AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9791090588226
120 pages
Éditions Poisson Rouge.OI (01/11/2018)
1.5/5   3 notes
Résumé :
Choisie pour régner au gré des intrigues du Palais Royal d'Antananarivo, la princesse Razafindrahety épousa le Premier ministre Rainilaiarivony et fut proclamée reine sous le nom de Ranavalona III. C'était le 22 novembre 1883, jour de son vingt-deuxième anniversaire. Madagascar était déjà en lutte contre les forces françaises et dès 1885 la jeune reine fut contrainte d'accepter leur domination. Dix ans plus tard, la capitale est investie, le Premier ministre capitul... >Voir plus
Que lire après Ranavalona III : Dernière reine de MadagascarVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Une fois que j'aurai exposé que cet ouvrage a au moins le mérite de mettre en lumière une femme méconnue et rapporté qu'il est le fruit (dixit la préface) de "recherches considérables" de la part de l'auteur, je serai cependant bien en peine d'en faire une critique enthousiaste.

Décalage donc entre les efforts fournis et le résultat sur papier.

Hormis une iconographie inédite, la biographie de la dernière reine de Madagascar est transcrite de façon très wikipédienne, sèche et sans une once de chair. Rien sur son enfance ou si peu, rien sur ses positionnements politiques, tout reste en surface, en anecdotes.

Peut-être était-ce après tout le choix de l'auteur - rendre compte de ses recherches comme un universitaire sans entrer dans la psychologie du personnage - ? Dommage car ce titre m'avait fortement attirée lors de la Masse Critique.

J'ai terminé cet ouvrage entre ennui et désintérêt, un comble pour un sujet passionnant. Pour en revenir à Wikipedia que j'évoquais plus haut, la page dédiée à Ranavalona III m'en a appris davantage sur cette femme que ce mince ouvrage !...







Commenter  J’apprécie          230
Que dire ? Que dire ? Que dire ?
La forme, commençons par le plus simple : 115 pages dont :
- 14 pages blanches ou/et titres sous-titres, sources, postface etc.
- 40 pages de photos anciennes ou dessins
- 7 pages blanches intercalaires
- 54 pages de texte dont 12 pages de 25 lignes et le reste en demi-pages, parfois de 9 lignes, centrées d'une police très très aérée !

Le fond :
Quelques données historiques de type encyclopédie collective en ligne, quelques chiffres frappants 100 000 morts malgaches , 30 000 personnes au raout de la reine, 5000 et 1500 personnes pour accueillir à la gare , aux cris de « vive la reine », la reine et sa cour pendant son tour de France (amusant on peine aujourd'hui a comptabiliser des manifestants, du simple au triple et là paf c'est factuel ...)
la généalogie de la reine, quelques anecdotes et le reste : son (ses) voyage(s) en France tourisme et pour ses eaux, sa villa à Alger, ses lieux de villégiatures, les deux spectacles (la concernant) auquel elle a assisté, ses visites à l'église protestante (?) bref son emploi du temps et surtout ses tenues . En fait J.C.Legros nous aurait donné l'inventaire de sa garde robe et son agenda que cela aurait été la même chose!
En anecdote J.C.Legros insiste sur la précarité de ses revenus, si modestes que certaines bonnes âmes on ouvert une souscription pour l'achat de ses robes et en cadeau un petit saphir Une augmentation de son petit pécule royal de 20 % (Macron pourrait en prendre de la graine pour les « gilets jaunes »)
La politique: rien! Et pourtant la pauvrette elle a lutté contre le colonialisme.
Comment cet écrivain peut-il avoir écrit un livre où il n'y a rien! D'autant plus que J.C.Legros aurait consulter 35 ouvrages pour ça et Ramatoa Charlotte Rabesahala en prologue ( En fonction du nom mes recherches me disent que c'est une anthropologue/enseignante de la Réunion mais je n'en suis pas sur du tout donc…) qui nous dit « c'est un heureux mélange d'anecdotes et rigueur scientifique des données » Ah la bonne blague !
Que dalle ! Nib !Que tchi !Tintin !
Hormis les photos qui sont pour la plupart très belles le reste: Walou!
J'ai beaucoup de peine pour la forêt quand je pense qu'on a coupé un arbre pour en extraire quelques grammes de pâte à papier pour ce torchon pitoyable c'est scandaleux
Cet écrivain est écrivain comme moi je suis pape et je n'arrête pas de m'étonner qu'on puisse encenser des gens comme ça !
Ce livre m'a été proposé dans le cadre de masse critique en échange d'une critique j'ai eu beaucoup de peine à la faire car réfléchir sur du vent (ici presque un pet) c'est du domaine de l'impossible et je suis navré de l'opinion que je donne de cet auteur mais bon je suis comme ça quand je lis de la M... je dis que c'est de la M...
Et ça ne peut pas être autrement dit!
Commenter  J’apprécie          24
Dès le premier chapitre je me suis dit que les noms allaient être très dur à lire, faute de les retenir : Razafindrahety, veuve à vingt et un ans de Ratrimoarivony, puis, devenue Ranavalona III elle épouse le premier ministre Rainilaiarivony qui lui-même avait été l'époux de Rasoherina et de Ranavalona II.

