De nos jours, l'érotisme semble être un genre particulièrement sérieux. Et on peut le comprendre, vu qu'il se trouve en ligne de mire non seulement de ceux qui se sentent appelés à défendre la bonne morale et à mettre les âmes trop influençables à l'abri de la tentation des joies de la chair, mais encore de ceux qui d'emblée contestent son statut de genre littéraire, voire exploitent le flou qui existe entre les notions de pornographie et d'érotisme pour tenter de faire disparaître les textes érotiques sous les comptoirs et de les bannir des champs ô si fertiles de la Littérature.
En même temps, les textes érotiques connaissent, depuis quelques mois, non seulement une véritable floraison avec un nombre croissant de publications, mais aussi un écho médiatique important suite au succès très médiatisé des 50 nuances de gris, titre dont on peut certes contester la qualité littéraire mais qui a néanmoins déclenché un tsunami de publications d'un genre très spécial. Depuis, on ne compte plus les titres qui, en faisant l'éloge de la fessée, du martinet et d'autres instruments de correction, exaltent le plaisir de se faire dominer par un Maître, de préférence riche, mondain et au physique d'un dieu grec. Excusez du peu !
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