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4,27

sur 411 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
"Quand je serai grand, je serai Nana Mouskouri", me fut offert par une amie. Elle voulait me faire partager sa passion pour l'ouvrage de David Lelait-Hélo. Elle n'avait pas de mots, ou plutôt elle en avait trop. Je l'avais aussi adoré. Même ressenti quatre ans plus tard pour son dernier roman "Je suis la maman du bourreau", tout simplement sublime.

Sublime, il l'est en effet. Sublime par son écriture d'une élégance et d'une grande précision. Chaque mot semble pesé, posé là à l'endroit parfait, en écho aux précédents et aux suivants "…elle apparaît. En gloire. Pas bien grande, pas bien grosse, mais magistralement plantée, un sphinx au milieu du désert dont elle possèderait chaque grain de sable. Madame de Miremont." Sublime aussi par son sens de la nuance, de la retenue. Et de la nuance il en fallait pour traiter un sujet aussi grave, terrible, maintes fois repris. Il en fallait de la retenue pour conter l'histoire de Madame de Miremont, mère de trois enfants qui délaissa ses filles pour aimer, entourer, donner son fils à Dieu. Car Dieu est sa vie et son fils sera à lui, elle l'a décidé. Un amour passionnel, une vénération infinie pour Pierre-Marie, ce fils devenu prêtre, tel qu'elle le souhaitait. Et quand Pierre-Marie venait, chaque jour, lui rendre visite "C'est avec cérémonie qu'ils prenaient place dans les fauteuils du salon, lui attendant qu'elle fût assise et lui fît signe de le rejoindre." Et puis tout bascule sous la plume de Cédric Lautet, journaliste qui relate les faits monstrueux, et plus encore sous les mots d'Hadrien, abusé, violé, dans sa jeunesse par un prêtre…

La construction est parfaite qui, entre description des faits et bribes du journal de Madame de Miremont, dresse le portrait d'une mère fière, hautaine, peu encline à l'humilité. Elle descend pourtant petit à petit de son piédestal, son château de cartes s'écroule. Elle se laisse aller à la culpabilité et s'émeut du malheur de ceux qui ont été maltraités. Difficile quand on est mère de reconnaître le monstre qui habite son fils, celui-là même qui a habité son sein, le bourreau qui a anéanti tant d'enfants. Un subtil portrait de femme détruite mais aussi un bel hommage empreint d'un profond respect, d'une immense empathie, à ceux qui osent parler, dénoncer, confondre. Une manière originale de traiter ce sujet difficile et douloureux vu du côté de la famille de l'accusé.

"Je suis la maman du bourreau" est un roman magnifique, doté d'une fin impressionnante. Un nouveau coup de foudre.

Lien : https://memo-emoi.fr
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Avant d'entamer mon humble commentaire sur ce livre qui m'a ravi et bouleversé, je souhaiterais remercier Yvan et tout naturellement Babelio.
En effet c'est une critique de l'ami babelionaute qui m'a conduit à mettre "je suis la maman du bourreau" dans ma PAL à lire Babelio et à en faire l'acquisition (connaissant la couverture) dès que je l'ai vu dans une vitrine de librairie.Le sujet de la pedophilie à l'église m'intéresse particulièrement -autant que celui de personne ayant autorité-
Mais ici " la messe est dite"
Les personnages sont extrêmement bien campés (notamment la maman),les mots vibrent de toute leur justesse et les situations résonnent d'une réalité sans fausse note.
Je félicite l'auteur que je connaissais pas du tout pour ce plaidoyer de justice.
Malgré la religion ,la maman reprend la vie qu'elle a donné.
Cet infanticide reste toutefois moins violent que la vie présente et passée de l'enfant par le représentant adulé de Dieu et ayant autorité.
Les détails n'existent pas, les mots utilisés sont les vrais ,forts ,violents ,ignobles qu'on ne voudraient plus entendre .
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Un livre d'une rare beauté. David Lelait-Helo a ce talent de dégager par les mots les émotions les plus fortes.
Les mots ne seront jamais assez justes pour chroniquer ce roman, dont la force réside dans la personnalité de cette femme qui au fil des pages perd de son assurance, vacille et finalement rend les armes. Son esprit, son coeur sont dévastés. Avec beaucoup de dignité et d'amour, même si elle dit ne pas aimer, elle fera son chemin de croix. Elle se dira coupable, elle méprisera celle qu'elle a été, une mère aveuglée par sa religion. Elle restera celle qui n'a pas été aimée et qui en retour n'aura pas su aimer à aimer trop et mal. Elle assumera la honte et le dégoût, mais sans haine.