J'aurais bien aimé, avant d'attaquer l'histoire de Ranavalona, un petit historique de l'histoire de Madagascar dont je ne sais rien. Les deux guerres franco-malgache sont évoquées au deuxième chapitre, mais trop succinctement je trouve. J'aime connaître l'histoire de l'humanité en général, c'est pourquoi j'avais ce livre dans la liste de mes choix lors de l'opération Masse Critique non-fiction. Hélas le récit commence au vingt-deuxième anniversaire de la princesse qui devint Ranavalona III, la dernière reine de Madagascar. Mais qui était-elle ? Quelle a été son enfance ? On ne sait pas.

J'ai trouvé dans ce livre des choses intéressantes mais sous un angle un peu anecdotique parfois, sans doute pas assez approfondies. Cependant c'est un tout petit livre, 120 pages, ponctué de photos et de documents d'époque, ça laisse donc peu de place à la possibilité de développer.

J'aime les photos anciennes et ce qu'elles racontent de la vie de ceux qu'elles représentent. Je trouve très étrange de voir ces hommes et ces femmes, tous malgaches, habillés à l'occidentale. Certes les femmes ont des robes sublimes mais opter pour le mode de vie de ceux qu'on rejette, les français, qui leur ont volé leur île, est toujours surprenant. Comme de prendre la religion de l'envahisseur…
Elle a été plutôt bien traitée Ranavalona, autant que traitée avec mépris, envoyée en exil, déplacée et photographiée comme une oeuvre d'art, emmenée de sorties en visites diverses de temps à autre, interdite de séjourner en France plus dune fois par an.

Ranavalona III m'a fait l'effet d'un fantôme trimballé çà et là dans un monde qui n'est pas le sien sans qu'on ait l'impression qu'elle pense quoi que ce soit. Un destin assez triste…

Ce livre m'a un peu laissée sur ma faim car il ne raconte pas grand-chose mais il m'a néanmoins donné envie de découvrir d'autres ouvrages sur l'histoire de Madagascar.
Lien : https://mechantdobby.over-bl..
Commenter  J’apprécie          20

Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Le Commandeur était subjugué par la reine, qui avait alors vingt-trois ans, et en a fait la description suivante :

"C'est une très jolie femme, au teint un peu foncé, mais guère plus que le teint de bien des méridionales. Elle a des cheveux noirs soyeux et de beaux yeux veloutés, d'une expression intense, où se mêle comme une douceur mystique et voluptueuse, avec le plaisir de plaire et d'être admirée. Avec cela Ranavalo est mince, de taille moyenne, ses mains sont délicates, ses attaches, fines et aristocratiques, dénotent la pureté de la race."
Commenter  J’apprécie          00

autres livres classés : madagascarVoir plus
Les plus populaires : Non-fiction Voir plus

Lecteurs (5) Voir plus




{* *}