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4,17

sur 1505 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Lu par François-Eric Gendron, un abri de fortune est le dernier livre d'Agnès Ledig. Edité chez audiolib, il est aussi sorti chez Albin Michel.
J'ai toujours beaucoup aimé les livres de cette auteure; j'aime ses personnages, souvent écorchés vifs, j'aime ces beaux sentiments qui s'en dégagent, j'aime sa manière de donner une seconde chance aux personnages qu'elle crée, j'aime la nature dont elle nous entoure.
Son dernier roman ne fait pas exception à cette définition. On y retrouve deux personnages attachants issus d'un précédent roman qui ont ouvert un gîte aux éclopés de la vie. Trois pensionnaires s'y retrouvent : Karine, Clémence et Rémi. Des parcours de vie différents, mais des avenirs à reconstruire. Ils arrivent apeurés, anxieux, pris de doutes, ne font plus confiance. Ce gîte du fonds des Vosges sera leur abri, leur cocon, leur nid mais aussi leur médicament, leur baume, leur pansement. leurs histoires s'entremêlent et ce fut un réel plaisir de les retrouver chaque jour. La nature des Vosges, les fleurs sauvages, la permaculture, les chevaux, les moutons sont autant d'antidotes à leurs douleurs. L'écriture y est belle poétique mais aussi parfois brute et sauvage, tels que peuvent l'être les sentiments humains.
C'est la découverte d'un trou, d'un escalier qui descend, de branchages qui le cachent qui est à l'origine de ce nouveau roman d'Agnès Ledig, une découverte qu'elle a faite au cours d'une de ses nombreuses balades dans les Vosges. Dans le roman, ce trou sera l'occasion d'une enquête au long cours et d'un secret bien gardé. C'est avec beaucoup d'émotion et un peu de tristesse que je referme ce livre, en espérant que vous serez nombreux à le lire. merci à netgalley pour le prêt de ce nouveau roman ainsi qu'à Audiolib.
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DOUCEUR & HUMANITÉ ✨️

Ils sont trois. Rémy, qui peine à se remettre d'un geste irréparable. Clémence, fragile et aussi légère qu'un moineau. Karine, en quête de joie pour oublier un passé misérable. Ces trois êtres écorchés sont envoyés à la grange des Censes Perdus au coeur de la nature vosgienne. Ce havre de paix, créé par Adrien et Capucine - que vous avez peut-être déjà rencontré dans "Une toute petite reine" -va panser leurs blessures et leur apporter la douceur qui manquait terriblement à leurs vies...

Agnès Ledig, une autrice qui sait toujours m'emporter et m'émouvoir. Et une fois de plus, le charme de sa plume si fluide et délicate a opéré. Lu d'une traite le temps d'un dimanche, ce roman m'a réconfortée et offert une magnifique parenthèse. ✨️

Malgré les nombreux sujets graves abordés, ce roman est solaire et empli de douceur. Et la beauté de la nature vosgienne y est pour beaucoup. Au fil des pages, tout comme cette petite famille j'ai apprécié le calme des espaces, la présence des animaux qui apaisent, les rayons du soleil qui font du bien, le travail de la terre et l'autosuffisance qui rendent fiers.

Une nature magnifiquement mise à l'honneur et des personnages finement travaillés auxquels je me suis tous attachée. Un abri de fortune c'est une lecture qui donne envie d'apprécier les choses simples, de prendre le temps de contempler, de revenir à l'essentiel.

Que vous ayez ou non lu "La toute petite reine", que vous soyez ou non des inconditionnels de l'autrice, je vous recommande absolument ce roman réconfortant & inspirant pour lequel j'ai frôlé le coup de coeur ! ❤️

Des fans d'Agnès Ledig par ici?
Avez-vous prévu de lire ce roman? 😇


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Il y a, chez cette autrice, un petit je ne sais quoi qui fait que ces livres sont toujours des enchantements, à la hauteur des couvertures.

