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4,28

sur 406 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Mon Dieu, quelle claque ! Quelle plume ! Quel immense coup de coeur !

Derrière ce titre racoleur, qui pourrait être celui d'un article de journal à scandale, se cache une petite perle dont le style m'a séduit dès les premières lignes. Étalant toute la beauté et la puissance de la langue française, David Lelait-Helo aborde la thématique particulièrement difficile de la pédophilie au sein de l'Église, tout en livrant le chemin de croix d'une mère qui se voit non seulement condamnée à tourner le dos à une foi qu'elle pensait inébranlable, mais également à un amour maternel qui surpassait tout… tout, mais pas ça !

Le mère du bourreau dont il est question dans le titre se nomme Gabrielle de Miremont, une fervente catholique et figure emblématique du village, qui est outrée lorsque la presse locale s'attaque à son Église en y déterrant une vieille histoire de pédophilie, un prêtre ayant soi-disant abusé de petits garçons qui lui étaient confiés durant des années. Ayant consacré sa vie à Dieu, elle a nourri son fils de la parole divine jusqu'à ce qu'il devienne prêtre de la paroisse et sa plus grande fierté. Sauf que le bourreau dont il est question dans le titre, le loup ayant violé les brebis qu'on lui avait confiées, se nomme Pierre-Marie de Miremont, son propre fils !

Quelle idée lumineuse d'aborder cette monstruosité qu'est la pédophilie dans le milieu ecclésiastique à travers le regard aimant d'une mère qui, au crépuscule de sa vie, doit subitement tout remettre en question et ouvrir les yeux sur le côté obscur de cette Église qui avait éclairé son existence jusque-là. Usant d'une écriture à fleur de peau, David Lelait-Helo nous plonge dans les pensées de cette femme qui croyait avoir couvé un homme de Dieu, mais dont la foi chavire au fil des pages. du déni de cette femme déterminée à servir Dieu jusqu'à son dernier souffle à la honte qui l'envahit au fil des abominations qu'elle découvre, le lecteur assite au déchirement de cette mère qui a toujours vécu dans la lumière de Dieu, prônant le pardon de tous les péchés… sauf que là, le pardon semble subitement impossible !

Un roman coup de coeur d'une puissance évocatrice rare et un auteur dont la Mamie Vovonne peut être fière car c'est un don du ciel d'être capable de saisir une telle horreur avec des phrases d'une beauté et d'une justesse si déconcertante !

Je ne sais pas si c'est mon intolérance à la lactose qui m'avait empêché de découvrir les romans de cet auteur dont le nom a forcément dû agir sur mon subconscient, mais je vais de ce pas ajouter « Poussière d'homme » et ses autres romans à ma PÀL.

Lisez également « Mon Père » de Grégoire Delacourt.
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Cela faisait un bon moment que j'avais ce livre en stock et comme d'habitude, au moment de l'ouvrir, j'avais oublié de quoi il parlait.
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Je vous plante le décor.
La maman, c'est Gabrielle de Miremont, 91 ans. le bourreau, c'est son fils, Pierre-Marie, prêtre.
Une demeure immense que les villageois appellent le Château, un décor conjugué au passé. Riche et puissante, c'est là que vit Madame de Miremont avec sa fidèle Josette.
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Gabrielle impose le respect à tous et à toutes. Les apparences, c'est important après tout. Et puis Dieu la regarde en permanence.
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Depuis toujours très pieuse mais froide et distante, de ses trois enfants, deux filles et un fils, elle n'a été fascinée que par le garçon, tandis que son mari chérissait les deux autres.
De ce fait, les gamines sont à peine mentionnées dans le roman.
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Par contre, Pierre-Marie, aux magnifiques yeux bleus comme ceux de sa mère, est porté aux nues. le fils parfait, irréprochable, le guide des petits et des grands, idolâtré par sa mère.
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Les jours s'écoulent paisiblement pour Gabrielle, entre Dieu et Pierre-Marie, jusqu'au jour où un article de journal évoque des actes pédophiles commis par les représantants dudit Dieu sur terre.
Le titre : Pédophilie au coeur du diocèse. le Monde de Gabrielle risque de basculer. On ne lave pas son linge sale en public. Hors de question qu'une brebis galeuse ternisse l'image idyllique de l'Église Catholique.
L'erreur est humaine, 3 Notre-Père et 2 Je vous salue Marie, le pardon tout au bout, et les réputations brillent comme un sou neuf.
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Je découvre David Lelait-Helo avec ce livre, sa plume fluide et addictive, son style impeccable.
Il aborde l'horreur de ce "thème" par un axe original, la mère d'un prédateur, et j'ai vraiment accroché dès les premières lignes.
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Tout est abordé dans ce roman, de manière directe. La victime parle, sans réserves.
D'abord de sa confiance, puis de sa peur, puis de l'indicible. Il raconte aussi ses parents qui ne le croient pas. Pensez donc, un prêtre...
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Le roman parle aussi d'amour, surtout de celui qui n'est pas exprimé.
Inutile de vous dire qu'au début je ne l'ai pas aimée, cette mère toujours sur la réserve, qui se proccupe tant de son image aux yeux des autres.
Et puis j'ai compris et j'ai vu que quelque part, elle était aussi une victime, essentiellement de son éducation.
Ce qui se fait et ce qui ne se fait pas dans son milieu.
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Mais je vous laisse découvrir ce livre si vous ne l'avez pas déjà lu.
Je n'en ressors pas indemne et je le conseille fortement.
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Lorsque la une du journal local dénonce des actes de pédophilie perpétrés dans son diocèse, Gabrielle de Miremont, pour qui cet article de presse n'est qu'une calomnie, prend contact avec le journaliste qui a pondu ce torchon. Voulant éviter le scandale qui ternira à coup sûr la réputation de sa paroisse, et juste pour de simples "erreurs humaines" isolées, elle demande à parler à Hadrien, la victime qui a osé enfin témoigner après presque 30 ans de silence. Cette rencontre changera tout de sa vie bien calée dans ses convictions religieuses : sa foi inébranlable en prend un sacré coup, Gabrielle ne sait plus si elle doit continuer à croire en ce Dieu qui a permis de telles ignominies ou douter carrément de son existence... Voilà pourquoi le gendarme, venu lui annoncer la mort de son fils, sa plus grande fierté, se retrouve face à une dame complètement apathique, que cette nouvelle dramatique n'ébranle pas : pas de larmes, pas de cris, pas de tremblements, pas la moindre question...

