Et soudain tout change

J'ai voulu réitérer avec Gilles Legardinier et je crois m'arrêter là pour cet auteur.
Alors oui, le thème est touchant, on est sur une ode a l'adolescence, en suivant les pensées d'une jeune lyceenne dans l'année du bac, qui doit affronter la maladie cardiaque de sa meilleure amie, avec tous les problèmes inhérents a cette période de la vie.
Etrangement, je me suis attendue à un happy ending mais finalement Il n'en était rien, enfin pas dans le sens que je m' étais imaginée et tant mieux, car des fois, c'est trop gros. On resre dans quelque chose de plus réaliste même si on n'a pas l'impression de vivre dans le même monde. Il y a un concentré trop prononcé de gentillesse. C'est sûrement le but de ce livre.
J'ai bien entendu souri plusieurs fois, il y a quelques situations cocaces assez drôles et les comparaisons de Mr Legardinier sont toujours très sympas.
Ce n'est juste pas le genre de roman qui me fait vibrer pour renouveler avec cet écrivain.

Je suis mitigée sur cette lecture. J'étais contente de lire ce livre.

Au fil des pages, je commençais à trouver le temps long. J'ai bien aimé l'histoire mais je trouvais qu'elle trainais en longueur à certains moments. le passage ou on parle de la maladie d'un personnage est très triste. Cela m'a mis les larmes aux yeux.

Second livre de cet auteur à mon compteur et une toute autre ambiance que dans Demain j'arrête. J'ai tellement pris plaisir et ri et souri en lisant « Demain j'arrête », que je ne m'attendais pas à découvrir une toute autre facette de l'écriture de l'auteur.
Ce roman était différent, mais positivement.

Un résumé un peu flou, on nous parle d'une bande d'amis, du passage de l'adolescence au jeune adulte, de moments entre amis et pourtant ce résumé laisse planer le mystère quant à la réelle histoire du roman.
Une transition à l'âge « adulte » difficile voire incompréhensible pour ces jeunes gens, pourquoi devoir renoncer totalement à l'enfance, pourquoi un tel code existe-t-il, pourquoi ne pas continuer de vivre simplement et se passer des préjugés ?

Globalement j'ai apprécié le fil conducteur du roman. J'ai trouvé les personnages sympathiques, une jolie bande d'amis, fidèles les uns envers les autres, prêts à tout. Malgré leurs différences de caractère ou de vie, ils se complètent et se soutiennent.
Camille notre personnage principale est un bon symbole de cette amitié. Depuis toujours, Léa est à ses côtés, tellement souvent que leurs parents respectifs en sont devenus amis. Et quand un malheur va frapper Léa de plein fouet, elle sera toujours là, en première ligne pour son amie.

Le roman nous montre aussi que d'un coup, dans la plus jolie et la plus paisible des vies, tout peut basculer. Et soudain tout change…comme l'indique le titre. Que ce soit lié à la famille, la santé, l'argent, le logement, les sentiments, tout peut y passer, la vie peut être un véritable rouleau compresseur.
Bien souvent, il est difficile de se relever seul, il peut être difficile d'accepter une main tendue. Et pourtant un acte simple d'un proche ou d'un inconnu, qui pourrait être juste un sourire, et bien cet acte peut avoir le pouvoir de tout faire basculer de nouveau, nous remettre sur une pente vertigineuse, mais avec l'espoir d'une ascension positive.

Pour le petit « plus » de l'histoire, j'ai beaucoup aimé les divers moments de philosophie où d'économie du professeur Rossi. Ils enrichissent le roman à juste titre, parfois avec des vérités dont tout le monde a conscience, parfois avec des vérités que personne ne veut voir en face.
C'était un réel plus dans l'histoire.

