer sa relation avec Milo en relation d'amour façon roman à l'eau de rose ??? J'ai attendu, pour rien, que Milo lui face découvrir les autres facettes de la Zone, mais non, on en reste à une vision simpliste et manichéenne, et c'est bien dommage.
Je suis quand même un peu effarée par le nombre de lecteurs qui trouvent que le cadre de science-fiction n'est pas bien utilisé parce qu'on ne sait pas pourquoi cet univers a évolué ainsi, ou qui trouve que cet univers n'est pas bien terrifiant . C'est vrai que c'est à peine de la science-fiction, mais un univers où, pour ne pas finir en prison ou en hôpital psychiatrique, il faut rentrer à ce point dans les clous et sans plus aucune vie privée, et tout ça uniquement par souci d'hygiène et de sécurité (et pour aucune autre raison puisque les gens peuvent déménager dans la Zone), c'est déjà bien assez flippant, d'autant plus que sur quelques points ce n'est justement pas très futuriste.
Une découverte bien agréable mais qui m'a un peu laissée sur ma faim.
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Le premier souvenir de Lila, ce sont des hommes en noir venant l'enlever à sa mère. Placée dans un centre mi-pensionnat, mi-prison, elle se remet de cet arrachement, apprenant à parler, à marcher, à lire, à vivre.

Mais il n'est justement pas si facile de vivre dans un monde sans pitié, divisé entre une ville riche et la Zone où la misère règne. Une société à deux vitesses, supposée vouloir le bien des gens. Une société que l'on devine, petit à petit, monstrueuse.

Lila y trouvera t-elle sa place ? Et qu'est devenue sa mère ?
Mon avis

Pour vous donner une petite idée, j'ai commencé ce livre dans le RER des vacances, je ne l'ai pas lâché jusqu'à ce que je sois installée dans le TGV des vacances. Quand j'ai relevé la tête, on était déjà en Provence. Je n'avais rien vu du trajet. En bref, un livre coup de point, qui ne se lâche plus une fois commencé.

Il y a ici deux aspects importants sur lesquels je veux revenir :
- le côté dystopique du livre, qui décrit une société totalitaire et inégalitaire, où tout est contrôlé.

A la moindre incartade, les gens sont supprimés : “Suppression pour incitation à la violence, à la perversion sexuelle, à la consommation de substances illicites, à des comportements alimentaires nuisibles à la santé. Suppression pour atteinte à la dignité du corps humain, ou au droit à l'image.”

C'est un monde où les livres n'ont plus droit de cité : on ne peut que lire sur des tablettes, qui sont par ailleurs contrôlées en permanence. Les livres papier ont disparu et les quelques rares qui circulent ont une étiquette : “Le papier imprimé peut contenir des substances toxiques et des micro-organismes susceptibles de déclencher chez les sujets fragiles de graves allergies, entraînant lésions cutanées et difficultés respiratoires. Il doit être manié avec précaution. Il doit être tenu hors de la portée des enfants.” Une étiquette qui m'a beaucoup fait rire, et épouvantée en même temps.

Pourtant, Lila, grâce au directeur du centre pour le moins anti-conventionnel va accéder à ces livres et grandir avec : “Avec le livre tu possèdes le texte. Tu le possèdes vraiment. Il reste avec toi, sans que personne ne puisse le modifier à ton insu. Par les temps qui courent, ce n'est pas un mince avantage, crois-moi [...]. Ex libris veritas, fillette. La vérité sort des livres.”

Les livres, résidus du passé, sont donc un leitmotiv important puisqu'ils symbolisent la liberté. Et comme on ne peut contrôler ces lecteurs, ils font peur et symbolisent la résistance au système. Comme dans 1984, on modifie leurs vérités pour masquer les exactions du régime, en particulier vis-à-vis des habitants de la Zone qui peuvent troubler la paix de la Cité.

Ce monde n'est finalement qu'une extrapolation de celui dans lequel on vit, avec des traits exagérés certes, mais dont certaines ressemblances sont frappantes. La misère, l'inégalité, mais aussi les médias qui sont partout, les individus qui doivent rentrer dans un moule, et qui courent sinon le risque d'être supprimés, …

Un livre qui interroge sur les dérives possibles de la société.
- Mais finalement, si l'aspect dystopique est essentiel dans ce texte, le véritable propos m'a semblé être la quête d'identité de Lila.

Malgré de nombreuses difficultés, elle parvient à se développer normalement, mais elle restera toujours atypique, profondément effrayée par le monde extérieur. Cependant, son intelligence lui permet de faire semblant, et elle comprend vite que c'est ce qui la sauvera : “Imiter, d'après Fernand, c'était la clé, le fondement de toute vie en société. Avec ça, tu devrais pouvoir faire illusion en toutes circonstances.”