"Je suis la maman du bourreau" est un roman très court mais très intense. Pouvant être malaisant également, puisqu'il y est question de viols d'enfants par des prêtres catholiques. le sujet est loin d'être gai, il dérange beaucoup aussi. Et là où se tient l'originalité de ce petit roman, c'est que le narrateur n'est ni une victime, ni un bourreau, mais la mère dudit bourreau, partagée entre le dégoût de ce qu'il a fait et l'amour maternel qu'elle lui porte.

Gabrielle est une "prout-prout", toujours impeccable, intolérante, issue d'un milieu aisé catholique, et dont la foi inébranlable sera mise à l'épreuve dès la révélation fatidique. La narration bascule de la troisième personne à la première d'un chapitre à un autre, selon que nous sommes dans son carnet or et bleu nuit ou un peu plus près des autres personnages. Nous sommes donc soit au plus près de ses ressentis, soit invités à les percevoir à travers les différents protagonistes ou encore à travers un narrateur extérieur. Et tout ceci nous permet de mieux la cerner, de mieux l'approcher, et de pouvoir compatir à sa situation. Elle est au premier abord une femme sèche, mais qu'on arrive à apprivoiser petit à petit. Gabrielle est en fait une vieille dame touchante, tiraillée, en plein dans le doute au fur et à mesure que toutes ses convictions se font obsolètes. Partagée entre ce fils adoré et ses actes ignominieux, entre la parole de Dieu et celle du Diable, elle ne cesse de se demander où et quand elle a bien pu échouer dans l'éducation de ce fils vénéré, où s'arrête sa faute à elle, elle qui a sorti ce monstre directement de son ventre. Gabrielle nous touche, beaucoup, peut-être plus qu'elle ne devrait d'ailleurs mais c'est ainsi. Son drame devient le nôtre, nous prend aux tripes, et elle sait finalement nous prouver qu'elle n'est pas aussi rigide qu'elle n'y paraît.

C'est le premier livre de David Lelait-Helo que je lis, auteur que je ne connaissais que de nom et sans trop de curiosité non plus. Je ne pense pas que je me serais arrêtée devant sans le superbe retour de @Yvan_T, que je ne peux que remercier au passage. Je me retrouve une fois de plus face à un livre qui dérange et dont j'ai beaucoup de mal à exprimer mon ressenti... Comment expliquer qu'on a adoré un livre qui traite de pédophilie ? Et pourtant, c'est bien le cas...

L'auteur a su me faire apprécier le personnage de Gabrielle, qui m'aurait sans aucun doute horripilée en temps normal. Il a su la manier, la camper, la travailler justement. Il lui a octroyé des ressentis complexes et contradictoires qui ne nous laissent en rien indifférents.

Mais au-delà de son histoire, l'auteur rend quelque peu justice, à sa manière pourrait-on dire, aux enfants victimes de viol, qui ont osé parler, ou pas encore, ou qui ne parleront jamais. Il ose mettre des mots sur le poids de la honte et de la culpabilité que devraient porter les bourreaux à la place de leurs victimes...

