Nous sommes en Alsace.Julie,la vingtaine,mère célibataire d'un petit garçon de trois ans rame pour boucler ses fins de mois.Caissiére dans un supermarché,un jour qu'elle a encore subi les menaces de son chef,un homme dans la cinquantaine qui passe à sa caisse,ému par sa peine,l'aborde.Cet inconnu l'invitera à déjeuner et très vite en vacance dans sa maison en Bretagne.Début d'une très belle histoire d'amitié et de solidarité.Louche?Conte de fée?Ni l'un,ni l'autre.Un livre magnifique dont la narration articule autour du thème de la coalescence-rapprochement de personnes sensibles et meurtries dont le contact entraine une reconstruction solide de chaque élément à travers le tout qu'ils forment-.Petite ou grande littérature,là n'est pas la question,c'est un livre qui réchauffe le coeur,qui fait du bien.Un livre qui arrache les sourires,les larmes,les tripes comme rarement."L'Insoutenable légèreté de la Vie"nous touche en plein fouet,tout peut changer d'un moment à l'autre,inutile d'y chercher des raisons,un sens,mieux"ne baisse pas les bras,tu risquerais de le faire deux secondes avant le miracle"(proverbe arabe).Il n'y a que des gentils dans ce livre,les méchants sont enfouis dans le passé,tant mieux on a aussi besoin de ce genre de lecture!
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C'est l'histoire d'une jeune femme prometteuse à l'école, abandonnée par ses parents à la suite de l'annonce d'une grossesse qui se retrouve à vivre misérablement car elle a décidé de garder cet enfant.
Puis un jour, un homme apparaît dans sa vie, sans aucune arrière pensée que de l'aider à remettre un peu de joie dans sa vie, et dans la sienne par la même occasion.
Ce livre est touchant, poignant et on l'aime dès le début!
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Juste avant le bonheur D'Agnès Ledig aurait pu passer pour l'histoire insipide d'une jeune fille en grande précarité financière, élevant seul son enfant de trois ans et de sa rencontre avec un homme soucieux d'apporter quelques rayons de soleil qui manquent à sa vie. Ce roman aurait pu sembler quelconque, à faire pleurer dans les chaumières les âmes sensibles.
Pourtant, il n'en est rien. Parce qu'il est bien plus profond qu'il n'y paraît, bien au-delà de ce que l'on imagine.
Si l'histoire en elle-même peut sembler stéréotypée, je me suis dit qu'une personne écrivant d'une telle manière devait avoir vécu un drame. Parce qu'il y a des mots, un cri du coeur qui ne trompe pas, que l'on devine au travers des lignes. Aussi, lorsque j'ai su que l'auteure a perdu un enfant " Nathanaël " j'ai compris cette particularité que je pressentais dans l'écriture de ce roman, cette manière de parler de la douleur avec une telle force qui fait la différence entre le vécu et l'imaginaire.
Tout au long de cette lecture, j'avoue ne pas avoir eu le temps de laisser monter les larmes, pas le temps de me poser de questions futiles, superficielles. Juste le sentiment de faire corps avec l'auteur, de palper l'absence de son fils disparu par des clins d'oeil qu'elle lui adresse au travers du petit Ludovic.
Un roman profondément humain, une mise à nu de personnages cabossés par la vie... juste avant le bonheur.
Respects Madame Ledig ainsi qu'à toutes les personnes confrontées à un tel traumatisme.
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J'avais oublié ce que c'était que de verser des larmes en lisant un roman... Eh bien celui-ci m'a vraiment émue aux larmes. L'histoire de Julie la caissière est belle, même si elle semble un peu tenir du conte de fées au début! Les personnages sont humains, vrais, avec leurs souffrances et leurs joies. A lire absolument pour aimer la vie!
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beaucoup de critiques sur ce roman déjà...
j'avoue les livres "trop lus" me tentent rarement.. celui là a atterri dans la bibliothèque par hasard... pour être lu un dimanche pluvieux, sans grande conviction en l'ouvrant...
et pourtant...
page après page, me voilà accrochée à cette Julie et aux personnes qui gravitent autour d'elle..
j'ai beaucoup aimé ce mélange de tristesse/malheur/bonheur...
parce que ça résume la vie finalement..
ses hauts, es bas, notre faculté à rebondir et continuer...
une jolie découverte que je recommande :)
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