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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un petit coup de mou après les fêtes ? Rien de vaut un Poulpe pour redonner l'envie de lire...
Celui-ci date de 1997 (la grand époque de la série créée par Pouy), mais il vient d'être réédité avec une jolie couverture, sans doute suite au succès de son auteur.
Un jeune étudiant sans histoires est retrouvé mort, le corps sauvagement mutilé, puis carbonisé, mais quand même reconnaissable.
Une grande quantité de drogue est retrouvé dans son appartement, visiblement pour brouiller les pistes.
Gabriel Lecouvreur va jouer le justicier pour cette affaire que la police classe rapidement.
Avec l'aide de son ami le médecin légiste, il va enquêter et se retrouver face à des affaires louches concernant des neurochirurgiens.


Hervé le Tellier est tout à fait dans l'esprit du Poulpe avec ce livre pétri d'humour et de références.
On y retrouve les éléments « obligatoires » de la série et toujours une critique acerbe de la société et d'un milieu (ici les manipulations génétiques)
Un plaisir de lecture donc, n'était la résolution de l'intrigue qui est quand même assez brouillonne...
Mais un moment de lecture léger et drôle, cela ne se refuse pas pour commencer l'année:-)
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Si titre et auteur sentent bon l'Oulipo, ce roman est surtout une des aventures de Gabriel Lecouvreur, dit le Poulpe. La première parution date de 1997 et le roman a été réédité en 2022, vraisemblablement pour profiter du Goncourt de son auteur. 1997, c'est déjà le charme un peu désuet des cabines téléphoniques et des concierges à bigoudis. Fidèle au personnage et au genre de la série, on y retrouve son ton habituel, Paris populaire et calembours bancals. Sinon, tout est dans le titre. Un dénommé Perek, sans accent mais avec un K, a disparu. Et Gabriel d'enquêter sur cette disparition qui n'a rien d'un lipogramme. Lorsqu'un corps calciné est retrouvé avec juste ce qu'il faut de restes pour permettre de l'identifier, Gabriel, aidé du légiste qui a pratiqué l'autopsie, des potes du défunt et de quelques anciens marxistes pas complètement repentis cherche à comprendre. Un bon petit polar sans prétention, juste ce qu'il faut pour occuper une soirée.
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Un bon exemple de Poulpe, à l'intrigue intéressante. Sans doute pas le meilleur (d'autres ont au moins dans l'humour atteint des niveaux supérieurs), mais quand même un bon cru, qui se laisse lire facilement et rapidement (but premier de ces livres). le noeud de l'action a déjà été utilisé dans d'autres livres (je ne le dévoilerai pas ici), mais il est bien utilisé et bien amené. En résumé, parfait pour se détendre.
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Hervé le Tellier, né en 1957, est un écrivain français. Mathématicien de formation, puis journaliste diplômé du Centre de formation des journalistes à Paris, il est docteur en linguistique et spécialiste des littératures à contraintes. Il a obtenu le prix Goncourt en 2020 pour son roman L'Anomalie. Depuis 2019 il est président de l'OULIPO, acronyme pour Ouvroir de Littérature Potentielle, un groupe français de littérature inventive et innovante né au milieu du XXème siècle ayant pour but de découvrir de nouvelles potentialités du langage et de moderniser l'expression à travers des jeux d'écriture ; en firent partie des écrivains comme Raymond Queneau, Georges Perec… d'où ce malicieux clin d'oeil du titre de ce roman paru en 1997, épuisé depuis bien longtemps et qui vient d'être réédité.
Un polar lu cul-sec et qui donne envie de commander une seconde tournée.
Philippe Perek, un étudiant, est torturé, tué et son cadavre brûlé abandonné sur un terrain vague de la banlieue parisienne. Quand Gabriel Lecouvreur, dit le Poulpe (personnage créé par Jean-Bernard Pouy), lit ce fait divers dans le journal, il se sent investi d'une mission, retrouver les auteurs de ce crime, non pas qu'il connaisse la victime, mais parce qu'ils sont orphelins tous les deux et que les éléments de l'enquête fournis par la presse sont troublants…
Plus il avance dans sa recherche, plus les faits s'avèrent étranges : le cadavre était carbonisé mais ses papiers d'identité intacts, de la drogue a été retrouvée chez Perek pour une valeur astronomique, lui qui n'avait pas le sou et ne se droguait pas… D'abord seul, le Poulpe va être rejoint par Sylvia, la fiancée de la victime et ses deux amis ainsi que par le médecin légiste pour se sortir de sa routine ; notre Club des Cinq va aller de surprises en surprises et leurs vies menacées quand ils vont réaliser qu'ils s'attaquent à une organisation internationale dont le fond de commerce tourne autour des greffes neuronales.
Certes les amateurs d'intrigue bien ficelée vont faire la moue mais passons outre ces pisse-vinaigre, ici il s'agit d'un pastiche, d'humour (« - Ici la spécialité, c'est la paella. – Ca m'ira. – Ca tombe bien, c'est aussi le nom de la patronne. Samira, pas paella. ») à travers un Paris qui n'est pas loin de celui de Léo Malet (« Vous jouez les Burma, quoi… »). Un polar bien français donc, franchouillard diront les mauvaises langues, sympathique en diable pour moi. Et la fin ouverte, déroge aux lois habituelles du polar.
Je me suis bien amusé, c'était très reposant et tellement vite lu que je ne peux que le conseiller à tous ceux qui veulent faire une pause entre deux lectures plus pointues.

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''La disparition de Pérek'' est le 89 éme épisode des aventures de Gabriel Lecouvreur (dit le Poulpe, à cause de ses grands bras). Ce titre est initialement paru en 1997, réédité suite au prix Goncourt reçu par Hervé le Tellier.
Jean-Bernard Pouy a initié cette collection de romans policiers. A sa suite différents auteurs s'approprient les contraintes et donne vie à Gabriel. Hervé le Tellier, membre de l'Oulipo, ne pouvait manquer de se confronter à ce challenge.
le livre fonctionne bien, il se lit facilement malgré le nombre important de personnages, il est rempli d'humour (cf le titre) et de références de toutes sortes, philosophiques, libertaires, littéraires et propre à ce genre de roman.
Ecrit dans l'urgence, il n'échappe pas à certaines facilités et pourra décevoir les purs amateurs de polars.
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