Ce fut une lecture envoûtante aussi bien que malaisante, dramatique, frappante. Je ne peux pas parler de régal vu le sujet abordé, et pourtant je ne peux nier avoir beaucoup aimé.
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Ce livre « Je suis la maman du bourreau » est l'exemple parfait qu'il ne faut pas forcément qu'un livre compte un très grand nombre de pages pour délivrer un message puissant et offrir un roman sensible. Il ne compte peut-être que 202 pages mais David Lelait-Helo est parvenu à transcrire l'essentiel en faisant une économie des mots mais dans un style très élégant.

Comme vous devez le savoir, je me méfie souvent lorsqu'une histoire est contée par un personnage féminin alors que le livre est écrit par un homme et inversement. J'ai toujours peur que l'attribution des émotions ne soit stéréotypé et à côté de la plaque. En lisant « Je suis la maman du bourreau », j'ai eu l'impression d'entendre l'histoire qui m'était faite au creux de l'oreille par une femme ayant réellement vécu les faits et me narrant son vécu personnel.

Même si je dévore les livres tout au long de l'année, peu d'entre eux parviennent à me chambouler que ce soit par leur contenu ou par la forme. Dans le cas présent, il a réussi dans les deux sens. D'abord, parce que j'ai énormément apprécié l'intrigue. Ensuite, parce que j'ai adoré dès les premières pages, le style d'écriture de l'auteur. J'ai trouvé celui-ci particulièrement raffiné, ajusté parfaitement à celui que l'on s'attendrait de la protagoniste principale, en la personne de Gabrielle de Miremont. Mais pas seulement, je dirais même.

Cette façon qu'a David Lelait-Helo est remarquable par cette appropriation de son personnage principal et par les émotions qu'il parvient à dégager par les mots. Cette audace qu'il a eu d'opter pour un point de vue bien souvent oublié en littérature, que celui de la mère d'un responsable/ d'un coupable, a été fait avec justesse et pertinence.C

Vous l'aurez donc compris par ces quelques phrases. « Je suis la maman du bourreau » est l'un de mes coups de coeur de cette année. Il m'a, en tout cas, donné l'envie de lire les autres bouquins de l'auteur, David Lelait-Helo, un nom que je ne risque pas d'oublier…
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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Gabrielle de Miremont a tout vécu à travers son fils. Ce fils tant désiré qu'elle a consacré à Dieu. le père Pierre-Marie. À 90 ans, elle est plutôt satisfaite de sa vie : trois beaux enfants, une belle situation… Jusqu'à ce jour fatidique où Sébastien, un enfant du coin, devenu policier, vient lui annoncer une bien triste nouvelle…
Quel roman ! Un peu à la manière d'un huis-clos, avec peu de personnages, l'auteur vient nous happer, nous bouleverser, nous faire réfléchir. le sujet ? La pédophilie dans l'Eglise. À travers Gabrielle, on ressent à la fois l'émotion d'une mère et les tourments face à l'innommable. C'est subtil, bien écrit, et efficace. Une mention spéciale pour la couverture. Cette pomme et ce couteau représentent à la perfection le thème.
Lien : https://promenadesculturelle..
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Gabrielle de Miremont, qui a baigné son fils Pierre-Marie dans les textes bibliques et connu le plus beau jour de sa vie quand Pierre-Marie fut ordonné prêtre, un Pierre-Marie qui en guise de tendresse maternelle n'a reçu qu'une froide admiration.

Comment va-t-elle réagir face au scandale, elle qui est une femme forte, une battante, défenseuse inconditionnelle des principes, de la religion?

L'écriture magistrale met admirablement en valeur aussi bien les savoureux duels avec le journaliste Cédric Lautet que la compassion dont il fera ensuite preuve, des mots choisis mais aussi comme une musicalité dans les phrases, étonnamment bien rendue par mon petit robot Hortense;-)

L'auteur m'impressionne, autant par sa connaissance des textes bibliques (et leur écoeurante interprétation parfois par l'Eglise) que pour la grandeur d'âme, la profondeur des sentiments qu'il arrive à exprimer.
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"Je suis la maman du bourreau" est un livre qui dénonce la pédophilie dans l'Eglise. Si ce n'est pas le premier, il se démarque cependant de par sa construction. Dès les premières phrases, j'ai aimé le style, c'est très bien écrit et c'est un vrai plus.
La plume ne passe pas en arrière-plan au profit de l'histoire. L'auteur David Lelait Helo a soigné son roman et nous propose ici l'histoire de Gabriell de Miremont la maman, Pierre Marie de Miremont le fils prêtre, Hadrien une des victimes et Cédric Lautet, le journaliste. L'histoire est bouleversante, étonnante et amenée dans un style qui saisit le lecteur. Gabrielle est stupéfiante .
Dramatique, c'est un roman qui m'a subjuguée par sa qualité et sa force. Beaucoup de subtilité dans l'analyse faite sur les relations mère-fils et sur les relations avec la religion.
L'innommable est néanmoins ici décrit et dénoncé de façon non seulement inattendue mais aussi avec une effroyable violence.
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Une perle,un bijou!
L'écriture est sublime
Le sujet sulfureux
traité de manière époustouflante.
Cette lecture vous laisse sur le cul,
la tête en vrac, chahutée par ce récit.
Des personnages peut être ,
trop hauts en couleurs.
Mais une dramaturgie rare, qui excelle .
Croyants, bourreaux et victimes
s'affrontent et se confondent ...
Et Dieu dans tout ça ?
Brillantissime!