Enfin je dirais que j'ai apprécié cette histoire. Même si elle n'est pas originale, même si elle n'est pas inédite, la façon de l'auteur d'aborder ces sujets qui lui tenaient à coeur est une réussite.
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J'ai bien aimé ce livre, mais je crois que je préfère quand l'auteur s'en tient au registre de l'humour.
Ici, il mêle humour et émotions et, s'il est vrai que le texte est bien écrit, j'ai eu l'impression de relire une histoire mainte et mainte fois racontée.
Sans dévoiler le bouleversement qui va toucher la bande (il y en a peut-être encore pour être surpris), on retrouve ce schéma dans un nombre incalculable de livre jeunesse (là encore, je ne vais pas en citer, sinon je vous dévoile tout ou presque).
L'histoire se lit facilement, les émotions sont présentes, mais voilà, c'est un peu toujours la même chose.
Après, le pauvre Legardinier n'y est pour rien, il a peut-être écrit son histoire avant les quelques livres faits sur le même schéma, mais comme je le lis après les autres, c'est lui qui trinque !
J'ai aussi plusieurs fois regretté que des scènes commencée dans un chapitre ne soient jamais terminée (ainsi on ne sait pas comment la prof de dessin réagit à la disparition du dossier d'inscription, comment les filles sont finalement descendues du toit…). Ce ne sont presque que des anecdotes, mais on a l'impression d'avoir eu des commencements d'idées de scènes jetées sur le papier sans être menée jusqu'au bout.
Au niveau des personnages, j'ai bien aimé la manière dont l'auteur décrit les adolescents. A la fois immature et parfois tellement conscient de ce qu'ils ont à faire et des décisions qu'ils doivent prendre. Jamais noir ou blanc. Par exemple, Camille a honte du nouveau métier de son père qu'elle trouve dégradant par rapport au métier qu'il exerçait avant mais leur conflit ne tourne qu'autour des gâteaux que celui-ci achète.
Ici, je trouve qu'ils sont tous les deux en tort : Camille est un peu orgueilleuse et méprisante envers le métier de son père, métier qui les fait pourtant vivre sa famille et elle. D'un autre côté, son père traite un peu trop par-dessus la jambe les menaces dont elle est victime à cause de son métier.
Pour les gâteaux, c'est pareil : Camille sait où est l'argent, à l'autorisation de sa mère pour en prendre et peut donc aller s'acheter ses gâteaux bio et allégés ; d'un autre côté, son père, qui ne fait que ces courses-là, pourrait faire l'effort de glisser un ou deux paquets des gâteaux qui plaisent à sa fille au lieu de n'acheter que pour lui et son fils.
Dans tout le roman on est dans cette optique : les ados n'ont pas forcément raisons, mais les adultes non plus.
Comme je l'ai déjà dit, j'ai bien aimé ce livre qui est bien écris et dans lequel les émotions sont présentes et justes (Il a réussi à me faire pleurer) mais de cet auteur, je préfère les titres comme « ça peut pas rater ».

Ce livre nous replonge dans notre adolescence. Chaque réflexion, chaque situation vous rappellera immanquablement des moments que vous avez vécu. L'histoire parle d'amitier, d'amour, de la vie, de la mort. Au début, on peut penser qu'il s'agit d'un roman qui s'adresse aux plus jeunes. Que nenni ! A travers le quotidien d'une adolescente, l'auteur arrive à nous faire passer un message, sur un sujet grave: la maladie. le thème est abordé avec beaucoup de justesse