Un roman époustouflant !!!

"Toute chose en ce monde s'efface et se dissout ; nos vies s'écrivent à la craie, et le temps est une éponge humide sur le tableau noir de nos existences. Mais ces mots que je laisse, je le sais, continueront de tourbillonner tant qu'on tuera d'avoir trop et mal aimé."
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On ne ressort pas tout à fait indemne de cette lecture coup de poing…

Le verbe est incisif, le texte baigné d'allégories aussi poétiques que la réalité est monstrueuse. Chaque mot est pesé et intransigeant, collé au personnage d'abord acariâtre de Gabrielle de Miremont. Cette femme de 90 ans, pieuse, sans émotion apparente, voit son monde bien réglé s'effondrer à l'annonce de l'ignominie dont a fait preuve son fils, le père Pierre-Marie, pendant des dizaines d'années au sein de l'Église. Nous sommes alors les témoins de l'armure qui se fend, de la carapace qui s'effrite et des désillusions d'une mère qui avait tout misé sur cet enfant avec lequel le lien semblait si solide et éternel.

Du personnage imbuvable et irritable des premiers chapitres, nous ressentons peu à peu une surprenante empathie surgir face au désespoir de celle qui n'a jamais appris à baisser les armes. Ses croyances les plus ancrées disparaissent soudainement avec le témoignage d'une victime du bourreau, un enfant désormais devenu un homme beau, sincère mais à l'âme abîmée.

Les faits sont relatés sans fioritures, bruts, tels qu'ils ont été vécus par Hadrien, la victime. Ils ne laissent pas la place au doute, ils sont impardonnables. Ces paroles détruisent tout ce que Mme de Miremont avait savamment construit, avec rigueur et tradition, elles font s'effondrer le Ciel auquel elle se rattachait tant, elles balayent son sentiment de piété en un instant effroyable.

"Au grand âge qui est le mien, j'aimerais comprendre comment on peut traverser la vie sans avoir un seul instant affronté la vérité crue. J'ose écrire que Dieu avait endormi ma conscience et ma raison, je ne L'accuse de rien ; c'est moi qui Lui avais donné toute la place, je L'avais convié dans le fauteuil le plus confortable, le plus élégant, avec la plus belle vue sur le jardin de ma vie. Éblouie par Sa toute-puissance, je m'étais assoupie à l'ombre de la Bible, à réciter des paroles que d'autres m'avaient mises en bouche."

La vieille dame doit alors affronter la dure réalité et ce fils qu'elle avait élevé au rang de Dieu, alors même qu'il incarnait silencieusement le diable.

"— (…) Pierre-Marie, j'aurais dû me douter, tu avais la beauté du diable. Tu cites la Bible, alors écoute-la : « Tu paieras vie pour vie, oeil pour oeil, dent pour dent, main pour main. » Et je paierai moi aussi… Pour t'avoir donné la vie et le vice. Je suis moi-même coupable d'avoir porté un diable, de l'avoir nourri à mon sein, à ma table.
— Maman, que dites-vous ? Vous n'avez été qu'amour et vertu.
— Non, je suis la maman du bourreau."

