AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,78

sur 693 notes
La serie des Arsene Lupin est une des séries policiere les plus connu au monde.Les livres n'ont pas vieilli et restent modernes et agreables a lire encore aujourd'hui.Action,humour et style rythmé et classique font le succes de ces aventures.Encore ici l'auteur fait mouche et cette lecture se revele passionnante.
Commenter  J’apprécie          30
Véronique d'Hergemont decide d'aller dans un couvent suite à un drame familial. Tout ne se passe pas comme prévu.
Au premier abord, cela n'a pas l'air d'une aventure d'Arsène Lupin puisque qu'il n'apparait pas dès le début, mais sur le tard du l'histoire (d'après mes souvenirs, au trois quarts du roman), cependant, il est bien présent et contrairement au autre oeuvres d'Arsène Lupin que j'ai lu, se comporte comme un héros au lieu de jouer les robins des bois.
Commenter  J’apprécie          00
Une héroïne en prise avec le mal qui étouffe une île bretonne dépeuplée... Des évènements dramatiques... Des disparitions mystérieuses... Des fous... Des trésors et des prophéties macabres qui font froid dans le dos... Voilà le pitch de L'île aux trente cercueils, une histoire publiée au début du siècle dernier par Maurice Leblanc et qui s'éloigne des univers policiers habituels de l'auteur. Si la première partie respecte toutes ses promesses et fait planer une atmosphère lourde et angoissante aux accents gothiques sur le récit de Virginie – décor à la fois sauvage et inquiétant, falaises menaçantes, menhirs, champs de fleurs étranges, passages secrets et scènes sanglantes qui flirtent avec l'étrange – la suite est malheureusement une légère déception. L'arrivée en fanfare d'un personnage bien connu de l'auteur vient malmener le récit et y apporter une touche de grotesque lors de la résolution de l'enquête. Ce qui, à mon sens, gâche un peu la recette et transforme le tout en farce indigeste.

Cependant, même si l'ensemble a mal vieilli et que les dialogues surannés peuvent rebuter, il est difficile de ne pas s'incliner devant l'imagination débridée de l'auteur (à défaut de maîtrise policière) – capable de construire des intrigues passionnantes très tordues, de vous immerger dans un univers gothique et violent, et de maintenir le suspense d'un bout à l'autre sans faillir.

Le fil du récit se déroule avec fluidité, l'écriture est belle (évidemment) et les personnages secondaires ne sont jamais en reste. Quant à Virginie, c'est agréable d'avoir affaire à une femme courageuse qui n'attend pas le secours des hommes pour survivre et affronter ses ennemis.

Chaque élément du décor est soigné, rien n'est oublié. C'est jouissif de suivre jusqu'au bout de l'enfer la malheureuse Virginie au destin maudit qui va enfin lever le voile sur les drames de son passé.
Commenter  J’apprécie          70
Sarek, une île bretonne à la réputation sinistre, réunit déjà quelques âmes égarées lorsque Véronique d'Hergemont pose le pied sur cette terre hostile. A la recherche de son fils, enlevé quatorze ans plus tôt pour échapper aux griffes du violent et instable Vorski, notre héroïne se heurtera à une terrible prophétie. Trente cercueils. Quatre femmes en croix. La Pierre-Dieu qui donne mort ou vie. Les habitants de l'île croient dur comme fer à ce qui sonne comme une malédiction. Ils n'attendent qu'un geste, un signe, avant que la mécanique infernale se mette en branle.

L'île aux trente cercueils signe mes retrouvailles avec Maurice Leblanc et son héros emblématique : Arsène Lupin. Monocle, haut-de-forme et revolver en poche, celui-ci se montre volontiers gouailleur et séducteur pour parvenir à ses fins. Si je le trouve peu sympathique, je reviens toujours à lui tant j'apprécie son art de brouiller les pistes et son talent du déguisement. Charismatique en diable, c'est aussi un personnage de la littérature original et inoubliable.

Lupin n'apparaît ici que fort peu. L'accent est mis sur Véronique d'Hergemont, une jeune femme de la bonne société. Marquée au fer rouge par son passé, Véronique doit toute sa force à l'amour qu'elle porte à son enfant. Et si François était toujours en vie… Rien ne lui semble aujourd'hui impossible. Ses recherches vont la mener à Sarek, alors même que cette abominable phrase, révélée sous forme de prophétie à Alexis Vorski (son époux disparu) résonne impitoyablement à ses oreilles : “Vorski, fils de roi, tu mourras de la main d'un ami et ton épouse sera mise en croix.”

L'île aux trente cercueils (1919) est un roman étrange et glaçant. Violence, folie, combats à mort ou encore crucifixions, rien n'est épargné à nos personnages et l'on sentirait presque que ce roman a été rédigé peu après la fin de la Grande Guerre. Les derniers mots du récit prennent alors un autre sens avec cet espoir de reconstruction et de résilience après la tempête.

J'ai été surprise de découvrir dans ce roman des scènes ô combien violentes. J'ai accroché à l'atmosphère mystérieuse et surnaturelle du récit, avant que le soufflé finisse quelque peu par retomber (la faute à un enchaînement de péripéties parfois peu crédibles ; à un dénouement final tiré par les cheveux).