Ici, ça n'a pas loupé, entre l'ode à la nature, l'ambiance vosgienne et les personnages si bien campés comme Adrien et Capucine, la lecture n'a eu qu'un seul synonyme : un régal !
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Une très belle histoire 😍

Je découvre seulement les histoires d'Agnès Ledig et suis fan de sa plume. C'est très bien écrit et le roman est sublime.

Un feel good qui est un concentré de sentiments et de nature. Se retrouver, grâce à la simplicité d'une vie à la campagne. J'adhère totalement.

J'ai dévoré "La toute petite reine" et à peine le livre terminé, je découvre en librairie, par hasard, qu'une suite vient de paraître en format poche. Un bonheur !

Je replonge donc avec plaisir dans l'histoire de Capucine et Adrien. 2 ans après leur installation dans un coin tranquille à la campagne, ils accueillent leurs 3 premiers naufragés. 3 écorchés de la vie qui vont tenter de se reconstruire grâce à la nature et aux animaux.

Un très beau moment 🌻
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Lire ses romans, c'est comme se blottir dans un plaid chaud en plein hiver, comme si elle venait nous bercer dans ses bras et nous emmener avec elle dans une nature réconfortante.

Au coeur de la forêt vosgienne, on retrouve Adrien et Capucine de "la toute petite reine " qui ont créé le refuge des Censes perdus. Une ferme avec laquelle ils visent l'autosuffisance même si il y a du travail encore. Ils accueillent trois âmes brisées par la vie : Rémy, se remettant d'un geste irréparable, Clémence, fragile comme un moineau, Karine, camouflant la misère sous sa légèreté. 

Il y a aussi Jean qui malgré son grand âge se déplace chaque jour sur son banc pour observer d'un oeil bienveillant l'évolution des nouveaux venus. Ces pensées, ses paroles, son histoire en font un personnage particulièrement touchant.

On apprend à connaître l' histoire de ces trois écorchés vif au fil du roman, on comprend petit à petit leurs blessures, leurs secrets, quand ils osent enfin en parler. Ce point de bascule dans leur vie qui les ont conduits bien bas. Et leur lente reconstruction au contact de la nature, en créant des liens entre eux malgré leurs différences. En travaillant la terre, s'occupant des animaux, du potager... Se surpasser. (Se) découvrir. Reprendre confiance en soi, en la vie.
Malgré le passé qui tente de ressurgir parfois.

Il y a aussi toute une intrigue après une étrange découverte dans le sol de la forêt. Un mystère et une enquête qui ajoutent du suspense à la lecture et captive jusqu'à la fin.

Agnès Ledig a toujours cette écriture douce, bienveillante, poétique qui font de ces romans des petits bijoux agréable à lire. J'aurais aimé être avec eux dans ce lieu refuge où la vie reprend, se créer, se transforme. On s'y sent bien. Même si tout n'est pas si "simple". Il y est décrit autant toute les beautés de cette vie à la ferme que toute les difficultés auxquelles il faut faire face, tout le travail que cela demande, les imprévus dus au changement climatique...

C'était également très intéressant d'apprendre une partie de l'histoire des résistants des Vosges pendant la Seconde guerre mondiale.
J'ai particulièrement aimé l'histoire de la sage femme sorcière..

Agnès Ledig fait beaucoup passer de messages sur l'importance de la protection de la planète, on sent que ces sujets lui sont chers.