L'auteur décrit parfaitement le vernis qui s'écaille autant que la douleur d'une mère qui était aveuglée par son fils, la fierté, même dissimulée, et tout l'espoir qu'elle portait en lui, mais aussi la grande culpabilité d'être la maman du bourreau.

C'est un roman effroyablement réaliste, au regard de tout ce que l'on sait des scandales de l'Église, et qui nous plonge au coeur du mal. Il donne une hypothèse, une réponse parmi d'autres à la question : Comment un homme, d'église de surcroît, peut en arriver à commettre de telles infamies ? Cette histoire apporte une des pistes probables, car il est bien difficile de comprendre de tels actes et de connaître précisément leur élément déclencheur. Mais assurément, le récit sonne vrai, ébranle la foi et est criant de sincérité. Il va au-delà du rejet primitif du monstre et des siens, il s'insinue dans la famille, creuse les failles et démonte les certitudes. Il décolle la façade et sonde les âmes.

Une lecture de plus que je vous recommande absolument !
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Madame de Miremont est une femme très pieuse, dure et austère.
Elle ne vit que pour Dieu et son fils!
Elle n'a aucun sentiment, ni pour son mari, ni pour ses deux filles. Elle ne sait pas aimer appart le Père Pierre-Marie.
Une mère qui a tout donné à son fils chéri car c'est Dieu qui lui a dicté sa conduite envers lui.

Un journaliste rélève au grand jour les crimes du prêtre, Gabrielle cette femme forte et bourgeoise baisse les armes.
La mère du Bourreau ferme les portes de Dieu. Elle a perdu la foi.

Gabrielle va rencontrer une des victimes de son fils, "le monstre" comme elle tient tan à l'appeler. Car Oui elle se rend compte qu'elle a donné naissance à un monstre et s'en veut terriblement d'avoir fermé les yeux sur certains événements qui auraient dû l'alerter.
Hadrien va lui révéler son calvaire, son quotidien qui l'a détruit dès l'âge de huit ans. Gabrielle se retrouve à avoir de l'empathie pour cet homme qui essaie de se reconstruire.
C'est alors que Gabrielle dans son carnet or et bleu nuit va nous écrire toute l'histoire.....

C'est un récit extrêmement bouleversant, c'est dur mais tellement bien écrit.
La plume de l'auteur fait ressortir le mal mais aussi la compassion de cette maman qui meurt à petit feu.
L'écriture est incroyable, poétique et crue à la fois.
Il est impossible de ne pas être meurtri par les mots de l'auteur.
Un sujet tabou sur la pédophile dans les couloirs de la foi.
Un genre littéraire qui me sort de ma zone de confort je l'admets mais ce récit m'a subjuguée.
L'auteur n'a pas eu besoin de beaucoup de pages pour mettre en mal mes sentiments et l'émotion.
Un livre qui restera gravé en mémoire.
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Boummmm !
Dévastateur !
Quelle plume !

Le livre est tellement bien écrit que je suis rentrée immédiatement dedans.
Il est dur certe, au vu du sujet je ne m'attendais pas à me rendre la poire....
Les personnages ont tous leur place même Josette 🙂
Bonne lecture à tous
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Je suis la maman du bourreau s'ouvre sur cette déclaration : Je suis passée de Dieu à Diable. S'ensuivent les mots d'une mère consignés dans son carnet. Elle raconte comment son fils adoré, sa grande fierté, est devenu à la suite d'une révélation son calvaire, sa plus grande honte. Ses mots alternent avec la voix du narrateur. Ils nous plongent dans l'innommable, l'indicible, la part la plus sombre de l'Humanité. Pourtant, quand un gendarme désolé est venu lui annoncer que le corps de son fils a été retrouvé sans vie, cette mère n'a pas vacillé, ne s'est pas effondrée, elle n'a même pas été désolée. Son fils, le Père Pierre-Marie a été retrouvé mort par une fidèle. Pas d'effraction, ni marque de violence ni désordre apparent, aucun témoin. le Père avait-il des raisons de se donner la mort ?
Retour en arrière.
Tout a commencé avec le titre d'un article publié dans le journal local "Pédophilie au coeur du diocèse". Interloquée, cette fervente catholique et gardienne de la vertu qu'est Gabrielle de Miremont est partie à la rencontre du vice incarné, Cédric Lautet, journaliste homosexuel auteur dudit papier. Les jours se sont enchainés, elle a guetté l'orage. Elle savait d'instinct que le pire était à venir. Une victime a témoigné à visage découvert. Parce qu'elle a enfanté, qu'elle est une mère, elle a été bouleversée par la lecture de son récit. Comment un serviteur de son Église a t-il pu salir son serment et l'innocence de ces enfants ? Ce que cette femme ne savait pas encore, c'est que sa vie allait être catapultée par ce fait divers. Elle connaîtra toutes les étapes du deuil, de la honte, de la culpabilité.