Le personnage d'Arsène Lupin reste pour autant toujours aussi intéressant. Après avoir montré quelques failles dans L'aiguille creuse, le voici qui cabotine et apparaît sous un déguisement qui prête à sourire. Toujours là où on ne l'attend pas ce Lupin ! Sans compter qu'il développe ici une nouvelle arme pour traquer le mal : inverser la vapeur en faisant tourner en bourrique, mais aussi en ridicule, le monstre du récit !

Malgré un ressenti en demi-teinte, je reste donc toujours autant sous le charme de notre héros imaginé par Maurice Leblanc. Il se réinvente tout le temps, réussit le tour de force de toujours nous surprendre. Nul doute que ma curiosité est relancée pour ce qui est de découvrir ses autres aventures.
Lien : https://labibliothequedebene..
Commenter  J’apprécie          42
Commenter  J’apprécie          20
C'était mon premier Arsène Lupin mais aussi mon premier Maurice Leblanc.

Je suis allée voir quand il avait écrit ce roman : 1917. J'avais besoin de situer l'écriture (le style) et la période (le contexte).

Ba oui, on rebaptise des livres, on change certaines phrases d'auteurs pour des raisons "je ne sais pas vraiment, j'ai plutôt la sensation que certains cherchent à gommer l histoire au risque de reproduire" mais ce n'est pas le débat.

Ici j'ai été surprise par les termes "boche" et "superboche" d'où ma recherche. Car je pensais que ce terme datait de la seconde guerre mondiale mais en réalité non puisque dès la 1ere le qualificatif existait.

Alors cette année 1917 est d autant plus importante que ça aide dans l histoire.
Une île bretonne, une femme maudite, des apparences, une prédiction et des croyances. Vorski (le méchant... ambitieux, fou, nourrit des histoires de sa mère, violent et cruel, allemand aussi) est éperdument amoureux de Véronique au point d orchestrer son enlèvement et la contraindre au mariage par peur des représailles sur son père. le père se venge et enlève le 1er né. Ils disparaissent en mer et sont déclarés morts. Véronique (la belle, la douce, la femme de tête) se refugie au couvent.
Puis n y tenant plus elle change d'identité... un jour qu'elle se retrouve en Bretagne, elle découvre ses initiales de jeune fille et suis le chemin tracé.
Elle rencontre un cadavre puis une quadragénaire qui veut l emmener sur l île de Sarek lui assurant que son fils et son père sont vivants.
A leur arrivée, c'est la catastrophe... et tout s'enchaîne... les morts, les éléments de la prédication... un espoir ... don Luis ...


Ici on mêle fantastique, enquête, et vengeance. On retrouve aussi le contexte de la guerre.
C'était mon premier Arsène lupin (je me souviens d'une série quand j'étais petite avec beaucoup de déguisements ce qu'on retrouve ici) et j'ai trouvé qu'il arrive tard dans le roman.
J'ai bien aimé ce break et ce retour à une autre écriture que contemporaine (moins descriptive et glauque).