Faire semblant pour qu'on la laisse tranquille, seule. Pour qu'elle puisse rechercher sa mère et comprendre ce qu'il a pu se passer. Même si cela doit la mener dans la Zone, affronter les pires dangers, dont le moindre n'est pas celui de la découverte de la vérité. La relation à la mère est fondamentale ici, et son ennemi n'est plus les autres, mais bien elle-même : “On passe sa vie à construire des barrières au-delà desquelles on s'interdit d'aller : derrière, il y a tous les monstres qu'on s'est créés. On les croit terribles, invincibles mais ce n'est pas vrai. Dès qu'on trouve le courage de les affronter, ils se révèlent bien plus faibles qu'on ne l'imaginait.”

C'est donc son combat qui est retracé ici, d'une manière très efficace, dans un style fluide et sans un mot de trop par Blandine le Callet. Si ce n'est pas un roman extrêmement original, il m'a tout de même bouleversé grâce au personnage de Lila, extraordinaire et très sensible.
Un magnifique roman, d'une cruauté tempérée de douceur et d'amour.

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Un siècle s'est écoulé. Nous voici donc plongés dans les années 2100, accompagnant Lila dans son périple initiatique et sa quête de vérité.

Je suis habituellement peu attirée par les romans d'anticipation mais celui-ci va bien au-delà de l'aspect technologique, de mesures sécuritaires ou encore de l'importance de l'hygiène. Une seule génération nous sépare de l'époque de Lila, ainsi l'univers aseptisé dans lequel elle évolue ne nous est – malheureusement – pas totalement étranger ; les tablettes électroniques, les livres numériques, la chirurgie esthétique, les différences sociales de plus en plus marquées, les caméras de surveillance...

On fait la connaissance de Lila dans un centre – un lieu ambivalent : mi-hôpital, mi-école. Elle y a été admise après avoir, apparemment, subie des actes de maltraitance par sa mère, celle-ci ayant été d'ailleurs déchue de ses droits maternels. C'est dans cet endroit qu'elle va se reconstruire physiquement, moralement et se construire intellectuellement grâce au soutien de Monsieur Kauffman, son mentor. Ce dernier lui ouvrira la voie qui la conduira à lever les nombreuses interrogations concernant sa mère.

À dix-huit ans, elle partira donc sur les traces de sa petite enfance avec quelques images en tête : un placard, la chaude odeur de sa mère, des hommes en noirs, le bon goût de pâté... Au fur et à mesure de son enquête, elle sera amenée à cotoyer de nombreux personnages haut en couleur, aussi intéressants que surprenants.

J'ai aimé ce personnage de Lila, jeune fille à la recherche de son identité, dôtée d'une incroyable intelligence, d'une jolie sensibilité, terrorisée par la foule et le bruit, infiniment discrète et posée ( elle demande un jour à son tuteur pourquoi elle a le sentiment que les gens ne cessent de la dévisager alors qu'elle fait tout pour se fondre dans le paysage... mais c'est parce que tu es très belle lui dit-il!).

Ce roman est un vrai coup de coeur. J'ai aimé l'histoire, l'écriture fluide de l'auteure, les personnages qu'elle a su croquer merveilleusement, la savant dosage entre un côté sombre, dramatique, et un autre plus humaniste et drôle. du suspens, une réflexion sur la liberté et les possibles dérives de la société, une histoire d'amour, une quête identitaire, de la poésie, de la manipulation, de l'innommable à la grande bonté... La ballade de Lila K est un roman époustoufflant et profondémment émouvant.

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« Dans la vie, il y a toujours un ‘avant', un ‘après'. Avec entre les deux une cassure franche et nette, heureuse ou malheureuse – c'est une question de chance ».
Pour Lila, la rupture s'est produite le jour où des hommes casqués, tout en noir, ont défoncé la porte, plaqué sa mère au sol, puis emprisonnée dans une camisole. Elle regardait sa fille fixement et Lila comprit ce qu'elle voulait lui dire : « Au revoir, mon bébé. Je t'aime. Je t'aime».

Nous sommes en l'an 2095.
Lila, 6 ans, suite aux « maltraitances » dont elle a été victime durant son enfance, se retrouve placée dans un Centre de rééducation. Dans un monde insensé aux règles implacables édictées par les « étroits », elle va devoir apprendre à parler, à marcher, à supporter le contact avec la nourriture, la lumière et les contacts physiques, pour se reconstruire et approcher la vie.
Son seul objectif, malgré les supplices endurés, consistera en « faisant illusion », à mener son enquête pour retrouver la mémoire – perdue pour cause d'amnésie - retrouver son passé et retrouver sa mère.