A travers ce beau roman, Agnès Ledig nous invite à prendre le temps de se ressourcer au coeur du vivant, à protéger cette nature qui peut nous procurer tant de bien.
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J'ai passé un agréable moment de lecture avec cette autrice qui essaie de mettre dans ses romans des notes d'espoir. Chacun mérite une deuxième, voire plus, de chance dans la vie. Et cela que l'on soit victime ou "bourreau". Nous ne devons être réduit qu'à un événement ou plusieurs évènements, nous SOMMES !
L'autrice favorise l'espoir et inclus de plus en plus la "nature" comme soignant.
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Comme j'avais beaucoup aimé la toute petite reine, dès que l'abri de fortune est paru je me suis précipitée, puis j'ai attendu le bon moment pour le lire, c'est ainsi que je dois faire pour les livres d'Agnès Ledig, ils m'appellent lorsque c'est le bon moment.
Oui, c'était le bon moment pour me sentir bien aux Censes perdues, dans ce coin de nature préservée des Vosges. Joli jeu de mots sur le nom de la ferme, la cense ( droit de taxe), et le sens ( orientation), car les personnages s'ils ont perdu le sens de leur vie, ont également tous déjà payé fort cher.
Cette suite d'une toute petite reine, peut également se lire indépendamment du premier tome. On y retrouve Adrien et Capucine, deux ans plus tard, ils ont réussi à reprendre une ferme dans les Vosges, et espèrent pouvoir aider des gens qui ont leur voie, à la retrouver au contact de la nature. Leurs 3 locataires seront Clémence, Karine et Rémy. Trois histoires distinctes et complexes qui toutes les trois auront besoin de cette nature pour apprendre tout ce que l'on ne sait pas, pour se construire au mieux, creuser et comprendre le passé pour mieux ériger le futur, et canaliser les émotions trop fortes grâce à la force des arbres pour trouver le juste équilibre. Un autre personnage haut en couleurs accompagne de son regard bienveillant tout ce petit monde, c'est Jean.
Le style d'Agnès Ledig est toujours aussi fluide, aussi sensible, peut-être même encore plus, il semble en osmose avec la nature, autant pour sa force, comme l'ortie que pour sa fragilité, comme le bleuet.
Ce livre nous apprend plein de choses sur la nature bien sûr, sur sa résilience, et sa force, exactement ce dont nous avons besoin pour surmonter les coups durs de la vie. Un livre à lire absolument.

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Et voilà une très belle suite pour "La toute petite reine" qui peut également être lu séparément.
J'ai eu un peu de mal à me laissée porter par histoire au début et puis... La plume d'Agnès LEDIG à fait le reste. La fin était prévisible mais j'ai quand même versé quelques larmes !
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Une nouvelle lecture ou plutôt une nouvelle écoute qui fait du bien.
François-Éric Gendron nous fait voyager, nous emporte dans cette histoire d'Agnès Ledig.
On y découvre des personnes abîmées par la vie, qui n'ont qu'un besoin : prendre confiance en soi, se retrouver, reprendre goût à la vie.
Un centre de repos, des inconnus, l'obligation de vivre ensemble, de donner un coup de main et voilà que la vie reprend le dessus.
Chacun des personnages évolue doucement, à son rythme, avec les autres, grâce aux autres.
Merveilleux moments d'écoute.
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J'ai découvert Agnès Ledig dès ses premiers romans, je suis fan de sa plume, de son univers. Ce dernier opus est probablement celui qui m'a le plus embarquée. Une vraie bulle de douceur, empreinte de bienveillance et d'humanité. La question environnementale est très présente. Bien que n'ayant pas le même vécu que Remy, Clémence et Karine, j'aimerais bien séjourner dans la ferme de Capucine et Adrien, en plein coeur de la forêt vosgienne.

Ces trois personnages, blessés par la vie, arrivent dans ce lieu de vie thérapeutique pour des motifs différents, sous l'oeil méfiant d'un ancien du coin, Jean. Chacun s'observe, s'occupe à la ferme, s'adapte à des conditions de vie simples. le travail, la terre, les animaux, la nature, la solidarité et la complémentarité qui les lie dans le labeur, la nourriture saine, des rituels rassurants vont les aider progressivement à retrouver goût à la vie dans ce lieu protecteur, Les Censes perdues, loin du chaos de leur vie passée.

Chaque hôte peut se dévoiler à son rythme, sans risquer d'être jugé. L'intrigue nous réserve bien des rebondissements et nous livre une part de l'histoire des Vosges que je ne connaissais pas. J'ai beaucoup aimé ce roman, c'est un coup de coeur.
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