Par contre, encore une fois... un souci avec la maison d édition. Je doute que Maurice l'enfance ait prévu la mort de Véronique en juin 2017 quand il écrit en 1917 et situe son roman à la fin de la première guerre mondiale.
Commenter  J’apprécie          90
A la fin des années 80, le feuilleton, "l'île aux trente cercueils", était rediffusé à la télévision avec l'incroyable interprétation de Claude Jade, de l'acteur qui incarnait Vorsky ainsi que les vieilles femmes de l'île.
Impatientes, ma soeur et moi, attendions chaque nouvel épisode, le vendredi soir.
Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir une réédition sous forme de beau livre broché de M Leblanc. J'ai sauté sur l'occasion de lire l'histoire du feuilleton qui m'avait tant plu, il y a de cela bien longtemps.
J'en ai retenu l'essentiel mais bien sûr, il me manquait quelques détails.
Le roman de Maurice Leblanc raconte l'histoire de l'île de Sarek dont la majeure partie des habitants sont convaincus qu'une malédiction, vieille de plusieurs siècles, doit fatalement advenir en ce début de 20 -ème siècle troublé par les violences de la première Guerre Mondiale.
Véronique d'Hergemont, l'héroïne, débarque sur l'île, plusieurs années après la disparition de son fils et de son mari Vorsky.
On entre dès le départ avec crainte, dans cet endroit désert, presque sans vie, inquiétant, un lieu qui respire la souffrance et la peur.
L'angoisse nous étreint dans les premières pages et l'on n'aimerait pas être à la place de cette jeune femme esseulée qui vit des drames dès son arrivée ; morts, écriture sanglante sur les murs, mari et fils monstrueux, croit-elle, qui ressurgissent d'un passé qu'elle croyait révolu, superstitions des habitants, assassinats en série, visions et événements surnaturels, folie, panique, suicides…
Ainsi Maurice Leblanc nous promène avec art avec son histoire, quelque peu effrayante, dans l'île aux trente cercueils qui doivent recevoir trente personnes, selon la prédiction.
C'est le cruel Vorsky qui va s'atteler à la tâche, il va réussir jusqu'à ce qu'un certain Arsène Lupin surgisse de nulle part.
Malheureusement, à son arrivée bien des dégâts n'ont pas été épargné à la population.
Mais il va sauver ce qui constitue l'essentiel pour le lecteur.
On compatit à la souffrance des personnages qui tombent sous le joug de Vorsky, le méchant de l'histoire, mais on compatit et on jubile à la délivrance des personnages de l'histoire que nous apprécions beaucoup après le très long récit d'Arsène Lupin qui nous permet de reconstituer le puzzle.
Oui, le roman est manichéen, optimiste, presque naïf. Il y a bien les méchants et les gentils et c'est une histoire qui se termine très bien puisque comme le dit Arsène Lupin dans sa dernière phrase « Tout va bien ». C'est presque un policier « feel good » du début du 20ème siècle mais il fait tellement de bien, d'autant plus qu'il est bien écrit, évidemment bien différent des polars thriller d'aujourd'hui.
J'ai bien retrouvé dans le roman, l'esprit du feuilleton télévisé et ma lecture fut un régal ,malgré les violences, d'autant plus qu'il s'agissait d'un bon souvenir de jeunesse.
On se souvient, pour ceux qui l'ont apprécié d'une des phrases les plus célèbres en forme de comptine que martelaient effrayés et superstitieuses, les vieilles femmes de Sarek, phrases que nous n'arrêtions pas de chanter avec ma soeur :
« Quatre femmes
Quatre croix
Quatre femmes en croix
Chacune aura sa croix… »
Une lecture qui m'a permis de bonnes retrouvailles et que je recommande à ceux qui apprécient l'auteur et qui ont apprécié le premier feuilleton.
Il est à noter cependant que quelques longueurs qui, pour moi, ne gâchent pas l'histoire.
Commenter  J’apprécie          312
Claude Jade est ... de simplicité, de naïveté, de timidité, de sincérité. Résolue aussi. On trouvera peut-être le récit un peu mièvre, la Bretagne galvaudée, que nenni, les mystères se désépaississent mais continuent de nous émouvoir. Les trois soeurs Archignat n'ont rien à envier à celles de Tchekhov, aux Soeurs Brontë: Dominique Marcas, petite bonne femme au visage de pomme ridée. Dixit Claude Jade.
Commenter  J’apprécie          40
Je crois que si je n'étais pas dans l'idée de lire tous les Lupin dans l'ordre j'aurais laissé tomber celui-ci dès le premier chapitre. le début de ce roman est d'une noirceur et d'un glauque qui m'a surprise dans un Arsène Lupin. La situation de départ est encore plus terrible que dans L'éclat d'obus, la menace plus redoutable que dans le Triangle d'or.
Dans cette histoire, on suit pas à pas Véronique d'Hergemont. Cette jeune femme a connu bien des malheurs : forcée d'épouser un homme violent et pervers, elle a perdu son fils de quelques mois et son père dans le naufrage d'un bateau. Quatorze ans plus tard, un hasard la remet sur la piste de son passé. Au moment où elle espère retrouver son fils, elle assiste à une série de meurtres tous plus horribles les uns que les autres, dans lesquels son fils est impliqué ! Seule survivante, isolée sur l'île aux trente cercueils, elle est menacée d'une mort horrible.
On se surprend à attendre l'intervention d'Arsène Lupin comme celle du Messie. Notre gentleman-cambrioleur n'apparait que très tardivement, au cours de la deuxième partie. Il se révèle plus facétieux que jamais et le récit bascule dans le grand-guignol. Un changement de ton assez déstabilisant mais que j'ai bien aimé, après toute cette noirceur angoissante. L'entrée en scène d'Arsène Lupin, sous un déguisement inédit, m'a fait énormément rire. Il a découvert une nouvelle arme pour combattre les monstres : les tourner en ridicule !
Le roman, censé se passer en 1917, a un petit côté anti-boches primaire et revanchard qui lui donne un côté certainement daté mais pittoresque.

Finalement, un roman que j'ai pris plaisir à lire sur la fin. Ceux qui aiment les histoires sombres préféreront la première partie. Ceux qui préfèrent les facéties et la gouaille d'Arsène Lupin se régaleront dans la deuxième.
Commenter  J’apprécie          40
J'avais vu une publicité pour un film tiré de ce roman. Les critiques étaient très bonnes. L'histoire alléchante.

Me voilà donc en train d'écouter en audiolivre ce roman.

La première partie est bien faite. le suspense monte petit à petit. On a envie d'en savoir plus.

Et puis cela fait pschitttt.

Le dénouement est totalement tiré par les cheveux. On y croit pas une seconde.

Bref ce livre fut une déception.
Commenter  J’apprécie          117




Lecteurs (2740) Voir plus



Quiz Voir plus

Arsène Lupin

Contre quel policier Arsène Lupin lutte t-il fréquemment

Herlock Sholmès
Ganimard
Perenna
Dudouy

7 questions
131 lecteurs ont répondu
Thème : Maurice LeblancCréer un quiz sur ce livre

{* *}