Et c'est là toute l'originalité de ce roman. David Lelait-Helo aborde la question de la pédophilie non pas du point de vue du coupable ou de la victime, mais de celui des proches de l'auteur du crime. Des victimes collatérales. Il interpelle sur les croyances, sur l'aveuglante fierté d'un parent dont l'enfant embrasse l'ambition. Et si ce Dieu vivant qu'elle pensait avoir engendré se révélait n'être qu'un monstre, le Diable incarné ? Comment une mère, chrétienne et pratiquante de surcroît, peut survivre à une telle révélation ?

Avec Je suis la maman du bourreau, David Lelait-Helo nous propose une histoire tristement d'actualité qui fait écho au rapport Sauvé rendu en octobre 2021 par la commission indépendante sur les abus sexuels dans l'Église. Par ce récit à la fois subtil et d'une justesse époustouflante, il parvient à rendre l'austère maman du bourreau terriblement humaine. Il démontre que celle que rien ne pouvait toucher, exceptée la grâce de Dieu, peut vaciller. Au gré des pages, le lecteur impuissant voit cet être invincible s'écrouler sous le poids de la culpabilité. C'est court, bien construit, intense et percutant. Je suis la maman du bourreau est un roman original et terriblement efficace qui met en lumière l'anéantissement des victimes collatérales de tous ceux qui ont commis l'innommable.
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Le roman parle d'une maman, Gabrielle de Miremont dont le dernier né, Pierre-Marie, est la prunelle de ses yeux.
Ce fils, elle l'a attendu, elle l'a bercé, nourri, idolâtré et remis dans les mains de Dieu. Ce fils est devenu prêtre et ne pouvait pas la rendre plus fière.

Gabrielle est pieuse et a une certaine notoriété dans sa communauté. Dès lors, quand elle apprend que son fils s'est livré à des actes ignobles, elle perd pied.

Elle est la maman du bourreau et cette découverte va faire chavirer toutes ces certitudes, ses croyances.
Comment son fils a-t-il osé ? Comment la chair de sa chair a pu infliger tant de souffrance, comment peut-il bafouer les lois de Dieu ?
Et ce Dieu justement, comment pourrait-elle encore croire en lui après ce qu'il a laissé faire ?
Comment doit-elle réagir par rapport à ses convictions, à sa vie, à cette atroce découverte, à son fils, à sa déception, à son dégoût ?

Ce sont toutes ces remises en question, ces questionnements, ces prises de position que l'on va suivre.

C'est divinement bien écrit, c'est fluide, c'est intéressant. Malgré le sujet, ce n'est pas glauque.
On assiste à la mort et à la renaissance d'une femme. J'ai appris à aimer Gabrielle, à la comprendre, à la plaindre.

En effet, rien ne la préparait à devenir la maman du bourreau et à remettre toute sa vie en perspective.
Car oui, ce genre de révélation jette l'opprobre sur le bourreau, mais la famille et les amis proches en sont souvent des victimes collatérales.
L'opinion publique se demande généralement ce qu'ils savaient, ce qu'ils cachaient en ignorant l'impact et les conséquences que cette mise en lumière peut avoir sur leur vie.