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*****

Elle pensait sa foi infaillible. Elle croyait servir Dieu jusqu'à son dernier souffle. Elle s'imaginait plus forte et solide que tous ces mécréants. Elle avait confiance en l'amour qu'elle portait à son fils. Mais un matin, tout s'écroule. Son monde allait basculer et la vague qu'elle voyait à l'horizon ne tarderait pas à tout anéantir. Les questions, les doutes, la honte rythmeraient désormais ses jours et ses nuits… Dieu avait laisser sa place au Diable…

Au-delà de l'écriture, parfaitement maîtrisée et rythmée, au-delà de l'histoire, tristement actuelle et révoltante, au-delà d'une construction prenante et envoûtante, c'est le portrait d'une femme qui a tout perdu, jusqu'au respect de soi, qui impressionne le plus.

David Lelait-Helo signe ici un roman juste et percutant. Et c'est avec beaucoup de finesse qu'il nous livre une histoire toute aussi révoltante qu'émouvante.
C'est à travers le regard de Gabrielle de Miremont, femme respectée, froide, intransigeante, que l'on découvre doucement le scandale qui éclabousse la famille. Son Église est accusée de couvrir les agissements odieux de ses prêtres. Mais elle n'y croit pas, c'est inimaginable. Quand elle croise le regard innocent d'un de ceux qui accusent, elle ne peut pourtant que baisser la tête et remettre en question tout ce en quoi elle croit.

La force de ce roman réside dans ce regard qui vacille, cette âme qui se brise, ce coeur qui s'arrête. L'enfer d'une mère sur qui la honte s'abat, le dégoût d'un fils qu'elle a tellement aimé, trop peut-être… ou mal…

Dans ces pages, se trouve une histoire terrible. Chacun est éclaboussé par les actes violents et indescriptibles d'un seul homme. Un prêtre qui n'a pas su, pas compris, pas géré un amour trop grand, trop envahissant, trop étouffant… Une mère qui restera à jamais celle d'un monstre, pour qui le pardon est impossible…
Lien : https://lire-et-vous.fr/2022..
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Rien ne peut atteindre Gabrielle de Miremont. Un mariage, trois enfants, et surtout un fils adoré qu'elle a façonné à son image, le merveilleux prêtre Pierre-Marie. Gabrielle est une femme au charisme affirmé, une figure emblématique du village. Ce n'est pas une femme à qui l'on s'adresse facilement, il faut pourtant lui annoncer cette terrible nouvelle qui va bouleverser sa vie, la mort violente de son fils.

Gabrielle veut comprendre ce qui est arrivé à cet enfant, ce fils tant attendu qu'elle a aimé plus que tout, qui lui a fait oublier ses filles et son époux, qu'elle a élevé dans le respect de Dieu et de la religion, ce fils qui était toute sa vie, son âme, son amour, son dieu. Elle veut surtout comprendre et savoir si ce qui se dit dans les journaux, si ces témoignages qui l'accablent, disent la vérité.
Car le scandale vient d'éclater, un prêtre pédophile abuse depuis des années des petits garçons qui lui sont confiés, au catéchisme, en colonie, après la messe. Ici la paroisse et sous les yeux de son fils chéri.

Tout d'abord, c'est la révolte, l'envie de lutter pour redonner son lustre à cette paroisse accusée du pire. Puis peu à peu, les mots sont dits, les témoins se dévoilent, trouvent le courage d'accepter de ne plus être la victime coupable mais bien la victime meurtrie et blessée à vie.

Gabrielle les rencontre, les entend. Et son monde s'effondre. Quel est ce Dieu qui accepte, qui se tait, qui laisse faire, quel est ce bourreau qui ose, qui ne se sent pas coupable, qui nie l'abjection de ses actes.

Un roman émouvant qui ose aborder un thème difficile dont on entend beaucoup parler, en particulier depuis la parution du rapport Sauvé. Depuis que l'église a enfin accepté d'ouvrir les yeux, d'entendre les victimes, et plus seulement de déplacer les coupables pour qu'ils aillent perpétrer leurs crimes un peu plus loin.
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