Un livre poétique avec une écriture originale. J'ai eu beaucoup de mal à comprendre l'écriture et la construction de ce livre. J'avais coché ce livre pour essayer de voir comment la littérature pouvait nous décrire l'ADN de façon ludique. Il y a effectivement du jeu dans l'écriture de cette auteure mais je suis resté au bord, j'aime m'attacher à des personnages, trouver de belles phrases, avancer dans un monde inconnu et me laisser embarquer dans l'univers de l'écrivain. le voyage fut difficile, je pris le livre, lu quelques pages, je demandais même de l'aide, l'auteure gentiment me remis à flot par deux fois, mais même avec ses lumières pour me guider, je restai à quai, difficile de naviguer dans ces phrases qui changent de point de vue souvent, on a l'impression de devoir changer de point de vue à tout instant... et cela dans la fantaisie... dans la tempête on s'accroche, mais là on se sent tellement dans le jeu de l'auteure pris comme sur une coquille de noix, j'ai pas pu me laisser aller sur une vague qui bougeait trop... j'en suis désolé car l'auteure m'a répondu par deux fois sur une phrase que je ne comprenais pas... j'espère qu'elle trouvera des lecteurs plus sensibles à son style... mais moi j'avoue avoir trouvé malgré la gentillesse de cette personne, son livre mal écrit; voire la citation que j'ai mise qui vous montrera un exemple de ce que l'on lit. Ce n'est malheureusement pas une coquille, mais bien ce que l'auteur voulait écrire... Je trouve que l'idée du sujet était belle mais concrètement cela n'a pas donné grand chose.
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masse critique : je découvre non seulement un auteur, mais aussi une maison d'édition!
Bon : ai-je lu ce livre trop vite? Pas dans le bon état d'esprit? J'ai l'impression d'être passée complètement à côté. Je n'ai pas du tout accroché à cette sorte de prose poétique : le style très particulier m'a rendue la lecture extrêmement difficile ; le sens m'a échappé, je dois bien le dire, ainsi que la structure même du texte qui au moment où j'avais l'impression de la saisir, me perdait à nouveau. Au bout d'un moment je me suis dit : l'auteur, en fait, elle a écrit plein de petits textes par ci par là, et puis elle a tout collé. Mais il y a quand même une structure en miroir et en abyme, un "amoureux" et "elle", comme deux brins de l'hélice de l'ADN, et des récits enchâssés qui font écho... Mais je n'ai vraiment pas accroché, même si j'ai pris plaisir à découvrir certaines anecdotes sur la découverte de l'ADN (en fait, ce livre propose à la fois de la poésie, du documentaire et du romanesque, enfin, si l'on veut)
Seule l'histoire de la lune m'a vraiment bottée "histoire à deux brins" : un petit garçon qui regarde le reflet de la lune dans l'eau et qui se demande si lui aussi, n'est qu'un reflet d'esprit et que son esprit est ailleurs, fixé. C'est très joliment dit et d'une métaphore qui me parle.
Voilà, je ne regrette pas cette découverte car même si ça ne m'a pas plu, je n'ai aps l'impression d'avoir perdu mon temps! ;-)
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Est ce un comte? quelle drôle d'histoire, quelle drôle d'idée de tout chambouler sur la terre juste en modifiant l'ADN. C'est une écriture rare et fine je pense mais le "fil" de l'histoire est difficile à suivre. Cela me faisait penser à certains moments au "petit prince" ... à d'autres à un comte pour enfants.. ou plutôt un comte pour adultes. Peut-être pour adultes rêveurs.... ceux qui aiment encore se coucher dans l'herbe en regardant les étoiles !
Finalement je l'ai lu en qqs heures ce petit livre de 70 pages. J'ai adoré les dessins et la couverture très élégante. Mais quelle imagination cette Nathalie!
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C'est parce que L'ADN est fait de deux brins complémentaires que je suis dans vos bras, que Tristan et Iseult, Roméo et Juliette, les douches séparées à la piscine, le voile intégral, Viens Poupoule et la salsa, les lits deux places, pour le meilleur et pour le pire, papa est en haut qui fait des gâteaux, bats ta femme elle sait pourquoi, les beaux ténébreux, les filles faciles, la courbe de tes yeux fait le tour de mon coeur.........
Erreur : L'idée que nombreux sont n'y était pas, tu l'as ajoutée. C'est comme ça, on fait des erreurs, on n'est pas des machines.
Et puis, ils tenaient la preuve qu'ils étaient tous de la même famille. Aucun anchois, baobab ou moucheron en se posait la question, et la plupart des humains non plus. L'idée qu'ils descendaient d'une même poignée de singes flottait en l'air sans les atteindre.
Chaque individu _ pou, orang-outan, poireau, lapin de garenne, autruche, nématode, cyclamen, humain- avait son ADN à lui. Son code absolument unique au monde, même si dans chaque espèce il racontait en gros une même histoire.
Par exemple, rien qu'avec les ADN de quatre os, ils étaient sûrs d'avoir fait des enfants avec des Néandertals, des cousins un peu balourds, 150000 ans auparavant.
"Le sens du calendrier" lu par son autrice, Nathalie Léger-Cresson (extrait)