Bref, même si le sujet est sérieux, j'ai trouvé que l'auteur menait sa barque comme il se devait. Je suis arrivée à comprendre Gabrielle et ce qui se passe dans sa tête.
J'ai fini par aimer cette femme qui paraissait juste froide et austère lors des premières lignes. J'ai trouvé que l'auteur reste pudique et ne verse jamais dans le voyeurisme.
J'ai fait une très belle lecture et je te la recommande.
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Un couple M. et Mme de Miremont, ils ont trois enfants. le père chérit ses deux filles et la mère idolâtre son fils, deux clans au sein d'une même famille.
Gabrielle de Miremont va initier son fils Pierre-Marie dès son plus jeune âge à l'étude de la bible comme son père l'avait fait pour elle auparavant. Comme une évidence Pierre-Marie deviendra prêtre, mère et fils pourront vivre à travers les écritures saintes, les liens qui les unissent sont indéfectibles.
Pour les 91 ans de Gabrielle, un journaliste Cédric Lautet dévoilera dans plusieurs articles de presse des révélations concernant la pédophilie au sein de l'église.
Gabrielle va s'insurger, crier au scandale face à ces torchons journalistiques.
C'est le témoignage d'une victime Hadrien Dumas qui va anéantir Gabrielle. Ce dernier lui révélera que son fils a été son agresseur durant de nombreuses années.

Ce roman est très intéressant car l'auteur utilise deux protagonistes dont la vie sera brisée. La mère du bourreau d'une part qui verra toute sa foi s'effondrer comme un château de carte. Toute la construction de sa vie est anéantie, elle n'aura de cesse de comprendre sa part de responsabilité dans l'attitude de son fils.
D'autre part le discours d'une victime avec son ressenti et le long parcours de reconstruction.

Les solutions proposées par l'église sont le pardon mais le pardon à ses limites.

Un roman magistral sur un sujet difficile traité avec beaucoup de justesse.

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Attention, coup de coeur, coup de poing, claque monumentale !

C'est vrai qu'on parle beaucoup de pédophilie, chez les prêtres en particulier, et donc ce roman pourrait être une redite de tout ce qu'on a déjà entendu à ce sujet.

Et pourtant, ce roman est différent des autres, car c'est surtout le côté de la mère du pédophile qu'on explore.

Madame de Miremont tombe à la renverse le jour où elle apprend que son propre fils, le prêtre de la paroisse, a violé des petits garçons pendant des années ! Lui, le fils chéri, l'enfant qu'elle a mis au monde, qu'elle a choyé, qu'elle a nourri avec l'Evangile, qu'elle a tout doucement poussé vers la prêtrise, celui qu'elle voyait déjà partir pour Rome, est un monstre, un bourreau !

Tout commence par un article de journal mettant le clergé en cause. Gabrielle de Miremont s'insurge : on va encore ressortir ces vieilles histoires et salir l'Eglise ! Elle va de suite trouver le journaliste qui ose écrire ces saletés.

Tout change lorsqu'elle rencontre une victime du bourreau, une victime de son propre fils. Son univers entier s'effondre. Comment a-t-elle pu mettre un tel monstre au monde? Qu'a-t-elle fait ou pas fait pour en être arrivée là?

Elle qui ne vivait que pour son Dieu, par son Dieu, en oublie la prière, rompt, en quelque sorte, avec Dieu.

Commence pour elle un véritable chemin de croix... Il faut qu'elle expie ses fautes...

Un texte poignant, superbement écrit, qui ne peut que toucher les lecteurs. Un roman assez court qu'on ne peut plus lâcher une fois commencé, un livre à lire en une fois, en sortant de temps en temps la tête de l'eau pour respirer...

Mon premier gros coup de coeur de l'année. Ce roman devrait recevoir un prix.
Lien : http://phildes.canalblog.com..
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