Un livre, qui se lit, presque comme un roman policier où les personnages, les indices sont distillés de manière subtile et délicate dans un style froid et concis à l'image de la détresse psychologique de Lila et d'une glaciale atmosphère.
Un récit initiatique fort et original campé dans un monde futuriste où tout est réglementé, policé, filmé, enregistré, scanné, contrôlé, mis en conformité, légiféré, …et où tout ce qui n'est pas CONFORME doit être banni dans la Zone.
Un roman qui n'est pas sans évoquer Bradbury et Orwell.

Bref, une ballade étonnante et palpitante nourrie de rencontres attachantes - un bibliophile, un éducateur, une chimère, un anticonformiste, un chat abyssin arc-en-ciel - de courage et d'amour.
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J'ai eu beaucoup du mal à refermer les dernières pages de ce magnifique roman à la fois futuriste et tout proche de nous, cru et plein de douceur, bouleversant sans jamais sombrer dans le pathos.
Pour décrire l'innommable, l'écrivaine Blandine le Callet se contente de raconter sans juger et ça c'est vraiment remarquable !
L'écriture va à l'essentiel, les chapitres sont parfaitement équilibrés et la progression va crescendo jusqu'à un dénouement qui laisse la porte ouverte à notre interprétation personnelle.
Un dernier mot pour remercier Babelio de m'avoir donné l'envie de lire ce livre.
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La ballade de Lila K est un roman d'anticipation, mais qui, en réalité, ne semble pas si loin de nous. Cette projection dans le futur est troublante de réalisme et pousse à la réflexion sur les progrès actuels et nos ambitions futures.
C'est surtout une histoire d'amour torturée entre une mère et sa petite fille. Une relation très difficile à concevoir telle qu'elle est, mais qui pourtant est véritable.
Une quête d'identité longue et difficile pour Lila, dans un monde sous constante surveillance.
Moi qui ne suis pas une "fan" des romans de fiction et d'anticipation, j'ai adoré ce livre. le style de Blandine le Callet est merveilleux, son écriture est fluide et structurée.
Mais surtout, un livre sur fond d'empathie, d'amour et de tolérance tel que celui-ci, mérite pour moi 5 étoiles !
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J'ai beaucoup aimé ce roman d'anticipation qui soulève beaucoup de questions. Impossible de rester indifférent à la souffrance de Lila, à sa personnalité qui mêle force de caractère et fragilité et dont l' équilibre est savamment dosé par l'auteure. J'ai vécu en en vase clos avec Lila au fil des pages, l'encourageant dans ma tête, ma curiosité piquée à vif : qu'avait-il bien pu se passer ? Je voulais savoir quelle était la vérité, démêler le vrai du faux. Démêler les sentiments des faits. Ce livre soulève bien des questions sur la relation parent / enfant. Peut-on être un bourreau sans le vouloir et ce malgré tout l'amour que l'on porte à son enfant, ou faut-il forcément être un sans coeur ? Vu de l'extérieur il est facile de prendre position, de trancher entre ce qui est bien et ce qui est mal mais quand il s'agit d'un enfant qui se sait aimé et qui aime en retour la frontière devient plus floue et le doute s'installe. Les sentiments se mêlent à la raison, l'instinct à la logique. J'ai aimé l'approche très nuancé de l'auteur qui ne condamne ni ne juge mais qui donne tous les éléments au lecteur, à lui de se faire son opinion.
L'aspect anticipation du livre vient habilement renforcer le sentiment de solitude que l'on ressent pour Lila. Cela la marginalise encore un peu plus. Elle est si éloignée de la norme étriquée et fade imposée par des dictateurs sous prétexte de garantir la sécurité de chacun, que l'on ne peut qu'éprouver de l'empathie envers elle. le fait qu'il n'y ait là rien de nouveau, Orwell étant déjà passé par là avec brio, n'a pas parasité ma lecture. Oui c'est vrai j'ai pensé à 1984 mais La Ballade de Lila K n'en est pas une pâle copie, le thème premier du livre est bien la quête de Lila ; même si la critique d'une telle société est tout à fait d'actualité et laisse songeur. Jusqu'où l'homme est-il capable de se laisser asservir si en contrepartie il a une vie confortable ?
Mais au-delà de l'histoire j'ai vraiment apprécié le style de l'auteure, les phrases sont belles, le vocabulaire choisi avec soin, sans être prétentieux. J'ai été happée par le rythme des mots. Il s'en dégage beaucoup de sérénité malgré la gravité des thèmes abordés. Un rythme constant, qui ne s'emballe pas, qui ne décélère pas, mais qui nous tient en haleine jusqu'à la dernière page. J'ai lu sans précipitation en savourant toutes ces belles phrases. Quand on arrive à la dernière page c'est presque comme quitter une amie.
Encore un livre resté trop longtemps dans ma PAL et qui en est sorti grâce au challenge ABC 2018-2019. On dit merci qui ? Merci babelio :).
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