Camille est une adolescente comme les autres. Elle manque de confiance en elle même si elle est bien entouré. Elle s'inquiète pour son avenir, elle a peur de ne pas réussir à faire face aux épreuves de la vie. Elle se pose beaucoup de questions. Sa dernière année de lycée va lui apprendre beaucoup de choses sur la vie, des belles comme des beaucoup plus dur.
L'auteur aborde parfaitement ce que l'on ressent durant notre adolescence et les nombreuses questions que nous nous posons. Il arrive parfaitement bien à se mettre dans la peau d'une adolescente. Je me suis assez facilement identifiée à Camille. La fin du lycée n'est pas une période facile, entre le stress des examens, la peur de grandir trop vite et la tristesse de devoir prendre un chemin différent de celui de ses amis. Je me suis parfois retrouvé en elle à cause de ses interrogations, de ses doutes, de sa nostalgie et de ses envies.
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Premiers contacts avec l'auteur par ce livre. A la lecture de la quatrième de couverture, on s'attend à quelque chose de très léger, naïf...
Je me suis accrochée à la lecture, à vrai dire j'ai eu du mal au début à entrer dans l'action et surtout je n'étais pas éprise du livre. Je n'avais pas cette sensation d'avoir b e s o i n de connaître la suite. Ce n'est qu'une fois les derniers chapitres avalés que j'ai réellement apprécié le roman, que j'ai découvert pourquoi cet auteur est tellement lu. J'ai adoré "et pour finir...", j'ai eu l'impression d'apprendre à connaître Gilles Legardinier, qu'on se trouvait autour d'un café et que nous étions en train de discuter. Des mots de fin que j'ai plus apprécié plus que le roman lui-même !

Apres "Complètement cramé", un autre Legardinier s'imposait.
Celui ci nous conte des histoires d'adolescents, de parents désemparés (ou pas), d'enseignants complices / pédagogues, d'amitiés fugaces, d'amours perdus / gagnés, bref une tranche de vies.
Toujours avec cette écriture fluide, légère, fraîche et précise. L'émotion surgit au détour d'une phrase / réflexion / évènement.
Bon, mais l'attente étant grande, cela demeure un roman de qualité, un peu trop "plein de bons sentiments", pas indispensable.

Ce roman me laisse des sentiments très ambivalents :
- j'ai trouvé les personnages attachants mais ils ne m'ont pas vraiment touchée.
- l'histoire est triste mais ce sont les bons moments qui ressortent le plus.
- j'étais plutôt d'accord avec les réflexions de l'auteur sur la vie mais je les ai trouvées aussi un peu lassantes.
- j'ai pris plaisir à lire ce roman mais, finalement, il ne me laissera pas un souvenir très marquant...
Au final, j'en ressors un peu déçue, avec l'impression d'un livre un peu poussif qui n'arrive pas à exploiter toute la charge émotionnelle du drame qu'il met en scène mais, en lisant les remerciements de l'auteur à la fin, je n'ai même plus envie d'écrire une critique à charge. M. Legardinier apparaît comme quelqu'un de sincère dans sa démarche, avec un vrai amour pour le bonheur et une envie de partager ce qui est beau dans la vie. Ça peut agacer les cyniques et les aigris mais, valoriser l'amitié et la solidarité dans notre monde de brutes, ça mérite au moins qu'on ne dégomme pas à boulets rouges le résultat de si nobles intentions. Alors, bien sûr, le livre souffre de nombreuses faiblesses mais il est loin d'être désagréable à lire.

En résumé : Gilles Legardinier est désarmant avec son roman maladroit mais bourré de sentiments qui font du bien. Si vous êtes un cynique aigri, vous allez surement détester mais si vous avez juste envie de passer un bon moment sans vous prendre la tête, vous serez satisfaits.

Note : La couverture est bien mignonne mais n'a à peu près rien à voir avec l'histoire (il y a bien un chat, mais blanc, et aucune coccinelle). C'est clairement une stratégie marketing de l'éditeur qui va finir par m'agacer, toute félinophile que je sois.

Evidemment, ce livre nous change de la légèreté habituelle, même si le style d'écriture reste léger et drôle. Mais pas l'histoire.
Je ne suis pas sûre d'adorer les romans prétextes à philosophie, et pourtant j'aime bien les livres de Eric Emmanuel Schmitt.....Alors c'est quoi mon problème avec ce livre ? Je ne sais pas. Ce fut un agréable moment de lecture, avec de belles réflexions sur la vie, mais .......